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Critiques de Richard Matheson (815)
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Je suis une légende

Suite à une épidémie qui a transformé les humains en vampires, Robert Neville est le dernier homme sur Terre. Chaque jour, il confectionne des pieux et répand de l’ail. Chaque nuit, il observe une horde de vampires devant sa maison, prête à le mordre. Depuis plusieurs année, ce rituel est le quotidien de Robert qui ne cesse de garder espoir en l’avenir malgré cette solitude imposée.



Ce roman est un classique de la littérature SF que je me devais de lire. Malheureusement, il ne m’a pas véritablement conquis. Peut-être que j’en attendais trop ? Tout d’abord, j’ai trouvé ce livre, d’environ 220 pages, bien trop court. Je suis toujours sceptique face aux livres qui font 200/300 pages car je crains que l’histoire manque de profondeur. C’est ce que j’ai ressenti pour ce roman. Il aurait fallu 200 autres pages pour laisser la possibilité d’approfondir l’histoire. J’ai l’impression que l’auteur est resté en surface, les événements sont précipités. De cela, découle le deuxième point qui m’a dérangé : le manque d’attachement au protagoniste. J’ai eu dû mal à entrer dans l’histoire, et donc, à m’attacher au personnage. Malgré tout, j’ai apprécié les 50 dernières pages ainsi que le thème du livre. C’est un roman extrêmement connu, qui a ravi de nombreux lecteurs. Si vous appréciez la science-fiction et les livres courts, « Je suis une légende » à de grandes chances de vous plaire !



Instagram: @encoreunthriller

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La maison des damnés

Un postulat de départ on ne peut plus simple: une maison réputée hantée, et une équipe d'investigateurs qui devra passer une nuit entière entre ses quatre murs. Seulement, la maison Belasco est réellement hantée...

Rares sont les romans qui m'ont réellement fait peur, et j'ai fini le bouquin au rythme nocturne de mes battements de cœur. Matheson prouve encore que c'est un grand conteur, qui maitrise l'art du récit. Un incontournable du roman d'horreur.
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Je suis une légende

isbn:9782070418077
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Le Jeune Homme, la mort et le temps

isbn:9782070416141
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L'homme qui rétrécit

Matheson à été adapté au cinéma notamment concernant ce roman.

L adaptation date des années cinquante, avec effets spéciaux à l huile coude, l ingéniosité compensant la faiblesse des moyens techniques...je n en dis pas plus, à vérifier par soi même...

Détail amusant : au ciné la fin de l histoire à été modifiée en vertu du diktat du happy end à l époque. Le postulat est SF , je classerai plutôt en littérature de l étrange...évidemment un pur régal pour les amateurs du genre !
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Je suis une légende

Matheson est une légende . Auteur phare de ma jeunesse, empereur indiscuté de la nouvelle à chute, Roi de la SF mais plus encore du fantastique et de l etrange, ce n est pas aujourd'hui que je minorerai la dévotion que je lui vouai alors.

Il a beaucoup influencé Stéphane Roi ( traduire en anglais), mais autant ce dernier peut tomber dans la loghorrée autant Matheson était concis dans son style voir sec, voire brutal comme un twist final dans la dernière ligne de l histoire façon uppercut dans l estomac!

Ah les veinards qui n ont pas encore lu du Matheson...

Savez vous pourquoi ce livre s appelle je suis une legende ? si pas...lisez le!!!
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Échos

Échos, Richard Matheson, Rivages/noir (traduit par Jean-Paul Gratias)

Tom Wallace vit avec sa femme Anne et leur très jeune fils Richard dans un lotissement tranquille. Ils entretiennent des relations avec leurs voisins, Ron et Elsie et Elizabeth et Franck, collège de Tom. Un soir, une séance d’hypnose se déroule sans souci, mais laisse des traces à Tom qui commence à "voir" et ressentir des choses étranges.

Happé totalement, je fus. Au point d’en parler comme maître Yoda. Pas de temps mort, un suspense incroyable et diablement maîtrisé qui m’a tenu en haleine jusqu’aux toutes dernières pages. Et pourtant, je ne suis pas fan des histoires ésotériques.

Écrit en 1958, ce roman noir est très moderne, même si l’on peut imaginer qu’écrit maintenant, il y aurait force technologie pour venir à la rescousse de Tom et Anne, ce qui serait gâcher. Gâcher l’ambiance tendue, parce que liée à la lenteur des moyens de communication entre autres.

