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Critiques de Rosie Thomas (88)
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Le Châle de cachemire

Après le décès de son père, Mair vide sa maison et découvre, au fond d'un tiroir, un fabuleux châle, emballé dans du papier de soie. « Elle fut d'abord éblouie par la beauté des couleurs, un mélange de bleus argentés et de verts, la distillation de l'eau d'un lac et de ciels de printemps, avec des éclats de lavande et de vermillon, comme des fleurs piquées dans les profondeurs. Elle regarda de plus près et vit la subtilité du dessin tissé ; de somptueux motifs en forme de larmes, aux courbes parfaites, des frondes de fougères, des tiges ramifiées et de minuscules fleurs à cinq pétales. (…) Le châle était si léger qu'il semblait flotter dans l'air. » Entre les plis du tissu, une enveloppe renferme une boucle « fine et soyeuse, brun foncé avec quelques reflets cuivrés ».

A qui appartiennent ces cheveux ? Comment Nerys, la grand-mère, qui n'était pas riche, aurait-elle pu s'offrir un objet d'un tel prix ? C'est ce que Mair va tenter de découvrir, mettant ses pas dans ceux de son aïeule en partant à la découverte de l'Inde et de ses secrets.

De cette enquête, seul le lecteur connaîtra tous les aspects, suivant tour à tour Nerys et ses amies, Caroline et Myrtle dans les années 40, ou Mair, Karen et Bruno sur les routes de l'Inde actuelle. Les histoires se croisent, se complètent, se répondent. Mille personnages nous attirent sur les chemins de l'aventure. Parmi eux, les plus forts sont les femmes : volontaires, courageuses, battantes, luttant sans relâche contre le destin ou l'adversité.

Celle qu'on croit faible est pourtant capable de supporter bien des épreuves. Si elle tombe souvent, elle se relève toujours.

Bien que le roman compte près de sept cents pages, jamais il ne lasse. Les aventures se succèdent, tenant le lecteur en haleine. Les épisodes drôles, comme la fête de Noël avec un spectacle de magie, cèdent le pas à ceux qui tiennent en haleine, comme la traque ordonnée par Ravi Singh ou aux tragiques, comme celui du chien enragé, qui laissent le lecteur aussi désemparé que les personnages.

Les paysages grandioses sont peints par Rosie Thomas de manière à nous les faire imaginer. On vit à bord du « Jardin d'Eden », on suit avec émerveillement les transformations du lac, les trajets des commerçants apportant des fleurs ou des victuailles, les embarcations qui transportent leurs passagers vers des fêtes, des clubs ou des rendez-vous secrets.

Les couleurs sont chatoyantes, les papilles frémissent à l'évocation des épices, les narines sont chatouillées par des parfums enivrants ou des remugles effrayants.

On pénètre, à la suite des personnages, dans des palais dignes des mille et une nuits, pleins de magie, de secrets ou d'intrigues inquiétantes, dans des ateliers où des travailleurs misérables font naître les couleurs chatoyantes de châles qui valent plus que leurs vies, sur des terrains d'aviation, dans des voitures lancées sur des routes périlleuses, au sein de la guerre, de la révolte...

Comment évoquer tous les aspects de ce roman si riche ?

J'étais déchirée entre deux sensations contradictoires : la hâte de connaître le dénouement de l'histoire et le désir qu'elle ne s'achève jamais.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman.
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Les brumes du Caire

Je vous invite à découvrir mon dernier voyage en date. La destination? L'Egypte, le Caire bien-sûr.



Mais ce voyage, je ne l'ai pas uniquement fait dans l'espace, je l'ai aussi fait dans le temps.







Avec cette lecture, je me suis retrouvée propulsée au Caire dans les années 40, en pleine seconde guerre mondiale.



Vous me direz que ce n'était pas une époque favorable pour voyager, et bien, je vous répondrai qu'au travers du livre de Rosie Thomas, ça l'était.



Cette histoire plonge le lecteur dans un romantisme et une soif de vivre que seuls ceux qui ont vécu cette période d'incertitude ont pu ressentir. L'auteur nous fait ressentir l'ambiance, les odeurs et la vie au Caire à travers ses mots. derrière la peur et la douleur des combats, la volonté de profiter de chaque jour est plus forte que tout.



Rosie Thomas nous parle également des relations familiales et de la difficulté de se comprendre. Mais aussi de l'amour, du vrai, celui qui vous marque pour toute la vie. Ce bel amour, nous le vivons à travers les souvenirs d'Iris, 82 ans,qui fait en quelque sorte le bilan de sa vie et nous raconte tout cela avec beaucoup de pudeur. Elle nous transmet la beauté des sentiments et la douleur de la perte.



Nous découvrons également un amour nouveau à travers les yeux de Ruby dont le coeur a été mis à rude épreuve, malgré son jeune âge et qui en même temps que le pays découvre une nouvelle vie.



L'auteur nous parle donc de la passion à travers les génération.



Je ne parvenais pas à sortir de cette histoire exotique à chaque fois que je fermais le livre, l'envie de me replonger dans les odeurs et les saveurs ne me lâchaient pas. Un véritable coup de cœur.



Un peu de douceur dans ce monde de brut.



Rosie Thomas est parvenue à insuffler de la beauté et de la douceur dans une période de guerre et de violence.



Merci aux Editions Charleston pour cette bouffée d'air frais.
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Les brumes du Caire

N’ayant pas d’endroit ou se réfugier après le terrible accident qui a coûté la vie de son petit ami. Ruby s’en va pour l’Egypte chez sa grand-mère « Iris » qu’elle connaît peu. Iris a plus en plus de mal à se remémorer ses souvenirs et surtout ceux qui traitent de son amour de jeunesse « Alexander ». Une lie insolite et profonde va naitre entre ses deux personnes.



Je ne sais que dire, je ressors bouleverser de cette histoire. Dés le commencement l’auteur nous happe et on ne peut plus nous échappe, ce livre est une vraie drogue, tellement addictif. Je suis tout simplement comblée de bonheur par cette lecture, on ne s’ennuie jamais. C’est justement grâce au style de l’auteur. La manière dont elle passe du présent au passé avec un telle justesse. De plus on ne sent pas déroutée par ces « voyages temporels ». J’ai adoré l’univers à tel point que j’ai désormais envie de visiter l’Egypte, la description des lieux ainsi que celle des Égyptiens m’a conquise. Toutes les époques évoquées dans le récit son intéressante et captivante.



