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Critiques de Robert Pobi (307)
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Les Innocents

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L'invisible

cela faisait longtemps que je voulais le lire et je n'ai pas été déçue du contenu... les faits sont atroces et sanglants, seul un enquêteur sera capable de dénouer les tourments du tueur sadique pour nous réserver du suspense tout au long de l'histoire et nous mener vers une fin qui nous laisse pantois. voici un livre que j'ai dévoré mais qui m'a quand même laissé des traces dans mes cauchemars.
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L'invisible

Jake Cole, profiler hors-catégorie au FBI, revient dans la maison où il a grandi. Son père, artiste de génie à moitié fou, est mourant. Quand le shérif du coin lui demande de l'aider à résoudre un double meurtre, tout son passé ressurgit. Jake est convaincu que son père connaît l'identité de ce dépeceur fou. Et si la clé résidait dans ces milliers de tableaux peints par son père, qui semblent constituer un étrange puzzle ?

Certes pas le thriller du siècle, l'intrigue à la base n'est pas mauvaise, le rythme est bon, l'idée de ce tableau puzzle pouvant résoudre l'affaire est excellente, mais voilà, il manque un je ne sais quoi?! L'auteur, malheureusement n'approffondit pas certains côtés, rien sur la psychologie du tueur ce qui nous aurait pourtant aidés à comprendre les motivations d'icelui, là j'avoue ma plus grande perplexité . Quant à la fin, pour ceux et celles qui dévorent ce genre de roman, passez votre chemin, celle-ci ne surprend point!
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L'invisible

Quel livre !!!!! J’ai été littéralement captivée par ce roman tant que je ne l’ai pas fini et de plus, on n’en ressort pas indemne devant sa noirceur et son pessimisme.

A Montauk, en Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob Coleridge, un peintre reconnu et célébré, y vit reclus depuis des années, souffrant très certainement de la maladie d’Alzheimer. Pris de folie, il est actuellement hospitalisé après s’être immolé (volontairement ?) et il semble complètement délirant. Jack, qui a le corps entièrement tatoué d’un chant de L’Enfer de Dante (dans un moment de défonce dont il n’a aucun souvenir), a connu lui aussi l’enfer de la drogue et de l’alcool. Actuellement, profiler pour le FBI, il a le terrible don de lire les scènes de crimes dans leurs plus infimes et terribles détails : il est capable littéralement de revivre les meurtres. Sa personnalité singulière en font un homme à part, incompris par la plupart des membres de la police et de la population. Jack doit travailler avec Dan Hauser, le shérif de la ville, à résoudre un double assassinat, celui d’une femme et d’un enfant inconnus. La méthode employée par le tueur est étrangement similaire à celle employée par le meurtrier (jamais retrouvé) de la mère de Jack lorsqu’il avait 12 ans. Alors que la petite ville est bientôt coupée du monde par l’arrivée d’un ouragan, d’autres meurtres sont perpétrés. C’est dans l’esprit apparemment complètement perturbé de son père que Jack va devoir entrer, comme il entre d’habitude dans celui des criminels, pour trouver une vérité insoupçonnable.

Autant le dire, il faut avoir le cœur bien accroché car les descriptions sont parfois à la limite du soutenable. En dehors de ce côté un peu gore, style Esprits criminels, je trouve que l’intrigue est assez originale. L’auteur réussit à montrer l’envers du décor, à démontrer que derrière les apparences, la réalité est toujours complexe et la vérité, souvent multiple. Le style est très dynamique, mais certains personnages manquent de subtilité dans leur personnalité.

Ce n’est pas le roman de l’année, mais dans tous les cas il ne laisse pas indifférent

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L'invisible

Toujours à la recherche du thriller qui m’empêchera de dormir, me donnera la chair de poule et me fera pousser de petits cris de stupéfaction à la dernière page. J’ai donc tenté L’invisible, qui avait eu cet effet-là sur Cajou et qui promettait du gore et bien des surprises. Pas de bol pour moi, j’ai très vite découvert où l’auteur voulait en venir, presque dans les moindres détails (alors que je suis loin d’une experte des thrillers, que je suis la reine des naïves et que ce n’est pas bien dur de me surprendre).



