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Critiques de Robert Pobi (307)
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City of Windows

Après l'Invisible, j'avais hâte d'ouvrir ce livre.  L'auteur et son écriture m'avaient déjà beaucoup séduite et aujourd'hui, je n'en démords pas, Robert Poby est un auteur à suivre.



New York en pleine tempête de neige, un sniper qui vise et tue dans les pires conditions climatiques des agents de l'État, le FBI sur les dents et un professeur d'université, génie d'astrophysique, ancien agent du Bureau, qui se retrouve chargé de trouver et arrêter ce sniper.



Lucas Page est un génie, asocial, avec un présumé syndrome d'Asperger.

Il y a 10 ans, alors agent du FBI, il a été très gravement blessé.

Aujourd'hui, avec un œil, un bras et une jambe en moins, il enseigne l'astrophysique en faculté et forme avec sa femme une famille d'accueil pour des enfants estropiés de la vie et du cœur.



Au travers de la ville de New York, une ville de gratte-ciels et de fenêtres, un tireur embusqué fait des ravages parmi les forces de l'ordre. Le FBI se retrouve coincé par ce tueur dont on ne retrouve ni les positions lors des tirs ni l'origine de ces munitions.

Pour parvenir à des résultats, on fait appel à Lucas qui n'en demandait pas tant.



Ses talents particuliers et son intelligence hors-norme ne seront pas de trop pour analyser les faits et gestes du sniper froid, calme et calculateur qui élimine un à un des agents fédéraux.



Une véritable investigation policière avec, en filigrane, le racisme latent d'une partie de la population et la remise en question du deuxième amendement de la constitution des USA sur le port d'armes.



Une enquête sur l'humain, sur sa souffrance physique et psychique.



Une histoire ou la morale n'est pas toujours là où on l'attend.



Avez-vous déjà lu cet auteur ?
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L'invisible

Le Monsieur Plus des biscuits Bahlsen a ressuscité!

Foin des cacahuètes, chocolats, noisettes et autres gourmandises supplémentaires, il donne désormais dans l'affreux.

Plus de glauque, de tempête, de sale, de sang. Plus, plus , toujours plus. Penché sur l'épaule de Pobi, il pimente, surcharge, renforce, noircit.



L'ouragan Dylan qui souffle dans les pages fait honte à Katrina. Monstrueux et tout électrique.

Le vilain méchant tueur écorche des mômes comme certain chez Brel écorche les chats. Ça baigne dans le sanguinolent, dans le détail morbide. Ça torture les femmes et les enfants avec un rare sadisme.

Le chasseur du méchant promène sur sa peau l'Enfer de Dante du cou aux orteils et effraye les policiers amenés à collaborer. Il s'explose dans des pratiques sexuelles sado-maso avec sa punkette d'épouse. Dans le couple, on aime se faire péter les vaisseaux oculaires.

Grâce à Monsieur Plus, le FBI a perdu son costume gris et s'est assis sur le plus élémentaire code social.

Le papa du chasseur de méchant, peintre talentueux et fondu, est plus allumé que cent boites d'allumettes et plus résistant aux traitements médicaux que le peloton du Tour de France pris dans son intégralité.

Ici, rien n'est dans la demi-mesure.



Et aux côtés de Monsieur Plus, oeuvre Monsieur Plagiat. L'invisible picore ça et là, copie et colle. Car… Tout de même…

Comment ne pas penser aux Visages de Kellerman dans ce puzzle génial de peintures disséminées par le papa fou? Comment oublier le Dahlia Noir d'Ellroy? Et surtout comment oublier le sublime Shutter Island dont l'Invisible devient une sorte de pâle copie, incomplète, à la psychologie pas même ébauchée?



Parfois le plus est l'ennemi du bien. Et l'originalité n'a pas de prix.





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City of Windows

On m'a bien toujours recommandé d'éviter d'aller " faire du tourisme " à New- York pendant les fêtes de Noël....Et oui , ce n'est pas tout à fait un hasard si les prix y sont attractifs à cette période... New- York , à cette époque est souvent le théâtre de conditions météorologiques plutôt " musclées " ainsi qu'en témoignent des reportages impressionnants : froid paralysant , tempêtes de neige , circulation impossible ....Et comme si cela ne suffisait pas de " baisser la tête " , de se recroqueviller pour éviter les rafales glaciales de vent , voilà qu'il faut aussi " baisser la tête " pour éviter les tirs implacables d'un sniper qui a entrepris " de faire des cartons " sur des agents du FBI....Et ça marche si bien qu'on n'a d'autre solution que de faire appel à un ancien de la maison , devenu professeur en astrophysique , suite à une affaire ayant mal tourné. Sacrée affaire qui l'a privé d'un oeil , l'oblige à porter une prothèse de bras et une autre de jambe ....Oui , oui , rien que ça. Oui , ça vous interpelle , je le sens bien , alors sachez- le , le bonhomme est " une tête " et son cerveau n'a pas été touché...Et le bougre , il n'a pas son équivalent pour lire et comprendre les angles de tir et donc ....déterminer la position du sniper .Voilà, ah oui , j'oubliais , il s'appelle Lucas Page et va faire équipe avec l'agent spécial Whitaker . Une association un peu " brinquebalante " au début , la dame a " du caractère " et le monsieur Page , lui , est autiste Asperger ....Bon , ça s'arrangera , pas de panique mais tout de même. Ajoutez - y Erin , l'épouse de Lucas , pas vraiment contente , contente de voir son mari délaisser le foyer et les enfants à ce moment de l'année et vous... en saurez assez pour aujourd'hui et , surtout , pour vous lancer dans New- York et l'Est américain.

