Un entremêlement de voix qui permet au lecteur de toucher à toutes les réalités des personnages de cet atelier. Des anecdotes belles, drôles, émouvantes et horribles dans ce qu'elle nous disent de la guerre et de l'après-guerre. A lire !
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Une longue lettre à un ami disparu et à une riche collaboration professionnelle (l'ami étant Pierre Dumayet).
Des souvenirs distillés au détour de promenades, de re- visionnage d'émissions, de documentaires, de films; en ressortant des photos, en se remémorant des échanges avec des rabbins, des écrivains, avec l'ami.
C'est très riche et très enrichissant.
Pas de démonstration mais un vrai désir de partage.
Des retranscriptions de dialogues, des arrêts sur image dans des documentaires, le tout illustré par des photos qui nous sont données à voir, entrecoupant le texte.
Déambulation sans chronologie liée à l'émergence du souvenir, d'une réflexion. Les souvenirs deviennent incarnés. Les disparus revivent le temps de la remémoration.
Pouvoir se souvenir de ce qu'on a partagé et dire ce qu'on aurait aimé partagé.
Découvrir des choses que l'on ne connaît pas et ne jamais oublier des moments dramatiques de l'histoire ( les rafles, les déportations, les rescapés, la quasi disparition d'une langue, les disparus de Charlie Hebdo...).
C'est beau une si longue et profonde amitié!
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J'ai beaucoup aimé le premier tiers du livre, j'ai supporté le second tiers j'ai lu le dernier en diagonale. Cette lettre posthume à un ami/collègue où sont évoqués des souvenirs couvrant le XXe siècle. C'est intéressant mais c'est très répétitif, très petit bout de la lorgnette. Dommage.
Un avantage tout de même, les citations et critiques littéraires abondent. Un excellent moyen de découvrir de nouvelles lectures.
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Quand on revient d’un voyage à New-York on en a eu plein les yeux. Personnellement j’ai été très touchée par Ellis Island parce qu’elle symbolisait.
Rien de mieux que la voix d’un écrivain pour revenir sur les lieux sans trop approfondir.
Georges Perec a su trouver les mots simples et les mots justes.
Aujourd’hui il y a de plus en plus d’immigrants… mais il n’y a plus vraiment d’Ellis Island… C’est terrifiant cette impuissance mise à nue…
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Robert Bober , autodidacte aux mille talents, a vraiment un parcours de vie étonnant : né à Berlin en 1931, sa famille, juive d’origine polonaise, se réfugie en France en 1933. À 15 ans, il commence son apprentissage en tant que tailleur, métier qu'il exercera jusqu'à l'âge de 22 ans, il sera encore potier puis éducateur. A la fin des années 50, il devient l’assistant de François Truffaut et commence à réaliser des documentaires pour la télévision. À partir des années 1980, il travaille avec Pierre Dumayet, animateur de « Lectures pour tous » notamment, et collabore à ses portraits d’auteurs, tels que Paul Valery, Marguerite Duras ou Georges Perec. Mais aussi Hans Hartung, Pierre Alechinsky ou Matisse…
Ce livre magnifique, qui prend la forme d’une longue lettre adressée à Pierre Dumayet, est nourri de toutes ses rencontres et de leurs échanges professionnels et littéraires. Ce récit est bouleversant de justesse, d’émotion, de sincérité.
Ce recueil de souvenirs, accompagné de documents iconographiques qui illustrent fort justement le texte, est une ode à la lecture, à l’amitié. C’est aussi un chant funèbre en l’honneur d’une culture yiddish disparue, assassinée durant la seconde guerre mondiale. Malgré cela sa lecture vous fait du bien, vous rend heureux, optimiste même ! Bref c’est un hymne à la vie, à l’intelligence et à l’amitié
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J'ai lu ce livre jusqu'au bout, mais je ne peux pas dire qu'il m'ait laissé une impression formidable. Il était agréable, nostalgique, mais sans plus.
Pour les amoureux d'un Paris bien oublié ?
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