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Critiques de Rosie Thomas (88)
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Les brumes du Caire

Selon la 4ème de couverture Les brumes du Caire est l'histoire de 3 femmes, 3 générations : Iris, Lesley et Ruby.

En réalité c'est surtout une histoire de 2 femmes : Iris et Ruby. Le titre orignal (Iris and Ruby) est donc plus proche de la réalité. Lesley ne joue qu'un petit second rôle insignifiant (à mon avis) dans l'histoire.



Ruby, une adolescente anglaise de 19 ans est en plein rébellion et sur un coup de tête, elle décide de partir au Caire où vit sa grand-mère Iris, qu'elle connaît à peine.

Iris est une ancienne médecin octogénaire qui vit sa vie en solitaire entourée de deux vieux servants et ses souvenirs. Iris commence à perdre la mémoire et elle essaie de s'accrocher à ses souvenirs pour ne pas se perdre complètement.



L'arrivée de Ruby va chambouler la vie bien tranquille d'Iris. Les deux femmes s'apprivoisent et découvrent qu'elles ont bien des points en commun. Avec l'aide de Ruby, Iris remémore ses jeunes années, pendant la seconde guerre mondiale, où au Caire elle a vécu une belle et grande histoire d'amour. Une histoire d'amour qui l'a marquée à tout jamais.



Bien que le déroulement de l'histoire soit prévisible et assez convenu dès le début, j'ai bien aimé ce roman. Le présent et le passé (les souvenirs d'Iris) s'alternent. Le style est fluide. C'est une histoire sur les relations intergénérationnelles, celles qui sont à la fois belles, intenses et compliquées : la relation mère/fille et fille/mère.

J'ai apprécié aussi les descriptions sur le Caire et comment vive la population. On s'y croit presque.

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Les brumes du Caire

Ruby en pleine crise d'adolescence décide de fuir Londres sans avertir sa mère ni son beau père pour rejoindre au Caire sa grand mère maternelle qu'elle connait à peine . Cette grand mère Iris , 82 ans vit dans cette ville après avoir bourlingué en temps que médecin , soignant les populations défavorisées .

Ruby n'est pas très bien accueillie par cette femme qui a l'habitude de vivre seule avec ses deux serviteurs ; cependant , petit à petit des liens se créent et Iris apprécie cette compagnie d'autant plus que Ruby se passionne pour l'Egypte et se lie avec un jeune égyptien . A Londres , sa mère Lesley a du mal à comprendre car Iris a été une mère distante , absente et peu affectueuse .

Grand mère et petite fille vont s'apprivoiser et s'aimer

Une lecture agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable

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Constance

Etant peu attirée en général par les romans contemporains, Constance est le style de roman qui contribue à me faire aimer ce genre. J'ai tout de suite apprécié la fluidité de la plume de l'autrice que j'avais découverte dans Le châle de cachemire, un superbe roman. J'ai tout à fait retrouvé ici la qualité autant dans le fond que dans la forme que je lui connaissais déjà.

Constance Thorne a 43 ans lorsqu'elle vit à Bali dans une très belle maison avec une vue de rêve sur une végétation luxuriante. C'est une invitation immédiate pour le lecteur à la sérénité. On adopte très vite cet endroit pour aimer nous y retrouver aussi. Constance travaille dans la musique de film et de publicité. Elle a composé une mélodie qui a fait un gros succès en début de carrière qui lui a assuré sa renommée. Après un tournage près de chez elle avec son amie Angela de Londres, elle part pour l'Angleterre car sa soeur Jeanette de cinq ans son aînée lui apprend qu'elle a un cancer et qu'il lui reste six mois à vivre. Si Constance avait pris le large, c'est qu'elle est amoureuse depuis son adolescence de celui qui est devenu le mari de sa soeur, Bill Bunting, et que ce dernier est attiré par elle. Car s'il ne voyait en elle qu'une enfant lorsqu'il la rencontre a ses 15 ans, il a vite été troublé lorsqu'elle devint une femme.

Le roman aborde avec brio plusieurs sujets. Les différentes façons d'aimer, les liens mère-fille, les liens dans la fratrie, les jalousies, mais aussi l'adoption, l'abandon, les secrets de famille etc... Car si Jeanette est née sourde et nécessite que la vie familiale s'organise autour de son handicap, Constance a du mal à trouver sa place et pour cause puisqu'on lui cache qu'elle a été adoptée à sa naissance suite à un abandon sans laisser de traces.