J’ai beaucoup de respect et d’admiration envers Iris, ce personnage a d’un part très bien été construit et je pense que cela se perçoit avec tous les autres personnages. C’est d’ailleurs pour moi une des principales qualités du roman. On suit Iris évolué a travers les âges, et je la trouve tellement forte et courageuse, c’est justement ce qui contraste avec l’image que l’on a d’elle aujourd’hui : « Affaiblis ». Mais elle reste intérieurement spectaculaire, elle m’a subjugué. Quant à « Alexander » ou autrement appelé « Xan », il m’a touché et émut, j’ai totalement fondu par tend de tendresse.



Ruby qui est la petite fille d’Iris et l’un de mes personnages préférer, on la voit tout aussi évoluer. Elle est plus ouverte et affective contrairement, a ce qu’on aurait pu penser d’elle au début de notre lecture. Je l’ai surtout apprécié en compagnie d’Iris ainsi qu’avec les deux personnages qui vont apparaitre « Ash » et Nazouf ». Mais je tiens à vous grader la surprise donc je ne vous en dis pas plus. Par contre, j’ai un peu moins aimé le personnage de « Lesley » qui est la mère de Ruby, je la sentais un peu délaissé dans l’histoire, mais cela ne m’a pas gêné plus que cela.
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Les brumes du Caire

Dans ce roman on trouve une histoire de famille mêlant romance, historique et liens familiaux.



Dans cette histoire, on va rencontrer 3 femmes; 3 femmes de générations différentes mais de la même famille :



- Ruby, une adolescente quelque peu perdue, qui décide de quitter son foyer familial et de s'enfuir vers l'Egypte pour rencontrer sa grand-mère qu'elle n'a jamais vu.



- Isis, la grand-mère de Ruby et la mère de Lesley, est une femme très âgée avec des problèmes de santé. Elle navigue entre le présent et sa vie passée au Caire dans les années 1940 lors de la seconde guerre mondiale.



- Lesley, la mère de Ruby, est le personnage liant Isis et Ruby. Elle reste un personnage secondaire durant la moitié de l'histoire mais indispensable pour comprendre le lien et l'histoire unissant ces trois femmes.



Concernant ma lecture, j'ai adoré l'univers créé par Rosie Thomas.



Rosie Thomas sait nous transporter du Caire actuel vu par Ruby au Caire de 1940 où Isis vit à cette époque. Durant ma lecture, je n'avais qu'une envie retrouver Isis et Xan Molyneux dans leurs soirées entre amis et leurs soirées mondaines. L'auteur ne m'a pas fait seulement voyager dans ce pays mais j'avais l'impression de ressentir la chaleur du pays tout comme Isis et Ruby.



Je trouve très intéressant d'avoir mis en place une histoire se passant au Caire durant la Seconde Guerre Mondiale. Personnellement, je ne connaissais pas vraiment la situation du Caire durant cette période historique.



Rosie Thomas sait mélanger les histoires d'amour et la vie dans un nouveau pays, la découverte du pays et de ses traditions.



Ruby cherche à aider sa grand-mère à conserver ses souvenirs. On rencontre au début du livre une Isis assez réfractaire à la présence de sa petite-fille, elle qui a toujours eut l'habitude de vivre seule. Au fur et à mesure, on voit ses deux femmes évoluer et "s'apprivoiser". Isis se "déconnecte" régulièrement de la vie réelle pour rêver à ses souvenirs et sa vie d'avant. Durant ces souvenirs, certains éléments permettent de comprendre la relation entre Isis et Lesley.



Ruby est un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Au fil des pages, on voit Ruby évolué et changer ses priorités. Elle a vécut des choses assez éprouvantes pour son âge mais son expérience de la vie lui permet de faire face à certaines situations avec beaucoup de maturité. On la voit être dans l'incompréhension par rapport à certaines traditions et façons de vivre des Egyptiens mais également désireuse de comprendre ce nouveau mode de vie totalement différent de celui qu'elle connait déjà.



Ruby est un personnage qui évolue : au début de l'histoire, elle est une jeune femme totalement perdue, ne sait pas quoi faire pour son futur et cherche à échapper au contrôle maternel. Au final, on retrouve une jeune femme ayant pris le contrôle de sa vie et qui crée également un lien très fort entre sa mère et elle.



Ce livre est une perle rare qui nous fait voyager au Caire et nous fait rêver. L'histoire d'Isis dans le Caire des années 40 m'a réellement touché et transporté.



Un petit mot sur la couverture : Les Editions Charleston ont fait un très beau travail sur la couverture. Cette dernière reflète à la perfection l'histoire relaté dans ce livre.
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Les brumes du Caire

Merci aux éditions Charleston pour cette belle découverte ! Dans Les Brumes du Caire, nous partons faire la connaissance de trois femmes très différentes unies par les liens du sang : Iris, Lesley et Ruby.

Un beau jour, Ruby décide de fuir sa mère, Lesley, et son Angleterre natale. Mais où aller ? Elle n’a personne, sauf peut-être sa grand-mère, qu’elle connaît à peine et qui vit au Caire. Alors elle n’hésite pas, prend un billet d’avion, débarque en Égypte et vient chambouler le quotidien bien rangé d’Iris. Si au début la vieille dame n’était pas ravie de voir sa solitude perturbée, elle se surprendra à apprécier de plus en plus la présence de sa petite-fille à ses côtés. D’autant plus que la jeune fille lui apportera une aide précieuse pour se remémorer son passé et surtout pour ne pas oublier son grand amour : Xan.



Que dire de ce livre ? J’ai un avis assez partagé. D’un côté, j’ai trouvé l’histoire très belle mais de l’autre, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à certains personnages.

En effet, trois personnages sont au cœur du roman : Iris, Lesley et Ruby. Si j’ai fini par trouver Iris et Ruby attachantes, cela n’a pas du tout été le cas pour Lesley, à tel point que je me suis interrogée sur l’intérêt de sa présence dans le roman…

Ruby est une adolescente mal dans sa peau qui ne parvient pas à trouver sa place. En difficultés scolaires et face à une mère aimante qui l’étouffe, elle plaque tout du jour au lendemain et part rejoindre sa grand-mère au Caire. Égoïste, superficielle et rebelle, progressivement, nous découvrons une autre Ruby à l’opposé de ce qu’elle était en arrivant. Son séjour en Égypte et ses rencontres lui feront gagner en maturité, révélant une personne qui a peut-être, au fond, toujours été là et qui n’attendait qu’à se révéler. Courageuse et passionnée, Ruby aura de multiples occasions de prouver qu’elle est capable de changer et qu’elle ressemble plus à sa grand-mère qu’elle ne pourrait le croire.

