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Critiques de Richard Malka (370)
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Le droit d'emmerder Dieu

quand on commence ce livre, on a envie de tout savoir, de tout connaître sur ces événements dramatiques, et bien, Richard Malka, part de très loin pour nous expliquer comment cela a pu se produire, et il est facile de comprendre comment des "illuminés" ont pu, manipulés par des instances maléfiques, prendre les armes pour éradiquer ceux qui ne pensent pas la religion comme eux. merci Mr Malka d'avoir éclairé ma lanterne
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Le droit d'emmerder Dieu

Dans ce petit texte, Richard Malka nous rappelle, et cela est bien nécessaire, combien la liberté de la presse est importante pour nos démocraties. Combien la liberté d'opinion est importante, mais en danger !

Nous faisons preuve de mollesse dans la défense de ces droits fondamentaux. Confronter des idées opposées est l'essence même de notre système.

Confronter ne veut pas dire interdire, censurer, mais argumenter. Trop de gens de premier plan (politiques notamment) ont, par lâcheté ou clientélisme, condamné une presse irrévérencieuse et politiquement incorrecte. Ils ont donc mis le doigt dans un engrenage qui les dépasse et le résultat on ne le connaît que trop bien !

Il rappelle comme Delphine Horvilleur l'a écrit que Dieu, si il est si grand, il a sûrement de l'humour et surtout il n'a besoin de personne pour se défendre !
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Le droit d'emmerder Dieu

Tout un programme avec ce titre provocateur, et pour cause, l'avocat et écrivain Richard Malka nous offre ici l'intégralité de son réquisitoire pour le procès des attentats de Charlie Hebdo. Tout est là, parfaitement expliqué, magistralement disséqué et documenté sur les fameuses origines des caricatures (et leur falsification !!), tout est repris, en reposant certaines origines honteuses des comportements religieux de tous bords, et puis les faits, l'horreur sans trop de détails, mais surtout la perte d'une équipe de provocateurs acides certes mais libres, incarnant la liberté d'expression. Excessifs parfois oui, deux fois oui, mais dans cette liberté qu'ils vous laissent de regarder à côté de leur magazine ou de leur torchon suivant votre conviction, votre ressenti.



Et Richard Malka argumente encore. S'il a publié ce texte de 90 pages c'est pour libérer des vérités, car lors du procès les retards trop nombreux entre covid et nombre d'intervenants, il a dû écourter. C'est écrit avec conviction, avec des mots choisis, avec pertinence et émotions, avec justesse aussi car c'était aussi sa famille dans une équipe toujours forte et soudée, fragile et exposée, protégée depuis des années, encore aujourd'hui, pour simplement publier des analyses et des dessins virulents, avec un regard qui me sourire le plus souvent. L'auteur défend, expose, reprend son ouvrage pour simplement partager leurs vérités.



Indispensable lecture pour comprendre ce processus de haine, de terrorisme contre la liberté.







Soyons libres de toutes nos lectures !
Lien : http://www.nylonvolupte.com/..
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Le voleur d'amour

! Immortalité !



2 siècles parcourus avec panache, envi de découverte, l’espoir de voir l’être humain meilleur dans sa réflexion et ressentir le sort d’une âme perdue ou pas, d’un voleur d’amour …



Quel joli titre, voici un roman que « j’ai dévoré » avec volupté, tant de passion dans ce personnage qu’est Adrian.

Perdu lui même dans tous ses ressentis, il ne comprend pas sa fougue, ses élans, ses rencontres amoureuses et bestiales.

Le mythe du vampirisme revu avec délicatesse, des écrits laissés à sa belle Anna pour lui démontrer tout le désir non assouvi de leur existence, l’attirance des plus beaux écrits et les achats compulsifs de tableaux d’art.