En parallèle, il y a aussi l'histoire que l'on suit avec autant de plaisir de Roxana venue d'Asie Centrale pour tenter sa chance à Londres et sortir de la pauvreté qui rencontre Noah, le neveux de Constance, le fils de Jeanette et Bill. Ce sont tous les deux de magnifiques personnages secondaires. C'est une des grandes qualités de Rosie Thomas d'imaginer plusieurs personnages et histoires de qualité sur plusieurs tableaux qui s'entrecroisent.

Constance est un très bon roman qui traite avec beaucoup de justesse de thèmes difficiles mais que l'autrice sait sublimer et rendre lumineux.

C'est une histoire profonde très plaisante à lire que j'ai beaucoup aimé.

Une très belle lecture... !

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Constance

Rosie Thomas est l'auteure d'une vingtaine de romans best-sellers en Angleterre, salués par la critique et traduits dans 10 pays. Grande voyageuse, elle a participé au rallye Pékin-Paris, marché dans les pas d’Ernest Shackleton en Géorgie du Sud, et exploré le Ladakh et le Cachemire afin de se documenter pour son roman Le Châle de Cachemire, qui a reçu le Prix du Grand Roman en Angleterre (RNA) en 2012. Les Brumes du Caire a remporté le Prix du Livre Romantique en Angleterre.

Rosie Thomas signe son retour avec Constance, un roman qui, une fois encore, met en scène une famille et ses secrets. L’histoire de ces deux sœurs fâchées que tout oppose fait partie de celles que l’on n’oublie pas. Dépaysante, lumineuse et libératrice, c’est une belle histoire touchante sur fond de quête d’identité, taillée sur mesure pour l’été. De Londres à Bali, en passant par les déserts brûlants de l’Asie centrale, préparez-vous à voyager aux quatre coins du monde !

Mais si Constance est un roman indéniablement dépaysant, dans lequel on voyage beaucoup, c’est également un roman plus grave et plus profond. Rosie Thomas y décrit à merveille le cheminement difficile de toutes celles et ceux qui cherchent à percer le secret de leurs origines. Dans Constance, la douleur, la colère, le ressentiment côtoient l’amour, la reconnaissance et l’importance de savoir qui l’on est pour savoir où l’on va.

Au fil des pages et des flash-backs, l'auteure dépeint à merveille l’intimité des drames familiaux. On découvre des secrets, des mensonges et des non-dits, comme il en existe dans toutes les familles, mais aussi des drames beaucoup plus intimes... Les deux sœurs pourront-elles apprendre à se pardonner, retrouver les liens partagés lors de leur enfance, dépasser les mensonges et oublier la trahison ?

Bouleversant, apaisant, optimiste, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le roman de Rosie Thomas ! L’auteure montre qu’elle est capable de compassion et d'une véritable compréhension des différents natures de l'amour et quand bien même son roman maque parfois d’authenticité et/ou de nuances, on referme Constance avec le sourire aux lèvres et le sentiment de revenir d’un long et beau voyage. Ce n’est déjà pas si mal !
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Constance

Londres 1963, un bébé abandonné est retrouvé dans un jardin public, on le nommera Constance. Plusieurs années plus tard, nous retrouvons une jeune femme qui a réussi sa vie mais qui se sent seule. On suivra ses traces mais ainsi celles de sa demi soeur, son mari et leur fils mais également, le destin d’une jeune femme qui a quitté son pays natal pour s’installer à Londres, Roxana.



Je vous avoue que j’ai été troublée par le fait que l’histoire ne tourne pas principalement autour de la vie de Constance, elle est presque comme un personnage secondaire dont on suit la vie comme celle des autres protagonistes du roman. Constance est plus une galerie de portraits qu’un roman se focalisant sur une seule personne.



Le roman comporte des éléments qui m’ont plu et d’autres qui m’ont moins séduit. L’histoire peut paraître décousue car l’auteure passe d’un personnage à un autre sans nous laisser le temps de nous y attacher ou à nous y habituer. Le fait de nous raconter l’histoire de plusieurs protagonistes m’avait un peu déconcertée au début, ce n’est que vers le milieu du roman que j’ai commencé à apprécier ma lecture et à apprécier les personnages. Ce semblant de cahot dans l’écriture de Rosie Thomas converge finalement vers un seul personnage: Constance. Je n’ai pas été séduite par le style d’écriture de l’auteure mais j’ai apprécié lire son histoire jusqu’au bout.



La seconde moitié du roman est plus intéressante, même si on garde un rythme assez lent qui pourrait ne pas nous séduire si l’on est plus amateur de sagas familiales avec beaucoup de rebondissements et de drame. J’ai apprécié les épisodes dans le passé de Constance où l’on rencontrait un bout de femme indépendant qui tâche de vivre avec le fait qu’elle soit adoptée. J’ai été très touchée par son histoire d’amour impossible, c’est très frustrant de voir deux personnes qui s’aiment ne pas pouvoir être ensemble. Un véritable brise-cœur.



