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Critiques de Roger Seiter (888)
L'île des oubliés

Durant l’été, j’ai généralement envie de lectures qui me font voyager, qui me font découvrir d’autres pays et d’autres cultures. Alors, quand je suis tombée sur le roman « L’île des oubliés » de Victoria Hislop, en farfouillant dans ma pile à lire, je n’ai pas longtemps hésité avant de me lancer.



Au début de ce roman, nous faisons la connaissance d’Alexis, une jeune femme anglaise diplômée d’archéologie, qui à l’intention de profiter de son voyage en Crète avec Ed, son compagnon, pour en apprendre un peu plus sur l’histoire de sa famille maternelle, les Petrakis. Sophia, sa mère, reste muette lorsqu’elle l’interroge à ce sujet et elle n’en connait aucun des membres, pas même ses grands-parents. Sur place, elle se rend un jour dans le village natal de sa mère, Plaka. Là-bas, elle y découvre Spinalonga, un petite île lui faisant face qui a, dans le passé, et durant plusieurs dizaines d’années, abrité une colonie de lépreux afin de limiter les risques d’une contamination de grande envergure. Elle y fera également la connaissance de l’une des meilleures amies de sa mère qui va lui raconter la vie des habitants de l’île ainsi que celle de la famille Petrakis en commençant par Eleni, son arrière-grand-mère, et Giorgis, son arrière-grand-père, puis en continuant par celle de Maria et d’Anna les deux filles de ces derniers. Alexis va alors faire un véritable voyage dans le temps…



Au début de ma lecture, et tout au long de la première partie qui se déroule au présent et sert de prétexte à Victoria Hislop pour ce plongeon dans le passé, j’ai eu un peu de mal à me passionner pour l’histoire d’Alexis. Et puis, j’ai finalement réussi à me plonger complètement dans l’histoire de cette famille, couvrant plusieurs générations de femmes toutes plutôt différentes les unes des autres.

Ceci dit, je n’ai pas été spécialement émue par ce récit qui traite pourtant d’un sujet difficile : la maladie et l’isolement qui peut en découler. De plus, je n’ai pas spécialement trouvé les personnages attachants, exception faite pour celui de Maria. « L’île des oubliés » n’est pas un chef d’œuvre mais c’est un roman agréable à lire, dans un style plutôt simple, et assez sympa pour la saison. Je pense qu’il peut être une lecture d’été idéale pour ceux qui n’auraient pas encore lu ce best-seller!
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Retrouvailles à Strasbourg

Retrouvailles à Strasbourg est la novélisation d’une bande dessinée et c’est le scénariste, devenu romancier, qui s’y colle : Roger Seiter. Présenté par les éditions du Verger (responsables notamment de l’édition du Mystère du Haut-Koenigsbourg) comme un spécialiste de la période victorienne, ce roman qui ne paie pas de mine se veut ambitieux. Encore faut-il reconnaître qu'ambition rime mieux avec prétention qu'avec qualité…



Assurément de l’ambition, l’auteur et le roman n’en manquent pas. Il est donc difficile d’être indulgent, même sans avoir lu la bande dessinée. Oser une nouvelle écriture du Problème final n’est pas donné au premier venu, d’autant que de nombreux ouvrages s’y sont déjà essayés (avec des résultats assez controversés). En l’occurrence, le pari est raté.



Comme quelques ouvrages de la même trempe, l’auteur utilise une référence du Canon à Strasbourg pour bâtir une intrigue qui tient plus du piège à touristes que de la démarche holmésienne. Ici les référence à la capitale du Grand-Est sont légions et l’objectif est clairement d’attirer du monde dans cette ville. C’est donc une visite pour gogo (pardon pour pigeon... heu non désolé pour touriste adepte de Sherlock Holmes) que l’auteur nous propose.