Si au début Iris apparaît comme une vieille dame froide se complaisant dans sa solitude, les malheurs qui la frappent la rendent plus sympathique et attachante. Iris, n’a pas toujours été vieille et seule : durant sa jeunesse, elle a aimé passionnément le capitaine Alexander Molyneux. Sur le point de se marier, la guerre va les séparer définitivement, ne lui laissant plus que le souvenir de son seul et unique amour pour compagnie. Mais la vieillesse menace de lui arracher ses derniers souvenirs. Chaque jour, des pans entiers de sa mémoire s’envolent. Comment faire pour que la « tasse blanche posée sur l’étagère » ne se brise pas en mille morceaux ? Peut-être que la présence de Ruby est LA solution… Désireuse de connaître davantage cette grand-mère qui a toujours fait preuve d’une grande indépendance, Ruby va chercher à en apprendre plus sur son passé, obligeant Iris à se remémorer des pans entiers de sa vie.Nos deux héroïnes vont ainsi apprendre à se connaître et finir par se rapprocher, nouant une très belle relation.

Malheureusement, je n’ai pas accroché avec le troisième personnage important du roman : Lesley, fille d’Iris et mère de Ruby. N’étant jamais parvenue à nouer une relation solide avec sa mère, Lesley n’a pas voulu répéter les mêmes erreurs avec sa fille. Cependant, Ruby est aussi indépendante qu’Iris dans sa jeunesse. Les preuves d’amour de sa mère n’ont fait que l’éloigner d’elle. Tout le long du livre, j’ai eu l’impression que la vie de Lesley n’était qu’un énorme gâchis. En tant qu’épouse, Lesley ne parvient pas à s’épanouir dans son mariage. De même, en tant que mère, elle pense avoir échoué, sa propre fille la fuyant jusqu’en Égypte. Lesley m’est ainsi apparue comme un personnage plutôt fade, à la recherche de soi et peinant à reprendre sa propre vie en main. De ce fait, le titre original (Iris and Ruby) rend mieux compte du roman que celui traduit (même s’il est très beau et lui donne une dimension plus poétique).

Par ailleurs, j’ai tout de suite appréciés Mamdooh, Tata, Ash et son frère, des personnages pourtant peu développés.



Tous ces personnages nous entraînent dans un voyage du Caire des années 1940 à nos jours. Dans un style d’écriture élégant et fluide, Rosie Thomas nous livre des descriptions très détaillées qui nous permettent de bien nous plonger dans l’ambiance. Néanmoins, l’histoire souffre de quelques longueurs. Les parties relatant le passé d’Iris étaient les plus intéressantes ainsi que celles de Ruby et Ash. En revanche, les parties de Lesley étaient les plus ennuyeuses et cassaient le rythme du roman.



Les Brumes du Caire est avant tout un roman sur l’amour qu’il soit maternel ou passionné, à sens unique ou réciproque… Si j’ai bien apprécié l’histoire, j’ai été un petit peu déçue car je m’attendais à ressentir plus d’émotions, surtout à la fin. Au final, le quatrième de couverture l’annonçait bien : Les Brumes du Caire est une histoire d’amour et de pertes tout en nuances qui par moment nous emportera au cœur de l’Égypte et à d’autres, nous perdra.
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Les brumes du Caire

Voilà un livre qui m'a séduite de bout en bout. Un gros coup de cœur!

L'histoire est très touchante: la grand-mère Iris, nous raconte à travers ses souvenirs le Caire qu'elle a connu lorsqu’elle était jeune dans les années 40. L'oscillement entre la guerre et ses pertes tragiques et la volonté de profiter du moment présent en conservant une certaine insouciance et innocence.

Le lien qui se tisse peu à peu avec Ruby, sa petite-fille m'a ému. J'ai aimé voir leur relation s'établir et grandir au fil du temps. Ruby est un personnage attachant, une jeune ado rebelle qui a déjà vécu des choses assez dures pour son âge. Elle fait preuve d'une grande indépendance et d'une volonté sans faille.

Le troisième personnage de l'histoire: Lesley, est plus en retrait. Sa relation avec sa mère est complexe et elle devra entendre et connaître la vérité pour pouvoir comprendre Iris et les raisons de son éloignement.

Le style d'écriture m'a charmé: tout en féminité et en grâce.

Il n'y a pas eu un moment dans cette histoire où j'ai décroché. Bien au contraire, j'ai poursuivi ma lecture jusqu'à tard dans la nuit..

De plus, le cadre où se déroule le roman est magique: l’Égypte et ses merveilles. Je remercie l'auteur de m'avoir fait voyager à travers cette lecture. Je n'ai plus qu'une envie c'est de visiter ce beau pays.



En bref, un livre qui renferme tout ce que j'aime dans le contemporain. J'ai juste adoré!
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Les brumes du Caire

Un livre dépaysant où l'Amour est évoqué sous toutes ses formes, on voyage au Caire que l'auteur nous décrit avec soin des années 20 aux années 2000. Grâce aux précisions de l'auteur on a un peu l'impression d'y être, j'ai beaucoup aimé aussi les rappels historiques et voir l'évolution de ce pays, les mentalités, la géographie, la culture.



L'amour est au centre de ce roman magnifique, poignant et émouvant, l'amour entre une grand-mère et sa petite fille, entre deux personnes que tout oppose, l'amour mère-fille. Les personnages féminins sont très forts, très courageux et attachants. On aime suivre l'histoire des femmes d'une famille sur trois générations.



J'ai aimé les flash-backs et les histoires d'amour belles et fragiles . L'écriture de l'auteur est superbe et je comprends pourquoi le livre a reçu le prix du livre romantique en Angleterre.



J'ai vraiment été touchée à plusieurs reprises et les mouchoirs n'étaient pas loin. J'aime décidément tout les titres de cette maison d'édition



Un superbe roman d'amour, d'aventure, de tragédie sur fond d'histoire familiale .



VERDICT



Je ne peux que le recommander à toute personne qui aime les histoires romantiques, les personnages féminins forts et déterminés , les grandes histoires d'amour. Un beau cadeau à faire ou à se faire. La couverture est magnifique en plus.
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Les brumes du Caire

Un magnifique roman proposé par les Editions Charleston. Rien que la couverture vous transporte.

Ici, il s'agit d'un voyage à travers le Caire, son histoire, à notre époque, et pendant la guerre. Un voyage qui vous amène vers l'amour, l'amour fort, l'amour vrai. L'amour d'une femme pour un homme, l'amour d'une petite-fille pour sa grand-mère, l'amour d'une fille pour sa mère, l'amour d'une jeune femme pour un homme dont les deux milieux sont si différents....

Je ne vais pas vous refaire le résumé, car il décrit assez bien l'histoire générale.