Alors oui, les scènes de crime sont vraiment bien décrites et font froid dans le dos. On a presque envie de vomir devant ces pauvres gens écorchés vifs, tant l’atmosphère est palpable. C’est le gros plus du bouquin : le style de l’auteur nous permet de suivre l’enquête comme si on y était et on prend plaisir à découvrir ses personnages et leurs histoires. Si le tout est longuet, l’intrigue reste prenante, surtout pendant la deuxième moitié, où j’espérais à chaque page que je faisais fausse route, qu’un vrai retournement de situation me laisserait enfin pantoise… Sauf que non. Il y a tellement de gros indices qu’il était facile de confirmer mes soupçons au fil de pages. Par exemple, voici les deux détails qui m’ont totalement convaincue que j’étais dans le juste (pour ceux qui l'on lu, cliquez pour voir le spoiler) :



Je pensais vraiment que ce thriller ferait mouche, mais même si ma lecture ne m’a pas déplu, je suis quand même un peu déçue. Surtout que j’aurais aimé plus d’explications finales. Étant donné que je connaissais déjà la chute, j’espérais au moins avoir des réponses à d’autres questions, des précisions… Tant pis !



Un petit mot sur le format Point 2 que je découvre avec ce roman : j’étais sceptique, mais j’adhère totalement. Sur la plage, je l’ai trouvé très pratique pour lire dans n’importe quelle position sans avoir de crampes aux bras. À emporter partout dans sa poche ! Par contre, il va se perdre entre les GF de ma bibliothèque, il faudra peut-être que je lui achète des amis ! Quoi que, 11 € pour ce petit poche, je vais encore réfléchir…
Lien : http://charabistouilles.word..
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L'invisible

Vous conviendrez qu'il n'y a rien de plus frustrant qu'une première de couverture qui ne coïncide pas avec le texte qu'elle est supposée mettre en valeur. Le polar de Robert Pobi évite fort heureusement cet écueil et nous offre une couverture certes sommaire mais hautement symbolique. Le message est limpide : on comprend qu'il s'agira de résoudre une énigme, de trouver la pièce manquante (invisible ?) du puzzle.



Placé d'emblée sous la houlette de Dante et de sa Divine Comédie via un épitaphe on ne peut plus suggestif (« Mais fixe les yeux vers le bas, car est proche / Le fleuve de sang en lequel bout / Quiconque par violence nuit aux autres » chant XII), L'invisible est – sans surprise donc – à la limite du soutenable. Il vous faudra avoir le cœur plus qu'accroché pour encaisser voire même simplement tolérer les descriptions des scènes de crime – où la surenchère morbide est reine – qui m'ont personnellement uniquement terrifiée mais qui, je pense, pourront en incommoder plus d'un.



Si pour ma part j'ai « aimé » la minutie sanguinolente des détails (et là, le lecteur s'interroge : est-elle sadique ? Malade ? Les deux à la fois ? Chut, lisez ma phrase jusqu'au bout !) et si elle ne m'a pas semblé superflue mais au contraire cohérente, c'est parce qu'à mon sens elle étaye l'écriture éminemment cinématographique de Robert Pobi. L'image semble en effet revêtir une importance capitale chez lui et le visuel macabre n'est donc là que pour donner davantage de relief à l'effroi en imprimant non pas des mots mais des images dans notre cerveau.



Plus largement, et comme l'évoque son titre (bien mieux que le titre original d'ailleurs – Bloodman –, ce qui se fait de plus en plus rare donc je tenais à le souligner) l'auteur interroge le visible : ses contradictions et surtout ses chimères. A ce petit jeu, Robert Pobi est maître et malmène nos neurones jusqu'à épuisement. L'invisible joue en effet avec notre perception de la réalité avant de révéler sa vraie nature : un mo-nu-men-tal trompe-l'œil. L'intérêt de ce polar est donc que l'invisible et le visible ne sont pas perçus comme deux notions antinomiques mais comme deux degrés de discernement différents du réel (et pour de plus amples et sans doute plus claires informations, je vous renvoie à Merleau-Ponty, Le Visible et l’invisible, non parce qu'il faut pas déconner, c'est pas un blog philo ici !).



Indépendamment de cette excellente problématique, L'invisible aborde deux thématiques : la folie (du père de Jake d'une part, elle est d'ailleurs au cœur de l'intrigue mais aussi de Jake lui-même, désarmé devant l'ampleur que prennent tous ces meurtres) et le secret de famille. Les relations entre les différents personnages sont d'ailleurs très complexes, notamment celle qui lie Jake à son père, à mi chemin entre la haine et l'admiration tacite ou encore celle qu'il entretient avec son oncle, en qui il cherche désespérément un père de substitution (la plus touchante selon moi).