Un autre personnage a attiré mon attention et m’a beaucoup touchée, Roxana qui a fuit son pays natal pour un meilleur avenir. Elle vit clandestinement à Londres et sa rencontre avec Noah et sa famille va être salvatrice. J’ai trouvé très attendrissante son histoire avec Noah, il en émanait une certaine innocence qui m’a émue. Le jeune homme a un cœur en or et tombe sous le charme de la jeune femme, au premier regard.



Constance, malgré quelques longueurs et une construction narrative déroutante, le roman de Rosie Thomas ne manque pas de charme. On se laisse porter par les histoires d’une galerie de personnages très différents les uns des autres. J’ai bien aimé cette lecture douce et touchante.
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Constance

Mon avis:



J'ai entendu beaucoup de bonnes critiques concernant Rosie Thomas notamment grâce à ses deux premiers romans Le châle de cachemire et Les brumes du Caire que je n'ai malheureusement pas encore eu le temps de lire. Je remercie donc les Editions Charleston pour l'envoi de ce titre qui me faisait tout autant envie.



Constance est un roman qui m'a un peu déstabilisé dans la manière dont il est construit. J'ai adoré le prologue qui nous met tout de suite dans une ambiance assez mystérieuse, puisqu'un nourrisson abandonné est découvert dans un jardin un soir en 1963 par un couple d'adolescents. On s'attache très vite à cette petite fille qui est confiée à une pouponnière où on la prénomme Constance, et on a terriblement envie de savoir ensuite comment elle va s'en sortir dans la vie, elle qui va devoir grandir sans parents et avec un sentiment de rejet évident. Mais j'ai été surprise de voir apparaître dans les chapitres suivants d'autres personnages plusieurs années plus-tard, ce qui m'a un peu perdu au début parce que je ne comprenais pas qui était qui et où l'auteure voulait en venir.



Après un petit temps d'adaptation où l'on arrive ensuite à situer les différents protagonistes et leurs liens entre eux on rentre véritablement dans l'histoire. Malgré tout j'ai trouvé que l'auteure s'éparpillait un peu en voulant traiter trop de sujets différents, et moins le sujet qui m'intéressait véritablement à savoir Constance, son histoire d'amour avec Bill le mari de sa sœur Jeannette et sa quête d'identité. Je suis déçue de ne pas avoir eu plus de passages sur l'histoire d'amour impossible entre Bill et elle, un amour empêché, si fort, si beau qu'on aurait aimé le voir se concrétiser même si cela paraît évidemment impossible. Ce sont deux âmes sœurs qui ne se sont jamais oubliées, qui ont pourtant tout fait pour s'éviter par respect pour Jeannette. J'ai également été frustrée de voir les recherches de Constance concernant sa mère biologique si peu développées, car je m'étais prise au jeu et les quelques passages la concernant m'ont beaucoup intéressé. Je suis restée un peu sur ma faim parce que j'aurais aimé savoir pourquoi cette femme l'avait abandonné.



Néanmoins j'ai trouvé que les relations entre les deux sœurs étaient très bien développées. On comprend que malgré l'amour qui les unit leur enfance n'a pas toujours était au beau fixe. Constance ne s'est jamais vraiment sentie intégrée à cette famille à qui elle ne ressemble en rien. Jalouse de sa sœur sourde qui accapare beaucoup l'attention et qui plus est est sur le point d'épouser l'homme dont elle est amoureuse, elle choisit dès que possible de s'éloigner d'eux pour enfin se sentir libre. C'est une femme qui au début ne m'a pas forcément touché justement à cause de son comportement vis à vis de Jeannette et à cause du fait qu'elle l'ait trompé. Puis au fil des pages c'est un personnage que j'ai appris à apprécier parce que l'on se rend compte qu'elle n'est pas bien dans sa peau, qu'elle regrette sa trahison et qu'elle aime malgré tout beaucoup sa sœur adoptive.



Jeannette elle est une femme qui m'a touché dès le départ parce qu'elle aussi a son lot de malheurs. Elle souffre de surdité mais cela n'a jamais vraiment été un problème pour elle, jusqu'à l'arrivée de Constance. Elle lui en veut un peu de s'être immiscée dans sa famille, mais elle en veut surtout à ses parents qui selon elle ont voulu une autre fille, une fille "normale" parce qu'à cause de son handicap elle les avait déçu. Il y a quelques flash-back sur leur enfance tumultueuse qui nous permettent de comprendre les relations houleuses qu'elles entretenaient, mais j'ai trouvé qu'ils n'étaient encore une fois pas assez nombreux et qu'ils étaient surtout mal amenés. Rosie Thomas a plutôt choisi de se concentrer sur le personnage de Roxanna, la petite amie du fils de Jeannette, et sur la maladie de cette dernière.