Le résultat est assez navrant. Il est question de Morirarty, de Moran, d’Irène Adler, de la Ligue des rouquins, bref de tout un joli tas de références pour bien appâter le chaland et au final l’on aboutit à une histoire assez plate, sympathique... pour un ouvrage régionaliste. Sorti de ce cadre, le roman n’a plus aucun intérêt. Les adeptes du grand détective auront de quoi être déçus et ceux de Watson encore plus. Certes le médecin n’est pas le meneur du duo mais là non ! non ! et encore non ! Le sort qui lui est réservé est scandaleux ! Et il n’est pas utile de manier l’excuse du pastiche : car nous avons ici affaire à une farce bien trop grasse et indigeste pour cela.



Comme le principal intéressé n’est pas en mesure de prendre la plume et bien… tant pis l’on passe à une narration omnisciente ! En même temps cette facilité permet de nous faire une visite touristique de Strasbourg. D’ailleurs même Sherlock s’y met ! Le résultat est ridicule. Ne manquerait plus qu’il croise Moriarty autour d’une choucroute. Nous y avons échappé de peu, au demeurant.



Le pire étant que malgré tout, le roman propose de bonnes idées. Ainsi le dénouement offre une bonne surprise. Il y a là un potentiel énorme qui n’est pas exploité. Franchement avec une idée pareille il y aurait eu de quoi construire une intrigue originale, bien plus palpitante et dépaysant que ce machin. Et bien non !



Est-il seulement possible de se vouloir aussi ambitieux et d’oser commettre un pareil ouvrage ? D’ailleurs est-ce seulement un roman digne de ce nom ? Vous l’aurez compris, je ne peux que vous conseiller de fuir à toutes jambes cette lecture, sinon pour vous en moquer…
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L'île des oubliés

Spinalonga est une petite île à quelques brasses de la Crète. On veut l'oublier car elle recèle et a recelé des lépreux !

Victoria Hislop a reçu en 2005 le Prix de la révélation littéraire en Grande-Bretagne avec L'île des oubliés, roman qui a été traduit et publié à plus de deux millions d'exemplaires.

La jeune Alexis veut voir clair dans sa généalogie. Quel passé ! Les non-dits sont multiples ! Et tout remonte avant la guerre 40 et aux arrière-grands-parents : Eleni et Georgis, elle institutrice et lui pêcheur et passeur vers Spinalonga, l'île qui retient les lépreux. La vie à cette époque est d'autant plus rude que la mentalité rejette ces malades, répudiés, la honte des familles. La société est aussi fortement marquée : les propriétaires terriens dominateurs et le petit peuple à leur service. Autant de drames qui marquent le déroulement de ce roman.

L'auteure décrit avec beaucoup de tact ce drame qu'est la lèpre. Les efforts du corps médical pour lutter contre cette maladie sont bien relatés. Le drame d'une famille fait mieux comprendre la détresse de tout un peuple.
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L'île des oubliés

Une fois de plus j’ai été emportée par l’art de cette écrivaine.

Un roman dans lequel on s’immerge, mené avec netteté, limpidité et style.

On découvre (pour moi) l’histoire de l’île de Spinalonga, au large de la Crète l’île des Lépreux, des oubliés, de 1939 à 1959.

Une vie rebâtie – de rien – pour ces proscrits, loin de tout. Un microcosme en cala , épargné par la guerre et qui , somme toute , parvient à une vie sociale interne riche et culturelle. Mais ces personnes auraient pu être soignées, mieux et plus vite…

Conjointement à cela, la trame romancée – tragique – finalement, intéresse moins que l’Histoire en elle-même. Comme dans d’autres de ses romans, les personnages sont des prétextes, des vecteurs de symboles.

Une excellente lecture.



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L'île des oubliés

À l’occasion d’un déménagement j’ai récupéré ce livre qu’on m’a conseillé.

Je suis loin d’être son premier lecteur (sur Babelio) et nombreux sont ceux d’entre vous qui l’ont commenté, en l’ayant aimé ou pas, d’ailleurs je ne reviendrai pas sur l’histoire, elle est rapidement résumée par l’éditeur qui sait attirer son public…



En ce qui me concerne, je l’ai trouvée déroutante. En mêlant histoire vraie et saga familiale, le risque était grand de décevoir les amateurs (trices) de l’une comme de l’autre.