Un joli texte, percutant, sanglant mais juste comme il faut pour ne pas sombrer du côté obscur… un bon moment partagé sur l’immortalité !
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Le droit d'emmerder Dieu

Voilà un titre qui frappe, cogne, fait sourire ou s’insurger. Moi, il m’a immédiatement attirée. Richard Malka, avocat au barreau de Paris, nous propose dans son livre, de lire l’ensemble de la plaidoirie qu’il avait préparée en défense du journal Charlie Hebdo lors du procès des attentats de janvier 2015. Pour de nombreuses raisons (reports de séance, Covid, etc…), l’avocat n’avait pas eu l’occasion de la livrer dans son intégralité. Et c’est bien dommage !

Cette plaidoirie met parfaitement en lumière toutes les origines de la tragédie qu’a connu le journal, ses acteurs, et une grande majorité de notre pays. Il explique avec une grande lucidité et beaucoup d’intelligence le cheminement du mal qui conduit à de telles atrocités. Comment quelques membres qui se proclament défenseurs d’une religion se permettent de faire fi de l’Etat de droit et imposent leur propres règles dans le sang, avec pour cible - en particulier - les porteurs de voix de la liberté de la presse. Et les juifs. Tout au long de ma lecture, j'étais dans le tribunal et j’entendais la voix de l’avocat, ses inflexions, ses envolées, les émotions qui en émanent lorsqu’il évoque les victimes avec une forme de tendresse.

Richard Malka nous livre une pensée puissante et brillante sur le renoncement auquel nous ne devrions jamais céder. A condition, bien entendu, d’être dans son bon droit !

Une ôde à la vie libre qui devrait être donnée à lire à tous.




Lien : https://laparenthesedeceline..
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Le droit d'emmerder Dieu

Quelle belle idée de publier la plaidoirie intégrale de l’avocat des parties civiles, Richard Malka, lors du procès des attentats de janvier 2015 qui s’est déroulé en novembre 2020 pendant 54 jours !



Certes, ce n’est, peut-être pas, celle qu’il a vraiment énoncé tant l’avocat de talent doit sentir son auditoire et s’y adapter. En plus, le procès fut retarder par des retards divers et le Covid, aussi il a fallu être plus court. Donc, forcément, la véritable plaidoirie fut différente.



Qu’importe ! Avec Le droit d’emmerder Dieu, il s’agit pour Richard Malka de montrer l’argumentaire qu’il voulait présenter au nom de Charlie Hebdo.



Tout d’abord, est présentée l’histoire des publications des caricatures. Ainsi, Richard Malka développe la machination dont on fait preuve des imans danois en alertant la communauté musulmane internationale à partir de mensonges. En effet, ils ont rajoutés trois caricatures à celles publiées par le journal danois : deux issues de suprématistes blancs américains et une autre… d’une affiche de la Foire de Tulle sur la fête du cri du cochon ! L’avocat insiste sur le fait qu’il faut communiquer sur cette affabulation.



Depuis, évidemment, la stratégie des pourfendeurs de guerre est mieux connue. Au moment, où on célèbre le premier anniversaire de l’assassinat de Samuel Patty, ce professeur d’histoire et géographie décapité, leur manipulation est maintenant démontée : un mensonge envahit les réseaux sociaux de façon virale. Un ou des individus isolé(s) s’enflamme(nt) et sont repéré(s) par une organisation extrémiste. Il(s) est (sont) aidé(s) pour la préméditation et la logistique de leurs meurtres. Puis, ils passent à l’acte. Et, l’organisation extrémiste revendique !



Ainsi, la publication des caricatures fut par Charlie Hebdo une réaction pour rappeler l’importance de la liberté de la presse. En effet, le directeur de la rédaction de France-Soir avait pris la décision de les republier, après les actions des imans danois. Mais, il est débarqué du jour au lendemain par un actionnaire principal franco-égyptien. Contre ce non respect de cette liberté fondamentale, Charlie Hebdo choisit de les publier. On connait la suite !