Dans ce roman, nous plongeons rapidement au beau milieu du Caire, de nos jours, où réside Iris. Iris, pour qui la solitude est une compagne. Un jour débarque Ruby, sa petite fille qu'elle ne connait pas vraiment. Ruby, un peu rebelle, va bouleverser les habitudes d'Iris, et dans le bon sens. Ainsi va se créer un lien fort entre les deux femmes. Un lien qui n'existe pas entre Iris et sa propre fille, la mère de Ruby. Nous comprendrons pourquoi au fil des pages.

Tout le livre est fait de retour dans les années 40, où Iris était jeune, belle et très amoureuse de Xan, militaire et en guerre. La magnifique histoire d'amour entre Iris et Xan est très touchante. On sent combien leur amour est fort, on vibre aussi avec eux, car cet amour se retrouve en pleine guerre, dont Xan fait partie. Xan, qui est un être plus que charmant, et qui fera fondre votre coeur.

Nous retrouvons aussi un Caire très différent dans les années 40, fait de richesse, de fêtes, d'alcool, un peu d'insouciance dans un pays en pleine guerre.

Tout au long de l'histoire, Iris apparaît comme une dame avec plusieurs personnalités. Mais, finalement, est-ce pas ce qu'elle a vécu qui a fait celle qu'elle est devenu ?

Ruby, elle, va rencontrer un Egyptien, Ash, dont elle tombe amoureuse. Nous verrons au fil de l'histoire que cet amour naissant leur apprend combien leur deux mondes sont différents. Mais pas insurmontable. Ruby évolue beaucoup tout au long du récit. Son personnage est très intéressant. Nous arrivons facilement à se mettre à sa place. Elle va passer de jeune fille rebelle, trop maquillée, trop peu habillée, à une jeune femme forte, courageuse, raisonnable. Ruby, qui finalement est un peu le cœur de ce roman, celle qui fait le lien entre passé et présent, entre deux mondes, entre sa mère et sa grand-mère.

Le Caire est vraiment très bien décrit, il y a pleins de petit détails, des odeurs, des vues magnifiques. Tout du long, on se croirait en plein cœur du Caire. On découvre également plusieurs facettes de cette ville : la richesse, la pauvreté, l’exubérance...



"Les brumes du Caire" c'est un récit tout en douceur, et plein de force en même temps. Une belle histoire, entre passé et présent qui s’entremêlent, où l'amour est partout, où la peur de l'oubli est présente, où l'acceptation et la compréhension sont ancrées, où le courage et l'espoir sont évoqués.

Une très belle plume de Rosie Thomas, qui a su me faire ressentir un bons nombres d'émotions, qui a su me transporter en plein cœur du Caire, et dont le roman m'a beaucoup émue.

J'ai aimé me plonger dans cette histoire entre générations, amours, souvenirs, pardon, force et courage.

Seul petit bémol : la fin, un peu trop abrupte pour moi. J'aurai souhaité en savoir plus sur l’avenir de Ruby et son amour naissant avec Ash.


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Les brumes du Caire

Iris est une vieille dame dont les souvenirs s'estompent tout doucement. Elle essaye tant bien que mal de retenir le plus important, de garder jusqu'au bout les traces de son grand amour.



Ruby est une jeune fille paumée, dyslexique et malheureuse, encore plus depuis la mort de son petit ami. La seule fuite possible lui semble être un voyage au Caire pour demander l'asile à une grand-mère qu'elle connaît à peine.



Ce qui semblait, au début, plutôt étrange, va vite devenir naturel et réconfortant. Ces deux femmes tellement différentes vont s'apprivoiser et peut-être se soigner, tout simplement.





Je rêvais de lire ce roman, vous n'imaginez pas comme j'ai été heureuse d'être sélectionnée au Masse Critique de Babelio pour recevoir ce livre magnifique. Sa couverture, tout d'abord.. et l'intérieur, largement à la hauteur.



Il faut pourtant dire que j'ai eu un peu de mal à me lancer dedans. Même si c'est aussi dû à quelques petits problèmes de santé (J'enchaîne trachéite/migraine foudroyante/angine blanche en moins d'une semaine, je suis sur les genoux), je reconnais néanmoins que le début m'a semblé quelque peu lent. Il m'a fallu du temps pour rentrer totalement dans le récit et m'y sentir à mon aise, tout simplement. J'ai du apprivoiser les personnages, situer tout le monde.. et une fois que ça a été fait, je me suis laissée porter.



Et quelle beauté! Rien qu'historiquement, le contexte est passionnant. D'un côté nous avons le Caire éblouissant, ce qui est étrange à dire alors qu'on est en plein dans la deuxième guerre mondiale. Le Caire d'Iris est peuplé de jeunes femmes magnifiques, des militaires exquis et de beaucoup, beaucoup d'argent. De l'autre, cette ville désormais moderne, celle que découvre Ruby au côté de son nouvel ami, cette ville moderne et pourtant assez arriérée, un peu comme perdue dans le temps. J'ai beaucoup aimé voir cette différence et découvrir ces deux versions.



Ensuite, le côté personnel est encore mieux. Iris et Ruby sont deux personnages follement attachants, toutes deux ont leurs blessures ainsi que de nombreux défauts, cela ne les en rend que plus crédibles et plus touchantes. On se plonge dans le passé de cette grand-mère qui n'a jamais pu tirer un trait sur son amour perdu, qui a essayé tant bien que mal de vivre mais qui a fini par courir toujours, pour ne plus penser. Ruby, elle, est complètement perdue entre une mère qui l'aime trop et un père qui ne l'aime pas assez. Elle a quelques difficultés pour lire et écrire qui lui ont enlevé toute estime de soi, la pauvre passe son temps à se dénigrer et presque parfois à tenter d'être aussi mauvaise qu'elle le pense. J'ai vraiment beaucoup aimé les voir se soigner mutuellement tout au long du récit, chacune apporte à l'autre ce qui lui manque et on ne peut qu'être ému devant cette relation qui se tisse.



Honnêtement, Les brumes du Caire est un roman dépaysant et tellement touchant! Le genre de saga familiale passionnante comme j'aime.. et donc à conseiller de toute urgence.


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Les brumes du Caire

Je tiens à commencer cette petite chronique en remerciant les Editions Charleston et Babelio pour m'avoir permise de découvrir ce si beau roman. Il y a longtemps que je regarde et suis attentivement les éditions Charleston. Il faut dire que les titres publiés sont très alléchants, malheureusement, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un livre de leur sélection. Alors lorsque j'ai découvert que j'avais été retenu pour la masse critique sur "Les brumes du Caire" j'étais plus qu'extatique!