En filigrane, ce roman est aussi une critique de la société et du rêve américains. Le joli quartier fait de belles maisons abrite des individus qui ont tous quelque chose à cacher, qui conservent les apparences parce qu’il le faut en public. Le rêve américain, à quel prix ? La maison, la voiture, les belles tenues, le paraître… tout cela se paye. Et dans cette société des années cinquante, seul l’homme travaille, la femme s’occupe de la maison et des enfants lorsqu’il y en a . D’où des frustrations des uns et des unes, parce qu’il ne gagne pas assez et qu’elle dépense trop, parce que la vie sociale se limite au voisinage…

Et si l’on rajoute à cela, la description fine et profonde des personnages et de leurs relations, l’histoire tendue, le rythme parfait avec rebondissements et surprises, eh bien, voici un excellent roman à partager
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L'homme qui rétrécit

S'il n'y avait qu'un passage de ce livre à citer pour illustrer la spécificité de Matheson, ce serait ce moment où le héros, ramené à hauteur de moins d'un mètre, supplie son épouse de lui permettre d'aller coucher avec une naine.. La seule femme qu'il ait croisé qui lui permette de se sentir encore un homme, tant sa femme le traite désormais comme un enfant et sa petit fille bientôt le saisira comme une poupée... Toute irréaliste soit cette situation, il y a dans cette scène grotesque une beauté pathétique, déchirante, qui en dit plus sur la dignité humaine que des dizaines de livres de littérature blanche. Preuve que la littérature de genre affine, poétise et magnifie un thème éculé. Rien que pour une séquence pareille, Matheson est un grand.
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Je suis une légende

Nous somme loin du film.



Nous sommes à la rencontre d'un homme, Robert Neville, le seul (ou pas) à avoir survécu à une épidémie qui transforme tout être vivant en vampire.



La où tous, nous auriont pété les plombs, non ! Neville lui a persisté. Cet homme qui a tout perdu, continue malgré lui à se battre. La solitude le rend fou, mais l'homme tente malgré lui de se ressaisir.

Un animal, puis une femme, apparaitra dans sa vie sans but. Mais pour cette dernière, elle lui assurera une fin qu'il n'avait pas prévu.



Je lis ce livre 70 ans après sa parution. Et j'ai eu du mal à rester concentrée sur la narration. Parfois j'ai remarqué que je lisais en diagonal. C'est sûrement pour cela que je n'en tire pas une grande satisfaction. Pourtant, l'ecriture est fluide. Mais... Très honnêtement, je ne saurais dire ce qui m'a dérangé. Est-ce le fait de voir une telle différence avec le film ? Peut-être la fin, baclée selon moi, qui m'a laissé perplexe. J'imaginais tellement mieux, tellement plus.... Incroyable.

"Tout ça pour ça ?"



Enfin...

J'aurais tout de même terminé ce livre en deux jours. mais pour moi ce sera un aussitôt lu, aussitôt oublié.
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Je suis une légende

Richard Matheson est un des grands noms de la science-fiction de "l'âge d'or".. Il maitrise son sujet dans ses nouvelles et dans ses romans. Je suis une légende paru en 1954 ne déroge pas à la règle. Si vous souhaitez le lire, il faut absolument faire fi des versions cinématographiques, même si elles ont leur intérêt. Elles n'ont en commun que le titre et le nom du "héros". Autant dans les films, il est incarné par des acteurs au sommet de leur forme physique et sans aspérité - Charlton Heston n'avait pas encore mal tourné - , autant dans le roman Robert Neville est un personnage qui doit lutter avec ses démons: culpabilité - La femme de Robert Neville est morte de la maladie. N'ayant pu se résoudre à brûler son corps, comme le préconisaient les autorités, il l'a vue revenir sous forme d'un vampire et l'a tuée d'un coup de pieu. Il conserve religieusement son corps dans un cercueil, mais celui-ci finit par être volé - , alcoolisme, solitude, frustration sexuelle... Il incarne nullement les valeurs virilistes défendues par l'Amérique d'Eisenhower, bien au contraire.