Si à l’époque, les avis furent très largement différents. Aujourd’hui, l’actualité a fait comprendre combien la société s’est déchirée sur les actions à prendre. Richard Malka relève les tergiversations des politiques ou personnes connues qui n’ont pas cru à cette guerre si particulière dont la France est victime. Et, en relevant les réactions de ceux qui n’y ont pas cru, il démontre la naïveté au mieux et la méconnaissance de la réalité d’une situation qui ne cesse encore aujourd’hui de s’aggraver !



Après sa démonstration rappelle l’historique en France du droit d’exercer le blasphème, premier pays à supprimer le délit de blasphème en 1791. Ce sont les révolutionnaires français qui ont revendiqué ce droit absolu ! Pourquoi ce fait était-il inaudible à l’époque ! Pensons aux caricatures de Daumier. Et rappelons les mots de Clemenceau, alors député de Montmartre lors de la discussion sur la loi de 1881 au Palais Bourbon :



« Laissez tout attaquer, à condition qu’on puisse tout défendre… Je dirai même : laissez tout attaquer afin qu’on puisse tout défendre ; car on ne peut défendre honorablement que ce qu’on peut attaquer librement »



Puis Richard Malka rappelle le statut particulier du journal satirique en remontant son histoire.



Comme le note l’éditeur Grasset en quatrième de couverture, Le droit d’emmerder Dieu est « bien plus qu’une plaidoirie, un éloge de la vie libre, joyeuse et éclairée. » Au moment où se déroule le procès des attentats de novembre 2015, cet ouvrage est nécessaire pour prendre du recul sur notre histoire contemporaine. Il aide à décrypter les influences, tiraillements, et valeurs qui se manifestent dans la société française. Seulement 96 pages, à découvrir !

https://vagabondageautourdesoi.com/2021/10/14/richard-malka/
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Idiss (BD)

Idiss, dans son Shtetl d’Europe de l’Est, en cette fin du XIXe siècle, attend le retour de son mari parti depuis quatre ans pour servir le Tsar. Elle vend ce qu’elle peut sur le marché, risque sa vie en acceptant des combines au marché noir, pour nourrir ses deux fils et ses beaux-parents.



Quand enfin son mari rentre, la joie revient ainsi qu’une petite fille, la mère du futur Robert Badinter.

Le bonheur d’Idiss est de courte durée. Les pogromes se multiplient et son homme dilapide leurs maigres gains au jeu.



Ils s’exilent pour Paris où le bonheur les attend enfin… jusqu’à l’arrivée des croix gammées.



Quel bouleversant témoignage que celui de Robert Badinter pour sa grand-mère. Que d’amour dans l’horreur.

J’ai aimé, vraiment aimé, même si j’en pleure encore en vous l’écrivant.



Magnifique travail des auteurs pour mettre en images et dégager l’essence de ce récit. Idiss est si tendre, si attachante. Bravo!
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Idiss (BD)

IDISS est le prénom de la grand-mère de Robert. Par cette BD, Franck a repris le roman de Robert et s’est associé à Fred Bernard pour faire revivre cet hommage dans ce roman graphique si éclatant pour une femme chère à son cœur mais au destin particulier.

Bessarabie est une province actuellement située au bord de la Mer Noire entre la Roumanie et la Moldavie, qui à l’époque de la naissance d’IDISS est sous domination russe depuis le début du 19è siècle. Bénéficiant d’un statut particulier, la communauté juive y vit à l’abri des persécutions russes de l’époque. Seulement, vers 1840, la situation se dégrade et de nouveau la population subit le rejet et l’injustice.

Au cœur d’un SHTETEL (bourgade juive d’Europe Centrale), IDISS, jeune et belle, s’occupe de ses deux enfants et des parents de son mari, parti à la guerre défendre le tzar, et pour vivre vend ses broderies. Autant dire que la misère est criante et pourtant les couleurs douces et vives sont présentes pour rendre compte de la confiance que tous ont en leur pays et communauté.

IDISS survit grâce au trafic et la complicité de la police locale. Le mari revient au bout de cinq ans d’absence, abîmé comme gâté par toutes les horreurs qu’il a vécu.