Pour ajouter à mon bonheur, l'objet livre est tout simplement magnifique. la couverte dans les tons rose est juste superbe et elle invite tout de suite au voyage.

C'est donc avec une grande joie que j'ai commencé ma lecture et maintenant que je referme ce livre, je n'ai absolument aucun regret. Ce dernier m'a ému et totalement embarqué dans son histoire. J'ai ainsi pu découvrir le Caire des années quarante mais également le Caire moderne aux multiples saveurs et couleurs, à la fois chaud et épicé mais également doux et romantique. Je crois être tombée amoureuse de cette ville que j'aimerais maintenant beaucoup découvrir par moi même.



Rosie Thomas est une femme qui a écrit une histoire de femmes pour les femmes. C'est le récit de femmes fortes : Iris, Lesley et Ruby. Ce sont trois générations de femmes qu'on apprend à connaitre au fil de l'histoire.

Iris nous fait plonger dans sa vie de jeune femme qui tombe amoureuse d'un homme qui ressemble beaucoup au prince charmant. Cette histoire d'amour entre Iris et Xan est vraiment bouleversante, tendre et romantique.

Ruby quant à elle est une jeune femme à l'aube de sa vie, qui cherche comment la vivre au mieux. Un peu paumée, elle fuit Londres pour atterrir au Caire où elle apprendre à connaitre sa grand mère mais surtout de devenir une femme.



L'écriture de Rosie Thomas est vraiment très agréable à lire. Je ne connaissais pas cette auteure avant de lire ce livre mais je vais me jeter très prochainement sur "Le Châle de Cachemire". Je recommande ce livre à toutes celles qui aiment les grandes histoires d'amour, de famille mêlant tragédie, histoire et romance.
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Les brumes du Caire

Vous le savez peut-être, ou peut-être pas, mais en général, la romance contemporaine et moi, ça fait 25. Mais il y avait longtemps que je voulais découvrir la collection des Éditions Charleston dont on m’a toujours vanté les mérites et dont les titres L’île aux papillons et La Lettre Oubliée me font très très trèèès envie. Et avec cette lecture, je ne peux que vous confirmer ce que vous saviez déjà probablement : cette maison d’édition publie des textes qui sont vraiment d’une qualité incomparable. Les Brumes du Caire aura, en effet, été un voyage incroyable tout autant qu’il est un véritable coup de cœur. J’ai été totalement happé par l’histoire, par ce Caire tantôt bruyant, tantôt festif, par cette histoire de femmes et d’Amour, puis par la plume de Rosie Thomas, qui sonne aussi justement et purement que le son d’un piano.



L’histoire mêle le passé et le présent dans un ballet ordonné au millimètre près, chaque souvenir étant inséré dans le récit à un moment clé et se justifiant par les événements qui se déroulent dans le présent. Nous découvrons donc trois femmes, complètement différentes les unes des autres, créant un véritable choc des générations. D’Iris, la Granny qui vit dans sa solitude et n’a jamais été une bonne mère à Ruby, cette jeune femme qui fuit au Caire pour oublier son quotidien londonien, en passant par Lesley, mère de Ruby et fille d’Iris, en quête de l’amour d’une mère qu’elle n’a jamais eu. Et c’est de là que tout part, de ces trois femmes qui ne semblent pas avoir de point commun, mais qui, pourtant, vont évoluer et changer ensemble.



Lire ce roman m’aura pris quelques jours, mais il faut avouer que c’est une belle petite brique, et quand je l’ai eu fini, je me suis dis : waouh. Et puis, j’étais en larmes. Parce que ce roman m’a touché, m’a bouleversé, m’a fait voyager et vivre une histoire à la fois hors du commun et qui pourtant a du arriver à des dizaines de femmes. On navigue entre le présent et le passé, au rythme des souvenirs d’Iris, du quotidien de Ruby et de l’inquiétude de Lesley. On découvre petit à petit, l’histoire de ces femmes : une grande histoire d’Amour pour Iris et son beau capitaine Xan, une histoire d’amour naissante entre deux jeunes qui viennent de deux mondes que tout opposent, l’amour d’une mère envers sa fille etc. Tout est question d’amour, à divers degrés, dans ce roman. Et loin de tomber dans le cliché ou dans le gnangnan, c’est une histoire somptueuse que nous offre Rosie Thomas. Une histoire de femmes fortes, combatives, qui donneraient tout par amour. Que l’on soit au Caire en 1942 ou en 2011, on se laisse emporter au gré du vent et des personnages qui y défilent. C’est ainsi que l’on fera la connaissance de personnages tous plus différents les uns des autres, que l’on découvrira une culture et ses coutumes, et que le choc qui se produit dans le roman entre Ruby et Ash nous apparaîtra tangible, tant il nous touche aussi.



Parlons de Ruby justement. Cette jeune femme un peu perdue, dyslexique, qui fuit Londres et une vie qui ne lui plait pas pour retrouver au Caire une grand-mère qu’elle ne connait pas. Perçue par sa mère comme une enfant compliquée, elle est en réalité une jeune femme qui souffre d’être mal dans sa peau et qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Si bien qu’au fil des pages et au contact de sa Granny, on le verra évoluer, devenir plus altruiste au fur et à mesure qu’elle en apprend plus sur la vie de celle qui l’héberge et qu’elle apprend à aimer. De la jeune fille rebelle, elle devient responsable et passionnée d’égyptologie. Elle apprend petit à petit à comprendre sa mère et devient plus indépendante et respectueuse d’autrui.

Quant à Iris, c’est toute sa vie que le roman nous propose de retracer. Au début assez déprimée, elle s’égaie au contact de sa petite fille, renoue le contact avec sa fille et prend le temps de faire le point sur sa vie. Petit à petit, elle accepte l’inéluctabilité de la vieillesse et de la perte de mémoire, mais transmets ces derniers souvenirs avant de les perdre. Ainsi, on découvre avec bonheur son histoire avec Xan Molyneux, mais aussi les tragédies qui ont frappé sa vie, son combat de médecin humanitaire, ses souffrances d’avoir perdu des personnes qui lui étaient chères, ses doutes… Et à travers elle, c’est Lesley que l’on finit par découvrir et comprendre. Cette femme qui n’a pas eu l’amour de sa mère et qui fait tout pour transmettre le sien à ses enfants, sans se rendre compte qu’elle les étouffe.