Un choix que j'ai malgré tout compris car chaque personnage, chaque événement a son importance. A travers Roxanna on retrouve inconsciemment un peu Constance parce que comme elle c'est une jeune femme perdue, sans famille et qui se cherche. La maladie de Jeannette va être l'occasion pour les deux sœurs de se parler, de mettre leur amertume, leurs rancunes de côté, mais si cela va aussi être la porte ouverte à quelque chose d'inévitable qui m'a beaucoup touché. C'est encore une fois une belle histoire de famille sur la différence qu'elle soit physique à cause d'une maladie ou parce que l'on a pas les mêmes parents, sur la recherche et la confiance en soi mais aussi sur le pardon. C'est également une véritable porte ouverte au voyage. En effet le temps de quelques pages Rosie Thomas nous dépayse totalement et nous fait découvrir les coutumes typiques de Bali, même si je pense que certains passages un peu trop longs auraient pu être abrégé.



Pour conclure:

Un roman dont la construction narrative est assez brouillon, qui demande un petit temps d'adaptation pour bien situer les personnages et les liens entre eux. Malgré un manque de développement évident concernant certains sujets, on se laisse cependant facilement emporter dans cette saga familiale pleine de tension et de non-dits de Londres à Bali.



Ma note:14/20.
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Constance

J’ai trouvé Constance, autant le personnage que son histoire, complexe, avec une intrigue familiale vraiment développée, au point de moi-même perdre pieds, parfois. J’ai souffert et aimé pour eux, et j’ai beaucoup réfléchis au sens de la « famille ». Il permet une réelle remise en question de sa vision du monde, mais encore faut-il être prêt à l’entendre – ou le lire
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Constance

Constance est un roman original que j’ai pris plaisir à découvrir !

Nous rencontrons Constance, une anglaise habitant à Bali, loin de son passé, sa famille et son grand amour impossible. Seulement, elle reçoit un jour un appel, Jeanette sa sœur est atteinte d’un cancer en phase terminale, il ne reste que six mois à vivre tout au plus. Constance ne réfléchit pas et saute dans un avion pour la retrouver, malgré ce passé douloureux qui l’étouffe.

J’ai apprécié ce roman pour diverses raisons, mais son originalité m’a parfois déroutée. J’ai apprécié tout d’abord le contexte géographique général. J’ai adoré passé de Bali à l’Angleterre et découvrir des paysages tous plus oniriques les uns que les autres. On se surprend à vouloir voyager à l’instar des personnages, changer notre vie pour en connaître d’autres. Rosie Thomas rend bien compte de la chaleur de Bali et de ses paysages tropicaux à couper le souffle, de ses coutumes et ses célébrations, mais également de l’Angleterre et son climat, de sa mer violente et déchainée qui ne donne pas moins envie d’aller à sa rencontre.

L’intrigue m’a plu même si je ne savais pas trop quoi en penser au départ, étant vaguement mal à l’aise. Constance est amoureuse du mari de sa sœur, Jeanette depuis toujours. Celui-ci aime sa femme mais aime aussi Constance. Cela provoque évidemment un drame familial avec pour point principal la trahison et l’infidélité. C’est d’autant plus terrible que cet amour passionnel mais impossible est encore vivace alors que Jeanette est mourante. Quand j’ai transposé cette situation à la réalité, je me suis dit que c’était vraiment horrible pour Jeanette. Puis au final, au fur et à mesure de la lecture, on se dégage de la « morale » pour se focaliser sur la sincérité des émotions de ces personnages, leur souffrance due à cette situation inextricable et l’on comprend. On souhaite que Bill reste fidèle à Jeanette. Néanmoins, on se surprend aussi à vouloir qu’il vive son amour avec Constance.

J’ai par conséquent été mal à l’aise au départ par rapport à mes sentiments pour Constance. Son histoire est extrêmement touchante, j’ai eu beaucoup d’empathie pour elle dès le premier chapitre. Pourtant, cet amour envers Bill, le mari de sa sœur m’a fait prendre un peu de distance vis-à-vis d’elle. Puis au final, je l’ai tout simplement adorée en entendant son désespoir et sa fidélité malgré tout. Le malheur depuis sa naissance dirige sa vie et l’on comprend ses actions, réactions, et l’on admire surtout sa force de caractère. J’ai de plus, beaucoup aimé tout ce qu’elle fait pour Roxana, une jeune femme ouzbèke que l’Angleterre laisse pantoise.

