Citations de Romain Sardou (327)
Se venger ? À quoi bon ? On fait toujours moins bien le boulot de Dieu.
Vos amis indiens peuvent me cuire les pieds ou me plonger le visage dans une colonie de fourmis, vous n'apprendrrz rien de moi sur ce sujet...
L'italien se retrouva pieds nous. Il sentit l
E feu mordre en approchant...
-Non ! Non...
Dans son roman 1984, George Orwell définit ce qu'il intitule la "double pensée" :"Connaitre et ne pas connaitre. Retenir simultanément deux opinions qui s'annulent alors qu'on les sait contradictoires et croire à toutes les deux. Oublier tout ce qui est nécessaire d'oublierr, puis le rappeler àà sa mémoire quand on en a besoin, pour l'oublier plus rapidement encore." Ce qu'Orwell entrevooit dans son enfer dystopique, On pourrait l'appliquer aujourd'hui à nos vues sur le Moyen-Age.
Au contraire, dès que des prêtres éxaltés vivant autour du changement d millénaire se voulaient trop spécifiques, d'autres prêtres, les réccusaient déjà ; " On m'a appris que dans l'année 994, des prêtres dans Paris annonçaient la fin du monde. Ce sont des fous. Il n'y a qu'à ouuvrir le texte sacré , la Bible pour savoir qu'on ne saura ni le jour ni l'heure."affirme Abbon de Fleury, deux ans avant l'AN Mil.
L'an mil est né... au XVIe siècle. -Mais alors (comme avec nos Gaulois précédemment,) pourquoi ce mythe des terreurs de l'AN Mil?
]L'an mille rien à signaler]
Le peuple, toujours dominé, gagnait cependant en sécurité grâce à des liens plus étroits d'assistance mutuelle.
Vous l'avez acpeptée d'autant pluus aisément que l'angoisse de voir le monde finir arrive toujours à résoonner en nous, quelque soit l'époque. On ne compte plus, dans l'histoire passée, les générations de femmes et d'hommes qui se sont crues devoir être la dernière (que ce soit les contemporains de Martin Luther ou nos catastrophes des années 2020 qui voit la planète morte ddans 30 ans). [note de Pégase Shiatsu : ce n'est pas que l'on sera mort... c'est plutôt comment vivra-t-on, d'ou l'importance d'agir... et là tous les scientifiques sont d'accord là dessus...]
Douze jours plus tard, Rome avait un nouveau pape.
A la surprise générale, pour la première fois, le frère d'un ordre mendiant ceignait la tiare : Le franciscain Jérôme d'Ascoli devint, sous le nom de Nicolas IV, le cent quatre-vingt-neuvième successeur de saint Pierre.
"Je cherche à comprendre ce qui s'est passé. Car quoi? Ou sont cachés les êtres d'autrefois? Il semble que, du jour au lendemain, ces personnages merveilleux se soient évanouis! Aujourd'hui, ou subsistent les anges, les elfes, les griffons et les sylves qui faisaient le quotidien de ce monde perdu ? L'homme du XIXe siècle est livré à lui-même, plus un seul esprit magique pour le guider!"
"En ces temps là, les hommes vivaient, croyez-moi! L'existence était une aventure digne d'être tentée. Mais aujourd'hui? Nous, nous sommes réduits à l'état de marionnettes. Nous perpétuons des traditions sans plus rien savoir de leur signification, nousavons rompu le lien avec nos ancêtres en échange d'un déridoire confort matériel qui n'honore personne. Non, je me refuse à vivre dans ce monde là!"
"Voulez-vous vous taire ? murmura-t-elle. Qu'avez-vous besoin de briser les rêves des enfants ? C'est bien une attitude d'homme, tenez. Je ne vous félicite pas. Vous devriez vous attrister de ce qui arrive à vos enfants, plutôt que de bomber le torse en faisant mine d'avoir eu raison. Si le père Noël n'est plus, c'est une mauvaise nouvelle pour vos filles et votre fils, et donc pour vous aussi, tout lord Balmour que vous êtes!"
"Comme toutes les mamans du monde, Gloria Pickwick se réjouissait du retour du père Noël. Seuls les papas faisaient encore les difficiles; ils avaient du mal à admettre qu'un vieillard bedonnant juché derrière des rennes volants puisse répondre sans faillir à une grande partie de la population mondiale et distribuer autant de présents au même moment et partout à la fois. Bien orchestrées, soit, mais farce et tromperie tout de même."
" .... inutile d'espérer croiser un troll ou une nymphe sur votre route: ils n'y sont plus! L'homme vit depuis dans un monde privé de magie. On ne trouve plus trace d'elle que dans les contes pour enfants."
Charles dévora toute la nuit les pages rédigées par Franklin. Elles envisageaient la création d'un Grand Conseil au sein duquel les treize colonies unies obtiendraient chacune entre deux et sept sièges de délégué, selon leur implication financière. Ce Conseil aurait un pouvoir économique et chapeauterait toutes les relations avec les Indiens.
Bateman était satisfait. Ce Plan allait rendre Londres ivre de rage.
Il faudra toujours me dire la vérité. Avec le pouvoir, on parle de moins en moins ouvertement au chef. On redoute de lui transmettre les mauvaises nouvelles. À vouloir le protéger, on le fragilise. Je vous demande de ne jamais agir ainsi avec moi.
Il faudra toujours me dire la vérité. Avec le pouvoir, on parle de moins en moins ouvertement au chef. On redoute de lui transmettre les mauvaises nouvelles. À vouloir le protéger, on le fragilise. Je vous demande de ne jamais agir ainsi avec moi.
L’Amérique va encore « rêver » pendant quelque temps que le monde et l’avenir lui appartiennent… Avant de disparaître, toutes les grandes civilisations ont une période troublante de somnambulisme…
Ils faisaient l’amour dans des états de transe, expérimentant toujours des délices de plus en plus interdites. Quelque chose s’était noué au cours de leur corps-à-corps dans les eaux froides de Tilbury. L’urgence faisait partie de leur couple. La mort aussi. Ils en parlaient, d’elle et de l’autre vie, comme d’une compagne, sur l’oreiller, quand d’autres parlent d’enfants ou de mariage.
Ils s’autorisaient tout.
— Ouvre cette porte. Sans savoir où aller, je te suivrai. N’importe où !
— Avoir du courage à deux, c’est passionnant.
— Quand on a la chance d’un amour aussi pur, il ne faut jamais se faire du mal. La moindre blessure tue…
Il semblait à Michael qu’en aimant pour la première fois, il aimait mieux. Il se louait d’avoir refréné ses sentiments jusqu’à cette rencontre, y compris à l’adolescence où les passions sont les plus brûlantes…
— Quand on aime comme ça, on n’est plus un homme comme les autres.
Il est un temps, en amour, où l’on n’y voit plus clair, mais où tout ce que l’on voit est beau.
Toute sa vie, Kerbs avait été un meurtrier redoutable, pourtant, penché en ce moment au-dessus de lui, le sang au visage, les poings en étaux, c’était bien John Bateman, le businessman, qui avait la tête sordide d’un criminel professionnel. C’était lui dont n’importe qui penserait, en le surprenant dans son bureau : « Il a des dizaines de cadavres à son actif, il les tue de sang-froid, les démembre, les emmure, les fait disparaître dans des surgélateurs… » Les râles de la victime ne furent bientôt plus que d’imperceptibles vibrations que Bateman décelait du bout des doigts.