Nous avons donc Robert Neville, seul survivant d'une pandémie qui a décimé la planète. Il doit lutter la nuit contre des vampires, ersatz d'une humanité disparue. Il s'est construit un quotidien émaillé de rasades d'alcool fort. Il a perdu sa famille ainsi que ses connaissances, dont certaines viennent le "hanter" chaque nuit. Ben Cortman, ancien collègue et voisin des Neville, assiège toutes les nuits la maison de Neville,





Matheson est un véritable conteur. Il décrit le quotidien d'un être esseulé qui recherche désespérément un moyen de remédier à la vague de vampirisme dont il est le seul immunisé. On suit les pérégrinations de Robert Neville dans les banlieues archétypales des villes étatsuniennes à la recherche de nourriture, dans les bibliothèques afin de se documenter scientifiquement. Il en devient un vrai spécialiste des vampires et des moyens de les détruire. Cela pourra paraître à certains vain. Mais le talent de l'auteur réside dans sa capacité à nous décrire les tourments d'un être rongé par la solitude. On peut comprendre sa satisfaction quand il rencontre enfin une "survivante", Ruth. Cette dernière apparaît par bien des traits plus humaine que Robert Neville.; à l'inverse de Ruth au demeurant. Donc ne taxer pas Matheson de sexisme s'il vous plait. On ne peut qu'être satisfait du final car ce dernier n'a plus sa place dans le "Nouveau monde". Il est devenu lui-même une légende.













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Je suis une légende

J'ai vraiment beaucoup aimé cette manière terrifiante de traiter le vampire : ce n'est pas qu'un monstre qui débarque de n'importe où, c'est ton voisin, quelqu'un que tu connaissais avant et qui a changé ... La peur n'est pas la même, le malaise grandit d'un cran ...



Et puis il y a la vie que le personnage mène, complètement morne et monotone. En lisant ça une semaine où j'ai l'impression d'enchaîner métro, boulot, dodo, ça a pris une plus grande profondeur et m'a donné envie de voir les choses autrement ! Vite, on rebooste le quotidien et on ne fait pas que "survivre" dans ce monde de brutes ! ;) ...



Dans tous les cas, le livre peut plaire aussi à ceux qui redoutent la sf, le débat va bien au-delà de ce qu'on imagine philosophiquement parlant et le traitement "scientifique" apporte également beaucoup ...
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La maison des damnés

Un scientifique le Dr Barrett et deux médiums Florence Tanner et Benjamin Franklin Fischer ont été missionnés par M. Deutsch pour passer une semaine dans la maison des damnés et lui rapporter la réponse à la question : est-ce que quelque chose survit à la mort. A la clé de cette semaine 100000 $ chacun.

Le Dr Barret compte bien démontrer que ce qui se passe dans la maison des damnés (plusieurs phénomènes ont déjà été constatés dans le passé) peut être expliqué par la science. Florence Tanner veut démontrer qu'il y a une vie après la mort et compte aider les esprits pris au piège dans la maison. Ben Fischer lui est le seul survivant de la dernière "expédition" dans la maison des damnés 30 ans auparavant et il compte "vaincre" la maison cette fois.

Chacun ses raisons, ses convictions mais la maison et ce(ux) qui l'occupe(nt) n'a pas l'intention de se laisser faire.

Je suis entrée avec plaisir dans la maison des damnés. L'histoire a été écrite et se déroule en 1970 et forcément il y a quelques côtés un peu désuets. Mais je me suis prise au jeu, comme devant un film d'horreur des années 80 (le kitsch des images en moins), à dire aux protagonistes : "ne fais pas ça ou non, ne va pas là ..."

Très contente de ma visite à la maison des damnés en 1970.
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La maison des damnés

La question principale de ce roman fantastique est de savoir s'il y a une vie après la mort. C'est pourquoi nous suivons une équipe de 4 personnes qui vont passer une semaine dans cette maison. Entre phénomènes paranormaux et divergence d'avis entre le scientifique et la spirite, nous sommes entièrement plongés dans une maison horrifique qui mêle érotisme exacerbé aux plus grandes caractéristiques d'une maison possédée.

J'ai eu énormément de difficultés à fermer ce livre avant de l'avoir terminé, une très belle expérience de parapsychologie.
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Le Jeune Homme, la mort et le temps

La curieuse histoire de Richard Collier. Ça aurait pu faire un chouette titre à l'aventure contée par Richard Matheson (Je suis une légende, L'homme qui rétrécit). Elle ne manque pas de charme, cette odyssée fantastique mêlant romance et voyage dans le temps.

Prenant parti d'une autofiction, le livre jouit d'un agréable dépouillement et se lit avec plaisir. La première partie pose les règles tout en égrenant les indices avant de rentrer dans le jeu. Les pensées et descriptions (racontées à la première personne) sont habiles : elles révèlent les thèmes qui vont hanter les 300 pages sans empiéter sur l'action proprement dite. Il est intéressant de constater que les héros de Matheson sont souvent des hommes accablés (par la maladie, par le temps) et qui cherchent à s'en libérer, en s'efforçant de conjurer le sort le moment d'un baroud d'honneur héroïque.