Je n’ai pas vraiment compris l’histoire parallèle avec Roxana et Noah (le fils de Jeanette et Bill) en premier lieu, mais lorsque l’alliance se fait avec Constance, c’est le coup de foudre. J’ai adoré les voir interagir toutes les deux, vivre ensemble, leur expédition à la mer. Un lien fort se créer entre elle, comme une mère et sa fille tout en gardant un soupçon d’ambiguïté étonnant.

En définitive, l’histoire peut dérouter au départ mais la sincérité prend le pas sur tout le reste. Constance est un beau personnage que j’ai pris plaisir à suivre et à découvrir. Un joli roman original !


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Constance

Quand j’ouvre un roman Charleston, je sais que je vais adorer. Car ils ont le flair là-bas. Ils ne publient que des grands auteurs et des livres magiques. Des histoires magnifiques, de femmes, de filles de mères. Certains me font plus frissonner que d’autres. Constance, contrairement à la majorité des livres publiés aux éditions, m’a un peu déçu. Non pas que l’histoire n’était pas bien mais j’avoue avoir trouvé certains passages un peu long et la trame un peu décousue. Pas assez d’action, pas assez de frissons. Le titre « Constance » laisse penser qu’on va suivre les pas de cette femme, et de cette femme uniquement.



Or, il y a plus d’une personne principal dans cette histoire. Jeanette, sa soeur mourante, est mis en avant puisqu’elle est la raison du retour de Constance en Angleterre. Les deux soeurs prennent donc à certains moments autant de place l’une que l’autre dans l’histoire. Et puis il y a cette histoire avec Roxanna, que j’ai fort apprécié mais qui n’a, selon moi, rien à faire dans cette histoire. J’aurai aimé suivre uniquement la vie de Constance. J’aurai aimé en savoir un peu plus sur elle, sur son passé, la façon dont elle a grandi, dont elle est devenue la femme qu’elle est. L’auteur nous donne de nombreux détails mais elle fait pareil pour Roxanna et aussi un peu pour Jeanne. Au fond, si l’histoire avait eu un autre titre, je l’aurai peut-être plus apprécié. Mais le fait est que je m’attendais à une histoire comme j’en ai eu l’habitude avec Fleurs Sauvages avec La mer en Hiver ou encore avec La jeune fille sur la falaise. Ce roman-ci n’est pas aussi focalisé sur une histoire. Par ailleurs, le changement de perspective et de période d’un paragraphe a l’autre sans repère temporel est parfois un peu déconcertant. Il faut faire la connexion soi-même et réaliser que l’auteur fait un retour en arrière. Ce n’est pas toujours très clair.



Trois koalas, cela signifie que c’était un bon livre. Pas génial ni mauvais. A recommander à certains lecteurs. Et c’est exactement ce que j’ai envie de faire passer comme message après celle lecture. Je ne dis pas que c’était une mauvaise lecture, seulement qu’elle ne plaira peut-être pas à tout le monde. Il faut que ce livre trouve le public qui l’appréciera à sa juste valeur. Car Constance est une très belle histoire. Une histoire touchante avec des personnages qui n’ont pas eu une vie facile. Constance est une enfant trouvée. Par des inconnus, dans un buisson quelques heures après sa naissance. Elle n’a jamais pu découvrir d’où elle venait ni qui était sa mère. Jeanne, elle, est muette et a du vivre avec Constance comme soeur adoptée qui ne lui ressemble pas du tout… mais qui au moins sait parler. Et puis il y a la très belle histoire entre Noah et Roxanna, cette fille qui débarque d’Ouzbékistan en pensant trouver à Londres ce qu’elle cherche depuis toujours : de la sécurité, du confort, une vie comme une vraie anglaise. Mais la vie n’est pas si simple. Et heureusement que Noah sera là.



Une histoire qui parle d’enfance et de fraternité, de maladie et de deuil, de courage et d’amour. Bien que certains éléments ait été gênant pour moi, rendant la lecture un peu moins fluide que d’habitude, j’ai tout de même adoré lire cette saga familiale qui rassemble deux soeurs qui s’étaient éloignées.
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Constance

« Constance » commence avec une découverte un peu inattendue que va faire un jeune couple d’adolescents. Alors qu’ils fricotaient derrière une haie, ils vont être alertés par des cris, celui d’un bébé abandonné. Ce petit bébé prénommé comme le nom de la rue, Constance, va alors être placé dans un hôpital puis dans un orphelinat.

Plusieurs dizaines d’années plus tard, nous retrouvons Constance. Elle est devenue une musicienne pour des publicités et a une vie plus que confortable. Elle a été adoptée par un couple qui avait déjà une petite fille, Jeanette, qui est malheureusement sourde de naissance.

