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Critiques de Robert Pobi (307)
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L'invisible

J’ai découvert R. Pobi avec City of Windows.

L’invisible est son premier roman.

Un agent du FBI est à Montauk dans sa ville natale pour s’occuper de son père hospitalisé. Deux corps écorchés vifs sont retrouvés dans une maison. Le FBI fait appel à lui pour aider le shérif à résoudre ce crime. L’agent Jake Cole est connu pour sa mémoire photographique et sa capacité à se mettre à la place des tueurs.

Au même moment, un ouragan approche des côtes.



L’ambiance monte lentement dans le livre pour devenir oppressante.

J’ai cependant trouvé que le milieu du livre se « traînait » un peu.



Je trouve City of Windows plus abouti.
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City of Windows

Super page Turner !



Un sniper se met à tuer des agents du FBI en plein NYC. Il neige, c'est la période de Noël. Le FBI rappelle le Dr Page un ancien agent astrophysicien qui a des qualités d'analyse surprenantes et qui fut le coéquipier du 1er agent tué. Il a une personnalité bien tranchée et accessoirement un œil en verre, une prothèse de bras et de jambe, souvenirs de son passé au FBI.

Aucun temps mort, on est happé par cette histoire qui dénonce les suprémacistes, le port d'armes aux USA.

Un vrai régal !
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Serial bomber

Serial bomber

Robert Pobi

Equinox les arenes



Se servir de charges explosives pour semer le chaos et faire régner un climat de peur au plus grand nombre, le funeste scénario a été maintes fois employé par les organisations terroristes afin d'atteindre leur but. Ce n'est pas nouveau et le macabre procédé a été utilisé sur les cinq continents pour combler les terribles desseins intégristes, totalitaires, criminels ou les trois requis. Le plus dramatique, c'est que la plupart du temps, ces explosions tuent à l'aveugle sans distinction d'âge, de sexe ou d'origine. mais il semble en être autrement avec Serial bomber, le dernier livre de Robert Pobi, traduit en français et paru aux Arènes dans la collection equinox.

L'emblématique musée Guggenheim de New York est privatisé ce soir. 700 convives, le gratin de la grosse Pomme. En un instant, une déflagration les réduit toutes et tous à néant. Comment faire pour suivre une piste quand il y en a potentiellement des centaines? Pour le FBI, il faut faire appel à Lucas Page, un astrophysicien qui dispose d'un don une capacité d'intégration de données et d'analyse hors du commun. Mobilisé par Kehoe, il prête son soutien, collabore avec la lieutenante Whitaker mais les explosions se succèdent. Comment sortir de cette spirale mortifère?

Après City of windows, Robert Pobi nous avait gratifiés d'un étonnant et brillant thriller avec déjà Lucas Page en personnage principal. On le retrouve ici sollicité pour une autre enquête autour d'un poseur de bombes plutôt qu'un sniper. Le lecteur de Pobi aura plaisir de retrouver l'astrophysicien né sous une bonne étoile tant il arrive à sortir vivant de situations où habituellement on en sort les deux pieds devant. Malheureusement, sans être raté, Serial bomber n'a pas la superbe de "city of windows". Il s'appuie sur la même recette au niveau du rythme, du style et des personnages. mais l'intrigue est un peu plus convenue et il manque la dose d'affect portée par Lucas Page sur cette affaire et qui participait à son envie d'en découdre, de venger son ami abattu par un sniper. Certes, ce n'est pas un échec, le roman se lit facilement, cela reste efficace mais les lecteurs de city of windows ne pourront s'empêcher d'une de comparer les oeuvres et de deux de ressentir une légère déception. Serial bomber se situe entre le pétard mouillé et la bombe littéraire. Vivement le troisième Pobi!
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Serial bomber

City of Windows du même auteur avait été un coup de cœur pour moi. C’est dire si j’attendais ces retrouvailles avec Lucas Page, un anti-héros original, avec impatience.

Quelle déception… Je ne parviens même pas à aller au bout de ma lecture !

Ça commence pourtant pas mal, une explosion, une intrigue…. Puis cette scène initiale qui se répète, d’autres explosions… une intrigue qui se perd, se noie… Un Lucas Page qui va d’un lieu de dévastation à un autre… sans faire avancer l’enquête d’un pouce, la défiance de ses collègues est redondante elle aussi.