Les pages et se tournent, et le dénouement arrive, nous brisant le cœur, autant qu’il nous apporte un petit peu de paix tant il est la conclusion parfaite de cette histoire. Rosie Thomas nous aura offert un moment privilégié dans Le Caire festif et joyeux puis terrifié, avant de nous convier dans une ville qui mêle modernisme et tradition, et une histoire d’amour et de femmes qui nous chamboule. Les Brumes du Caire est, finalement, tellement plus qu’un coup de cœur…
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Les brumes du Caire

Encore un magnifique roman publié par les éditions Charleston. Cela n’est plus une surprise mais cette maison d’édition nous propose vraiment des romans d’une qualité exceptionnelle. D’abord par le livre-objet lui-même qui est sublime mais aussi par le contenu : des romans poignants, touchants, surprenants et qui sortent de l’ordinaire. Et bien entendu, Les brumes du Caire n’a pas échappé à la règle. Et je sens que je vais encore avoir de grosses difficultés pour écrire ma chronique et rendre justice à ce petit bijou.



Comment parler de ces différentes histoires d’amour qui font ce roman ? L’amour entre une femme et l’homme de sa vie, l’amour entre une mère et une fille, l’amour entre une grand-mère et sa petite-fille, l’amour entre deux jeunes personnes originaires de deux mondes si différents, l’amour qui règne entre vieilles connaissances,… Oui dans ce roman, il est beaucoup question d’Amour. L’Amour avec un grand A, l’amour sous toutes ses formes. L’Amour qui reste malgré le temps, la vieillesse, la maladie, l’oubli, et la distance.



Les brumes du Caire c’est aussi un livre qui nous dépayse, qui nous fait voyager. Après avoir découvert Alep grâce à La femme des dunes de Chris Bohjalian, j’ai ici plongé au cœur du Caire. Le Caire des années 40 et le Caire de nos jours, ou plutôt malheureusement, le Caire de 2011. Et je dois dire que j’ai adoré cette visite. L’auteure prend le temps de nous renseigner sur cette ville et ce magnifique pays qu’est l’Egypte que je ne connais pratiquement qu’à travers mes cours d’histoire-géographie qui remontent au collège … Elle nous présente son histoire, ses modes de vies à deux époques très différentes, sa culture, son peuple. De visites en musées et monuments historiques, en voyage dans le désert et à travers les petites rues du Caire, nous en prenons véritablement plein les yeux. Rosie Thomas a complètement réussi à m’immerger dans ce pays dont je ne connaissais pratiquement rien. J’y étais pour mon plus grand bonheur grâce à ses descriptions, aux discussions entre nos protagonistes, aux explications qui nous sont adroitement glissées.



J’ai autant aimé le Caire de le Seconde Guerre Mondiale, tour à tour joyeux, entraînant, festif et extrêmement angoissant que le Caire d’aujourd’hui, moderne tout en étant très différent du monde Occidental. J’ai aimé découvrir toutes ces différences à travers les récits d’Iris et les yeux de Ruby. Les flash-backs d’Iris toujours extrêmement bien placés, mêlant parfois situation actuelle et souvenirs et qui reflètent parfaitement la mémoire aléatoire d’Iris. Et Ruby, qui est le véritable cœur du roman, qui fait le lien entre deux générations mais aussi entre deux mondes, entre deux continents.



Ruby que l’on voit vraiment évoluer au cours du roman, que l’on voit grandir, se transformer d’adolescente rebelle en jeune femme forte et courageuse. J’ai vraiment, vraiment adoré son personnage. Il m’est plus difficile de parler d’Iris. Parce qu’il y a plusieurs Iris. Celle des années 40, folle amoureuse du fascinant capitaine Alexander Molineux, dit Xan, celle des années 2000, qui perd petit à petit la mémoire et qui connaissait à peine sa petite fille, puis il y a celle d’entre les deux que l’on découvre grâce à de brèves discussions, grâce à des remarques de sa part mais surtout de sa fille, la maman de Ruby. Une seule femme mais trois personnalités très différentes, ou pas… Je suis incapable de dire ce que je pense d’elle, je l’ai aimé, détesté, compris, j’ai eu de la peine pour elle, mais je lui en ai aussi voulu. Et c’est ce que j’aime dans ce roman, même au niveau des personnages et surtout d’Iris, tout n’est pas noir ou blanc. Et puis, il y a les personnages secondaires, le charmant Xan qui vous brisera le cœur, le délicieux et adorable Ash qui vous fera sourire et couiner, Lesley, la fille et d’Iris et maman de Ruby, Lesley la maman poule que l’on comprend de mieux en mieux au fil des pages, et puis il y a aussi Tata et Mamdooh, le papa de Ruby, son beau-père, son frère, mais aussi Jas, Jessie James et tant d’autres…



Par contre, je vais finir par demander aux éditions Charleston de fournir les mouchoirs avec leurs romans. Parce qu’une fois de plus, ça n’a pas raté, j’ai eu les larmes aux yeux à de nombreuses reprises au cours de ma lecture. C’est encore un roman qui nous prend vraiment aux tripes, qui nous serre le cœur, nous laisse un poids sur la poitrine tout en nous faisant sourire, les yeux écarquillés devant toutes les beautés qu’il nous offre, avides d’en savoir plus, nous poussant à tourner les pages le plus vite possible alors que l’on aimerait rester au Caire bien plus longtemps.



J’ai donc encore passé un excellent moment, ce roman est véritablement parfait. Mais il y a un mais, il n’arrive pas au niveau de mon coup de cœur de cet été, Moloka’i d’Alan Brennert (mais je pense que celui-ci va rester très très longtemps inatteignable …).



Pharaoniquement Vôtre,
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Le Châle de cachemire

Mair, son frère et sa soeur sont entrain de vider la maison de leur enfance après le décès de leur dernier parent, leur père. Leur maman est décédée quand Mair était adolescente et ils n'ont que peu très connu la famille de cette dernière.

En vidant la commode de la chambre de son père, Mair trouve dans le tiroir du fond, un merveilleux châle de qualité et une enveloppe contenant une mèche de cheveux. Elle sait que les affaires de cette commode appartenaient à sa mère et que cela devait être l'héritage de ses grands-parents maternels.

Intriguée par cette découverte et voulant connaître plus sur sa famille, n'ayant pour l'instant aucun emploi et aucune attache en Angleterre, elle décide d'en savoir plus sur ces deux objets et part en Inde à la recherche du passé inconnu de ses grands-parents.
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Le Châle de cachemire

Voilà un roman comme je souhaiterais en écrire ! j'y ai trouvé tous les ingrédients qui font que le lecteur est hâpé dès les premières lignes.



Au décès de leur père, les trois enfants se retrouvent pour vider la maison. Chacun souhaite conserver quelques souvenirs de leurs parents défunts, en fonction de son mode de vie et de son caractère. Mair, célibataire, sans projet précis, prend un châle, une enveloppe avec une mèche de cheveux et une photo, qui ont appartenu à leur grand-mère Nérys.