Puis, les persécutions reviennent. Il est temps d’envisager l’exil. Certains pensent à l’Amérique ou au désert qu’il faudra construire. IDISS et son époux songe à la patrie de « Hougo ». Le reste reste à être dévorer …

Évidemment, Robert Badinter porte avec son nom tout le respect que nous devons à un homme de cœur, de conviction et d’engagement. Franck Malka n’est pas seulement l’avocat qui défend aujourd’hui Mila et il y a quelques temps, Charlie Hebdo, mais aussi scénariste de BD depuis plus de vingt ans.

Beaucoup d’émotions mais aussi de plaisir à découvrir ce roman graphique qui réinterprète avec beaucoup de talent le même roman IDRISS de Robert Badinter paru en octobre 2018. Cette BD par son format mais aussi par ces partis-pris ne garde que la beauté, l’humanisme et l’espoir ! (Voir photos et vidéos sur le blog)

Devoir de mémoire, certes, mais aussi le récit d’une histoire de vie qui doit faire réfléchir sur l’immigration, les persécutions et le racisme. Vraiment à mettre dans toutes les mains !

https://vagabondageautourdesoi.com/2021/06/21/idiss/
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La face karchée de Sarkozy

Bien sur de nos jours personne n'est dupe, tout le monde sait que pour réussir en politique ( et pour tous les parties confondus) il faut savoir: trahir, manipuler écraser, bousiller, sucer ( éventuellement) et bien d'autres adjectifs plus raffinés et poétiques les uns que les autres.



Mais alors là, dans cette enquête journalistique minutieuse qui nous raconte l’ascension de Nicolas Sarkozy jusqu'aux portes du pouvoir, tous ces qualificatifs vous paraîtrons gentillets voir même bisounoursièsques.

Vous apprendrez comment on devient un "mafieux" cynique et gluant à souhait et peut être que comme moi vous aurez envie d'aller vous enterrer au fin fond d'une grotte ou éventuellement d'aller jeter quelques pavés de rage GRRR.
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Traité sur l'intolérance

"Dans cette salle, il faut bien finir par le désigner, par le regarder en face : il s'appelle Religion. C'est mon accusé."



Richard Malka, dans cette plaidoirie en appel, pour juger les assassins de Charlie Hebdo, nous explique l'histoire de l'Islam, et comment il a pu devenir radical.



C'est passionnant, intelligent, documenté, et tout le monde devrait lire ce texte pour tenter de comprendre comment l'islam meurtrier balaye des innocents un peu partout dans le monde.



Après "Le droit d'emmerder Dieu", texte à lire, un grand merci à Richard Malka !
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Le droit d'emmerder Dieu

Quelle plaidoirie !



Si vous voulez le temps d’une plaidoirie comprendre les enjeux de ce procès, des valeurs à défendre, lisez le !



Très bien écrit. En le lisant, j’avais l’image de ce brillant avocat avec sa voix



J’ai beaucoup appris, j’ai pris conscience aussi - et je pense que c’est le point le plus important



Ne passez pas à côté
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Traité sur l'intolérance

En lisant le traité sur l'intolérance –



jolie plaidoirie, un peu soft en ce qui concerne Mahomet –



Richard nous parle de l'assassinat d'un poète à Médine.



On en recense plus de quarante



dont Asma, la poétesse, Elle fut la première, elle s'appelait Asma bint Marwan, c'était une nuit de Janvier, à Médine, un an et demi après l'hégire. Elle allaitait son dernier né, ses autres enfants (cinq) dormaient autour d'elle. Un poignard lui donna la mort. le prophète quelques instants auparavant, avait dit :'Qui me débarrassera de la fille de Marwan ?' Umair ibn Ada Al-Khatami avait la main qui tint le poignard. Il fut absout de tout pêché par le prophète.



Le nombre des victimes de Mahomet et de ses fidèles s'est considérablement accru depuis le 7° siècle,



mais je rassure les chrétiens, bien que subissant un coup de moins bien depuis quelques années, ils sont encore nettement en tête.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Idiss (BD)

Une BD qui ne paye pas de mine avec sa colorisation aux crayons de couleur dont on voit es traits.