Je suis un peu moins convaincu par la seconde moitié, dont les dialogues sont parfois répétitifs et un peu mièvres. Cela dit, le choc des époques est saisissant, Matheson prenant soin de rappeler les errements et inconséquences d'un passé pas si reluisant (notamment vis à vis des femmes).

L'autre écueil que je ferai concernerait la connaissance établie rapidement par le héros des évènements à venir. Cela retire un petit côté ludique (autant que tragique) puisque le lecteur averti trouvera aisément les signes disséminés pendant la première partie et devinera rapidement où ils trouveront leur place dans la seconde.

Ces réserves mises sur le tapis, Le Jeune Homme, la Mort et le Temps reste une lecture recommandable et bien troussée.
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L'homme qui rétrécit

Richard Matheson et l'écriture, c'est le plaisir de prendre quelque chose qui nous dépasse pour mieux le ramener à échelle humaine.

L'extinction de l'espèce humaine dans Je suis une légende, le voyage dans le temps avec Le jeune homme, la mort et le temps, et cette fois-ci...bah le titre est suffisamment clair.

À la suite d'une exposition à des vapeurs radioactives, Scott Carey contracte une maladie inédite : il rapetisse de jour en jour. Il doit composer avec une condition qui l'afflige et modifie son rapport à ses proches, son environnement et bien sûr à lui-même.

Une nouvelle fois, le substrat fantastique sert avant tout de toile de fond à un récit introspectif très sombre. De là à considérer la diminution physique de son héros comme une allégorie de sa diminution morale (dépression), il n'y a qu'un pas que l'auteur franchit à pieds joints.

Riche dans sa description psychologique, L'homme qui rétrécit se montre hélas un peu chiche en aventures. C'était sûrement le but (pour rendre les tourments du héros palpables), mais avoir l'impression de stagner finit par entamer la joie de cette lecture.

De plus, sa conclusion m'a semblé un peu paresseuse comme si tout cela n'avait manifestement aucune finalité. Un livre humain certes, mais qui se limite trop dans son approche.
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Classe tous risques

"Classe tout risque" est une anthologie dirigée par Stephen King, à thème naturellement, puisqu'on s'intéresse ici à tout ce que le voyage en avion a d'angoissant. Amusant de constater qu'à la lecture de ces nouvelles, je n'ai pas les mêmes angoisses que le commun des auteurs, puisque l'enregistrement des bagages m'inquiète bien plus qu'une hypothétique chute...

Néanmoins, force est de constater que le tout est bien mené et particulièrement divertissant. Et oui, de temps en temps, ça file des frissons. Ayant lu l'anthologie il y a quelques semaines, je ne pourrai vous faire une critique particulièrement construite. Je vous propose donc de vous mentionner les quelques (très) bonnes nouvelles de l'anthologie, et les rares ratés.



Commençons par la meilleure: il s'agit de "Nightmare at 20,000 Feet" de Rochard Matheson. C'est proprement excellent, jouant sur le doute et un narrateur peu fiable, avec une montée d'angoisse très lancinante: un véritable cauchemar, dont on n'arrive pas à de départir. Pour vous la faire simple sans trop spoiler, un passager particulièrement angoissé à l'idée de prendre l'avion aperçoit une créature par le hublot, sur l'aile.

"Diablitos" de Cody Goodfellow est particulièrement malsaine. Fleurant bon l'ésotérisme et un fantastique très "bestiaire", la nouvelle est terrifiante avec là encore un crescendo intense et bien maîtrisé.

Et enfin, "The turbulence expert" du chef d'orchestre est efficace. Peut-être pas au niveau de celle de Matheson, mais forcément bien menée, regroupant tout ce que King sait s'y bien faire: dresser des personnages bien campés en quelques lignes et nous plonger dans une intrigue complète en quelques pages...

"Air Raid" de John Varley est une nouvelle de SF au concept particulièrement excitant. Je n'en dirai pas plus car je pense qu'il est ici utile de se dépatouiller avec ce texte pas évident au départ mais ingénieux lorsqu'il se dévoile.



Pour les quelques ratés, je citerai le texte d'Ambrose Pierce, probablement trop intelligent pour que j'en comprenne la subtilité, "The Fifth category" de Tom Bissell qui était bien trop confuse pour moi et "Murder in the air" de Peter Tremayne qui, si le concept est intéressant, est tout de même un peu sommaire...