A partir de là se tisse l'histoire de cette grand-mère, femme de missionnaire en Inde pendant la seconde guerre mondiale.



Et quand Mair décide de partir dans le Cachemire pour retrouver le fil de l'histoire de ce châle, un nouveau motif va se dessiner autour du précieux lainage.



Dans ce roman, il y a tout ce qui fait un très beau texte : l'Histoire qui croise les histoires personnelles ou collectives, les lieux grandioses décrits par petites touches tellement réalistes qu'on croirait y être, de nombreux sujets : la vie à l'arrière et l'adultère en temps de guerre, l'ascension des grands sommets himalayens, les missionnaires chrétiens en Asie, les conditions de vie dans les villages du Cachemire... Et les gens surtout ! L'auteur nous livre ici une galerie de personnages tous plus attachants avec pour moi un coup de coeur pour Rainer, Myrtle, Farida et Bruno....



C'est une véritable fresque chatoyante, épicée, tissée sur la trame du châle de Zahra. Magnifique, envoûtant, addictif !!! L'auteur a reçu pour ce roman le Prix du Grand Roman en Angleterre en 2012, ô combien mérité.



Un coup de coeur pour moi... qui le sera pour vous assurément !
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Le Châle de cachemire

A la mort de son père, Mair se retrouve avec son frère et sa soeur pour vider leur maison d'enfance, devenue vide depuis le départ de leur dernier parent. En faisant quelques cartons dans la chambre de ce dernier, elle trouve enveloppé un somptueux châle avec une mèche de cheveux, qui auraient appartenu à sa grand-mère, Nerys. N'ayant pas vraiment d'attaches aux Pays de Galles et regrettant de ne pas avoir pu se renseigner sur ses grands-parents maternels avant que sa mère décède, elle décide de se rendre en Inde pour apprendre l'histoire de ce châle et apprendre comment Nerys Watkins, une femme de missionnaire ait pu se retrouver en possession d'un châle kani qui vaut pas moins de 1500 roupies, en bref une petite fortune.



En parallèle, nous suivons l'histoire de Nerys et son mari Evans au pays du cachemire en 1942 ainsi que leur travail de missionnaire, l'histoire du châle, mais aussi comment Nerys, timide et assez renfermée, enfermée dans ses convictions s'est affirmée en tant que femme auprès de ses amies Myrtle et Caroline, mais aussi auprès de Rainer, un jeune homme qui ne laisse pas les femmes indifférentes.



Se retrouver propulsée en Inde en 1942 dans un roman est une grande première pour moi et j'ai adoré cette expérience parce que l'auteure a réussi à retranscrire les faits de l'époque sans fausses notes, mais aussi a réussi à adapter son histoire tout autour de la guerre, très présente en Inde à l'époque, entre la seconde guerre mondiale, Pearl Harbor et les Japonais qui ont débarqué sur place, mais aussi les conflits entre les musulmans et les hindous. Je crois qu'entre l'histoire de Mair et Nerys, c'est celle de cette dernière que j'ai le plus apprécier. Nerys était une femme bien vivante, qui a subit des épreuves qui en aurait détruit plus d'une femme, mais qui a réussi à se relever et aider ses amies qui avaient besoin d'elle. A côté, j'ai trouvé Mair assez distante, froide et je n'ai pas réussi à saisir les sentiments que Rosie Thomas voulait faire véhiculer à travers ce personnage. Sa propre découverte de l'Inde est intéressante, mais je n'ai pas plus apprécié que ça.



Ma lecture a été particulièrement longue, j'avais l'impression de ne pas avancer en terme de lecture tandis que je voyais l'histoire défiler. Il y a très peu de dialogues et beaucoup de longues descriptions qui pourront dérouter les lecteurs qui ne s'y attendent pas. Le découpage des chapitres est assez fluide, passant d'un personnage à un autre assez facilement, il est très facile de s'y retrouver. Concernant la fin, j'ai eu beaucoup de mal à finir le livre. Certes, la conclusion des recherches de Mair est intéressante mais j'ai trouvé le reste particulièrement lourd.



En bref, je ressort assez mitigée de ma lecture. J'ai beaucoup aimé les passages dans les années 40 et la conclusion de Mair, mais le reste ne m'a pas plus séduite que ça. Je tenais tout de même à remercier les éditions Charleston et le forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat qui m'a faite voyager
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Le Châle de cachemire

Prix du Grand Roman en Angleterre, ce titre nous emmène sur les traces de Neyris qui, en 1940, quitte le Pays de Galles pour suivre son mari, missionnaire en Inde. De nos jours, Mair, sa petite-fille, découvre un splendide châle de cachemire ainsi qu’une boucle de cheveux dans les affaires de sa grand-mère. Elle décide de partir en Inde découvrir l’histoire de ses grands-parents. Une saga sympathique, avec des descriptions fascinantes de Srinagar notamment, un récit qui s’étend sur l’histoire de l’Inde et mêle amitiés, amour et guerre.
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La femme sans passé

J'ai eu bien du mal à finir cette lecture qui m'a ennuyée.

Carry abandonne l'Angleterre à la suite de la trahison de son mari et part en Grèce . A la suite d'un tremblement de terre , elle se retrouve sur une petite île et finit par y rester en changeant d'identité .

Je me demande même si j'ai bien tout compris dans sa relation avec Olivia...Rien ne se passe vraiment , c'est monotone ; seule l'ambiance entre grecs m'a interessée
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Le Châle de cachemire

Inde, années 40, Nerys Watkins accompagne son mari missionnaire dans la vallée du Cachemire. Pays de Galles, années 2000 Mair, la petite fille de Nerys, après la mort de son père, trouve un châle de cachemire et une mèche de cheveux au fond d'un tiroir, ce châle l'intrigue, elle ne connaît presque rien de la vie de sa grand-mère, ni son frère ni sa sœur ne peuvent l'éclairer, sans attache familiale ni professionnelle elle décide alors de partir sur les traces de ce châle.



J'ai reçu ce livre des Éditions Charleston, un des seuls livres que je n'avais pas encore de chez eux, le synopsis m'intriguait, je pensais lire une quête et une romance, ces deux thèmes y sont mais bien plus profond que je ne le pensais, ce livre recèle des trésors. C'est un beau voyage littéraire que j'ai fait là.



On suit en parallèle le voyage de Mair à la fois dans le présent et le passé avec la vie de ses grands-parents. Les chapitres alternent les souvenirs de deux femmes, si au début du livre c'est un peu déroutant je me suis vite laissée embarquer dans l'histoire.