Mais derrière ces dessins un peu enfantins se cachent un récit riche et chargé d'émotions. Encore plus quand on sait la véracité de l'histoire. Une histoire de famille à travers différents pays, différentes cultures, différents évènements historiques. Un récit qui ne manque pas d'intérêts, qui raconte une vie bien mouvementée, avec toujours beaucoup d'amour avec toujours la famille au cœur de la narration.

J'ai eu beaucoup de plaisir et j'ai été très émue en lisant cette BD. Pas toujours très joyeuse. Le ton est un peu allégé par ce dessin et cette colorisation très douce mais qui offrent de beaux paysages comme ils laissent transparaître les ambiances et les émotions.

Idiss est très attachante, qui se bat toujours pour sa famille avec bienveillance en toutes circonstances et ce malgré les difficultés. Mais les autres sont tout aussi attachants et assez développés pour comprendre leur caractère et leur évolution.

Un très beau récit qu'il ne faut pas rater.
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Le droit d'emmerder Dieu

Un livre capital qui retrace le déroulé des évènements précédant les caricatures de Charlie et rappelle l'origine de notre droit au blasphème.

Le style est fluide, facile d'accès,

le raisonnement est impeccable et solidement argumenté.

On est plutôt dans une plaidoirie pour des idées que contre des accusés,

et c'est bien l'intérêt de ce texte éclairant, écrit par un passionné inébranlable dans ses convictions et son combat !

Je termine ma lecture encore plus attachée à la liberté d'expression, et mieux armée pour la défendre. Pour expliquer que la critique des religions, même injurieuse, n'est pas répréhensible… et l'atteinte à la sensibilité de leurs croyants non plus, n'en déplaise à certains…

Pour rappeler ces mots essentiels de l'auteur : "Aucune croyance, aucune idée, aucune opinion ne peut exiger de ne pas être débattue, critiquée, caricaturée. Parce qu'à défaut, on n'accepterait plus de vivre qu'entre personnes pensant la même chose. Et tout débat, toute controverse serait estimée « offensante ». C'est le chemin de l'obscurantisme. Les idées, ça se confronte et ça se débat"

et "Quand on débat, on ne se bat pas. "

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Le droit d'emmerder Dieu

Si je suis d'accord avec Richard Malka pour défendre la liberté d'expression et le droit au blasphème, si je suis d'accord avec lui sur le fond qui est, pour moi, une évidence, je suis beaucoup moins convaincue sur la forme qui laisse sérieusement à désirer. Il s'agit d'un avocat. Il s'agit d'un plaidoyer. Il s'agit du procès pour Charlie. Il s'agit, donc, d'être éloquent, percutant, efficace. Il s'agit de frapper fort pour marquer les esprits. Il s'agit d'être aussi tranchant que la glaive. Or, rien de tout cela ici. Le texte est mou, fade, bâclé, mal écrit. Le texte n'est pas à la hauteur du sujet qui mérite beaucoup de rigueur et d'intelligence. L'auteur s'en passe largement ici. C'est fort dommage car sur le fond, moi, je suis d'accord.