D'un point de vue psychologique, il n'y a absolument rien à redire. Les personnages sont soignés : mystérieux, écorchés (oh oh oh, non bon d'accord, c'était pas drôle) et insaisissables (le trio magique d'un polar me direz-vous) mais pas que. Les failles des personnages s'amoncèlent au fil des chapitres et l'impuissance grandit, y compris chez Jake : qu'elle soit mentale (il est incapable de résoudre les crimes) ou physique (le pacemaker qui est supposé canaliser ses battements de cœur déraille de plus en plus).



Robert Pobi dissémine en outre ci et là des bribes d'informations de manière à ce que tous les personnages suscitent plus ou moins nos soupçons. Diablement efficace, son style manque toutefois de personnalité (reproche que je fais souvent, cela dit, aux auteurs de polars qui semblent ne vouloir se distinguer que par l'originalité de leur intrigue) : simple, sans fioritures et du même coup un peu passe-partout. Sa plume synthétique dessert également quelque peu son œuvre.



Le rôle « scénaristique » du climat aurait par exemple pu être plus approfondi. Il est en effet dommage que Robert Pobi ait limité le cyclone a ses caractéristiques météorologiques sans le considérer (ou alors en le suggérant uniquement) comme un personnage à part entière et donc comme un possible outil de complexification de la trame principale. Lui qui aurait donc pu être utile et servir l'intrigue ne joue finalement que le rôle très accessoire et banal de spectre menaçant.



Enfin, et contrairement à la plupart de personnes qui l'ont lu et avec qui j'ai déjà pu échanger sur le sujet, ce n'est pas la chute (possiblement prévisible) qui m'a gênée mais le manque d'explications et de cohérence du dénouement final. Alors oui, c'est vrai, il y a certains indices qui sont peut-être de trop et qui m'ont également mise sur la bonne piste, pour autant, il était impossible de tout deviner et j'ai donc apprécié le fait de découvrir (et comprendre) le « pourquoi » et le « comment », et non pas simplement le « qui » (seul intérêt de 80% des personnes qui lisent des polars, j'ai l'impression...).



En résumé, un polar haletant qui aurait pu gagner (encore plus) en qualité si certains sujets avaient été moins évasifs et si son dénouement, lui, avait été plus rationnel mais qui n'en remplit pas moins son contrat - surtout pour un premier roman. A découvrir au plus vite si ce n'est pas déjà fait !



Le petit plus

Ce n'est pas tous les jours qu'un auteur approche – et dans un polar qui plus est – le monde de l'art et plus largement les notions d'image et de création avec une telle justesse.



N'hésitez pas si :

vous aimez les polars psychologiques ;

vous appréciez le style épuré ;

vous suivez les séries Criminal Minds, Dexter ou encore Luther ;



Fuyez si :

le glauque, le gore, le sinistre (ou tout autre synonyme) vous indisposent ;



***



Le conseil (in)utile

A moins que comme moi vous soyez insomniaques et/ou que vous supportiez très bien les courtes nuits, ne pas (surtout pas !) entamer l'après p. 276 à minuit ou aux alentours tant les 150 dernières pages sont puissamment addictives.



En savoir plus sur l'auteur

Sonatine éditions le décrit ainsi : « Inlassable voyageur, Robert Pobi a longtemps travaillé dans le monde des antiquités. Il vit au Canada. L'invisible est son premier roman ».
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
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L'invisible

Comme l’indique la sobre et éloquente couverture, c’est pièce après pièce que ce construit ce roman…jusqu’à la dernière pièce. Et bien malin qui pourra la poser avant les autres. Je me suis bien laissé prendre ; par l’histoire qui happe le lecteur, et par le vilain qui s’est bien joué de moi tout au long de ces 400 pages. Pour mon plus grand bonheur.

Tout tourne autour de Jake revenu dans la maison de son père , peintre fécond en pleine démence, et qui se voit embarqué sur une sombre histoire de meurtre. Jake a certains pouvoirs, et cela intéresse beaucoup la police locale. A l’extrémité de Long Island, ‘ambiance n’est pas des meilleurs, d’autant que l’ouragan du siècle pointe le bout de son œil.