Dérouté pourquoi ?

- Au début on s’attache assez vite à Alexis et sa quête d’identité.

- Ensuite on s’intéresse de près à l’historique de Spinalonga et on glisse tranquillement au roman lui-même avec Eleni et Georgis et leurs filles. Mais l’histoire est longue, très longue. Aucun détail ne nous est épargné : l’intérieur d’une maison de l’île comme le menu du mariage. Les sautes d’humeur de l’une comme les frasques d’un autre. Les semaines succèdent aux jours et les années aux mois. Et à chaque arrivée sur l’île, même rituel après le débarquement, le passage dans le tunnel inquiétant, avant de déboucher sur la rue principale avec ses maisons colorées et ses commerces animés. C’est un peu répétitif.

- Il faudra attendre moins de trente pages avant la fin pour retrouver Alexis et sa mère et conclure le roman.

- Peut-être enfin parce que suis un homme, et que cette littérature touche davantage les femmes - sans tomber dans un sexisme primaire.



Tout cela est plutôt bien écrit pour autant que la traduction soit fidèle (mais ça, c’est le choix de l’éditeur) et on se laisse porter par les différentes vagues du livre au propre comme au figuré.

Cependant, j’ai trouvé les personnages vraiment stéréotypés. La douce Eleni, l’imperturbable et résigné Georgis, l’insupportable Anna et la si gentille Maria. La fort riche famille Vandoulakis et la tellement pauvre famille Petrakis C’est tellement manichéen. Même sur l’île de Spinalonga, reflet d’une société en miniature, rien n’y manque, même la morale, avec ses bons et ses méchants, ses coups du sort comme ses espoirs. Comme disait La Fontaine « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés… ».

Rien n’y manque ?

Hélas si, un ingrédient essentiel comme dans une bonne recette : le liant. J’ai l’impression d’avoir lu plusieurs récits différents bien qu’ils soient mêlés - ce qui explique sans doute mon sentiment déroutant - avec comme seuls points communs : l’unité de lieu et la généalogie d’Alexis. Soit, mais ce n’est pas suffisant, à mon goût.

Dommage, j’aurais bien aimé avoir aimé ce livre.
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L'île des oubliés

Une histoire classique sur la recherche de ses origines mais écrite avec justesse.

Ici on découvre la vie difficile dans un village en Crète pendant la seconde guerre mondiale. Surtout, on nous décrit les difficultés (autant sociales que médicales) lorsque l’on est atteint par la lèpre à une époque où on ne pouvait l’expliquer. A travers l’île des lépreux et le village sur la côte voisine, on nous dresse un portrait fort en réalisme.

On va y retrouver deux sœurs, deux jeunes filles, aussi différentes dans leurs caractères que dans leurs vies. Ce qui est intéressant dans ce roman c’est la manière dont tourne chacune de leurs vies. Il n’est pas inconnu pour un auteur de faire croire au lecteur que l’une des filles file la parfaite vie et que l’autre soit en enfer pour pouvoir changer la donne. Dans ce livre, cela fonctionne, on y croit et on suit ces histoires avec passion.

Un autre point intéressant est le choix de l’auteur de ne pas tomber dans des anecdotes superficielles pour compléter et détruire l’histoire principale. On ne plonge pas dans des passions amoureuses trop longues qui pourraient nuire au roman. L’auteur nous donne la matière suffisante pour que son livre nous passionne sans rajouter des détails superflus.

La force du roman se trouve dans son rythme. Chaque chapitre nous aide à comprendre ces vies, ce qui permet à l’histoire de prendre toute son importance, petit à petit.
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L'île des oubliés

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, j’ai trouvé le début insipide, fastidieux. Je me suis accrochée pour passer les premières pages. Et je ne le regrette pas. J’ai trouvé très intéressante l’histoire de la dernière léproserie d’Europe, sur Spinalonga, un îlot forteresse situé en Crète. Un secret de famille est le prétexte choisi par l’auteur pour nous conter la vie de cette communauté d’exclus, de parias, ces gens qui, en plus d’être les victimes d’une maladie terrible ont eu à souffrir de l’isolement, bannis, séparés de leur famille, parqués dans des mouroirs subissant l’ignorance et la cruauté des bien-portants.



