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Citations de Roddy Doyle (170)


- J'ai peur de ne plus jamais ouvrir les yeux.
- Je sais, dit Scarlett. Mais cette fois-ci, tu les as ouverts.
- C'est vrai. Je ne suis pas encore morte.
- Non, dit Scarlett avec un sourire, non, tu ne l'es pas.
- Voyons voir, dit grand-mère.
Elle ferma les yeux.
Elle les ouvrit.
- Juste pour vérifier.
- Elle les referma.
- Allez, ça va bien, dit-elle. Je suis trop en forme pour mourir aujourd'hui.
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C'est ce que j'aime chez les femmes, avoir vécu toutes ces années et ne toujours pas savoir quoi boire quand elles entrent dans un pub.
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- La soul, c'est la politique du peuple.
- Yaou !
- Bien dit, Jimmy !
- De NOTRE peuple...La soul est la cadence du sexe. C'est aussi la cadence de l'usine. La cadence de l'ouvrier. Baise et usine.
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Il faisait souvent des trucs comme ça, donner un billet ou une pièce, ou dire un mot gentil. De petits gestes qui le faisaient s'aimer plus.
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Comme les hommes devenaient bizarres, à l'âge de George. Elle avait remarqué la même chose chez son propre père. Quand il y avait des filles près d'eux, ils perdaient la tête. Ils essayaient de faire comme s'ils n'étaient pas déjà des vieux machins, et se rendaient ridicules.
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Il y avait des enfants de notre âge, mais cela ne leur donnait pas le droit de traîner avec nous.
- Des connards de HLM.
Quand j'ai dit ça, maman m'a donné une claque. Elle ne m'en donnait jamais d'habitude, mais cette fois, si. Derrière la tête.
- Ne redis jamais ça.
- C'est pas moi qui l'ai inventé.
- Ne le répète plus, c'est tout, a dit maman. C'est une expression affreuse.
Je ne savais pas vraiment ce que cela voulait dire. Tout ce que je savais, c'est que les HLM, c'était en ville.
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Voilà le problème avec mes souvenirs. Je ne peux pas faire la difficile. Je ne peux pas faire semblant. Il n'y a pas eu de bons moments. Je ne peux jamais me raccrocher à un beau souvenir, m'y attarder avec le sourire. Ils sont tous pollués, tous détruits.
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Elle ne s’aime pas trop ; mais elle n’est plus aussi certaine d’être idiote. Elle se débrouille ; c’est une survivante.
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- Ils discutent, c'est tout.
- Non.
- Si.
- ils ne discutent pas, ils crient.
- Non, ils ne crient pas.
- Si dis-je, ils crient, mais doucement.
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On a sorti les cahiers. Tous les miens étaient recouverts avec le même papier, celui que tante Muriel avait laissé. Quand elle avait retapé sa salle de bain, elle en avait donné dix rouleaux à papa.
- Elle s'imaginait qu'elle avait le Taj Mahal à tapisser, a dit papa.
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Mary ne souhaita pas bonne nuit à ses frères. Elle ne les connaissait pas. Autrefois, c'était différent, mais maintenant elle ne les connaissait plus. Ils s'étaient réincarnés en extraterrestres. Parfois, ça l'inquiétait - souvent, en fait. Elle avait peur de devenir comme eux. Dommo n'avait que deux ans de plus que Mary, donc il lui restait deux ans de vie normale avant de se mettre à grogner et à ricaner pour rien. A moins que ces mutations bizarres n'arrivent qu'aux garçons...
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ça me faisait un drôle d'effet de le regarder jouer: il était génial, mais j'avais envie de le tuer.On ne peut quand même pas être fier de son petit frère.
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A la lumière du jour, un pub est un endroit différent- c'est un peu moins un pub.
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Le score était de 5-0 pour Barrytown. L'adversaire était nul. [...] La dernière fois que cette bande de crétins avait vu le filet bouger, c'était quand le gardien avait pété.
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Jimmy effectua la tournée des pubs de la ville. L'un n'engageait que des groupes de heavy-metal. Le patron expliqua à Jimmy que le public de heavy-metal était plus vieux, qu'il se tenait bien et qu'ils buvaient comme des trous.
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Un jour, en ressortant d'une de leurs cabanes, j’avais de la glaise et de la gadoue tellement plein les cheveux qu'ils tenaient droits tous seuls.
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Roddy Doyle
If you're a writer in Dublin and you write a snatch of dialogue, everyone thinks you lifted it from Joyce. The whole idea that he owns language as it is spoken in Dublin is a nonsense. He didn't invent the Dublin accent. It's as if you're encroaching on his area or it's a given that he's on your shoulder. It gets on my nerves.
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C'était ma faute ; j'avais voulu la mettre dans la confidence. Elle est trop jeune. Elle n'a pas encore de passé. Remarquez, ce n'est pas vrai non plus. Mais son passé est trop proche de son présent. Elle n'a pas encore besoin de regarder en arrière.
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On volait pour la gloire, pour avoir peur,pour se sauver avec.
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Nous avions dû nous connaître au collège. Mais je ne visualisais aucune version plus jeune de cet homme. Je ne l’aimais pas. Ça, je l’ai su immédiatement.
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