Rien ne me donne envie de tourner les pages… Je n’ai pas retrouvé le charme de City of Windows et c’est pour moi une grosse désillusion !

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City of Windows

Un thriller palpitant sous le ciel plombé d’un New-York terrassé par une tempête de neige glaciaire, thriller doublé d’une critique grinçante de la société américaine.

Le personnage principal, Lucas Page, est d’un atypisme poussé à l’extrême avec une jambe et un bras remplacés par des prothèses et un œil de verre. Ce docteur en astrophysique, Asperger, ancien du FBI est un peu Superman, mais cassé de partout, au physique comme au moral. Sa famille aussi est peu conventionnelle avec ses 5 enfants adoptés. S’il n’a pas le sens de l’humour, l’auteur, lui, le manie avec art tout en dénonçant les travers de l’Américain moyen, raciste et amateur d’armes. Robert Pobi profite de ce polar pour poser un regard sans concession sur l’Amérique de Trump.

Au départ j’ai eu du mal avec le style de l’auteur et je ne suis entrée qu’assez lentement dans l’histoire. Mais, ensuite, intriguée, j’ai dévoré jusqu’à la dernière ligne. Si je n’ai pas compris grand-chose aux savants calculs d’angle de tir et mesures de distance j’ai frissonné dans les rues de New-York désolées par un froid polaire. C’est efficace, visuel, avec beaucoup d’action. Il y a bien-sûr des invraisemblances mais ça ne m’a pas gêné car au-delà du thriller j’ai aimé le personnage de Lucas Page et apprécié le roman engagé.

Lu dans la cadre des explorateurs du polar.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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City of Windows

Tout écrivain est également un citoyen de son pays, spectateur des troubles contemporains qui secouent la société dans laquelle il vit, mais là où un citoyen lambda va réagir un postant des commentaires sous le lien d'un article en ligne ou d'une vidéo YouTube, l'auteur lui va user de sa plume pour livrer son opinion au reste du monde.



C'est l'entreprise à laquelle s'est attaqué Robert Pobi, un auteur qui a déjà livré deux thrillers solides mais où la critique sociale n'était pas aussi présente. Avec son nouveau polar, plutôt un thriller d'action avec la présence du FBI, l'auteur égratigne sévèrement la société américaine et son culte de la violence. Au point parfois de négliger le déroulement de son enquête.



Mais commençons par les personnages. Le héros s'appelle Lucas Page et c'est lui, avec son ton acerbe et son mépris affiché pour ses compatriotes, qui va endosser le rôle de porte-parole du camps de la raison. Il est toujours agréable de suivre un enquêteur au ton acide et qui porte un regard désabusé sur le monde qui l'entoure même s'il faut reconnaître que dans la réalité ce professeur d'université, dont l'auteur ne clarifie jamais s'il est vraiment autiste ou simplement pétri d'orgueil, ferait un piètre défenseur des lois contre le port d'armes. Cela étant ses interventions et sa diatribe contre le port d'armes sont toujours plaisantes à lire. Signalons aussi que l'auteur a le souci de mettre en place une intrigue non manichéenne où les torts sont partagés même si l'on comprend très vite dans quel camp vont ses affinités politiques.



À côté de cela son personnage est le seul suffisamment développé avec une enfance difficile, un background intéressant mais qui fonctionne comme une pièce rapportée et n'apporte pas grand chose à l'œuvre. La famille recomposée du héros servira de faire-valoir émotionnel sans que beaucoup de profondeur ne lui soit apporté. Les autres personnages sont développés au minimum, mention spéciale à l'agent Grover Graves qui ne semble pas avoir d'autre but que de servir de tête de turc à notre génie misanthrope. Seul l'agent Whitaker tire son épingle du jeu et parvient à créer un lien avec Page.