Alexis, toute jeune diplômée, ne sait rien de sa famille maternelle, sa mère, Sophia, ne s’est jamais livrée, n’a jamais parlé de son enfance, de ses parents. Un mystère que la jeune femme décide de percer en allant passer ses vacances en Crète, à Plaka, le village natal de Sophia. Elle y rencontre Fotini, la meilleure amie de sa mère qui accepte de lui raconter l’histoire de sa famille. Et c’est là que ça devient très intéressant. On apprend que la grand-mère de Sophia, institutrice à Plaka attrapa la lèpre et dut abandonner ses deux petites filles Anna et Maria, sa maison, sa famille, ses amis, comme tous les autres malades et fut conduite, par son propre mari responsable du ravitaillement de la léproserie, avec un de ces élèves, sur Spinalonga, une presqu’île face à Plaka qui fut choisie en 1903 par les autorités pour y isoler les lépreux afin d’éviter la contagion. Depuis, la communauté de malades, allant jusqu’à 300 personnes, s’était organisée en une micro société, avec ses commerces, son office religieux, son école, sa mairie… La vie était rythmée par les arrivées et les décès jusqu’en 1939, où des malades arrivèrent d’Athènes. Instruits et décidés à vivre, ils dynamisèrent la communauté, exigèrent des aides, améliorèrent les conditions de vie, et firent de Spinalonga, un vrai village où il faisait bon vivre. Mais la maladie emporta Eleni avant que le remède ne soit trouvé. Quelques années plus tard, sa fille Maria, à la veille de son mariage avec un membre d’une famille puissante, découvre, horrifiée, qu’elle est atteinte de la lèpre. Elle est a son tour débarquée sur Spinalonga par son père. Bon raconté comme ça, ça fait un peu mélo, et je vous l’accorde : c’est un peu mélo. Et encore je ne vous ai pas parlé de la sœur Anna, une petite égoïste, détestable, jalouse et insatisfaite. Mais j’ai été très surprise par le contexte, étonnée d’apprendre que la dernière léproserie avait été fermée en 1957 seulement. Je pensais que ces « établissements » avaient disparus depuis longtemps, que les malades, depuis qu’un traitement avait été découvert, étaient suivis dans des hôpitaux classiques.



Ce roman a fait un carton apparemment, et ça ne m’étonne pas, il a l’étoffe d’un succès. Une saga familiale, les vilains pas beaux contre les gentils tout doux. Une belle panoplie de sentiments : les bons d’un côté, les mauvais de l’autre. Des clichés, des descriptions doucereuses, une écriture prosaïque, prise de risque=0. Mais un contexte bigrement singulier. A lire donc pour info.



http://www.levoyagedelola.com/
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Special Branch, tome 4 : Londres Rouge

Nous retrouvons notre trio des héritiers de Fog : Charlotte et Robin Molton ainsi que Alex Launceston, pour une nouvelle enquête. Un riche officier américain est retrouvé mort : scalpé, une flèche dans la poitrine. Le coupable tout indiqué semble être cet indien du Wild West Show de buffalo Bill, qui justement a disparu depuis le meurtre...



Une enquête qui sera résolue dans ce tome au contraire du premier cycle qui comprenant 3 tomes. Peut être est-ce pour cela que l'intrigue est très en-dessous de la première. Bien sur on passe toujours un agréable moment mais le suspence est loin d'être haletant et surtout la trame est un peu trop courrue d'avance. Pas de retournement de situation ni de surprise. On sait dès le départ qui est l'assassin ainsi que le comment et le pourquoi... Dommage.
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L'île des oubliés

Secrets, drames, trahisons et passions voilà bien tous les ingrédients de la sage familiale réunis. Parfait donc, pour les amateurs du genre. Un peu limite "eau de rose" à mon goût.