Je ne connaissais pas cet auteur , Robert Pobi , mais j'avoue qu'il m'a entraîné dans un page - turner de première classe , vraiment . Si vous voulez de l'action , du suspense , des fausses- pistes , des rebondissements , une bonne intrigue bien conçue et bien menée, des montées d'adrénaline, alors , vous êtes au bon endroit ....au bon moment . Franchement , si New - York connaissait toujours la même ambiance , on ne parlerait même pas de la COVID . ( Bon , entre deux maux ...) .

Pas trop de psycho , de l'action , de l'action , parfois incrédible , certes , mais on se sent tellement " emportés " qu'on laisse ce " trop " de côté pour se laisser aller dans cette " chasse effrénée au sniper " qui fait preuve d'une extraordinaire intelligence . La lutte sera acharnée....

L'auteur en profite aussi pour nous faire de belles descriptions de New - York en hiver et , en sa qualité de canadien , ne manque pas de critiquer l'Amérique et ...les américains, notamment leur trop grande propension à l'armement " à tout va " de la population .... Tiens , y aurait-il un second sniper dans l'histoire ?

Allez , prenez un aller pour New - York ( oui , pour le retour , vous verrez sur place ,....ou pas , pas de frais inutiles ) , munissez vous de vêtements TRES chauds , d'un casque TRES lourd , d'une TRES bonne dose d'inconscience et ...revoyez TRES serieusement le contrat de votre " assurance - vie " .

Comment ? Pas de vols aériens à cause de la pandémie ? Vous êtes sauvés alors . Prenez donc ce livre et installez- vous confortablement sur votre canapé : vous allez vivre une drôle d'aventure ( ..mais pas une aventure drôle ) soyez en sûrs.

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Serial bomber

Ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse Critique spéciale "Mauvais Genres", je tiens d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Equinox pour l'envoi de cet ouvrage en avant-première !



Lucas Page s'était promis de ne plus collaborer pour le FBI depuis sa dernière enquête mais pour un homme tel que lui, il ne faut jamais dire Jamais. Bien qu'il y ait déjà laissé un bras, une jambe et la moitié d'un œil (tout cela bien évidemment remplacés par des prothèses mais pour découvrir comment exactement, il faudrait que je me plonge dans le premier volet intitulé "City of Windows" paru en 2020), lorsqu'il est de nouveau contacté par ces dernier, l'on peut dire que Luca, féru de toutes sortes d'équations mathématiques et surtout doté d'un étrange symptôme (atout ou défaut ?) lui permettant de reconstituer une scène de crime avant que celle-ci n'ait eu lieu, le FBI avait absolument besoin de lui sur ce coup-là. Il faut dire qu'une explosion au musée Guggenheim tuant sep-cent deux personnes, et du beau gratin qui plus est, et réduisant en cendres des milliers d'œuvres sans faire de bruit avait de quoi irriter au plus haut point Brett Kekoe, agent spécial du FBI en charge de Manhattan et ses hommes . Pour lui, il faut absolument que le Professeur Page (ce dernier s'étant reconvertir en scientifique afin d'être moins sur le terrain et surtout de se consacrer un peu plus à sa femme et à leurs cinq enfants...sans oublier leur chien Lemmy) et son ancienne coéquipière lors de sa dernière enquête pour eux, Alice Whitaker, une célibataire de couleur noire mais qui est extrêmement douée, reviennent sur le terrain. Ces derniers accepteront ils de se remettre dans le bain, quitte à y laisser des plumes ? Un duo de choc qui ne peut faire que des étincelles et qui se complètent à merveille tant ces deux-là, bien qu'ayant un certain problème de communication pour Lucas, se complètent à merveille !



L'histoire est extrêmement bien ficelée et rondement menée et tient le lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page et bien que j'ai eu un peu de mal au départ devant la foison de personnages pour savoir qui était qui exactement, je me suis très vite prise au jeu et même, j'en redemande ! A découvrir !
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Les Innocents

Allie hemingway est flic a New York et elle ne prend pas de gants dans son métier. C'est une nana brute de décoffrage et qui ne passe pas inapercue avec ses 1m82.

Une vague de meurtres sanglants et qui fait froid dans le dos frappe le coeur de New York : des enfants de 10 ans son assassinés et mutilés.

Alexandra et son équipier sont sur l'affaire..



Un thriller qui vaut la peine d'être lu, même si j'ai vu les choses arriver tout doucement et un peu avant que tout soit dévoilé .. mais bizarrement sur ce roman cela ne m'a pas gené parce que je n'avais malgré tout aucune certitude.

Les chapitres courts apportent une vigueur à l'histoire et ne nous laissent pas beaucoup de répis. Même si on se doute la curioté est plus forte.

C'est également une critique de la société actuelle, avec ses désillusions et avec le questionnement de tout être responsable : peut-on dignement faire des enfants dans ce monde désastreux ?



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Les Innocents

Ce que j’ai ressenti…Une très dérangeante angoisse…



Il est impossible de souffrir sans vouloir le faire payer à quelqu’un. FRIEDRICH NIETZSCHE.



Voilà sur quoi ouvre ce thriller. Autant vous dire que cette citation illustre très à propos tout le livre. On sent comme une malveillance sourde dans ses pages, l’angoisse vous asphyxie tellement qu’elle vous transperce la gorge, et vous n’aurez jamais autant voulu conserver chaque partie de votre anatomie. J’y ai perdu tous mes ongles dans cette lecture, car le rythme est effréné, chaque coup porté, une nouvelle attaque dans votre chair, la souffrance beaucoup trop insupportable pour rester insensible. J’en ai tremblé comme une feuille, presque aussi intensément que les pages qui défilaient à vive allure!