Comme annoncé en introduction le discours social de l'auteur prend progressivement de plus en plus de place dans l'intrigue jusqu'à ce qu'il soit impossible de distinguer l'un et l'autre au détriment d'une intrigue policière qui perd en efficacité ce qu'elle gagne en discours social. Le tout reste fluide et très rythmé mais, sans doute débordé par l'ampleur du sujet, l'auteur se voit obligé de raccrocher les wagons de l'enquête pour que le tout tienne en place et c'est un peu dommage. Si l'auteur était parvenue à équilibrer son enquête et son discours social on aurait là un polar parfait pour ce début d'année.



Cependant inutile de bouder son plaisir, ce thriller se dévore sans même que l'on s'en rendent compte et confirme Robert Pobi dans le rang des grands auteurs de polars.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Les Innocents

Je me pose toujours la question de savoir comment les écrivains trouvent cette inspiration hors du commun. Et surtout où puisent-ils cette force qui leur permet d'écrire et de décrire des scènes qui vous nouent l'estomac, vous font presque détourner le regard et qui vous gardent les sens à vifs pendant toute la lecture.

C'est une nouvelle fois brillant. Âmes sensibles s’abstenir.
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L'invisible

j'ai aimé ce livre jusqu'à découvrir qui était le coupable et là je me suis dit mais quelle arnaque ! J'ai pas trouvé ça crédible du tout et ce coup là (je ne peux rien dire au risque d'en dévoiler trop ) on me l'a déjà fait . Dommage car j'ai dévoré ce livre pourtant . Mais c'est un peu comme la fin de Scream 4 ,pas convaincant !
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Serial bomber

Un engin explosif secoue le célèbre musée Guggenheim de New-York, expédiant ad patres la bagatelle des 702 convives invités lors d'une réception. Face à l'ampleur de l'attentat, le FBI est mandaté. Pour optimiser leurs chances de réussite, les dirigeants s'adjoignent les services de Lucas Page, un ancien agent spécialiste en matière d'explosifs ; spécialiste et atteint d'une forme d'autisme qui lui confère des capacités hors-normes. Car il en faudra pour retrouver le détraqué qui sévit et qui va réitérer ses méfaits…



« Serial bomber » est un thriller captivant écrit par Robert Pobi et qui met en scène Lucas Page dans une nouvelle enquête. L'auteur rend ce personnage atypique, tant physiquement que psychiquement, attachant. le lecteur sait que l'enquête ne pourra être résolue que par son soutien. Toutefois, il va falloir un peu de temps – et beaucoup de nouvelles explosions – avant que l'intrigue ne se dénoue.



Sur le plan de la forme, l'intrigue est bien construite, l'écriture soignée : la plume de Pobi est incisive, caustique à l'occasion, ce qui contribue à alléger une atmosphère le plus souvent glauque, voire morbide. C'est que l'auteur ne fait pas dans la demi-mesure : les meurtres sont à la hauteur des dispositifs imaginés pour les mettre en oeuvre - dantesques, en somme – et les dégâts considérables. Il n'y a pas de temps morts (si l'on peut dire), les actions s'enchaînent et le suspense ne faiblit jamais. Pour autant, à mesure que les explosions s'accumulent (bon, on a à faire à un serial bomber, on l'avait bien compris), l'intérêt du lecteur s'effrite quelque peu, tandis que le désarroi des enquêteurs s'amplifie. Les pistes de résolution qu'ils esquissent ne sont jamais les bonnes et le mystère s'épaissit. Pour autant, une piste va se dégager et nous emmener vers une clôture pour le moins explosive.



En résumé, on passe un bon moment avec un récit bien construit, caustique, même si des longueurs ont tendance à déliter çà et là l'intérêt du lecteur. Pour autant, quand on commence à entrer dans l’intrigue, on ne peut plus la lâcher : « Serial bomber » est un sacré page-turner !
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City of Windows

Honnètement j'ai hésité à mettre 5 étoiles. J'ai tout aimé, le style, le héros, l'histoire.

Le style est raccord avec l'histoire, des phraces courtes, ciselées, précises. Pas de grandes envolées un peu pédantes ou grandiloquantes sur la neige dans la campagne. C'est clair on ne brode pas, du coup l'histoire se déroule avec aisance.