Un coup de projecteur intéressant sur la léproserie de Spinalonga, île crétoise sur laquelle les "impurs" étaient claquemurés, condamnés à vivre et mourir, coupés du monde.

Une écriture très quelconque. Dommage.
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L'île des oubliés

L'histoire de cette colonie de lépreux au large de la Crête est vraiment passionnante, offrant un cadre absolument inhabituel à des histoires plus classiques de famille, d'amour et de trahison. La fin, rapidement expédiée, m'a un peu déçue, mais c'est ainsi quand on a envie de rester plus longtemps avec des personnages, et mon imagination est restée longtemps sur l'ile de Spinalonga.
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L'île des oubliés

J'ai beaucoup aime ce livre qui nous fait voyager avec délice en Crête. Alexis, une jeune anglaise, souhaite découvrir le passé de sa maman très laconique sur ce sujet. Dans le cadre de vacances en Crête, elle va retrouver une amie proche de sa mère qui va lui raconter l'histoire de son arrière grand-mere, de sa grand-mere et de sa mère. Leur destin est étroitement lié a l'île située juste en face de la ville qui accueillait les lépreux.

Une histoire de famille passionnante, des tragédies, de l'amour... un livre qui se dévore rapidement et l'impression d'avoir passé quelques jours de vacances en Crête hors du temps!
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L'île des oubliés

Quel sujet ! Mais.... quel livre !



Quel sujet: l'histoire de ces lépreux qui étaient isolés dans une colonie, sur une île ,au large de la Crête et qui n'a fermé ses portes qu'en 1957.

Victoria Hislop raconte la souffrance des séparations: les enfants arrachés à leurs parents, les époux , puis la lutte contre cette maladie qui défigurait et faisait tant souffrir avant de tuer le malade.

Je ne connaissais pas cette colonie de lépreux et j'étais bien loin de m'imaginer que le sort de ces malades a été aussi terrible et cela jusqu'à la moitié du 20° siècle. C'est pour cela que je commence en disant «quel sujet!».

(et pour cela , j'aurais dû mettre 3 coquillages)





Mais quel livre! Dans un style linéaire où rien ne ressort vraiment , l'auteur mêle à cette histoire celle d'une rivalité amoureuse entre deux sœurs , la gentille parfaite et la méchante perverse .



Ne soyez pas trop inquiet le bien finit par triompher , il faut dire que la gentille parfaite a dû pour cela subir un nombre de coups du sort assez incroyables .

Mais digne, elle ne s'est souciée que du bien-être de son vieux père et quand elle rejoindra la colonie de lépreux, des autres malades.



Pendant que sa sœur mariée au plus gros propriétaire terrien de la région , s'envoie en l'air avec le cousin de son ami, l'ex-fiancé de sa jeune sœur.

Je vous l'avais dit la méchante et la gentille.



J avais acheté ce roman dans une gare avant de partir et je l'avais oublié pourtant il est parfait pour un voyage en train … un peu long peut-être.




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L'île des oubliés

Ce livre est un enchantement.

On y découvre, à travers l’histoire familiale de la jeune anglaise Alexis, celle de la dernière léproserie d'Europe située sur l'île de Spinalonga, en Crète. Des malades y venaient du pays entier après que l'on ait diagnostiqué qu'ils souffraient de la lèpre. D'autres, venaient simplement du village d'en face, Plaka. Ce fut le cas des aïeuls d'Alexis. Ils virent les leurs partir pour Spinalonga, et chaque jour de leur vie, la présence de l'île au large de leur village leur rappela l'horrible séparation. L'île des oubliés portait bien mal son nom...



C'est un récit doux-amer avec la mort en arrière-plan, mais aussi le délicieux cheminement de la vie, ses petits plaisirs, ses joies. Bien des épreuves ont pesé sur le destin de la famille d'Alexis, mais celle-ci les a toujours surmontées avec courage et dignité.