Maternité, eugénisme, enfants, et meurtres atroces autant dire que c’est un cocktail détonnant. Tous ses thèmes qui transitent sont d’autant plus percutant quand on est parent, et ça en devient vite beaucoup plus angoissant quand l’esprit est au repos. Le sang versé dans le livre, revient comme un boomerang dans vos rêves… et vos pires cauchemars. Prendre la décision d’enfanter n’aura jamais été plus difficile après la lecture de ce livre.



« Et je ne sais pas si ce monde a besoin d’un autre enfant. L’humanité est gangrené par le mal et quand je vois toutes les horreurs qui se passent jour après jour, je me demande s’il est juste de léguer tout ça à un autre être humain. L’idée qu’il puisse y avoir un dieu est risible, il suffit ce qui arrive à des gens bien tous les jours. Le libre arbitre, tu parles. Un dieu qui veillerait sur nous ne laisserait pas arriver toute cette merde. » p51



On peut vraiment dire que l’auteur sait tenir son suspense, jusqu’à la fin. Je n’ai rien vu venir, mais quand on arrive, on est estomaqué par la chute! Et juste pour ça, je dis un grand Bravo. J’ai adoré me débattre aux côtés d’Alexandra, pour lever le voile sur ce fameux fantôme, l’ambiance lourde, la menace évidente qui plane. L’écriture est vive, tranchante, efficace. Quel plaisir de lecture d’être ainsi malmené par un auteur au talent affirmé.



S’il est vrai que j’ai dans l’ensemble, beaucoup apprécié cette lecture, je noterais juste quelques touts (minuscules) bémols, bon, en fait c’est plus des attentes de lectrice:

•Déjà, j’espère revoir l’équipe de flics dans une autre enquête, mais surtout, une trilogie consacrée à Alexandra. Si l’auteur a parfaitement en tête le passé de son personnage, nous, ça nous échappe un tout petit peu, donc j’aurai bien vu, un « Avant » ,avec l’histoire de son compagnon Mank, et surtout un « Après » car j’aurai aimé savoir SA décision ,son futur. Ce n’est pas possible de nous laisser comme cela dans le flou!!!!!!

•Et ensuite si la fin est géniale comme je l’ai dit plus haut, j’ai été déçue qu’elle ne tienne que sur 2 pages (ou alors, je l’aurai plus vu dans le ressenti de ce fantôme), voilà, la même, mais d’un autre point de vue. Là ça aurait été l’apothéose , je pense…



En bref, je ne suis pas passée loin du coup du cœur, mais je note immédiatement cet auteur comme, à suivre de très près, car j’adore sa plume franche et je compte bien découvrir son précédent roman dont on ne tarit pas d’éloges!


Lien : https://fairystelphique.word..
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City of Windows

Nom: Page, Lucas

Etat civil: Marié, 5 enfants

Profession: Prof d'astrophysique



Particularités: ? euh, juste quelques unes





* physiques: il lui manque 3 éléments qui vont en général par deux

- oeil, jambe, bras -



* mentales: capable de retracer la trajectoire d'une balle en la visualisant géométriquement. Asperger haut niveau



* sociales: pas très doué dans les contacts humains. Et -- Quand il dit non c'est non sauf pour sa famille ou un ami



Antécédents: Enquêteur FBI



Couleur du temps: blanc, neige, tempête

Couleur du roman: noir, thriller, "page-turner"





L'histoire, ah oui, l'histoire



Page, rescapé, 1 oeil, 1 jambe, 1 bras de moins est devenu prof à l'université. Il a claqué la porte du FBI et se focalise sur le plus important: sa vie de famille, sa femme, et leurs 5 enfants, tous adoptés.

Prof, il enseigne et écrit.



Bon, c'est pas que c'est fun tout le temps, il s'y ennuie souvent, lui dont les pensées volent à des altitudes différentes de ses étudiants.



"Les troupeaux de philistins qui emplissaient l'amphithéâtre commençaient à le déprimer. Chacun d'eux était convaincu d'être à part, mais très peu avaient développé ne serait-ce qu'une once d'esprit critique."





Lorsque le FBI refait appel à lui pour débusquer un tireur 'fou' drôlement efficace, il refuse. Lorsque celui-ci fracasse la tête d'un ami, il acquiesce et commence la traque.

Pas évident avec un sniper de génie qui efface toutes ses traces dans ce temps de chien neige et qui accumule les cadavres choisis au non-hasard.

Quand deux génies, chacun dans un style différent, se confrontent, cela donne des étincelles ---- à l'histoire.





Un thriller rebondissant, plein d'actions, de revirements tout en étant truffé d'indices et d'humour, de nombreuses fenêtres s'ouvrent et mieux vaut être attentif un minimum pour ne pas se laisser aveugler par leurres, leurs miroitements qui renvoient à des pistes complètement insensées auxquelles on n'aurait pas pensé. (en même temps n'est pas Page qui veut)

Bien malin qui aurait deviné l'identité du (des ?) sniper.





Page-turner donc tout simplement ?