Pendant la tempète de neige 2019, dans le nord des Etats-Unis Lucas Page un professeur d'université est rappelé par le FBI pour lequel il a travaillé dans le passé. Malgré un lourd handicape,il est choisi pour sa capacité à se projeter et a visualiser en mêtres un espace déterminé. Il doit rechercher la position d'un sniper en pleine ville qui, malgré le vent le froid parvient à toucher ses cibles en pleine tête. Contrairement à beaucoup de flics de roman, il a une femme une famille un chien. Il ne se noie pas dans l'alcool. Il n'en reste pas moins quelqu'un de complexe et de peu amêne avec ses semblables.

Au fil de l'enquète on avance dans le milieu des religieux fondamentalistes, des fans de la NRA, des défenseurs du second amendement......Les proches de Trump quoi. L'énigme avance avec une guerre des égos entre flics, des recherches dans une vieille enquète, jusqu'au final. Un peu classique peut etre. C'est pour cela que je n'ai pas noté 5 étoiles. Belles lectures à toutes et tous
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City of Windows

Un polar comme je les aime !

Une enquête simple, rythmée et efficace malgré quelques longueurs, menée par un excellent duo d'enquêteurs, dont un héro assez spécial auquel on attache facilement (rien que pour ses réparties!) .

Le contexte permet à l'auteur une cinglante critique des américains, les problèmes de racisme, leur rapport aux armes, sans pour autant plomber l'histoire.

On sent le début d'une possible saga se dessiner et j'espère avec l'opportunité de retrouver ce tandem. dans une prochaine enquête !

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City of Windows

Je suis entrée très rapidement dans le vif du sujet puisque l'action débute dès les premières pages. Et même s'il n'est pas évident de comprendre et situer tout de suite ce qu'il se passe, c'est justement par ce flou dans lequel on débute que l'enquête démarre et que tout se met en place.



Un agent du FBI tué par un sniper, c'est déjà pas courant, mais quand les meurtres s'enchaînent, le rythme devient de plus en plus rapide, la tension palpable et ce livre devient un vrai page turner.



Les pages défilent, les personnages nous apparaissent rapidement attachants ou détestables et jouent tous un rôle essentiel dans cette histoire. La météo complique les choses, rend la situations d'autant plus anxiogène et appuie la où ca fait mal.



En bref, j'ai adoré ma lecture, j'ai passé un super moment. Je me suis rapidement retrouvé embarqué dans ce livre, bourlingué de gauche à droite, avec un impression d'avance mais toujours avec 3 trains de retard. Je vous le recommande clairement !!

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City of Windows

Neuvième lecture du Prix Meilleur Polar points 2021



J’aime bien Pobi. J’avais apprécié L’invisible, un peu moins Les innocents. L’auteur maniait un style efficace avec le twist de rigueur qui te retourne le sloub plusieurs fois sans toucher terre.



City of windows repose sur son personnage principal, mi-homme, mi-prothèse, mi-asperger. Lucas Page est résolument convenu : l’autiste mais pas trop, foutrement génial. Le genre qu’on a croisé un nombre incalculable de fois ces dernières années. Il y a une prolifération autistique hors de contrôle dans la fiction de nos jours. Autistes à la sauce fictionnelle, c’est-à-dire peu aimable, pour qui envoyer chier son entourage est le mode de communication privilégié. Est-il simplement con Lucas Page ? Non, il sera Asperger, c’est plus vendeur... Le genre qui se heurte à sa nouvelle coéquipière avant de découvrir qu’elle en vaut la peine et qu’ils ne deviennent amis, ce qui est, waouh, peu surprenant.



Forçant le trait, Pobi campe son profiler « asperger » dans un corps concassé qui se meut au moyen de prothèses diverses, invasives. Le portrait de Lucas Page se dessine ainsi entre la recette usée jusqu’à la moelle et le grain plus intime, moins impersonnel, sans qu’il ne soit totalement convaincant.



Et pourtant, en dépit de cette enfilade de clichés, City of windows fonctionne indéniablement. Robert Pobi a du métier, arrive à nous intéresser à la balistique et la science des trajectoires sans nous assommer. Je tairais bien évidemment le dénouement mais le sloub reste ici bien en place sans qu’on se sente floué. Ajoutons un humour railleur, un sens de la réplique, le désossage en règle du suprémacisme complotiste armé jusqu’aux gencives… Pobi dépasse la figure imposée pesante et trousse un thriller addictif, qu’il est ardu de lâcher avant la dernière cartouche.



