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EAN : 9782070469871
1120 pages
Gallimard (02/06/2016)
4.2/5   83 notes
Résumé :
Une nuit d'octobre, Tyler Dupree, douze ans, et ses deux meilleurs amis Jason et Diane Lawton, assistent à la disparition soudaine des étoiles. Menacée par le soleil qui se transforme en nova, la Terre vit ses dernières heures. L'Humanité devra chercher refuge au-delà de l'Arc des Hypothétiques, dans le Nouveau Monde...
Embarquez pour un voyage de pure science-fiction ! Pour la première fois, la trilogie phare de ces dernières années est réunie dans une compi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Confinement oblige, j'ai dévoré cette intégrale. Et c'était un vrai régal !
Trois tomes en un, tous différents, donc je vais les traiter les uns après les autres.

Spin, tout d'abord : Tyler a douze ans le jour où les étoiles et la Lune s'éteignent dans le ciel. La Terre a été recouverte d'une membrane étrange au-delà de laquelle le temps s'écoule à une vitesse folle. Pour une seconde passée sur Terre, il passe 3,17 années dans l'espace… Ça pourrait bien ne pas changer la vie de monsieur et madame Toutlemonde (hormis les coupures d'Internet et de téléphone), sauf que le Soleil vieillit. Grosso modo, il reste une quarantaine d'années avant qu'il devienne une géante rouge et engloutisse notre planète. Qui a placé cette barrière et pourquoi ? À la connaissance des gouvernements, aucune équipe scientifique ne serait capable d'un tel exploit. Est-ce les extraterrestres ? Dieu en personne ? Un événement naturel inexplicable ?

J'ai tout simplement dévoré ce premier opus. Tyler appartient à la dernière génération avant la fin du monde et vivra en direct l'angoisse et la folie des hommes quand ils sont confrontés à l'extinction de leur espèce – d'autant plus qu'il projette d'entrer en fac de médecine.
Mais Tyler n'a pas un destin exceptionnel. Au contraire de Jason Lawton, son meilleur ami.
Jason est un petit génie. Élevé – dressé – par son père pour devenir l'héritier avisé de sa société d'aérostats (remplaçants des satellites suite à la défection de ces derniers), puis pour intégrer Périhélie (nouvelle appellation de la NASA^^), il n'aura de cesse de trouver une solution au problème Spin et de découvrir qui sont les Hypothétiques (nom donné à ceux qui seraient la cause du Spin). À la pointe de la firme aérospatiale, au fait de tous les secrets, il ne les partage qu'avec Tyler – et donc avec nous, lecteurs chanceux que nous sommes. Les scientifiques (et Jason en particulier) sont prêts à tout pour résoudre ce problème et comprendre les Hypothétiques.
Et puis il y a Diane. La soeur jumelle de Jason, tout aussi intelligente que son frère, mais différemment. Une jeune fille sensible qui fascine Tyler sans qu'il parvienne à se l'avouer. Peut-être est-elle attirée par lui, mais difficile d'en être sûr : elle est insaisissable.
Il faut savoir que Diane vit dans un environnement familial des plus déplaisants : E.D., son père voulait UN héritier. Pas une. Pas deux. Elle est donc de trop et il le lui fait bien comprendre. Mais ça aurait pu encore aller, si sa mère n'était pas alcoolique et démissionnaire. Alors, quand il s'avère que la fin du monde aura lieu de son vivant, que reste-t-il à Diane, si ce n'est une profonde foi religieuse ? Comme beaucoup de gens de sa génération, Diane va chercher le soulagement dans la religion – une religion extrême, qui exige un engagement absolu de ses participants.
Il y a des longueurs, le récit prend le temps de se poser, mais ce sont des longueurs qui mettent en place une ambiance lourde, pesante, cohérente avec cette fin du monde à quelques décennies de nous. Et c'est très bien écrit. Les relations entre les personnages sont complexes, tendues, entre désir, jalousie, intérêt personnel et bien commun, phobie de l'apocalypse et obsession de la vérité. Grandiose.