Ah non pas que et c'est ça qui me l'a fait sortir du lot





Ce roman éclaire l'Amérique d'aujourd'hui - années 2000 et suivantes - un peu toujours pareille à celle d'hier, blanche comme la tempête de neige:



* Les blancs y sont toujours aussi puissants, enfin ils y croient toujours autant: évangélistes, sectes. Eux et leur seule couleur de valeur sur terre



* Les armes y ont toujours leur place, en vente libre, commerce lucratif géré par les lobbyistes blancs comme neige



* le terrorisme, à qui la faute, qui est qui, encore des innocents sûrs de leurs bons droits, blanches colombes



$$ surtout éviter de se fier aux apparences, miroirs aux alouettes ou aux pigeons, idées toutes faites $$





Ce que j'ai apprécié chez cet auteur que je ne connaissais pas, au-delà de la plume, c'est l'éclairage sur des sujets toujours d'actualité et bien sûr, les premiers pas de l'antistar system, Page.





Page, c'est un anti-héros par excellence, touchant, attachant, humourant aimant et intelligent, tout ce que j'aime - j'ai été servie - un vrai aimant.

Il m'a fait penser à l'excellent Denzel Washington dans Bone Collector ou plus récemment, à la série Lincoln qui en était dérivée.



Un plus: Page est un enfant qui rend ce qu'il a reçu

cfr enfants, 5, tous adoptés





Tout est mathématiques,

à 5 ans, il a reçu, une famille

5 fois, il a rendu ce cadeau

équations & amour, l'un n'exclut pas l'autre,

même chez un aussi mal-embouché







Un chouette page-turner thriller intelligent, noir et blanc, sorti en version poche au printemps, conseillé par une copine à sa parution janvier 2020 et qu'une amie m'a offert avec la loupe assortie.

Merci à elle (s) pour cette découverte qui m'a fait ouvrir les fenêtres en grand et voyager US Page après Page.





La 4ième (revisitée par Sam) n'en dévoile pas trop et c'est tout aussi bien.

Un jour de neige, une femme se fait abattre, victime d'une balle perdue ou victime désignée ?

Le FBI piétine, impossible d'y voir dans cette tempête de neige et une série de cadavres s'accumulent. Toujours sur le même type de scénario. Tireur fou, super adroit pour effacer ses traces et surtout pour atteindre sa cible.

Seul Lucas Page ancien du FBI pourrait le débusquer et mettre un terme au massacre. Commence la traque.



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Serial bomber

Page, son nom est Page.

Un attentat spectaculaire cause la mort de centaines de personnes au musée Guggenheim de New York, et le FBI se voit contraint de recourir, une fois encore, aux talents singuliers de Lucas Page pour trouver un début de piste. Et l'affaire se complique quand d'autres bombes explosent un peu partout dans la Grosse Pomme au nom de la lutte contre le progrès technologique, et que des illuminés applaudissent...



Après "City of windows", c'est avec une grande joie que j'ai retrouvé mon homme bionique préféré, Lucas Page, astrophysicien un peu (beaucoup) Asperger, partiellement constitué de prothèses, et doté d'un cerveau plus rapide et performant qu'un microprocesseur. Malgré son relationnel épouvantable, Page est fascinant, et surtout atypique dans l'univers du polar : il ne boit pas, il n'est pas dépressif, il est marié et proche de ses cinq enfants, et j'aime la façon dont Robert Pobi prend le temps de raconter sa vie familiale et de le rendre ainsi profondément humain et attachant.

Quant à l'enquête, elle est menée à un rythme haletant (après un début qui m'a cependant paru un peu lent), sur fond de fake news, de théories complotistes façon QAnon, et d'élans luddites. On sent que l'auteur se fait plaisir en dressant un tableau peu flatteur de la société occidentale actuelle, abrutie par les chaines d'info continue et les réseaux sociaux. Toutefois, l'intrigue part parfois un peu en vrille, et certains rebondissements sont un peu... exagérés -mais comme devant un bon James Bond, je suis d'accord pour tout croire et accepter, tant le plaisir de lecture est grand.



C'est bien écrit, c'est ingénieux, il y a de l'humour, de l'action et de l'émotion : que demander de plus pour passer un bon moment avec un bouquin ?

(des chocolats et un chat, peut-être...)
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City of Windows

Si vous cherchez un thriller palpitant, doté d’une grande dose de suspens, avec une enquête riche en rebondissements et qui se déroule sur les chapeau de roues : je vous l’ai tout trouvé avec « City of windows » de Robert Pobi. J’ai adoré ce livre de la première à la dernière page.



Après un meurtre perpétré par un sniper sur un agent du FBI, l’enquête est confiée à un ancien agent du Bureau : Lucas Page. Devenu professeur à l’université, asperger de haut niveau, il a une configuration spatiale totalement hallucinante et peut décrypter les scènes de crimes sans nulle autre pareille.



Ce personnage atypique d’enquêteur est diablement efficace et attachant. Il revient pour une seconde aventure sous le titre de « Serial Bomber », paru aux Editions Les Arènes, dans la collection Equinox et en format « poche » aux Editions Points.



Ce livre écrit de façon très visuelle, j’ai eu l’impression de vivre le récit. Malgré les un peu plus de 500 pages, ce page-turner se dévore littéralement. Je n’ai aucun grief pour ce livre qui a été un véritable coup de coeur.



Je vous le conseille très fortement!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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City of Windows

Dans ce bouquin, il y a une espèce de Steve Austin 2.0. Et c'est génial.

(zut, à présent j'ai la musique du générique de "L'homme qui valait 3 milliards" dans la tête)

New York en plein blizzard, et un sniper dégomme quelques rares habitants qui osent affronter la neige et les températures glaciales. Le FBI s'empare de l'affaire, et fait appel à un drôle de zigue pour l'aider à résoudre l'enquête : Lucas Page.