Effrayant aussi. Imaginer une silhouette extrémiste qui posséderait de réelles capacités léthales. Un redneck peinturlurée et coiffée d’une tête de bison fout déjà les miquettes, mais si on ne peut le voir et que lui voit le monde à travers une lunette de visée...
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City of Windows

City of Windows : un thriller haletant qui repousse les limites et se veut en tous points excessif.



Cela aurait pu être un banal livre policier américain (même si l’auteur est canadien) dont la production est si riche, et où le FBI est sur une enquête d’un tueur en série. Mais non : rien n’est normal ici.



Le snipper agit ans des conditions météorologiques hivernales extrêmes, et utilise des angles de tirs peu accessibles au commun des mortels. Par ailleurs, il utilise une arme exceptionnellement rare.



Le FBI de son côté, rappelle un ancien agent lui aussi atypique. Lucas Page, avait quitté l’institution après avoir été blessé lors d’une intervention et en être ressorti gravement handicapé. Mais il possède une analyse des situations unique et intacte.



Les personnages secondaires sont touchants tant la famille (particulière) de Lucas Page que le rôle de l’agent Whitaker, très finement inséré dans cette galerie de personnages. Quant aux autres personnages, ils sont relativement convenus.



Enfin, l’auteur Robert Pobi utilise ce livre comme médium pour faire passer des messages politiques biens choisis sur les Etats-Unis, du port d’arme au fonctionnement de la justice. Quelques anecdotes peuvent certes paraître irréalistes mais cela ne m’a pas dérangé outre mesure.



Un thriller, page-turner bien ficelé, rythmé, qu’on a du mal à lâcher en cours de lecture. En clair, une lecture efficace sans tomber dans la facilité : à conseiller pour vous évader du quotidien. Je ne dévoilerai pas bien sûr l’issue ! City of Windows a été lauréat 2020 du meilleur roman policier étranger de l’année au Festival du crime de Cognac. Rober Robi a écrit un deuxième volet, toujours avec Lucas Page (Under the Pressure) qui devrait paraître très prochainement en version française aux éditions Les arènes : à confirmer mais je le découvrirai avec plaisir ! Merci au réseau de la Bibliothèque Orange pour cette découverte !
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L'invisible

L’invisible de Robert Pobi, présentation

Jack Cole revient à Montauk, 25 ans après être parti. Il a été appelé car son père s’est énormément brûlé et il est passé par les baies vitrées de sa maison. Tyran, alcoolique, Jack a eu énormément de colère contre son père mais il ne veut pas prendre de décisions.



Le sheriff l’appelle car il y a eu des meurtres. Deux personnes écorchées vives ont été retrouvées.



Avis L’invisible de Robert Pobi

Jake est un agent du FBI. Il a été appelé car son père, qu’il n’a pas vu depuis près de 30 ans, a été hospitalisé. Il a mis le feu chez lui, est passé par une fenêtre. Jake n’éprouve aucun sentiment pour son père. Le jour de son arrivée, il est appelé sur les lieux d’un crime, une femme et son fils ont été écorchés vifs. C’est une scène d’une violence indéniable. Le shérif n’a jamais vu ça. Mais Jake doit s’imprégner de la scène. Sa plus grand force est de lire tous les indices laissés par le tueur, de les interpréter pour tenter de trouver le coupable.



Lorsqu’il arrive dans la maison de son père, peintre célèbre et reconnu, il trouve le chaos. Des bouts de toile ont été disséminés partout. La maison est sale, remplie de cadavres d’alcool. A cela s’ajoute le plus grand ouragan de tous les temps qui doit arriver dans les plus brefs délais. En plus, la femme et le fils de Jake vont arriver de New-York, pour ne pas le laisser seul.



Les cadavres vont se multiplier. Jake pense que tout est lié, notamment au meurtre de sa mère. Est-ce que son père connaît le coupable ? Il semble bien car il a extrêmement peur. Mais Jake va devoir démêler un véritable écheveau avec tous ces tableaux.