Comment, à partir d’un millier de toiles, l’auteur va peindre à son tour une seule et même toile qui va livrer sa propre vérité ?

Si Robert Pobi, antiquaire de son état, remet le monde de l’art au centre de son histoire, come Jesse Kellerman l’avait fait avec les visages, j’ai trouvé que Pobi l’avait utilisé de manière on ne plus subtile et machiavélique, pour servir au lecteur un thriller qui sort des sentiers battus.

Les personnages ont tous une personnalité très bien exploitée. Tout au long de ce roman, ce sont ces mots qui reviennent à Jake « écorché vif » Ecorchées, comme le seront toutes les victimes, écorché comme Jake qui cache bien des zones d’ombre, écorchée comme sa femme, elle aussi particulière, écorché comme le père dont on dit qu’il est fou…mais l’est-il vraiment tant que cela ?

Le ton est juste, bien dosé entre le beau parlé, et celui un peu moins classieux qui sied si bien au FBI. Si les scènes décrites ont de quoi combler les amateurs du genre sans tomber dans l’extrême ; ceci dit, parfois, il faut rester accroché à son livre…heureusement, il s’agit d’une fiction !!!

La tension générée par la succession de meurtres, et de disparitions, est alimentée par le stress bien palpable qui va crescendo alors que l’ouragan arrive et s’abat sur la région…

Voilà, à mon humble avis, un premier roman abouti ; et un auteur à suivre.

Un petit bémol cependant, enfin deux… une quatrième de couverture qui en dit un peu trop, et le titre anglais the bloodman qui convient mieux que l’invisible.

Je remercie chaleureusement Fabienne Reichenbach des éditions Sonatine, pour cette nouvelle collaboration, et sa confiance. Encore une fois, cette maison aura su me surprendre, et me captiver.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'invisible

Depuis que j'ai lu City of Windows et Serial Bomber, j'ai envie de lire tout Pobi. J'ai donc lu celui-ci que j'avais dans ma PàL depuis fort fort longtemps, et je n'ai pas été déçue !

Le personnage principal, Jake Cole, est agent du FBI et pendant qu'il est de retour dans sa ville natale à cause de son père (qu'il déteste), il est appelé sur une affaire de meurtres dans les environs. le problème c'est qu'un ouragan très violent est en approche, et qu'il faut résoudre cette enquête très vite avant que tout ne soit dévasté. Jake est tiraillé entre l'état de son père, artiste mondialement célèbre, atteint d'Alzheimer, ses souvenirs d'enfance, cet ouragan qui pourrait mettre sa famille en danger et cette enquête où le nombre de victimes ne fait qu'augmenter.

Si au début j'étais mitigée, l'auteur a su ensuite me happer dans l'intrigue grâce aux multiples rebondissements et au dynamisme marqué par l'arrivé de l'ouragan

Le personnage de Jake m'a beaucoup fait penser à Lucas Page car lui aussi a un don : en observant une scène de crime, il est capable de raconter les derniers instants de la victime, et donc de trouver pas mal d'indices.

Bref, j'ai beaucoup aimé ce thriller qui lève voile sur voile pour dénicher un secret bien enfoui !

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City of Windows

Un sniper opère depuis des toits de New-York et en pleine tempête. Il vise des membres des forces de l'ordre sans liens apparents.

Pour tenter de trouver d'où partent les tirs, le FBI fait appel à Lucas Page, ancien agent, maltraité dans sa chair, et qui s'est reconverti en prof.

Hésitant, Lucas se voit contraint de coopérer. Il pense ne le faire qu'une fois, mais l'affaire prend une tournure inattendue.

Thriller plein de rebondissements, d'action et de personnages auxquels on s'attache facilement.

À commencer par Whitaker, agente du FBI, seule personne avec qui Lucas souhaite travailler et qui semble lire dans ses pensées.

Erin, l'épouse de Lucas et ses enfants adoptés ou recueillis.

Lucas, personnage mi-homme, mi-robot.

Et même Kehoe, responsable de l'enquête.

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City of Windows



« Grandiose et captivant, empreint d'un humour dévastateur, ce roman se lit sans temps mort »



J’ai découvert avec ce thriller un nouvel auteur que je vais désormais suivre de près ! Il a a priori écrit déjà deux romans à succès que je ne connais absolument pas : « l’invisible » puis « les innocents ». Celui ci semble être le début d’une série avec l’incroyable Lucas Page.



