Citations de Robert Charles Wilson (390)
La pelouse reluisait comme l'idée qu'un mathématicien se ferait d'un jardin : la culture d'une couleur primaire. (pge 98 Ed Folio SF)
Les rêves, avait dit un jour Diane, sont des métaphores devenues sauvages.
"Si la fin du monde ne se produit pas dans les trente ou quarante prochaines années, a-t-il affirmé, nous risquons un désastre."
Il n'y avait pas d'espèce vertébrée plus largement distribuée sur Isis que les mineurs .On en avait trouvé sur les deux principaux continents et sur plusieurs archipels : leurs colonies étaient assez complexes pour être détectables depuis l'orbite.
Ils construisaient des tertres et excavaient du calcaire ....
Supposons qu'on soit en 1944. supposons qu'un extraterrestre étudie la terre, et qu'il tombe par hasard sur un camp d'extermination en Pologne. Il observe les nazis en train d'extraire l'or des dents des juifs morts, et il se demande : c'est un comportement économique, ça fait partie de la chaîne alimentaire ou quoi ?
Il essaye de comprendre, mais il n'y arrivera jamais. Jamais. Parce que certaines choses n'ont tout bonnement aucun sens. Certaines putains de choses n'ont aucun putain de sens.
- Je n'en sais rien, je n'ai jamais traversé.
-Et on s'en apercevra, quand on passera?
I told Oscar that made us sound pretty stupid. No, he said. It was sad but completely understandable. Ten billion human beings without any cortical or limbic augmentation had simply acted to maximize thier individual well-being. They hadn't given much thought to long-term consequences, but how could they? They had no reliable mechanism by which they could think or act collectively. Blaming those people for the death of the ecosphere made as much sense as blaming water molecules for a tsunami.
"Julian ! a crié Sam. Pour l'amour du ciel ! à terre !"
L'amour du ciel n'a donné aucun poids supplémentaire à l'exhortation : Julian avait toujours été imperméable à Dieu, et à cet instant précis, il semblait tout aussi imperméable aux balles.
La seule manière de posséder le passé est de le respecter... de ne pas le transformer en quelque chose de désuet, de risible, de pastel ou d'aigre-doux.
C'est partout pareil, en 1962, 1862 ou 2062. Le monde est jonché jusqu'au dernier mètre carré d'ossements et d'espoirs.
Tout le monde tombe, et nous atterrissons tous quelque part.
En voyant mon expression, Carol a secoué la tête d’un air triste et posé les mains sur mes épaules. « Ne sois pas fâché. Le monde regorge de surprises. Nous naissons tous étrangers à nous-mêmes et aux autres, et nous sommes rarement présentés dans les règles les uns aux autres. »
"A quoi elle ressemble?"
De nombreux mots se pressèrent dans l'esprit d'Isaac, de nombreuses réponses. Un feu dans endroit éloigné. Une explosion. Un lever de soleil. Un crépuscule. L'endroit où les étoiles tombent et brûlent dans leur empressement à vivre. Et la chose enfouie profondément dans le sol, qui les connaissait et les accueillait.
Mais il se contenta de répondre la vérité : "Je n'en sais rien."
Toute véritable compréhension de la nature des Hypothétiques doit prendre ce fait en compte. Ils étaient déjà très vieux la première fois que nous avons croisé leur chemin, ils le sont encore davantage maintenant.
Nous sommes comme un patient qui sort d'un coma aussi long que la vie d'une étoile. Ce dont nous ne pouvons nous souvenir, nous devons le redécouvrir.
Il pensait savoir ce qu'était la science. Rien de plus que la curiosité... tempérée par l'humilité, disciplinée par la patience.
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Everybody falls, and we all land somewhere.
(première phrase de Spin)