Très professionnel, Jake fait peur à tous car il n’est pas compris, notamment au niveau de sa démarche pour comprendre un meurtre. Jack est très en colère contre son père. On sent que la peur revient très vite également chez lui. Mais il veut aller jusqu’au bout de cette histoire, même s’il a promis à sa femme d’arrêter après cette enquête. Il doit se blinder pour que rien ne l’affecte. Pourtant il en a vécu des drames, de la dépendance. Il veut même oublier jusqu’à tous ses souvenirs. Y arrive-t-il ? En filigrane, sa mère, assassinée, qui souhaite, selon lui, qu’il s’occupe de son père.



L’auteur nous offre un roman magistral au niveau de l’étude psychologique des personnages, surtout celui de Jake. Mais tous ont pu vivre des situations difficiles, comme le shérif ou le père de Jack ? Ce dernier sait-il ce que sa femme a subi et ce qui l’a tué ou qui ?



Même si ma lecture a été poussive, je ne suis entrée dans le roman que pratiquement à la moitié, parce que je ne lisais que quelques pages le soir et bien sûr le matin, dans le matin, j’ai vraiment été scotchée par le final. Je croyais avoir trouvé le meurtrier mais bon, ce n’est finalement pas celui ou ceux auxquels je pensais. Je regrette toutefois que l’auteur me laisse sur ma faim et qu’il n’explique pas pourquoi le meurtrier est devenu comme ça, peut-être son passé et pourquoi il a assassiné ceux qui semblaient compter pour lui.



J’ai bien aimé cette étude sur l’ouragan, ces données météorologiques données, sa puissance, sa transformation.
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L'invisible

L’invisible de Robert Pobi m’a été chaudement recommandé par plusieurs libraires et lecteurs. Et c’est à mon tour de vous en faire l’article ! Mais attention, soyez bien accroché !



Jake Cole est un agent atypique du FBI. Ancien alcoolique, toxicomane, héroïnomane, tatoué entièrement… il n’a carrément pas le profil propret des agents en costard qu’on voit dans les films et séries. C’est pourtant un des meilleurs profilers du Bureau. Alors quand il rend visite à son père qu’il déteste et qu’il se retrouve à enquêter sur un double meurtre sanglant dans sa ville natale, c’est une chance pour la police locale !



Une femme et son fils sont retrouvés entièrement écorchés. Qui est responsable de ce massacre ignoble ? Le père de Jake semble avoir une piste mais la démence d’Alzheimer prend le dessus et les indices sont faibles. Indéniablement, les meurtres qui s’enchaînent et la menace qui gronde sont liés au passé de Jake. La tornade la plus puissante de rous les temps approche et n’aide pas les enquêteurs. Mais elle contribue grandement à rendre l’atmosphère de lecture de plus en plus oppressante !



Menée tambour battant par Jake et ses camarades d’école devenus flics, l’enquête nous promène le long d’un chemin tortueux et torturé semé d’embûches ! Une descente aux enfers haletante et ultra addictive. Le final, surprenant et explosif, a achevé de me conquérir !



Bref, un thriller coup de cœur puissant, macabre, haletant. Un page-turner au final majestueux !
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City of Windows

City of Windows est sans doute l’un des meilleur thriller qu’il m’ait été donné de lire ces derniers mois. Et pourtant cette histoire de sniper aurait pu créer une distance entre le lecteur et les protagonistes. Mais c’est décoiffant, époustouflant. Aucun répit ne vous est accordé, pour votre plus grand bonheur. C’est du pur thriller. Et puis le personnage principal, le Dr Lucas Page, est incroyable. Je ne veux pas le quitter définitivement. Il est tout ce que j’aime chez un héros : intelligent, différent, avec un humour décalé, un look à part. Je veux vivre encore des histoires à ses côtés… Pourvu que Robert Pobi nous offre à l’avenir cette possibilité.
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City of Windows

À peine arrivé dans Les Arènes Équinox, et déjà le grand Robert Pobi se fait remarquer avec ce Page Turner épatant , du premier choix aux qualités taille américaine xxxxxllll. C'est juste pour que vous fassiez vite fait un aperçu de la grandeur de ce thriller aussi haute que les buildings de Manhattan.