Outre l'histoire qui se révèle belle et touchante, le contexte historique est intéressant. J'y ai découvert, pour ma part, les différentes facettes de la maladie ainsi que son traitement. J'ai aussi entrevu le quotidien de ces hommes et ces femmes, qui, du jour au lendemain, devaient quitter leur maison, leur famille et leurs amis pour être bannis dans un lieu qui leur était étranger. Certains y terminèrent leur vie, d'autres eurent la chance de pouvoir en revenir, mais leur séjour les marqua dans leur chair et leur esprit de façon définitive.

Toutefois, que l'on ne se méprenne pas, le style et le ton adoptés par l'auteur n'accablent pas le lecteur avec des descriptions morbides et, curieusement, malgré le thème central de l'histoire qui n'inspire pas franchement la gaieté, L'île des oubliés n'est pas un roman qui vous plombe le moral, bien au contraire. C'est un beau texte emprunt d'espoir, à l'écriture délicate et soignée .



Un dernier mot au sujet de la version audio ; j'ai l'impression de me répéter, mais une fois encore, le choix du lecteur est juste parfait et la diction de Pulcherie Gadmer est un vrai délice pour les oreilles.
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L'île des oubliés

Quelle belle découverte! Ce premier roman de Victoria Hislop nous fait voyager tout en douceur dans le passé des aïeules de la jeune Alexis, mais aussi dans l'île grecque de Crète, mais aussi et surtout, dans l'île voisine de Spinalonga, qui accueillit jusqu'en 1957 une colonie de lépreux. Au Moyen-Âge, les lépreux devaient "mourir" à ce monde, on célébrait leurs funérailles, puis ils étaient séparés de leurs familles et devaient quitter leurs demeures, sans espoir de retour.



Au XXe siècle, en Crète, ceux qui se découvrent atteints de la lèpre étaient encore ostracisés. Ils devaient quitter leurs proches et étaient conduits en bateau à l'île de Spinalonga. Imaginez-vous le déchirement et l'immense tristesse de ceux qui devaient partir et tout laisser derrière eux? Pour ceux qui restaient, ceux qui partaient n'étaient pas mieux que morts. C'est ainsi que dans le roman, l'auteure appelle Spinalonga, «l'île des morts-vivants».



C'est ainsi qu'on assiste aux adieux déchirants, mais silencieux et pleins de dignité, entre Giorgios et sa femme Eleni, ainsi qu'avec la petite communauté de Plaka, car la jeune femme était très aimée de ses pairs. Ses petites filles, Anna et Maria, sont restées à la maison. Elles ne reverront plus leur mère, même si celle-ci est toujours vivante et seulement de l'autre côté du bras de mer qui sépare Plaka de Spinalonga. Giorgios verra sa femme chaque semaine, car il est chargé du ravitaillement par bateau de Spinalonga.



Mais quelle n'est pas la surprise d'Eleni (et la nôtre) de découvrir sur l'île, une communauté de près de 200 personnes qui mènent une vie active. Il y a un bar, une mairie, les gens ont une petite maison qu'ils fleurissent, des parcelles de terre qu'ils cultivent et les enfants vont à l'école! Certes, il y a aussi des malades et un hôpital où ils sont soignés, mais pour eux, la vie continue et ils essaient de la vivre du mieux qu'ils le peuvent. Car pour beaucoup d'entre eux, ils passeront plusieurs années sur cette petite île isolée et oubliée. On ne peut qu'être profondément émus par leur courage et leurs conditions de vie. Il me semble que la lèpre n'est pas un sujet souvent abordé en littérature et la façon dont l'auteure le fait nous fait découvrir une autre facette de cette maladie.