Zoom sur ce personnage : j'ai adoré ce héros atypique, astrophysicien constitué pour moitié de prothèses métalliques, type désagréable capable de convertir en un temps record son environnement en données mathématiques, et père adoptif de plusieurs enfants maltraités. Wow ! Voilà qui change des enquêteurs habituels.

Autour de ce personnage incroyable, Robert Pobi a conçu une énigme en béton, intelligemment maîtrisée : du grand Art dans le genre. Il y avait longtemps que je n'avais pas été hameçonnée à ce point par une histoire (jusqu'à repousser le sommeil pour lire encore quelques pages supplémentaires), et la construction nerveuse du roman, avec ses chapitres courts et haletants, y a contribué.

J'ai bien aimé aussi la dénonciation que fait l'auteur des "milices patriotes" qui, dans leur délire suprémaciste et leur culte des armes, rongent les Etats Unis de l'intérieur. Cette description fait d'autant plus froid dans le dos que le niveau de crétinerie populiste constaté rappelle celui qui se répand actuellement en France (mais par chance, les armes ne sont pas en vente libre ici). Heureusement, Robert Pobi émaille son récit de quelques touches d'humour un peu absurde, qui permettent de relâcher la pression et de reprendre son souffle.

Ce polar est donc une totale réussite, et je vais m'intéresser de plus près à cet auteur qui m'a épatée. Alors, si pour les vacances de Noël, vous avez envie d'être New York sous la neige, de croiser un héros qui sort de l'ordinaire, et de vous remuer les méninges, n'hésitez plus, et plongez dans ce roman palpitant !
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L'invisible

Attention encore un coup de cœur !!!



Jacob Coleridgen ancien drogué à l’héroïne, à la cocaïne et alcoolique, dit Jake Cole, fils d'un célèbre peintre. Marié à Kay, ils sont un fils Jérémy, sa femme veut qu'il démissionne depuis plus d'un an, mais Jake ne veut pas raccrocher...

Alors qu'il est au chevet de son père mourant à Montauk Long Island, il est appelé sur un meurtre. Le père de Jack est à l’hôpital parce qu'il s'est mis le feu sur lui et qu'il a plongé à travers une baie vitrée pour atteindre la piscine... il est atteins d’Alzheimer...

La mère de Jake a été assassinée, écorchée vive. On n'a pas retrouvé son meurtrier, cela fait 33 ans et Jake veut absolument retrouver ce meurtrier...



Quand Jake arrive que la scène de crime, il découvre une femme et son enfant tous les deux totalement écorchés. Il sait que le meurtrier à recommencé, qu'il est de retour, car il le connaît. Il a déjà eu affaire à lui, il le sent et il le reconnaît. Jake ne se trompe jamais sur une scène de crime, il arrive à se glisser dans la scène et a revivre ce qu'il c'est passé.



Jak est venu à Long Island pour s'occuper de son père, pas pour s'occuper de cette affaire. Il se dit qu'il n'y a pas de coïncidence, qu'il n'est pas là pour rien et que ces meurtres sont là pour lui...

Un ouragan de très forte puissance est annoncé. Dylan est très puissant et il transporte en son cœur de l'électricité ce qui, quand il touchera la terre, fera sauter tout ce qui est branché au secteur. Plus de communications hertziennes, plus d’appareils éclectique ni électronique. Un black-out total va se produire.



En la présence d'un meurtre, Jake, comme un sur doué, est capable de comprendre les choses que les gens de son entourage ne perçoivent pas. Son talent est de recréer en détail la mécanique des meurtres. Une science subie où la moindre nuance génère une image totalement différente.



L'auteur Robert Pobi, nous emmène dans une déferlante d'horreur et de suspens. Au fil des pages le doute s'installe chez le lecteur. Personnellement j'ai vraiment cherché à découvrir qui était le meurtrier, plusieurs m'ont paru suspect, mais le dénouement et une totale surprise...



J'ai adoré, j'ai aimé !!! Nous avons ici un excellent thriller qui vacille entre meurtre et enquête classique et psychose qui ne sont pas communes.

Un vrai chef d’Œuvre pour un premier roman, je dis chapeau !!!

Entre les visages et le seigneurs des agneaux, cet opus est bien plus stressant que les visages (que j'ai beaucoup aimé) et très largement à la hauteur du saigneur des agneaux. Je le placerai au dessus de ces deux là....



A lire absolument !!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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City of Windows

Manhattan prépare les fêtes de Noël, tandis qu’un super sniper dégomme des policiers à l’aide d’un grand fusil Remington et de balles Winchester Magnum calibre 300.



Ça fait du dégât et bientôt le FBI fait appel à Lucas Page, super intervenant, docteur en astrophysique à l’université de Colombia et accessoirement Asperger, capable d’analyser une scène de crime à la vitesse d’un ordinateur.



Très rapidement, Lucas découvre les lieux où le tireur a ajusté ses tirs, souvent à plus de deux cents mètres de la cible. Le FBI est sur les dents, le tireur d’élite à tout le profil de l’un des leurs.



Bien, passons très vite le coté invraisemblable du récit, le lecteur accepte ou n’accepte pas un personnage de roman au pouvoir psychique hors norme. Lucas Page est tout de même un héros plutôt intéressant.



Une prothèse de jambe, de bras et un œil de verre répare un corps meurtri lors d’une enquête ancienne.



