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Citations de Romain Sardou (327)


Certaines femmes n’ont pas besoin de sortilèges. Elles sont elles-mêmes le poison.
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Elle se souvint que son oncle lui avait dit un soir : « Il n’y a rien de plus silencieux qu’un coup de foudre. Ceux qui le ressentent trop fort (trop bruyant ?) le confondent avec un coup de folie… Dans ces moments, couper le silence, c’est plus grave que couper la parole… »
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Sois heureuse, ma petite. C'est important. Les gens heureux ne font pas de mal autour d'eux.
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Avec ses cheveux roux et sa mise de veuve, on aurait cru une bougie allumée dans un pot d'encre !
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« Il existe chez certains auteurs romanesques un besoin de connaissance exacte, de vérité tangible, qui ne recule devant rien. Ils veulent savoir pour créer.
Et le paradoxe de ces immenses écrivains est qu’ils sont dotés, de surcroît, d’une imagination inouïe. Mais elle ne leur suffit jamais. »
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Le problème avec ces hommes de science, c’est qu’ils en oublient les délices de la foi : et on s’étonne après qu’ils tremblent comme des enfants.
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L’an 532, Justinien Ier règne sur tout l’Empire Romain. Constantinople était le joyau de l’Empire. Et l’hippodrome, le joyau de Constantinople. Les courses de chevaux étaient l’attraction favorite des Romains d’Orient. Deux camps de supporters avaient fini par se constituer : les Bleus et les Verts. Chaque citoyen de l’empire dévouait sa vie et sa fortune à la couleur dont il héritait ou qu’il adoptait. Avec le temps, la puissance et l’influence de ces deux factions irréconciliables se mesuraient à chaque compétition de chars. Pour les empereurs, l’hippodrome était une arme de stabilité du pouvoir. Tant que le peuple se divisait aux courses, le règne impérial n’était pas menacé. Diviser pour mieux régner, ce procédé fonctionna à merveille pendant deux siècles, jusqu’à cette sanglante semaine de janvier 532…
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N'attends pas que les choses arrivent comme tu le souhaites, mais décide de vouloir ce qui arrive, y compris le pire, ainsi seulement tu seras heureuse, ma femme, même dans l'adversité.
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Devant un océan, il y a ceux qui vont s'imaginer des voyages merveilleux et d'autres qui n'y verront que le mal de coeur qui les attend. Devant un ciel étoilé, il y a ceux qui sentiront partout des mondes porteurs de vie et d'autres qui n'y verront que du vide béant et silencieux. Chacun croit à l'invisible selon sa nature.
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Chuquet voyait le cercueil de Haquin se couvrir peu à peu de terre noire mêlée de neige. Au-dessus de la fosse, les hommes avaient planté la pierre tumulaire requise par le défunt : sans nom, sans date, juste ce vers :

PARDONNEZ NOS OFFENSES

L'évêque de Draguan disparaissait enfin... emportant avec lui ses secrets.
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« Tous les êtres surnaturels nous ont quittés, disait Le Falou d’après son laïus, mais il est des endroits sur terre si imprégnés encore de leur passage qu’on peut se demander s’ils ne sont pas encore là ! L’Écosse fait partie de ces terres. »
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Ce dont il fut témoin l'horrifia : tout un système d'exploitation et de corruption était institué sur le dos des prisonniers. Les tortures et les pires humiliations étaient réservées à ceux qui, comme Robert Castell, refusaient de se soumettre à la tyrannie des gouverneurs. Chaque année, le nombre des morts allait croissant.
Dans l'indifférence générale.
James Oglethorpe rendit publiques ces ignominies et réussit, grâce à une commission parlementaire qu'il présida, à faire libérer près de dix milles endettés indûment retenus dans tout le pays.
Ce geste, unanimement salué, eut des suites imprévoyables.
Les libérations provoquèrent une recrudescence de main-d'oeuvre sur un marché de l'emploi déjà étranglé par les faillites et les crises boursières. Les pavés de Londres se peuplèrent de miséreux sortis de prison, réduits à quêter ou à voler, souvent des familles entières.
De cette catastrophe nationale naquit la vision généreuse de la Géorgie.
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A l’échelle du cosmique (toute la physique moderne nous l’apprend) seul le fantastique a des chances d’être vrai.
Teilhard de Chardin cité par Romain Sardou
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En ce temps-là, les hommes vivaient, croyez-moi ! L'existence était une aventure digne d'être tentée. mais aujourd'hui ? Nous, nous sommes réduits à l'état de marionnettes. Nous perpétuons les traditions sans plus rien savoir de leur signification, nous avons rompu le lien avec nos ancêtres en échange d'un dérisoire confort matériel qui n'honore personne.
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Gui était prévenu, il lui faudrait au moins quatre ou cinq jours de traversée avant d'atteindre le village. Premierfait affirmait connaitre parfaitement le trajet, trois vals et quatre forets de taille. Il les avait plusieurs fois parcourus mentalement pendant les longues nuits d'insomnie qui suivirent son retour de Heurteloup.
assis sur une des banquettes du chariot, Henno Gui se replongea dans ses prières, sans daigner jamais se retourner vers Draguan.
«Et dixit dominus michi quod volebat quod ego essem novellus pazzus in mundo...» pensa-til. («Et le Seigneur me dit que je suis un nouveau fou dans le monde...»)
Il savait qu'il laissait derrière lui des rumeurs contrastées, peut-être même des amorces de contes de campagnes : un prêtre venu de nulle part, un demi-follieux acceptant d'aller chez les maudits, violent, dangereux, un peu médecin, un peu sorcier, un peu magicien, un peu... fictif.

Quoi qu'ils en racontent, tous les Draguinois étaient persuadés qu'à moins d'un miracle, ils ne reverraient jamais ce curé vivant...
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Les rais de lune rendaient les ombres plus menaçantes. L’oscillation des branches inquiétait. La forêt avait un air qu’ont les réminiscences thuringiennes, pleines de faunes velus et de mauvais génies.
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- Qu'est-ce-que c'est?
- Nous appellerons ça du "papier cadeau" ! Il faut qu'un présent soit une fête, avant même qu'on ne l'ait ouvert !
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Ils étaient mieux que l’amour fou ou que l’amour monstre, ils étaient l’amour né; parce qu’ils ne cherchaient jamais de signaux de jalousie pour se rassurer sur leur amour, parce qu’ils n’avaient aucun goût hégémonique, parce qu’ils embaumaient le cosmos de Fourier, on les regardait vivre comme on regarde l’impossible.
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Longue-Bois était depuis longtemps frappé par une épidémie de feu de Saint-Antoine. Les fidèles prièrent d’innombrables neuvaines mais ne voyant aucune guérison venir, ils décidèrent avec le consentement de leur prêtre de donner un ultimatum au saint.. Cette date passée, dès lors que les maladies se poursuivaient, toutes les effigies d’Antoine furent déposées et emportées hors du territoire du diocèse.
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Un jour, Harold posa une question d'enfant, c'est à dire moitié mieux qu'une question de philosophe [...]
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