En conclusion, j'ai passé à un très bon moment à la lecture de ce recueil, duquel je n'attendais pas grand chose par ailleurs, n'étant pas un stressé de l'avion... Et pourtant, me voilà désormais moins confiant!

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Je suis une légende

Si vous avez vu le film avant de lire ce livre vous allez être déçu. C'est mon cas en terminant ce roman avec lequel je n'ai pas réussi à m'imprégner. Je n'accroche pas avec ce personnage, ses compétences en biologie, son lien avec Ruth, qui deviennent extrêmement forts d'un seul coup, ça n'a pas de sens.

La fin est un grand point d'interrogation, pas de réelle explication sur ce peuple... bref je ne recommande pas cette lecture
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L'examen

Texte très court d'une force vive. Les questions que posent ce texte, sous l'apparence d'une narration très fluide, sont nombreuses sur la "normalisation" de ce qui ne pas être "normal". L'objectivité d'un examen peut-il retrancher les liens qui unissent les personnes ?
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Road Rage

En hommage à Richard Matheson, Stephen King et Joe Hill décident de faire une adaptation graphique de sa Nouvelle Duel écrite en 1971.

Road Rage regroupe deux récits, le premier librement inspiré, qui raconte l'Histoire d'un groupe de bikers, (dont un père et son fils), pourchassé par un camion. Le design du devant du camion ensanglanté avec la tête de mort de bison, les bulles ornementées d'un natif à la crinière emplumée et les bikers The Tribe donnent un aspect très très Américains. Le conducteur du camion, sera bien moins mystérieux. Cette nouvelle beaucoup trop explicative, me ravira moins.



Car ce qui est terrifiant dans l'Histoire de Richard Matheson (je n'aurais vu que l'adaptation de Steven Spielberg, scénarisé par l'auteur lui-même), c'est l'aspect universel et intemporel: cela pourrait être n'importe qui, n'importe où, n'importe quand ( Oui on peut remplacer la Plymouth 1971 par une Punto, c'est juste que graphiquement y'a moins d'la gueule). J'ai pris plaisir à lire cette seconde partie, qui m'a rappelé le film (téléfilm à la base, mais dont le succès lui permettra une sortie cinéma). Et d'ailleurs, si Matheson a écrit cette nouvelle, c'est parce qu'il a vécu quelque chose de similaire...
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Je suis une légende

J'avais rédigé toute une critique mais suite à une coupure de courant (ou à une attaque de vampires?) tout a été perdu.



Bon c'est pas bien grave, je n'ai pas du tout aimé ce livre, du moins 99% du livre. Je ne sais pas s'il est trop "de son époque" (il date de 1954) ou si Matheson est juste hyper misogyne, mais la lecture m'a été très pénible, avec ce personnage totalement stupide dans son comportement viriliste (il cogne dans les murs, brise ses verres contre d'autres murs ou carrément dans ses mains, il considère que ne pas avoir de compagne justifie ses pulsions de violeur, bref, un voisin charmant, et ça sans pouvoir souffler, du début à la fin !) qui paradoxalement réussit à théoriser une explication au vampirisme massif et soudain de toute la population - sauf lui. On ne croit pas une minute que le cerveau d'un tel abruti soit capable d'avoir une réflexion scientifique aussi poussée.



Au final, qu'est-ce qui le protège de la contagion ? Sans doute pas son esprit, aussi tordu que celui des vampires-morts. On aura une vague explication sortie des fesses, vers la fin, alors que jamais auparavant le personnage, aux prises avec ses réflexions, n'en avait parlé.



D'ailleurs, presque tout l'intérêt du livre se passe dans le chapitre 17, quand Robert livre des explications sur ce qu'il se passe, d'après ses éminentes recherches scientifiques. On a là une théorie scientifique sur le vampirisme qui a vraiment l'air de tenir debout, et je ne veux pas divulgâcher donc je ne peux absolument rien dire mais le dénouement, totalement inexploité, mériterait un vrai roman à lui tout seul (à la place de celui-ci !)



Avec sa brutalité et son sexisme permanent, Robert Neville, le quasi unique personnage de ce roman, a juste l'air bête tout le long, et ce n'est pas voulu par l'auteur : il m'a fait penser à certains personnages de Stephen King, sauf qu'il est évident que King ne cautionne pas, ne célèbre pas, le comportement de ces personnages là. Peut-être qu'en 1954 il était extrêmement bien vu d'être testostéroné à mort, mais là c'était trop pour moi.



2 étoiles pour les quelques pages vraiment bien fichues.
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