Patriarche aimant et aimé d’une grande et belle famille d’enfant accueillis, c’est dire si Erin, sa compagne, voit d’un très mauvais œil qu’il reprenne du service.



La qualité première de ce thriller c’est l’efficacité diabolique de son écriture. Robert Pobi comme souvent chez les écrivains américains, ne pense qu’au lecteur. « City of window » est un vrai page-turner qui profite d’un suspense haletant pour nous offrir aussi de très belles pages décrivant un New-York hivernal engourdis sous la neige et le givre, et une tendre vision humaniste de l’accueil de l’enfance en souffrance.



Thriller politique aussi, Robert Pobi porte un regard sans concession sur l’Amérique des oubliés qui a élu Donald Trump. Si, si un roman d’action démocrate ça existe !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'invisible

Avec son premier thriller, le Canadien Robert Pobi nous amène dans la ville de Montauk (Nouvelle-Angleterre) qui se prépare à "accueillir" un ouragan d'une force brutale et quasi sans précédant . L’’agent spécial du FBI Jake Cole, acteur central de cette intrigue, est un homme au corps entièrement tatoué du 12ème chant de L'Enfer de Dante, réminiscence d'un passé tortueux qui n'a pas de mal à se rappeler à lui en la personne de son vieux père Jacob atteint de la maladie d'Alzheimer et qui vient de frôler la mort : celui qu'il a fui pendant trente-trois ans a besoin d'être maintenu en maison de repos quand débute l'action, soit trois jours avant le déchaînement des éléments et... de la "vraie" folie. Ce difficile retour dans la maison familiale, jonchée de détritus mais également des peintures de Jacob Coleridge, créateur visionnaire à l'égal de Jackson Pollock ou de Francis Bacon, ne serait rien si un appel à la collaboration de Mike Hauser, le shérif du coin, ne rappelait pas Jake à de sombres souvenirs de jeunesse. La macabre découverte de deux corps écorchés vifs fait alors écho à l'assassinat non résolu de la mère de cet agent fédéral, retrouvée dépecée de la même terrifiante manière en 1978, sans qu'aucun suspect ne soit appréhendé. A l'instar de ce père honni mais célèbre, Jake a développé un don particulier d'observation très développé pour lire les scènes de crime, comme si lui-même pouvait en reconstituer les moindres nuances à partir des indices laissés par la palette du meurtrier : "je peins les morts", résume-t-il justement. Fort de cette acuité exceptionnelle et malgré les mises en garde de son père, Jake ne tarde pas à identifier cette nouvelle affaire à son propre traumatisme qui l'a conduit à exercer ce métier, à tomber comme son père dans l'alcool et la drogue, puis à s'échapper à New York. Et si le fil invisible, la pièce manquante de ce puzzle sanglant se nichait dans l'héritage des milliers de portraits du même "homme sans tête" exécutés par ce père halluciné et abandonnés à l'intention de Jake, tel un vaste code à déchiffrer ? Pourquoi Jérémy, le fils de Jake venu avec sa mère le retrouver à Montauk avant l'imminence de la tempête, parle-t-il d'un mystérieux individu qu'il nomme "l'homme du sol" et qui ressemble étrangement à cet "homme de sang" (Bloodman est le titre original du roman) reproduit tant de fois par Jacob ?





Quand le lecteur croit détenir une piste, deviner l'identité de l'écorcheur, sachez que vous n'êtes pas du tout au bout de vos surprises avec ce thriller machiavélique qui n'est pas sans rappeler, monde de l'art oblige, le premier roman de Jesse Kellerman, Les Visages. Car la fin déjoue toutes les hypothèses échafaudées même si elle aussi n’est pas sans rappeler celle d’un excellent polar… non, je ne vous donnerai pas le titre, au risque de tout dévoiler. Et pourtant, une déception ! Tous les ingrédients du thriller sont là mais à l’excès, justement trop d’emprunts. J’ai été gêné par pas mal de longueurs et de répétitions, par des lourdeurs dans les descriptions et quelques incohérences. J’ai également eu du mal à accrocher, il faut attendre plus de la moitié du livre pour être vraiment captivé . L’ouragan qui touche terre insuffle alors une forte tension, les éléments se déchaînent, c’est tout le roman qui sombre dans la folie et le chaos, tandis que se multiplient les crimes sordides. Le rythme devient aussi frénétique que l’action, nous précipitant vers un dénouement aussi glauque qu’impitoyable. Mais cela ne suffit pas à en faire le chef-d’œuvre annoncé, le thriller de l’année, du moins pour moi… par contre cela pourrait être un bon scénario pour un film. Bref, très déçue !
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City of Windows

« Tu peux consulter les statistiques de presque toutes les tueries de masse que ce pays ait connues, tu n’y trouveras pas l’ombre d’un islamiste. Rien qu’un brave gars du Sud ou un malade mental à qui on a inculqué l’idée que les armes étaient un don de Dieu – garanti par la Constitution qui plus est ».



Quand plusieurs agents du FBI sont froidement assassinés par un mystérieux sniper en plein New-York, l’ambiance se tend au sein de l’agence de renseignements fédérale et la psychose islamiste s’installe dans l’opinion américaine, entretenue pas des médias qui n’en demandaient pas tant.



Devant la complexité d’une chasse à l’homme qui piétine et d’une liste de cadavres qui s’allonge, le FBI rappelle Lucas Page, son ancien agent retiré des affaires depuis un accident en mission qui l’a laissé définitivement mutilé. Appareillé, bionique et devenu enseignant-chercheur spécialisé en astrophysique, Page a des pouvoirs hors-normes pour étudier comme nul autre les situations dans leur espace et leur temporalité.