Axis ensuite (pour ceux qui ne veulent pas être spoilés, je vous conseille de vous arrêter là ;)) se passe trois décennies après la fin de Spin.
Lise est une jeune femme de 27 ans à la recherche de son père disparu. Lors de son enquête, elle fait la rencontre de Turk, un aviateur vivant sur Équatoria depuis une dizaine d'années. de fil en aiguille, elle finira par faire le lien entre la disparition de son père, survenu douze ans plus tôt, et une communauté de Quatrièmes qui élève Isaac, un enfant aux talents étranges âgé d'une douzaine d'années. Pourquoi est-il attiré par l'ouest ? Que se cache-t-il, dans ces grandes étendues désertiques pleines de pétrole ?
Et que signifient ces étranges chutes de cendres qui recouvrent Port Magellan ? Elles ne ressemblent à rien de connu : elles sont composées d'engrenages, d'outils simples et de matériel organique. Les Hypothétiques seraient-ils la cause d'un nouveau mystère ?
Axis est plus un thriller, une course-poursuite entre le Gouvernement provisoire (pour lequel travaille l'ex-mari de Lise) et les protagonistes, en quête de vérité. Que sont les Quatrièmes ? Quelle est la nature des Hypothétiques ? Peut-on communiquer avec eux ? Sont-ils Dieu ? J'ai apprécié ce volet, mais sans lui trouver le souffle grandiose, oppressant, passionnant de son prédécesseur.
Je me suis également beaucoup moins attachée à ces nouveaux personnages qui, hormis Isaac, qui est un enfant pas comme les autres, sont plus fades que le trio Tyler-Diane-Jason. Comme ils se connaissent depuis moins longtemps, ils ont des relations beaucoup moins développées, moins de non-dits ou d'évolution.
Mais l'histoire reste malgré tout prenante et on poursuit l'aventure avec l'espoir de comprendre enfin qui sont les Hypothétiques et pourquoi ils nous ont sauvés.

Et enfin, Vortex. Encore une fois, si vous n'avez pas lu ou pas fini Axis, arrêtez-vous ici, vous allez être spoilés !
Vortex est beaucoup plus confus que les deux tomes précédents et il est donc plus difficile à résumer (la raison pour laquelle j'ai mis tant de mois à publier cette chronique^^').
Pour faire simple, après avoir été absorbé par l'Arc temporel, Turk se réveille… 10 000 ans dans le futur. Il se fait recueillir par une communauté d'humains vouant un culte aux Hypothétiques. Turk, ayant été touché par leur technologie, est déifié et embarqué avec eux pour la Terre, leur destination finale. Car la communauté de Vox croit en une série de prophéties annonçant que leurs dieux auraient purifié le berceau corrompu de l'humanité et qu'ils attendraient les humains pour enfin les rencontrer.
En parallèle de cette histoire, la narration revient dans le passé, quelques années après que le Spin se soit levé.
Sandra Cole est médecin au State Care, un établissement fondé à la fin des années Spin pour offrir un toit et une aide psychologique à toute personne en détresse. Mais l'oeuvre bienfaitrice de cet hôpital psychiatrique s'est perdue : aujourd'hui, on emprisonne à vie les sans domiciles, les prostituées et les drogués afin qu'ils ne gênent plus le bon fonctionnement de la société. L'indifférence et l'administration sont les seules réponses que Sandra est en droit d'apporter à ses patients.
Un jour, elle remarque un officier de police qui vient déposer dans son établissement un jeune homme frêle qui vient d'être passé à tabac. Ce qui a attisé sa curiosité ? La bonté du policier, qui se soucie suffisamment de son petit protégé pour attendre d'avoir un verdict sur son état psychologique – quand tous ses collègues livrent leurs colis et repartent aussitôt.
Il s'avère que le cas d'Orrin Mather (le protégé en question) est quelque peu mystérieux : sa santé mentale est remise en question à cause de cahiers qu'il trimbale toujours avec lui, qu'il aurait écrits, qui racontent une histoire de science-fiction tout à fait rocambolesque et pour lesquels il est capable de faire couler le sang.
« Un écrivain en herbe qui tient à son oeuvre, et alors ? » se dit-on.
Mais Orrin affirme, un peu gêné, que ce sont des voix qui lui chuchotent cette histoire…
« Très bien : le jeune homme est fou et il a tout à fait sa place au State Care. »
Vous l'aurez compris, c'est l'histoire de Turk qu'Orrin retranscrit compulsivement. Les deux timelines sont imbriquées...
Et Sandra, se rendant compte que cette histoire sans queue ni tête intéresse des personnes haut placées, décide d'enquêter sur le jeune homme en question et d'en savoir plus sur ses écrits...
Un troisième volet beaucoup plus brouillon, donc ! La faute à un futur tellement lointain qu'il en est difficilement concevable beaucoup trop exotique pour moi. Bien moins prenant que ses prédécesseurs, ce tome a toutefois le mérite d'apporter un point final à la question des Hypothétiques.