Mair qui est pourtant le personnage par lequel tout débute ne m'a pas convaincue, je l'ai trouvée lisse, n'apportant pas grand-chose au livre. C'est un personnage que je n'ai vraiment apprécié qu'à la fin du livre lors du dénouement de l'intrigue.

Par contre, j'ai adoré suivre l'évolution de Nerys, sa grand-mère. Avec elle j'ai senti les saveurs de ce pays, j'ai vu les couleurs, j'ai parcouru les montagnes.

C'est un personnage complet, je l'ai adoré et admiré, enfermée dans un mariage qui ne la comble pas elle reste malgré tout au côté de son mari qu'elle soutient du mieux qu'elle peut. Elle évolue tout au long du roman, au départ réservée elle se révèle grâce à la rencontre de Myrtle et plus tard de Caroline.

Myrtle est une jeune femme moderne pour l'époque, elle a les cheveux courts, fume, porte des pantalons et ne s'embarrasse pas des convenances.

Caroline est une toute jeune fille, livrée à elle-même et mariée à un homme qui ne l'aime pas.



A cause d'obligations professionnelles les 3 hommes vont laisser leurs femmes seules ; Evan le missionnaire part pour tout l'hiver à la rencontre des villageois éloignés dans les montagnes pour essayer de les convertir à sa religion ; Archie le mari de Myrtle doit partir s'occuper d'un chantier de voies ferrées et Ralph l'époux de Caroline est un soldat envoyé au front.

Les 3 femmes vont s'entraider tout le long de l'absence de leur mari, traversant toutes 3 des épreuves qui vont les souder, 3 femmes différentes mais chacune très attachantes.

Toutes les 3 partagent un secret qui aura des répercussions dans le présent.



J'ai aimé la quête de ces personnages : Nerys va apprendre ce que c'est que s'amuser, elle va découvrir l'amour dans les bras d'un autre homme mais restera quand même fidèle aux vœux qu'elle a prononcés, Myrtle pourra compter sur Neyris pour briser sa solitude, Caroline aura le soutien de ses 2 amies quand elle se retrouvera dans une situation des plus embarrassantes mais dont je ne peux pas vous parler sous peine de trop en dévoiler.

Caroline est liée à ce châle de cachemire que Mair possède, elles le sont toutes les trois.



En plus de l'intrigue autour de ce châle il y a aussi un voyage initiatique, en effet Mair et Nerys à travers leurs voyages, de Leh à Srinagar, dans les montagnes du cachemire vont comprendre leurs réelles aspirations, au départ de leur voyage elles ne savent pas ce qu'elles deviendront dans le futur mais au fur et à mesure de leur expédition tout devient plus clair quant à leur avenir.



L'auteur décrit admirablement les sentiments, l'amour et surtout l'amitié nous emporte au fil des pages. Sa plume est simple mais le vocabulaire riche et le contexte très intéressant. Rosie Thomas nous livre une vision réaliste de ce pays qu'est l'Inde sur 60 années, les guerres, l'industrialisation, les religions, les problèmes politiques, les mœurs britanniques à l'époque de la colonisation du pays .C'est un voyage complet et très intéressant, j'ai d'ailleurs envie d'en apprendre plus sur l'histoire de ce territoire.



C'est un très beau livre mais pas un coup de cœur, j'ai quelques reproches à lui faire : les descriptions sont par moment trop importantes n'apportant rien à l'intrigue, surtout dans les passages concernant Mair, elles étouffent quelque peu le récit coupant l'élan de la lecture.

Ensuite, dans certains chapitres on passe du point de vue de Mair à celui de Nerys c'est perturbant, j'ai parfois dû relire la page pour être certaine de suivre la bonne héroïne .



Un roman mêlant action, romance, tragédies, voyage, dépaysement et culture. Touchant et instructif, un livre à découvrir si vous en avez l'occasion !


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Le Châle de cachemire

Peu de temps après la mort de son père, alors qu’elle débarrasse la maison avec ses sœurs, Mair, jeune galloise, découvre un magnifique châle en Cachemire ayant appartenu à sa grand mère Nerys. Se posant des questions sur ce châle, son passé, et sur la famille d’une mère qu’elle a peu connu, Mair par à la découverte du Cachemire dans un voyage qui la mène de Leh à Srinagar. Le récit et le vécu des 2 femmes se croisent, à 60 ans d’écart et l’on suit avec plaisir et effroi les découvertes et déconvenues de chacune.



Si au début le récit des héroïnes ne se croisent pas et sont cloisonnés en chapitres, au fil des pages et des voyages, la mémoire des protagonistes et les liens entre les deux générations se mêlent et il faut faire attention au début des chapitres ou des saut de ligne pour savoir à quelle époque nous nous trouvons. Il m’est arrivé à une ou deux reprises de me « perdre », cependant au bout de quelques lignes un indice (les prénoms notamment) permettent de retrouver dans quelle histoire on se situe.



Le problème avec cette histoire c’est qu’il y a 2 générations d’écart et à cause de cela, beaucoup de protagonistes et donc de pièces du puzzle ne sont plus de ce monde. Ce qui provoque beaucoup de déception au lecteur et de pistes avortées pour notre aventurière. J’avoue qu’à chaque nouvelle piste je craignais que le protagoniste ne soit plus présent pour apporter des réponses. Et finalement c’est un peu ce qui arrive à la fin et qui m’a légèrement déçu.



*spoiler* Je craignais de Caroline ne soit décédée, ce n’est pas le cas mais sa mémoire est si défaillante qu’elle ne comprend pas vraiment ce que lui raconte Mair. Je crois que j’aurai préféré une fin où Caroline sait que sa fille est vivante et s’en va paisiblement.*spoiler*



Si les passages de descriptions sont nombreux dans la première partie, cela s’améliore par la suite – je dis s’améliore parce que les descriptions et moi on forme pas un couple très heureux ! L’auteur nous propose un magnifique récit de voyage si bien documenté qu’il est aisé de se retrouver au milieu des montagnes du Ladakh ou au bord du lac de Srinagar et de s’imaginer ces décors magnifiques – et d’avoir envie d’aller y faire un tour. Quelques tragédies, de l’amitié, de l’amour, de l’aventure et beaucoup de rencontres : envolez-vous avec Mair, vous serez transportés.
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La femme sans passé

Je n'ai pas accroché ! Kitty ne m'inspire aucune sympathie. J'ai eu du mal à le finir, espérant au fil des pages le moment tant attendu ou l'histoire décolle, en vain. Seules les références à la Crète m'ont données un peu de plaisirs.
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