Incroyable parce que cet homme atteint du syndrome d’Asperger est capable de décrypter une scène de crime avec les angles et trajectoires de tir. Professeur d’université, ancien agent du FBI, Lucas a tout arrêté après « l’incident » de trop où il a perdu un bras, une jambe et un œil.

Mais un sniper qui semble viser des agents de l’Etat mais dont le FBI peine à faire le lien entre eux va lui faire reprendre du service. Mais ira-t-il jusqu’à mettre sa famille en danger alors même qu’il avait promis à Erin son épouse de s’en occuper ?



A ses côtés l’Agent Spécial Whitaker tout aussi originale parce qu’elle semble avoir un 6eme sens pour deviner et anticiper les réponses aux questions que Page va lui poser 😳. J’ai adoré ce duo de choc aux caractères marqués et à l’humour débordant.



Tous les ingrédients de ce thriller/polar sont là pour faire de cette intrigue une parfaite réussite, un livre difficile à lâcher ! De l’action, des rebondissements, du suspense, des frayeurs, un rythme haletant, du sang, une écriture très visuelle dans des décors new-yorkais, vous l’aurez compris je vous le conseille vivement !
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Serial bomber

J'avais beaucoup aimé City of Windows, et je crois que j'ai encore plus aimé la suite, Serial Bomber. On y retrouve Lucas Page, ex-agent du FBI qui, suite à un « incident » (euphémisme) s'est retrouvé avec un oeil de verre, un cyber bras et une prothèse à la jambe ; il est aussi devenu astrophysicien et professeur d'université. C'est un génie Asperger qui peut voir le monde sous forme de chiffres, de mesures, d'angles, de trajectoires, etc.

Lorsqu'un grand musée newyorkais explose en plein gala, le FBI fait appelle à lui pour tenter de trouver le ou les coupables, car la somme de données à traiter est colossale : il faudrait soit plus de ressources informatiques, soit Lucas Page. Celui-ci accepte un peu à contrecoeur car sa famille et lui ont déjà assez souffert à cause de ses enquêtes.

C'est un thriller explosif (c'est le cas de le dire), où les personnages s'en prennent littéralement plein la tête. J'adore le personnage de Lucas Page, mégalo à raison, cultivé et intelligent et, malgré son caractère impossible, attachant. Ses réparties et punch-lines sont vraiment excellentes, implacables, drôles et grinçantes. C'est un délice !

Je vais essayer de me trouver les précédents Robert Pobi car j'aime beaucoup sa façon de formuler les phrases et ses intrigues tout feu tout flamme !
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Serial bomber

Ravie de retrouver ce personnage auquel je me suis attachée dans le premier opus (rien que pour ses réparties!).

Une enquête prometteuse mais qui s'emmêle un peu, prenant une direction inattendue. Beaucoup de critiques dans cet opus, l'auteur semble en colère, peut-être trop, ça part un peu dans tous les sens.

En dessous du premier, oui, mais loin d'être mauvais. J'attends le troisième !
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L'invisible

Un thriller implacable et glaçant que nous livre #robertpobi

Il nous entraîne sur les pas des morts dans une ambiance de fin du monde. L'arrivée de l'ouragan de classe 5 ajoute une notion d'urgence supplémentaire. Découvrir le monstre humain avant qu'un monstre naturel n'efface Southampton devient une course contre la montre.
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Serial bomber

J’adore ce personnage : Lucas Page. J’attendais avec impatience ce deuxième tome de la série. Et aucune déception.

Pour certains, peut être le personnage et l’intrigue (une vague d’attentat à NY, peuvent paraître « trop » ou plutôt pas assez réaliste. Mais moi, je trouve qu’au contraire, le talent de Robert Pobi est de rendre ceci possible à nos yeux et même rendre ce surdoué de l’analyse attachant à nos yeux, alors qu’il est censé être un personnage plutôt dénoué de sens relationnel.

Dans ce deuxième opus, tout commence par une explosion au musée Gugenheim. Qui peut vouloir faire exploser 700 personnes et pourquoi ?