Alors que tout semble lui réussir, Constance se sent seule et à l’écart de cette famille d’apparence idyllique. Elle aimerait retrouver ses origines, savoir qui est à sa mère, pour pouvoir enfin vivre pleinement.



Dès le premier chapitre, nous sommes vraiment happés dans cette histoire remplie de mystère.

Qui a bien pu laisser ce petit bébé ? Qu’a-t-elle pu devenir ? Son avenir va-t-il être flamboyant malgré le fait qu’elle ait été abandonnée ?

L’auteur a vraiment une écriture qui nous plonge dans son récit, qui nous fait ressentir une multitude d’émotions vraiment intenses. Elle arrive à nous impliquer dans son histoire avec une réelle facilité que s’en est déconcertant. Alors que nous ne connaissons pas grand chose de ce bébé, nous nous attachons de suite à ce petit être et imaginons tous les scénarios possibles pour elle.



J’ai beaucoup aimé le fait que le récit alterne les passages dans le présent et dans le passé.

Nous pouvons savoir pourquoi les personnages se comportent ainsi, pourquoi sont-ils si en colère les uns envers les autres et tous les secrets qu’ils cachent.

Car oui, ce livre recèle de nombreux non-dits et beaucoup de colère. Un peu comme des poupées russes, lorsque l’on soulève un problème il s’en cache encore un autre derrière.



Constance est une héroïne qui m’a touchée. Forte en apparence, elle reste une personne sensible et perdue intérieurement.

Les personnages ont tous une part d’ombre, de doute, qui fait qu’ils nous paraissent bien plus réels que ce qu’ils devraient. On a vraiment l’impression de faire la connaissance de personnes réelles, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs imperfections. Lorsque l’auteur prend le parti pris de composer avec des personnages pas idylliques, cela donne vraiment de la profondeur au récit, le rendant bien plus vraisemblable.

Le seul personnage qui ne m’a pas tellement émue est Roxana, que je trouve froide, détachée et vraiment trop naïve pour que son attitude soit crédible.



Tout au long du livre, l’auteur nous fait réfléchir sur des thèmes lourds et importants : la famille, les parents, les liens du sang, l’abandon, la mort, l’amour, la maladie.. Ce sont des thématiques universelles, qui touchent tout le monde de près ou de loin. Je suis particulièrement sensible à ces sujets et c’est peut-être la raison pour laquelle je ressors émue de cette lecture.



Malheureusement, la fin n’est pour moi pas au niveau du reste du livre.

Du début à la fin, nous nous posons tout un tas de questions et nous nous attendons à recevoir des réponses. Cependant, l’auteur a choisi de nous laisser dans le flou, nous laissant des interrogations qui resteront des mystères.



Alors oui, la vie est ainsi. On ne peut pas tout savoir, on ne peut pas se battre face à certaines choses. Parfois, il faut savoir composer, mais j’aurais quand même aimé une note plus positive pour terminer ce premier tome.





En conclusion, « Constance » est un premier tome touchant. Rosie THOMAS sait parfaitement donner vie aux mots, à ses personnages, à son histoire, tellement que l’on a vraiment l’impression d’être face à des personnes réelles.

A travers son récit, elle nous fait réfléchir sur la vie, la mort, mais aussi l’abandon et la famille, des sujets qui sont importants pour tout un chacun, pour réussir à se construire.

Même si la fin ne m’a pas convaincue, je suis ravie de découvrir cette histoire et surtout la plume de cet auteur qui a réussi à me toucher.





Un livre à lire pour l’univers de l’auteur et sa capacité à nous faire ressentir des émotions intenses.
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Constance

Merci aux Editions Charleston pour leur envoi.

Ce roman, malgré quelques longueurs descriptives est addictif. Beaucoup de thèmes y sont abordés avec finesse : la maladie, la mort, l’abandon, l’adoption, la fraternité et sa complexité, le handicap, la jalousie, l’amour, la trahison, la culpabilité … Les personnages se croisent et s’affrontent de Londres à Bali, surmontant un passé qui les lie. L’exercice est difficile, douloureux. Les tensions perpétuellement présentes. Le chagrin infini.

« Si nous étions de nouveau jeunes, pensa-t-elle. Si nous pouvions tout recommencer, différemment, avec plus de mots et moins d’amertume, que dirions-nous et ferions-nous aujourd’hui, alors que la fin est proche? »

Connie est une femme blessée. Volontaire et indépendante, elle fuit son histoire – sa famille adoptive, sa sœur et surtout cet homme qui sera à jamais son supplice – et se réfugie dans le travail, à des milliers de kilomètres. Cet homme, c’est Bill, le mari de sa sœur dont elle est amoureuse depuis l’adolescence. Celui qui lui permet d’être elle, de ne plus souffrir, de ne plus composer avec la vie. Celui qui l’écoute, la comprend et l’aime en retour.