Si une chose m'a frappée, dans cette trilogie, c'est la récurrence de certains thèmes :
- la religion est systématiquement traitée comme un aveuglement confinant au fanatisme : ;
- l'écriture est un thème de plus en plus récurrent et de plus en plus complexe, jusqu'à atteindre une certaine apogée dans Vortex : ;
- la recherche de Dieu (ou des Hypothétiques). On peut même dire qu'elle se distingue de la religion, car on peut scientifiquement rechercher Dieu/les Hypothétiques. C'est la quête de la connaissance, des origines ;
- la notion d'identité est complexe et paradoxale :
La trilogie Spin est une oeuvre riche, dense. Peut-être à ne pas mettre entre toutes les mains : certaines notions scientifiques sont abordées et peu vulgarisées. Quelques longueurs pourraient porter préjudice aux lecteurs néophytes. Mais si vous aimez la SF, foncez :) Ne manquez pas ce rendez-vous spatial !
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1116 pages… un sacré pavé. Une trilogie à trois vitesses : Spin 5 étoiles, Axis 4 étoiles et Vortex à peine 3 étoiles.

J'ai découvert Spin avec une critique sur Babelio, celle de Fnitter en l'occurrence. Je rejoins tout à fait son avis quand il écrit que c'est lent et passionnant. J'ai vraiment adoré Spin, cette histoire où la Terre est encapsulée par une étrange barrière temporelle… « un million d'années pouvaient passer, le temps qu'un homme promène son chien ». Par qui ? Pour quoi ? Ce n'est pas moi qui vais vous le dire. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour les personnages principaux : Tyler, Diane et Jason.

J'ai beaucoup aimé la narration à la première personne (c'est Tyler qui raconte) sur deux lignes chronologiques qui se rejoignent à la fin (je ne sais pas s'il existe un mot spécifique pour cela???). D'un point de vue scientifique c'est vraiment convainquant mais aussi d'un point de vue socio-culturel et de toutes les dérives religieuses qui peuvent découler d'un tel phénomène.

Il y est beaucoup question de la fin de la vie sur Terre…

Cet état de fait permet la terraformation de la planète Mars et d'y voir se développer une véritable civilisation martienne. Je dis cela pour introduire le personnage de Wun Ngo Wen, le Martien (qui n'a pas la peau verte) et la technologie martienne de longévité qui sera le fil conducteur de la trilogie.

Avec Axis j'ai eu un peu de mal à faire sans mes 3 héros. L'histoire se passe sur une autre planète du nom d'Equatoria (reliée à la Terre par un Arc) où Lise cherche à faire la lumière sur la disparition de son père. Cela a bien sûr un rapport avec ladite technologie martienne. Son binôme est un certain Turk. Cela ne m'a pas pris beaucoup de temps pour m'attacher à eux. Sans en révéler davantage disons que la technologie martienne de longévité a donné naissance à une sorte d'organisme gouvernemental qui a pour mission de « préserver l'héritage biologique humain contre le clonage clandestin, les modifications humaines non autorisées et la biotechnologie martienne importée. » Ce ne sont pas les gentils de l'histoire, de mon point de vue bien entendu.

Après la « neige » commence à tomber et l'histoire prend un tour un peu… déstabilisant dans le sens « sans queue ni tête ». Turk se retrouve emporté dix mille ans plus tard et voilà que commence Vortex. J'ai compris à la fin où l'auteur voulait en venir mais bon mis à part la résolution des mystères liés aux Hypothétiques… je n'ai vraiment pas trouvé que cette dernière histoire apportait quelque chose de plus. À mon humble avis, il y avait moyen de négocier l'affaire en une duologie bien ficelée.

En conclusion, c'est un avis un peu mitigé et c'est vraiment dommage car j'ai vraiment trouvé Spin excellent.

Challenge pavés 2017 – Edition contre l'illetrisme

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Robert Charles Wilson nous entraine dans le tourbillon de la Vie : de l'émerveillement plein les mirettes; un feu d'artifice pour vos neurones; le tout porté par des personnages complexes.
Un voyage à travers le temps et l'espace dont vous ne reviendrait pas indemne.

Cette édition comprend les trois romans de la trilogie : Spin, Axis et Vortex.
Trois romans inégaux : le vertigineux Spin, le thriller passable Axis et la bonne révélation Vortex. Cette édition intégrale risque donc de vous déplaire face à la puissance du premier volume. Si vous ne devez lire qu'un Wilson, Spin est le texte qu'il vous faut.

Pour Robert Charles Wilson, la trilogie Spin, c'est un one shot suivi de deux romans se déroulant dans le même univers. Spin peut se suffire à lui-même avec sa fin ouverte. Les deux autres textes vous en apprendront peu sur le mystère Hypothétique. Dans ce dernier cas, mieux vaut lire la nouvelle Utriusque cosmi paru dans le recueil l'O10ssée chez Folio SF. Même si les Hypothétiques ne sont pas clairement cité, il s'agit pour ma part de la même interrogation que Spin.