En binôme inattendu avec la jeune agent black Whitaker dont le caractère et les fulgurances sont à la hauteur de ses propres capacités, Page va bousculer les codes et creuser là où cela fait mal : au cœur même du FBI.



Autant le dire d’emblée, l’intrigue de City of Windows de Robert Pobi – traduit par Mathilde Helleu – si elle fonctionne, reste assez classique et ne révolutionne pas vraiment le genre. Un esprit pointilleux (moi ? Non…) pourrait même lui trouver quelques facilités sonnant comme des tours de passe-passe opportuns.



Mais l’ensemble est heureusement sauvé par deux choses : la belle étude de personnage autour de Lucas Page (appelé à devenir récurrent) tout d’abord, Asperger à la sensualité fulgurante et au cœur altruiste, notamment quand Pobi creuse les liens qu’il partage avec son incroyable famille de recomposition et d’adoptions.



Mais j’ai surtout apprécié l’engagement de l’auteur lorsqu’il s’agit d’égratigner les phobies de ses voisins américains et les folies de leur système. « L’Amérique est frappée par une épidémie de débilité (…) Je maintiens ce que j’ai dit : l’Américain moyen n’a que dalle à craindre du terrorisme islamique d’un point de vue statistique ».



L’obsession du terrorisme islamiste, l’aveuglement face aux tueries intérieures de « patriotes » embrigadés, les limites absurdes du IIe amendement, la société de « l’informédiatisation », le « tous experts »… autant de symptômes d’un pays qui va mal. Et, soyons honnêtes, ça ne va pas vraiment mieux chez nous.



Pas le grand thriller attendu donc, mais un angle d’approche qui me fera lire la suite sans aucun doute. Ne serait-ce que pour retrouver les aphorismes de Pobi qui font mouche à chaque coup ! « Tout le monde a le droit d’avoir un avis, mais tous les avis ne se valent pas : l’ignorance d’un individu n’est pas égale au savoir d’un autre » !
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Serial bomber

Connaissez Lucas Page ? Ce super intervenant, docteur en astrophysique à l’université de Colombia et accessoirement Asperger, drôle, vif, également capable d’analyser une scène de crime à la vitesse d’un ordinateur, n'est v autre que le formidable héros né sous la plume du grand Robert Pobi.



Le personnage , qui a fait une irruption remarquée dans le monde du thriller il y a deux ans chez nous avec City of Windows, est de retour en ce printemps 2021 avec un autre thriller détonnant et aussi explosif que son titre l'annonce : Serial Bomber



Une bombe vient de souffler les premiers étages du Musée Guggenheim. Et pas moins de 702 convives, à l’occasion d’un gala de charité, s’y trouvaient.



L’enquête commence et Lucas Page, l'(anti) héros préféré de Robert Pobi, est de retour pour donner un nouveau coup de main au FBI qui doit mettre la main sur ce poseur de bombe qui semble surtout en vouloir à la bourgeoisie new-yorkaise.



La qualité première de ce thriller comme son premier volet du reste, c’est l’efficacité diabolique de son écriture. Robert Pobi comme souvent chez les écrivains américains, ne pense qu’au lecteur.



«Serial Bomber » est un vrai page-turner qui profite d’un suspense haletant et implacable pour nous offrir aussi de très belles pages décrivant un New-York automnal



On a aussi quelques réflexions bien senties sur notre société , Lucas Page se faisant parfois grand philosophe devant ce monde qui va si mal ..



Cette nouvelle enquête de Lucas Page de plus de 744 pages tient en haleine du début à la fin... A ne pas rater pour bien commencer le mois de mai !!




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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City of Windows

Un agent fédéral a été assassiné au volant de sa voiture d’une balle en pleine tête tirée par un Sniper à l’angle de la 42e Rue et de Park Avenue à New York. Les enquêteurs ont des difficultés à déduire l’angle de tir et donc à déterminer où était positionné le tireur. Désemparés, ils vont devoir demander à Lucas Page, un ancien agent du FBI devenu professeur d’astrophysique et atteint du syndrome d’Asperger de les aider. Celui-ci avait quitté la police 10 ans plus tôt suite à un « incident » (comme il le nomme) qui lui a fait perdre un bras, une jambe et un œil. Sa spécialité : décrypter les scènes de crime, déterminer les trajectoires des projectiles très rapidement.

Qu’un sniper tue un agent des forces de l’ordre peut être un hasard, mais deux, trois,… ce n’est plus une coïncidence. Il cherche à faire passer un message, mais lequel ? Une chose est certaine, pour réussir de tels tirs dans ses conditions météorologiques catastrophiques, ce n’est pas n’importe qui. L’identité du sniper pourrait bien vous surprendre…

City of windows est la première enquête de Lucas Page. Un homme à la personnalité bien singulière qui ajoute parfois une touche d’humour et le désigne comme l’élément fort de ce thriller/polar. Ce livre a été une belle surprise, je m’attendais pas à être aussi conquise par l’intrigue qui m’attirait pas plus que ça et que je pensais banale à la base. Je n’ai tout simplement pas vu passer les pages et n’avais pas deviné l’identité du snipper. Avec son histoire l’auteur évoque des thèmes, qu’on relie souvent aux américains, comme le terrorisme, la détention et l’usage des armes…

Un polar actuel captivant, addictif.

Je vais surveiller la sortie des autres livres de la série car j’ai vraiment pris plaisir à découvrir ce premier tome et me suis attachée au personnage de Lucas Page.