On pourrait croire à une histoire banale de sniper américain mais ce serait sans compter sur le talent de l'auteur que j'avais déjà adoré dans son premier récit : L'invisible. 




Car cette histoire n'a vraiment rien de banal, vous verrez, je ne vais quand même pas spolier. Et puis le sniper aussi exceptionnel soit-il, même si évidemment il est impossible d'y faire abstraction, se fait gentiment voler la vedette par Luca Page, un personnage extrêmement attachant et intéressant qui a une fâcheuse tendance à énerver ses supérieurs tellement il est bon. Un personnage hors norme, atypique, au physique très particulier (ça aussi vous verrez) et avec un passé peu commun qui le conduira à devenir un homme reconnaissant.




On peut déjà se réjouir, il est fort probable que ce soit le début d'une longue série d'histoires, toutes aussi spectaculaires où l'on retrouvera Luca avec un grand plaisir, en tout cas je l'espère. 
Inutile de vous en dire plus, ce thriller palpitant a tout pour vous plaire avec sa méga dose de suspense, ses personnages fascinants, son histoire remplie de tiroirs secrets qui risquent de vous amener vers une procrastination inévitable. 




Retenez bien ce titre : City of Windows, cet auteur: Robert Pobi et cette maison d'éditions : Les arènes, vous avez devant vous le trio gagnant du parfait thriller de la rentrée littéraire 2020, à ne surtout pas manquer. 


Vous voilà prévenus. 


Chronique complète sur mon blog.
Lien : https://dealerdeligne.wordpr..
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L'invisible

Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole, profileur travaillant en indépendant pour le FBI, enquête sur un double assassinat. Jack pense à un autre crime, jamais résolu : le meurtre de sa mère lorsqu’il avait 12 ans. Il pense aussi que son père, atteint de la maladie d’Alzheimer, connaît l’identité de l’assassin. La clé réside-t-elle dans les 5.000 tableaux peints par son père ? Premier roman.

Comme un puzzle, Robert Pobi tricote une histoire démente qui va vous tenir en haleine et vous trotter dans la tête pendant un petit moment. Il nous offre un thriller cauchemardesque parfaitement ciselé.

Et…La chute risque de laisser certains lecteurs désemparés ou désabusés.

Un auteur a suivre car d’après moi il a tout le potentiel pour, sans aucun doute, continuer à nous surprendre !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Les Innocents

« On ne nait pas monstre, on le devient »



Il y a bien un monstre à l’origine de cette histoire…. Mais il faudra attendre avant de le connaitre.



En littérature policière, quand on s’en prend aux enfants, il faut avoir l’art et la manière ; il faut savoir doser, savoir jouer avec l’insoutenable, donner au lecteur un peu de "diversion", et avoir ce petit plus de talent pour le scotcher à son livre et le laisser KO !

New-York, de nos jours : un enfant est retrouvé mutilé dans les eaux de l’East River. Hélas, ce n’est pas fini ; les faits font s’enchainer.

Les affaires sont confiées à un tandem conduit par Alexandra Hemingway dont on va très vitre comprendre qu’elle en a davantage dans le pantalon que bon nombre de ses collègues masculins. N’empêche, elle s’avère immédiatement attachante par cette dualité masculin /féminin qui fait d’elle une femme à la personnalité complexe, et à la féminité touchante. C’est une inspectrice que j’aimerais pouvoir suivre sur d’autres aventures afin de mieux la connaître.

Robert Pobi met en place une course contre la montre qui semble, au regard de l’enchainement des découvertes macabres, perdue d’avance… C’est sans compter sur la perspicacité, et la volonté farouche d’une femme que la vie n’a pas épargnée.

Certes il y a un côté dérangent dans ce livre, parce qu’il met en scène des enfants auxquels on s’attaque. Mais il y a aussi un côté addictif accentué par des chapitres très courts, une écriture ciselée qui pousse inexorablement le lecteur à avancer dans cette aventure cauchemardesque !



Robert Pobi qui m’avait bluffée en 2012 avec l’invisible a su à nouveau me convaincre en se renouvelant. Il faudra désormais compter avec lui dans l’univers du polar !




Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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