« Il n’y eu aucun miracle, mais la présence de Bill dans son lit, dans son corps, boucla la boucle. L’espace de quelques instants furtifs, Connie n’eut plus l’impression de chercher son chemin ou de tenter de déchiffrer une langue mystérieuse. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait chez elle, à sa place, en un lieu qui n’était pas défini par le temps ou l’histoire.»

Jeanette, sa sœur, meurtrie par sa différence, s’adapte, fière et hautaine, aux aléas de la vie jusqu’à cette maladie qui la condamne et bouleverse un fragile équilibre. Les non-dits vont alors peu à peu s’affranchir. Les silences se libérer.

Les pages se tournent, une à une, nous entraînant dans ce poignant échange.


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Le Châle de cachemire

Je suis du clan des grandes voyageuses et Srinagar a été l'un de mes plus beaux voyages. Je ne pouvais que me jeter sur un roman dont cette ville hors norme est le cadre et revivre à chaque pas des héros l'enchantement que j'y ai connu. Certes l'histoire est facile et on y retrouve tous les bons ingrédients bien classiques et plutôt faciles pour happer le lecteur, entre une dose immodérée d'exotisme, les destins parallèles de deux héroïnes à quelques générations de différence (un peu comme dans Chaleur et poussière, si vous voyez), des amours impossibles car différence de rang, de caste, de religion, de culture, car héros enchaînes dans des mariages dont ils ne peuvent se sortir (on est toujours dans Chaleur et poussière). L'autre ingrédient, c'est ce châle d'une somptuosité sans égale pour lequel les héroïnes franchiront des montagnes, perceront des mystères et léveront d'inavouables secrets. Tous les bons ingrédients, je vous dis.

Mais cela se passe à Srinagar – enfin, pas que Srinagar, il y a aussi Delhi, et puis Leh, dans le Laddakh, et la campagne galloise. Mais c'est bien la ville de Srinagar qui est au cœur du roman, ses canaux, ses lacs, ses ponts, ses jardins de roses incomparables, ses house boats et ses quartiers tout en bois ouvragé, le tout cous le ciel changeant du Cachemire. J'en viens à me demander si c'est le roman qui fait voyager son lecteur, ou si les voyages du lecteur donnent son corps au roman.
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Le Châle de cachemire

Le châle de cachemire est un roman envoûtant qui traite de la misère en Inde tout en côtoyant la richesse d'un monde qui commençait à décliner par besoin de plus d'équité. J'avais véritablement la sensation de me trouver avec les personnages dans ce roman à chaque fois que je l'ouvrais. C'était une impression très particulière et rarement éprouvé dans cette intensité. Ce sont aussi de beaux portraits de femmes et celui d'un homme incarnant la liberté et l'aventure avec qui Nerys vivra une belle histoire d'amour.
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Les brumes du Caire

Iris, Lesley, Ruby, trois générations de femmes de la même famille. Elles se sont perdues de vue, Lesley parce qu'elle a toujours souffert du désintérêt de sa mère Iris, et Ruby parce qu'elle souffre parce qu'elle a du mal à trouver sa place aux cotés de sa mère, Lesley, qui par réaction à sa propre enfance, la couve un peu trop. Ruby va fuir Londres et partir à la rencontre de cette grand-mère dont elle ne connait rien, et qui vit au Caire. Elles vont apprendre à se connaitre, à s'apprécier. Et si Ruby devenait la mémoire de son aiëul ? pour qu'on puisse se souvenir de sa jeunesse, et de son grand amour pour Xan, rencontré au Caire durant la seconde guerre mondiale et qui est décédé quelques jours avant leur mariage.

Un livre sur le grand amour, mais aussi sur la transmission, la mémoire, avec bien sûr le Caire en toile de fond, ce qui est très dépaysant. J'ai beaucoup aimé
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Les brumes du Caire

un tres beau livre
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Le Châle de cachemire

Lumineux....splendide...a relire sans retenue.
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Les brumes du Caire

