AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Robert R. McCammon (261)


Ainsi va le monde. Nous voulons croire le meilleur, mais nous sommes toujours à l’affût du pire. Sans doute pourrait-on décortiquer la plus innocente des chansons et y trouver des traces du Démon, si c’est ce qu’on a décidé d’y voir. Les chansons qui parlent du monde et de ses habitants – ces êtres chargés de péchés, écartelés entre leurs contradictions comme le meilleur d’entre nous – prêtent le flanc à ce genre de malédiction, parce qu’à certains la vérité fait mal.
Commenter  J’apprécie          00
En pédalant dans l’odeur de l’été qui me frappait au visage et dans le tournoiement des moucherons aspirés dans mon sillage, je me dis que toutes les prisons n’étaient pas des blocs de béton gris, entourés de barbelés et de miradors. Certaines étaient des maisons ordinaires, dont les stores refusaient de laisser entrer le soleil. Certaines étaient des cages d’ossature fragile et d’autres avaient pour barreaux de gros pois rouges. En fait, c’était impossible de reconnaître une prison tant qu’on n’avait pas jeté un coup d’œil à ce qu’elle renfermait.
Commenter  J’apprécie          00
Quand la nature échappe à notre contrôle, elle éveille en nous une épouvante primale. Nous nous considérons comme les maîtres de la Terre, que nous avons reçue de Dieu avec pour mission de la soumettre. Nous nous accrochons à cette illusion comme à une lampe de chevet qui écarterait de nous les ombres de la nuit. La vérité est plus inquiétante. Nous sommes aussi fragiles que de jeunes arbres dans une tornade. Une inondation suffit à transformer nos chères maisons en épaves. La terre dans laquelle s’enfoncent nos racines peut trembler. Là où nous vivons, des montagnes se sont dressées et effondrées, des mers préhistoriques se sont évaporées. Les villes que nous construisons ne sont pas beaucoup plus durables que nous. Notre planète elle-même n’est qu’un train qui passe. Quand on est dans le noir et qu’on voit leurs silhouettes s’échiner à retenir un flux qui gagne inexorablement, on bute tout à coup sur cette vérité : nous n’aurons pas le dernier mot.
Commenter  J’apprécie          00
Il y a pire que les monstres des films. Il y a des horreurs qui s’échappent des écrans et des pages pour envahir votre vie, pour s’immiscer derrière le sourire de ceux que vous aimez.
Commenter  J’apprécie          00
Peut-être qu’il est fou. Peut-être que les prétendus fous sont ceux qui gardent au fond d’eux un peu de magie même quand ils ont cessé d’être des enfants.
Commenter  J’apprécie          00
Nous courions, déchaînés, comme de petites furies,
Là où nul ange n'ose s'aventurer.
Nous plongions dans les bois ténébreux.
Chassant devant nous les démons.
Au fond des bouteilles de Coca -
Oh ! là ! là ! - nos yeux voyaient à perte de vue !
Aucune bagnole n'aurait risqué le pneu
Dans la cour de récré de nos miracles.
Nos vélos, nos vaisseaux intergalactiques,
Nous faisaient accoster aux étoiles !
Zorro n'eut jamais de lames plus fulgurante,
Ni James Bond de plus belle Aston.
Sur les traces de Tarzan,
Nous volions d'arbres en arbres.
Tel Hercule, nous avions triomphé de nos liens !
De l'avenir nous sautions les moulins,
Et nous apercevions ce pays très lointain,
Où nos parents ne vieillissent pas,
Où le temps n'est que dunes...
Nous remplissions la vie de vie,
De rires et de bruits, de genoux écorchés.
Mon miroir me renvois le visage d'un homme,
Mais c'est aux enfants que parlent mes mots.
Commenter  J’apprécie          00
Je voudrais être tous les gens du monde, fis-je. Je voudrais vivre un million de vies.
Commenter  J’apprécie          00
Peut-être que les prétendus "fous" sont ceux qui gardent en eux un peu de magie, même quand ils ont cessé d'être des enfants.
Commenter  J’apprécie          00
C'est rigolo d'observer ceux qui vous ont mis au monde et de les reconnaître en vous. On s'aperçoit ainsi que tout être vivant est un compromis de la nature.
Commenter  J’apprécie          00
Plus tard, alors que les lumières du Caire s'éteignaient et que les premières lueurs de l'aube découpaient la silhouette énigmatique des pyramides, un être horrifié, entre l'animal et l'humain, vomit à longs traits des morceaux de chair humaine. Dans la maison de la comtesse Margritta où régnait à présent la mort, nul ne l'entendit pleurer tandis qu'ils se roulait en boule sur le sol pour chercher un repos qui lui était interdit.
Commenter  J’apprécie          00
- "Il est des choses qu'un homme connaît mieux qu'un animal : ses limites par exemple."
Commenter  J’apprécie          00
- "Mieux vaut vivre dans le danger qu'exister dans l'ennui."
Commenter  J’apprécie          00
Le temps viendra ou la femme assujettira l'homme et le chassera au loin....;
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robert R. McCammon (1335)Voir plus

Quiz Voir plus

Zephyr, Alabama ou l'enfance de Cory

Le roman début en l’an…

1960
1962
1964
1966

21 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Zephyr, Alabama (Le mystère du lac) de Robert McCammonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}