On a le droit de contester, critiquer, moquer, railler les religions. On a le droit de ne pas les apprécier. On a le droit de les caricaturer. On a le droit. La caricature n'est pas faite pour chatouiller les pieds avec douceur. Elle est là pour égratigner. Elle est forcément piquante, grinçante, caustique, acerbe. Et elle ne plaît pas à toutes celles et ceux qui en sont « victimes », forcément. Ceux-là sont libres de crier leur mécontentement et leur colère. Mais ceux-là ne peuvent pas aller au-delà de cette liberté d'expression. Ils ne peuvent pas menacer, tuer, assassiner. Ils ne peuvent pas. Alors, rien que pour ça, je suis et je serais toujours Charlie. Car jamais l'assassinat de ces dessinateurs, psychanalyste, économiste et correcteur ne sauraient se justifier. Jamais. Alors oui, Richard Malka a raison de dénoncer toutes celles et ceux qui trouvent des circonstances atténuantes ou qui demandent à épargner les musulmans du droit à la caricature. Il a raison de dire que l'Islam n'a pas à être plus « protégée » que les autres, que la position victimaire des uns et des autres suffit et que les politicards – de droite comme de gauche (ça suffit hein l'idée que la gauche serait responsable de la situation)- n'ont pas à caresser dans le sens du poil une communauté religieuse. Qu'ils s'abstiennent de toute discrimination à l'égard des citoyens croyants ou pas, voilà ce qu'on leur demande. Du reste, ils peuvent s'en abstenir.
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Le droit d'emmerder Dieu

2015, l’attentat de Charlie hebdo. Il y a des dates, des sensations que l'on ne peut oublier: la Sidération.

Comment ? Pourquoi?

Aujourd’hui en lisant cette plaidoirie, on comprend comment on en est arrivé là...

La responsabilité de certains bien pensants qui pour ne pas faire de vagues, aller dans le sens du vent ont attisé les braises et renier nos libertés.

Voila une plaidoirie qui a du sens, une leçon d’histoire, une leçon pour l'avenir.

A faire lire.

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Le droit d'emmerder Dieu

Le droit d emmerder dieu

Quel beau titre

L avocat de charlie hebdo nous offre en intégralité sa plaidoirie lors du procès des attentats de charlie hebdo

Un grand texte qui reflète une époque

Vibrant et émouvant

Important à lire découvrir relire pour ne jamais jamais oublier
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Le droit d'emmerder Dieu

une plaidoirie de haute volée qui permet de structurer les idées sur la liberté de penser, sur la nécessité impérieuse de pouvoir affirmer ses désaccords.

La loi de 1905 a permis de séparer l'état de toute religion et que chaque individu ai la liberté de croire ce qu'il veut.

Il est important que ce soit sans retour et particulièrement dans cette période trouble.

Sa plaidoirie permet de remettre en perspective le manque de vision, les lâchetés, voir les intérêts de boutiquier de politiques, d'intellectuels.

Merci Richard Malka.
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Le droit d'emmerder Dieu

En quatrième de couverture du "droit d'emmerder Dieu", les éditions Grasset notent : "bien plus qu'une plaidoirie, un éloge de la vie libre, joyeuse et éclairée."



Eh bien, c'est tout à fait ça. Richard Malka a rédigé, à l'occasion du procès des attentats de Charlie Hebdo, un éloge plein de vigueur, puissant et essentiel. Alors, on connait l'écrivain, on connaît l'avocat, on connaît l'homme. On connait ses combats. On connait sa manière, droite, directe, sans concession, de voir et de nommer ce qui est, ce qui se joue, ce que nous devons défendre - nos libertés, la démocratie, une certaine manière de vivre, en accord-désaccords, ensemble et ce que nous devons rejeter - l'obscurantisme, les fanatismes, les ombres du passé qui ne passent pas.



Il le fait avec éclat, force et sensibilité dans Le droit d'emmerder Dieu. Un texte bref mais indispensable.



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Le voleur d'amour

Je ne suis pas fan des romans d’amour, ni de vampires. Pourtant une amie m’a décidée à lire ce livre.

Je connaissais Richard Malka via Charlie Hebdo, mais je ne m’attendais certainement pas à ce très beau roman qui navigue sur le thème de l’amour.

Plus généralement aussi sur le thème de la folie meurtrière des hommes, leur génie dans la créativité, la beauté mais aussi l’atrocité.

C’est un superbe roman sur la quête d’un enfant privé d’amour, qui à cause d’une mutation de son organisme, va tout au long de sa vie, rechercher l’amour perdu, en volant celui des autres.

J’ai aimé cette lecture très insolite, mais pourtant plutôt universelle sur le thème.

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