Ruby, une adolescente en pleine rébellion, vient chercher refuge au Caire dans la vieille maison d'Iris Black, sa grand-mère de 82 ans qu'elle connaît à peine. Alors que tout les oppose, un lien étonnant s'établit lentement entre elles.L’histoire de 3 générations de femmes… présent et passé s’entremêle pour ne former presqu’une et même histoire puisqu’il s’agit d’amour : l’amour d’une femme pour un homme, l’amour d’une petite-fille pour sa grand-mère, l’amour d’une fille pour sa mère et l’amour d’une jeune fille pour un homme de milieu différent.Une histoire banale vous me direz, les liens familiaux et leurs difficultés ! et bien c’est tout sauf banal… les personnages décrit par Rosie Thomas sont très attachants, ils nous relient les uns aux autres de par l’histoire difficile et conflictuelles que toutes générations rencontrent ; les mêmes peurs, les mêmes espoirs, la fragilité du lien mère-fille si complexe le tout relié à une histoire d’amour passionnelle qui fait basculer la vie et qui résiste à la mort et au temps.De plus Rosie Thomas nous fait voyager en nous transportant au Caire, le Caire des années 40 et d’aujourd’hui ; et sous sa plume les images se forment, les odeurs nous envahissent.On entre dans cette histoire plutôt en douceur, on explore l’amour sous toutes ses formes et on en ressort grandi, grandi par la force, le courage, le pardon, la compréhension, et l’amour…Demain, un instant, votre regard familial aura pris de la douceur….
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Le Châle de cachemire

Une bien belle histoire, romanesque, qui nous fait voyager dans le temps, dans l'espace, entre 2 générations.



Mair et ses frère et sœur vident leur maison de famille, après la mort de leurs parents, au Pays de Galles. Le frère et la sœur se partagent des meubles, des affaires diverses ... Mair étant célibataire, sans attaches, plus fantasque, ne choisit qu'un beau châle en cachemire qui l'intrigue, et dont elle ne sait rien. Sa grand-mère n'était pas riche, qui a bien pu acheter ce châle, pour quelle raison ? Le châle va l'entraîner dans une grande quête en Asie.



Dommage que le récit soit émaillé de longueurs, de descriptions et de longues pages un peu trop didactiques, car les personnages m'ont enchantée et la quête de Mair est passionnante. Nerys sa grand-mère galloise était finalement une femme très moderne, d'autres beaux portraits de femmes, et le personnage de Rainer, donnent du piquant à l'histoire.

Le roman m'a rappelé d'autres romans de type colonial, mais avec une touche un peu plus moderne. Une histoire à découvrir petit à petit, l'été quand on a un peu de temps devant soi ...
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Le Châle de cachemire

Du romanesque, de l'aventure, de l'évasion dans ce roman qui se situe au Cachemire, alors que l'Inde est encore sous mandat britannique. Roman idéal pour les vacances ? Assurément si vous appréciez ces ingrédients. Au fil du récit me reviennent des réminiscences de "La mousson" de Louis Bromfield et de "Route des Indes" de Forster. Une lecture facile, sans prise de tête mais néanmoins palpitante et sans mièvrerie, à conseiller pour un jour de canicule et de farniente où tourner les pages d'un livre constitue l'effort maximum envisageable.
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Les brumes du Caire

Jeune rebelle, Ruby, maquillage charbonneux, piercings, ventre à l'air, fait sensation au Caire où elle débarque seule. Elle se fait conduire chez Iris Black qui vit recluse avec deux serviteurs âgés, dans une maison où ne subsistent que de vagues traces de son lustre passé. Cette marginale vient bousculer la routine de l'octogénaire. Comment se peut-il qu'elle soit sa petite-fille ? Pourtant, chacune se met à apprivoiser l'autre et, en côtoyant Ruby, Iris replonge dans les souvenirs de sa propre jeunesse. Sa mémoire vacillante lui fait craindre de les perdre à jamais. A-t-elle vraiment vécu une vie tumultueuse et aventureuse pendant la guerre ? Qui est ce Xan, son seul amour, qui n'est pourtant pas le grand-père de Ruby ?

Le roman de Rosie Thomas nous projette dans les années 40 au Caire et nous ramène en 2001, dans la ville actuelle qui n'a plus rien à voir avec le pays qu'a connu le docteur Black à vingt-deux ans.

C'est Iris qui raconte elle-même des réminiscences qui remontent par bribes et pas toujours en ordre chronologique.

Ce qu'elle a vécu permet de comprendre son attitude froide et distante avec Lesley, sa fille unique.

Le roman narre une histoire d'amour aussi belle que tragique. Elle évoque la seconde guerre mondiale en Égypte et aborde les relations mère-fille à travers trois générations.

Il traite aussi des différences de classes sociales et du choc des cultures.

Je me suis laissé prendre par les rebondissements et le suspense du récit que j'ai lu avec plaisir, mais j'y ai trouvé quelques invraisemblances gênantes et je l'ai beaucoup moins aimé que "Le châle de cachemire".
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