On découvre avec Eleni, beaucoup de personnages attachants et courageux sur cette île. Et l'arrivée de lépreux de la ville d'Athènes amènera un renouveau sur Spinalonga. Pendant ce temps, à Plaka, Anna et Maria continuent de grandir, sans leur mère, mais entourés de l'affection de leur père, mais aussi de leur amie Fotini et de sa mère Savina. Les deux jeunes filles ne peuvent pas être plus différentes. Anna est volontaire et entêtée, elle exprime la moindre de ses émotions et elle n'aime pas les tâches ménagères. Tandis que Maria est plus réservée et douce, elle s'occupe de son père et de la maison.



Il arrivera tout plein de choses à Maria et Anna. Elles connaîtront les joies et les souffrances de l'amour, de la maternité, de la séparation et de la mort. Beaucoup de tragédies émailleront leurs vies. Ce qui m'a frappé dans ce très beau roman, c'est la simplicité et la générosité avec lesquelles l'auteure nous raconte l'histoire de ces femmes, toutes différentes, mais qui sortent des sentiers battus, chacune à leur façon, qu'elle soit discrète ou non. Même si nous ne sommes pas d'accord avec leur façon d'agir, Eleni, Anna, Maria, Fotini, Elpida, Savina, Sophia et Alexis sont toutes des femmes courageuses et inoubliables. Les communautés de Plaka et de Spinalonga sont tricotées serrées, malgré la lèpre ou peut-être à cause d'elle, les gens prennent soin les uns des autres. À Plaka, la guerre rapprochera les gens.



La vie semble très douce en Crète et cela m'a donné le goût d'aller visiter cette île et de m'asseoir à la terrasse d'un bar, pour siroter une boisson, tout en regardant la mer à l'horizon. Ce qui se démarque dans ce roman, c'est que l'auteur nous raconte l'importance des choses les plus simples de la vie, mais aussi les plus essentielles, l'amour, l'amitié, la famille, l'importance des liens que l'on tisse et aussi et surtout, la tolérance. Anna sera transformée par le récit de la vie de ses aïeules. Malgré son sujet peu facile, Victoria Hislop a réussi à écrire une histoire très belle et très touchante, dont on sort grandi et réconforté.
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Venise hantée, Tome 1

Lord Mountbatten fuit le scandale de son mariage à Venise, dans un palais. Tandis qu'à Londres on ne parle que de cela, des nouvelles inquiétantes parviennent d'Italie : le lord décède brutalement et mystérieusement et son coursier disparait, plongeant son épouse dans le désarroi. L'enquête commence...

Je ne peux pas juger de la qualité de l'adaptation, n'ayant pas lu le roman (d'ailleurs épuisé) de Wilkie Collins. Mais c'est un premier tome qui pose les jalons de l'enquête, qui ménage le suspens tout du long, jusqu'à la fin, qui soulève un mystère e plus. Un tome prometteur, donc. Les graphismes sont assez classiques, les couleurs franches, les décors travaillés. Tout pour passer un bon moment en somme.
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L'île des oubliés

Victoria Hislop nous propose un roman mi-historique mi-familial où Alexis, en couple et pleine de doutes, entreprend de fouler la terre d'un lieu chargé du passé de sa mère et de sa grand-mère.



Spinalonga ou "l'île des lépreux" est perçu comme l'endroit le pire du monde mais que peut-on attendre des malades qui y sont envoyés tel des pestiférés, qu'ils soient tous jeunes ou plus âgés ? Quelles sont leurs perspectives sachant qu'ils y resteront pour le reste de leur vie ? Quel est leur quotidien ?



Quant à ceux qui restent, là où tout est possible, la où il y a espoir et liberté ? Les enfants, les parents, les conjoint(e)s, les proches, les amis...que deviennent-ils ?



J'ai été emballée par le récit du passé, les réponses à toutes les questions précédentes, les personnages d'avant et certains de maintenant. Par contre, Alexis m'a paru "fade", ces réflexions intérieurs étaient parfois très matures et d'autres fois l'inverse de même que sont comportement.