Mais vivement un troisième tome….
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City of Windows

Alors que New York est sous la neige, paralysée par le froid, un sniper commence à faire ses premières victimes. Un agent du FBI est tué d’une balle dans la tête alors qu’il se trouvait dans sa voiture. Dès le début la dextérité du tireur étonne : comment réussir un tel coup sur une cible en mouvement par une météo aussi peu clémente ?

Le FBI est sur les dents et les victimes s’enchaînent, toutes tuées dans des conditions de tir particulièrement ardues.

Les enquêteurs font appel à Lucas Page, un professeur d’université et ancien collaborateur du FBI. Mais l’homme, qui a perdu un œil, une jambe et un bras il y a dix ans, est un homme devenu bourru, renfermé et sarcastique. Il n’accepte que du bout des lèvres de rempiler et s’il accepte in fine, ce n’est que pour une simple raison : son ancien co-équipier est la première victime du sniper. Il se doit de trouver l’identité de ce tireur fou.

Les meurtres se succèdent, tout comme les pistes envisagées. Les suspects sont nombreux, les mobiles variés. L’enquête est menée tambour battant, de New York au Wyoming où toute cette folie semble trouver son originine… Il n’y a pas de répit, pas de temps morts.

Robert Pobi livre un polar haletant où l’on tourne les pages avec frénésie pour connaître le fin mot de l’histoire. Le suspens demeure jusqu’au bout et le héros, Lucas, va être mis à dure épreuve. Un très bon moment de lecture.
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City of Windows

Ce n’est pas souvent que j’aime lire un roman où le personnage principal est hautement antipathique ; eh bien à l’image de Sheldon Cooper, dans la série télé « The Big Bang Theory », qu’on adore détester, nous avons ici Lucas Page, ancien agent du FBI génial qui, suite à une affaire qui a mal tourné s’est retrouvé bourré de prothèses de la tête au pied et est devenu professeur d’astrophysique. Il fait une sorte d’allergie à la bêtise et la rencontre malheureusement souvent chez ses concitoyens, il est donc très sélectif dans le choix de ses « amis ». Contrairement à Sheldon Cooper, Page est ultra sarcastique et ses répliques sont froides et cinglantes, et aussi géniales que son don, qui est de visualiser son environnement de manière mathématique, très pratique pour savoir d’où a été tirée une balle de nuit, dans le blizzard, en pleine ville, sur une voiture en marche par exemple. Et c’est pour ça que son ancien collègue, Kehoe, fait appel à lui sur une affaire de snipper qui semble s’en prendre aux agents du FBI…

C’est un roman aux dialogues et à la psychologie des personnages bien recherchés, un roman intelligent aussi car il balaie d’un revers de main en inox les clichés. Racisme, sexisme, religion, imbécillité en prennent pour leur grade et ça fait du bien !

Ce roman est le premier opus d’une série avec le personnage de Lucas Page, et je pense me prendre Serial Bomber, le 2ème, quand il sortira en format de poche.
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City of Windows

Le politiquement correct et la médiocrité créative sont deux inséparables amis. Ce livre le prouve une fois de plus ; l'auteur ne manque pas une seule des étapes de la bien-pensance, depuis les minorités accusées à tort en passant par les couplets moralisateurs. L'intrigue est paresseuse, le héros fade - il est naturellement asperger, fragile etc. ; le tout est mis au service non pas d'une histoire mais d'un propos conçu et déroulé avec la subtilité d'un exposé d'un élève de Quatrième en cours d'Éducation morale et civique.
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City of Windows

New-York, un sniper tue des agents du FBI dans des conditions très difficiles. L’agent Kehoe fait appel au professeur d’astrophysique Lucas Page, ancien agent du FBI, qui a la capacité de visualiser les angles et trajectoires d’un environnement et donc d’une scène de crime.



J’ai débuté ce thriller en sachant qu’il avait une construction classique, sans retournement de situation. J’ai adoré ce roman. En deux jours il a été avalé. Ce que j’ai aimé c’est le personnage principal, Page, génie asocial et atypique : son histoire, sa façon de voir son environnement. De plus, l’enquête est servie par des chapitres courts donnant du rythme au récit.
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L'invisible

Alors que le profiler du FBI est revenu dans sa ville d’enfance suite à l’hospitalisation de son père, grand peintre, la police locale fait appel à lui après la découverte de deux corps, une femme et un enfant, écorchés vifs.



