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Citations de Robert Charles Wilson (390)


On ne pouvait prédire l’évolution, avait coutume de me dire Julian, c’est un coup tiré au hasard, sans viser. On ne pouvait peut-être pas savoir ce qu’on devenait.
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Je ne dis pas le contraire, a répondu Julian d’une voix distante. Je ne suis pas un inconditionnel des Profanes de l’Ancien Temps, Adam. Ils avaient toutes sortes de vices et ils ont commis un péché que je ne me résous jamais vraiment à leur pardonner.
- Lequel ?
- Ils ont évolué pour devenir nous-mêmes.
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"Je ne savais pas que tu aimais la country.
- Ce n'est pas de la country.
- On dirait un chat de gouttière en train de baiser un violon.
- Un peu de respect. C'est du western swing classique. Bob Wills and the Texas Playboys."
Enregistré avec une boîte de conserve et une ficelle, à que qu'il semblait. "C'est ça qui te retient au Texas?
- Non, mais c'est à peu près la seule chose que je regretterai.
(Sandra/Bose)
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Le futur est parfois plutôt merdique comme endroit.
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Nous sommes comme les trois sorcières dans Macbeth, se dit Diane, et Isaac est notre chaudron bouillant.
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Ce dont nous ne pouvons nous souvenir, nous devons le redécouvrir.
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Nous avons donc brisé les vitrines pour nous emparer de ce qui nous faisait envie, de toutes ces babioles que la vie nous avait refusées : des hommes ont essayé de violer des femmes, certains découvrant que la perte d'inhibitions fonctionnait dans les deux sens, la victime se retrouvant, par les mêmes événements, dotée de capacités inattendues à arracher des yeux ou écraser des testicules ; on a tiré des coups de feu en guise de règlement de comptes ou par simple caprice. Il y a eu pléthore de suicides.
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L'homme de Mars.
C'était une description trompeuse. Les Martiens disposent d'une longue histoire littéraire, de Wells à Heinlein. Mais en réalité, bien entendu, Mars était une planète morte. Jusqu'à ce que nous nous en occupions. Jusqu'à ce que nous donnions naissance à nos propres Martiens.
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Comparés à la géologie, nous existons à peine.
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Le monde est vraiment si difficile à regarder en face?
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Des mots comme des ancres, amarrant des bateaux de mémoire pour ne pas que la tempête les emporte.
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Quelles sont les limites de l’intelligence sans esprit ? Ou alors, question encore plus troublante, une intelligence sans esprit pourrait-elle réussir à imiter celle d’un esprit ? Une entité (un organisme, une ruche, un écosystème) pourrait-elle apprendre à parler une langue humaine, peut-être même nous faire croire qu’elle est comme nous et nous amener à la laisser nous exploiter pour ses propres besoins ?
Une telle entité n’aurait pas vraiment conscience de sa propre existence. Elle n’aurait pas cette vie intérieure dont nous avons discuté dans un chapitre précédent. Mais avec un échantillon suffisamment large de comportement humain à imiter, il est presque certain qu’elle arriverait à nous dissimuler ces carences-là.
Pourquoi une entité de ce genre voudrait-elle nous abuser ? Peut-être ne le voudrait-elle pas. Mais le mimétisme est une stratégie classique pour prendre l’avantage sur les espèces concurrentes. On peut espérer que la question reste à jamais hypothétique. La possibilité existe malgré tout bel et bien.
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Madame Iverson, quand vous regardez le ciel, la nuit, est-ce qu’il vous semble sans vie ? Il ne l’est pas du tout. Chaque étoile est une oasis dans le désert… un endroit chaud, riche de substances nutritives et d’une chimie complexe. De nombreux organismes se disputent l’accès à ces richesses. Leurs luttes sont éthérées, très longues, et quasi invisibles pour des êtres dans votre genre. Elles sont néanmoins implacables et aussi mortelles que tout ce qui peut se produire dans une forêt ou sous la mer.
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— je me souviens que tu détestais les armes à feu. »
Il les détestait toujours. En tenir une lui donnait l’impression d’assumer une responsabilité dont aucun être humain sain d’esprit ne devrait vouloir. Mais une fois installé dans cette ferme, il avait pris des cours de maniement et de tir du côté de Jacobstown et s’était découvert plutôt bon tireur. Il s’était habitué au poids du pistolet dans sa main tout comme à la puanteur de contreplaqué brut et d’acier brûlant caractéristique du centre de tir. Chasser le cerf au fusil avait été plus difficile à encaisser. Tuer l’écœurait.
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Elle ne connaissait pas Star Trek, où un "monde parallèle", c'est un endroit où Spock a la barbe.
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A l'époque où nous lisions ces livres, monsieur Keller, quand nous lisions Heinlein, Simak ou Edmond Hamilton, nous désirions nous immerger dans l'étrange... dans l'excessif. Et maintenant, eh bien... On y est !
("Divisé par l'infini")
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Les choses se gâtaient depuis des semaines, entre nous. Elle était, comme on dit, déchirée. Elle m'appréciait, on s'entendait bien (quand on s'entendait), mais tout ce je-suis-bohème-moi-aussi cachait une fragile débutante sortie de la meilleure école pour filles de Toronto qui avait encore envie de cachemire comme de fourchettes propres.
("Le miroir de Platon")
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Ulysse était le chat de Paul, un gros bâtard de dix ans (peut-on parler de bâtard pour un chat ?) aux racines siamoises. Comme par enchantement, ou peut-être parce qu'il avait entendu son nom, il est entré d'un air digne, la queue dressée. Il avait des taches orange sur le pelage, des yeux aussi verts et brillants qu'un feu de circulation... c'était un animal patchwork.
("Ulysse voit la lune par la fenêtre de sa chambre")
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Saviez-vous, docteur K., que quand on leur a rapporté le tabac du Nouveau Monde, beaucoup d'Européens ont cru que c'était un médicament ? Il y a même quelqu'un qui a inventé une machine pour introduire de la fumée de tabac dans l'arrière-train des têtes couronnées d'Europe. Comme médicament ! C'est une histoire vraie, vous pouvez chercher.
("Protocoles d'usage")
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Il avait un visage mince et beau. Pas platement beau... d'une beauté agressive. il ressemblait, non à un violeur, mais à ce genre d'acteur à qui on donnerait un rôle dans une dramatique d'après-midi.
("La Ville dans la ville")
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