J'en garde le souvenir d'un roman qui m'a instruit et chagriné.
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L'île des oubliés

Repartir en Crête grâce à Victoria Hisslop fut un vrai plaisir. Surtout pour apprendre cette histoire de Sipnalonga que je ne connaissais pas. L'écriture est actuelle et sensible sans tomber dans le pathos. On suit avec envie et bonheur l'histoire de cette famille, de ces femmes, de cette maladie à propos de laquelle les images les plus terribles demeurent dans la mémoire collective alors qu'elle n'était pas vraiment et uniquement ça. On apprend aussi beaucoup. Un bon livre que je recommande à qui veut voyager tant dans le temps que dans le lieu.
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Lefranc, tome 25 : Cuba libre

Petit voyage à Cuba, pour notre ami Lefranc, qui va rencontrer Ernest Hemingway, prix Nobel de littérature. Les auteurs nous offrent là, une grande aventure, entremêlée par une affaire d'espionnage, en pleine révolution de Castro et Guevara. Le détail des graphismes est toujours aussi étonnant et permet une immersion totale dans l'histoire.

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L'île des oubliés

Alors que je fouinais les rayons de la médiathèque de ma commune, mon regard a été attirée par ce roman ! Le résumé m'a de suite conquise et donc ce roman a rejoint ma table de chevet ! Et aucun regret !



Tout d'abord, merci aux Éditions de la Loupe pour cette belle initiative car l'écriture grand format a été un vrai confort pour moi !



Sinon pour revenir au roman, j'ai beaucoup aimé ma lecture et la découverte, car oui j'en ignorais l'existence avant ce livre, de cette île de Spinalonga qui a reçu pendant plus de 50 ans de nombreux lépreux de Crête et même ailleurs.

C'est un roman parfois dur et prenant mais aussi plein d'espoir, d'amour et d'humanité. L'auteure nous livre ici un texte empli d'authenticité qui nous donne envie d'en connaître encore plus cette île.



Le seul bémol à mes yeux est pour moi la fin du roman et ses 50 dernières pages où il m'a manqué les détails donnés auparavant. J'ai eu l'impression que l'auteure a survolé ces pages pour finir son roman. Dommage !



Néanmoins, ce roman a été une très belle lecture ! Et il me tarde de découvrir la suite !
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L'île des oubliés

J'ai dévoré ce livre pendant mes vacances en Août et je suis ravie de vous parler aujourd'hui. On va parler d'une pratique qui au milieu dans les années 1900 était monnaie courante. Les malades confirmés de la lèpre étaient envoyés dans des colonies pour y être regroupés et pour certains soignés. On va donc retrouver dans ce roman l'île de Spinalonga, qui a accueillie entre 1903 et 1957 la principale colonie de lépreux de Crète.



Le point de départ de notre histoire débute avec Alexis, en quête de ses origines. Elle va à la rencontre de sa mère, Sophia qui reste bien mystérieuse sur son passé. Son arrière grand - mère Eleni a été envoyé sur l'île des années plus tôt mais c'est en découvrant l'histoire de sa famille qu'elle comprendra l'éloignement de sa mère par rapport à ses grands - mères, Maria et Anna.



On retrouve ici une saga familiale où on découvre d'un côté la vie des personnes qui vivent sur Spinalonga, qui n'est pas si sombre que cela est décrit puisque l'île a son fonctionnement propre et la vie s'organise comme dans n'importe quelles villes. Seul planes parfois l'ombre de la mort ...



Et d'un autre, la vie de la famille resté sur le continent et le fait de devoir cacher la présence d'un membre touché par la maladie afin d'éviter un déshonneur possible ...



J'ai aimé que l'auteure décrive la vie des personnes exilés en toute simplicité, sans assombrir le tableau que l'on peut imaginer. D'ailleurs, en faisant des recherches, l'île est aujourd'hui visitable moyennent finance et on y retrouve des vestiges de cette période. Peut-être pas celle décrites dans la roman mais on tient là un bout d'histoire et après tout , il a surement existé une Eleni ...



Je vous le conseille donc vivement car on s'attache aux personnages comme à leurs histoire.
Lien : https://unefamillebretonne.b..
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