Bon, comment dire ? C’est le deuxième roman dont l’intrigue se termine de la même manière et c’est la deuxième fois que je découvre, à même pas la moitié du livre, qui est l’assassin. Pourtant, je ne cherche pas à savoir qui a tué ? Je me laisse portée par le récit et mon cerveau fait « tilt ». Je dois avoir un radar pour ce genre. Alors, ma lecture a été moins intense car pour les lecteurs qui ne découvrent pas l’auteur de ces crimes, cela doit être une claque ! Pas pour moi, j’ai passé la moitié du livre à assurer ma conviction, à garder en mémoire une scène que même l’auteur reprend en fin de livre. Pourtant, le personnage principal est énigmatique avec son tatouage particulier. L’ouragan qui approche amène une certaine tension que l’auteur aurait pu développer plus. Dommage !
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Serial bomber

Janvier 2020, j’abandonne deux lectures guère passionnantes pour me lancer dans City of windows de Robert Pobi. Un polar captivant qui finira dans le top de mes lectures de l’année. Une plume addictive, des thèmes qui pousse au débat et un personnage sans concessions, Lucas Page, que l’on retrouve dans cette nouvelle enquête. L’auteur parviendra-t-il à reproduire l’engouement que j'ai ressenti pour son précédent roman ? Réponse dans les lignes qui suivent.



L’ouvrage commence de manière tonitruante, une explosion ravage un musée lors d’un gala privé, plus de 700 morts sont dénombrés, des œuvres d’art inestimables sont perdus à jamais et la bombe laisse une nouvelle plaie béante dans la chair de la ville de New York. Rapidement le professeur en astrophysique Lucas Page est appelé à la rescousse par le FBI pour mener l’enquête alors que les attentats se suivent à une vitesse effrayante.



Pendant près de trois cents pages l’auteur est parvenu à maintenir l’illusion qu'il me racontait un bon polar d’enquête. C’est bien le seul aspect positif que je peux lui trouver, savoir maintenir l’intérêt du lecteur avec une intrigue aussi riche en péripéties redondantes et un récit dénué d’originalité est une prouesse. Moi qui aime lorsque l’intrigue se présente comme une pelote de mystère qu'il va s'agir de démêler jusqu'à trouver le fil conducteur je dois avouer que j'ai été particulièrement déçu avec cet ouvrage. Le schéma narratif se révèle répétitif, Page se traîne de site d’explosions en sites d’explosions sans que jamais ses capacités, qui relèvent de plus en plus du superpouvoir, ne permettent de faire avancer l’enquête.



Il faut dire que ladite enquête n’a rien de passionnant. Très vite une piste apparaît, plutôt un boulevard qu'une simple piste sans parler d'un personnage tellement suspect qu'il ne pourrait pas l’être plus s'il se baladait avec une pancarte marquée "JE SUIS COUPABLE ". Mais plutôt que d’approfondir ces pistes pour nous livrer une enquête dense et passionnante et, pourquoi pas, en profiter pour soulever à nouveau des sujets de société brûlants, l’auteur préfère enchaîner les scènes d’action et les répliques acerbes de Page, dont le caractère hautain et méprisant devient de plus en plus difficile à apprécier au fil des pages. Surtout que ce personnage que l’on nous présente comme hautement intelligent passe son temps à mettre sa vie en danger après avoir gambergé sur les motivations du coupable que n’importe quel lecteur habitué aux intrigues de polar aura deviné depuis longtemps.



En fil rouge l’auteur insère des interludes qui montre l’impact des événements du récit sur la population américaine. Autant d’occasions pour l’auteur de fustiger l’emprise des réseaux sociaux et de la technologie sur nos vies. Mais ces thèmes auraient mérité une approche plus subtile et un développement plus conséquent que le cliché de la stupidité rampante accentué par les réseaux sociaux. Ces courts interludes font plus office de parodie sinistre que de réelle réflexion sur l’état de notre monde.



Je vais passer sur les incohérences du récit, dont le rythme effréné permet de passer à côté, pour conclure que cette nouvelle aventure de Lucas Page est bien en deçà de la précédente. L’auteur reproduit le schéma de City of windows, jusqu'au dénouement, mais sans le charme ni la minutie de la précédente enquête. Une déception à la hauteur de mes attentes.
Lien : https://culturevsnews.com/
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