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L'invisible

Quand trop, c’est trop …

Trop sanglant

Trop gore

Trop invraisemblable

Trop violent

Trop trop

Ben voilà, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas frottée au genre thriller bien sanglant et là j’ai été servie …. Je pensais que comme cela faisait un moment, j’étais persuadée d’être un peu plus ouverte et moins critique … En effet, de plus en plus, je me tourne vers les romans noirs et des polars avec une enquête crédible, et en lisant « L’invisible », j’ai compris que je n’étais pas prête à changer d’avis …

Un enquêteur du FBI Jack Cole est retourné sur les lieux de son enfance pour s’occuper de son père, un peintre celebre qui vient de faire une crise de démence en lien avec sa maladie d’Alzheimer.

Un double meurtre qui a lieu dans le voisinage va obliger le shérif du coin à solliciter son aide.

J’avoue qu’au début, j’ai fait le lien avec « Les visages » de Jesse Kellerman, que j’ai lu il y a fort longtemps, mais très vite, l’histoire a pris un virage qui ne m’a pas du tout convenu.

Les détails bien trop sanglants et précis sont pour ma part complétement inutiles, et pourtant je suis plutôt quelqu’un qui dans la vie a le cœur bien accroché. Je n’ai pas besoin d’une surenchère de coups de théâtre et d’escalade de la violence pour apprécier une lecture, donc, non…

Donc, je me répète, non, je n’ai pas aimé cette lecture et puis c’est tout ….

A réserver aux amateurs du genre …



Challenge ABC 2023/2024

Challenge Mauvais genres 2024



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L'invisible

Pour son premier roman, Pobi se lance dans le thriller dit "littéraire". On ne peut nier un certain talent d'écriture au bonhomme, même si son style manque de personnalité.

L'histoire est glauque à souhait, sombre et violente. Le contexte d'une enquête en plein milieu d'une tempête est plutôt une bonne idée. Le personnage principal est complexe, écorché (normal, vu le thème du bouquin) et assez atypique.

Et pourtant, malgré ses bons points, je n'ai que partiellement accroché à cette lecture, où qualités et défauts se mélangent à mon sens. Plusieurs longueurs et redites inutiles, une violence répétitive et (malheureusement pour moi) peu de surprises (surtout concernant la fin).

La vraie bonne idée concerne la comparaison faite entre le coté "visionnaire" des artistes et celui du personnage principal doté d'une mémoire photographique.

Quelques mots concernant la version française : le titre frenchy est assez ridicule. Il vaut mieux éviter de lire la 4° de couverture. Le parallèle avec "ne le dit à personne" et "le silence des agneaux" est hors de propos et purement racoleur.

Une déception donc me concernant.
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L'invisible

Sur la couverture il y a d’écrit « Le meilleur triller depuis les visages »… L’ayant adorée, j’ai voulu lire celui-là. Le seul point en commun avec ce dernier c’est l’art, et des tableaux qui cachent un « secret »… Sinon…

C’est du grand n’importe quoi !



Parfois il m’est arrivé de retourner en arrière, pour être sûr de bien avoir compris ! Tellement que c’est aberrant !

Une des choses qui m’a le plus déstabilisé, c’est que j’ai trouvé le meurtrier bien avant le milieu de l’ouvrage… ce qui m’a fortement donné envie de le terminer rapidement…



Je ne renouvellerais pas avec cet auteur !

L’invisible doit rester invisible…



Bonne lecture !
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Serial bomber

Même si cela n’a pas de lien direct avec l’histoire qui nous est racontée ici – encore que -, il est encore plus évident que dans City of windows que Robert Pobi ne voit pas d’un très bon œil la prise de pouvoir sur nos vies de la technologie. Et c’est un euphémisme… Ses critiques des réseaux sociaux, de l’invasion numérique, sont acerbes. Et il égratigne au passage ceux d’entre nous qui, pour une éphémère notoriété numérique, sont prêts à tout. En témoigne la citation donnée au début de cette chronique… Le rappel n’est pas inutile, et vous aurez noté que c’est un thème désormais récurrent, plusieurs des livres chroniqués récemment abordent ces questions sous des angles divers.



Mais revenons à notre ami Lucas Page. Enfin, ami… Il est sans doute risqué de s’autoproclamer l’ami de cet homme qui cultive une sérieuse misanthropie. Pourtant, on voit bien que ce qui l’agace réellement, chez la plupart de ceux qui l’entourent, c’est leur manque d’ouverture d’esprit. Et, au FBI, il est particulièrement servi en la matière !



Quoi qu’il en soit, c’est donc à un poseur de bombes qu’il s’attaque ici. Après l’audacieux attentat contre le musée Guggenheim, c’est un datacenter qui explose. Et chaque nouvelle explosion souligne à la fois à quel point la théorie initiale du FBI est erronée, mais sans permettre de reconstituer l’histoire de façon cohérente.



L’histoire est parfaitement alambiquée, les fausses pistes sont nombreuses, les ambitions apparentes sont contredites par les motivations profondes – et l’auteur semble penser que, dans les milieux financiers, une telle attitude est la norme -. Les deux frères Hockney sont parfaitement détestables… même si, par un habile retournement de situation, Robert Pobi nous donne finalement à voir le courage, derrière la surface hautaine.



Une deuxième aventure qui maintient largement le niveau, et qui donne envie de découvrir bientôt la suivante… Car au-delà du côté inhumain de Lucas Page, on s’est pris d’intérêt pour la famille qu’il protège si mal, mais à laquelle il est pourtant si attaché.
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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