Spin, c'est la disparition des étoiles, mais c'est aussi de la SF. de la SF de haut vol, celle du sense of wonder, celle que peu d'auteurs n'auraient osé imaginer. Wilson s'empare des idées ayant bercé de nombreux lecteurs, les assemblent et produit un roman qui rend réaliste l'ensemble, tangible. Splendide. Je ne vous en dit pas plus sur les thématiques pour ne pas vous dévoiler l'émerveillement face à la prouesse de la construction du récit. La force, ou le défaut de ce roman, est d'explorer ce questionnement via ces personnages. Wilson attaque son sujet en le contournant, jamais frontalement, ce qui pourrait déplaire à certains lecteurs.

Si vous voulez lire Axis pour en connaitre plus sur les Hypothétiques, passez votre chemin. Nous sommes ici dans un triller efficace mais qui ne vous révélera rien sur ces aliens d'un genre nouveau. Pire, la fin pose plus de questions qu'elle ne donne de réponses. Ça se lit sans déplaisir, mais tout est assez linéaire et il manque cruellement d'enjeux. le seul est de savoir pourquoi ces cendres et cet appel du Rub Al-Kahli. C'est cette pluie de cendres qui, au delà de l'angoisse oppressante dont elle baigne le lecteur, apporte une touche merveilleuse bienvenue, de même pour les événements spectaculaires de la fin dont je ne peux malheureusement pas vous parler sans vous dévoiler le mystère de ces cendres. Pas mauvais, Robert Charles Wilson a assez de bagouts pour nous faire oublier le manque de ressorts du roman. Mais au final reste un tout ça pour ça.

Vortex : Communautés scientifiques mystiques, Démocraties nouvelles avec forte influence des technologies, Société post traumatique, Réchauffement climatique, Vortex interroge le présent et vous montre le futur si rien ne bouge. le roman le plus priestien et dickien de Wilson.
Deux trames distinctes mais entrelacées. Wilson nous perd dans le temps, nous ne savons pas trop à quel moment se situe les intrigues par rapport aux précédents volumes. Mais quid des Hypothétiques et de la révélation ? Wilson entretient le flou jusqu'aux dernières pages mais le dernier chapitre va vous transporter bien plus loin que vous n'oseriez l'imaginer.
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Un chef-d'oeuvre de la science-fiction, et même de la littérature en général. Je ne me souviens plus trop ce à quoi je m'attendais en commençant la lecture de cette trilogie, mais j'ai été surpris comme je l'ai rarement été dans ma vie de lecteur. Une histoire au panthéon, rien de moins.

L'univers qu'on nous conte recouvre de vastes sujets et tombe juste sur tous les points qu'il aborde. Une science-fiction qui fait son job de mise en garde, qui nous pousse à réfléchir sur la religion, qui voyage dans le temps et dans l'espace comme peu y arrivent et qui invente une " race d'ancêtres légendaires " pour le moins innovative.

Que puis-je dire de plus à part : Lisez Spin ! Lisez Axis ! Lisez Vortex ! (Les trois volumes de la trilogie). Lisez les !
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Une trilogie inégale avec un départ spectaculaire, un moyen assez plat et un final qui rattrape tout ça avec un certain culot.
L'oeuvre dans son intégralité est une bonne oeuvre de SF mais elle perd un peu de sa superbe quand on imagine, après avoir lu le tome 1, ce que ça aurait pu donner avec trois tomes de ce niveau.

Je recommande tout de même ce livre sans hésitation
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Je ne savais pas que tu aimais la country.
- Ce n'est pas de la country.
- On dirait un chat de gouttière en train de baiser un violon.
- Un peu de respect. C'est du western swing classique. Bob Wills and the Texas Playboys."
Enregistré avec une boîte de conserve et une ficelle, à que qu'il semblait. "C'est ça qui te retient au Texas?
- Non, mais c'est à peu près la seule chose que je regretterai.
(Sandra/Bose)
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L'homme de Mars.
C'était une description trompeuse. Les Martiens disposent d'une longue histoire littéraire, de Wells à Heinlein. Mais en réalité, bien entendu, Mars était une planète morte. Jusqu'à ce que nous nous en occupions. Jusqu'à ce que nous donnions naissance à nos propres Martiens.
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Nous avons donc brisé les vitrines pour nous emparer de ce qui nous faisait envie, de toutes ces babioles que la vie nous avait refusées : des hommes ont essayé de violer des femmes, certains découvrant que la perte d'inhibitions fonctionnait dans les deux sens, la victime se retrouvant, par les mêmes événements, dotée de capacités inattendues à arracher des yeux ou écraser des testicules ; on a tiré des coups de feu en guise de règlement de comptes ou par simple caprice. Il y a eu pléthore de suicides.
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Le monde est vraiment si difficile à regarder en face?
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Ce dont nous ne pouvons nous souvenir, nous devons le redécouvrir.
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