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Citations de S. K. Tremayne (142)


On estime que Nina Kerthen avait bu cette nuit-là. L'hypothèse criminelle est écartée.
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Ce n'était pas seulement que leur séparation lui pesait : cet enfant avait un comportement bizarre - de nouveau. Pas aussi bizarre qu'après la disparition de sa mère, mais quand même anormal. Et c'en était inquiétant. Il avait espéré que la présence de Rachel marquerait un tournant dans leurs vies, leur permettant d'aller de l'avant, mais ça n'avait pas été le cas. Jamie était même en train de régresser.
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Tout a l'air si exotique et si compliqué - et quel luxe ! Moi, j'ai grandi dans un petit logement HLM étriqué. Notre bien le plus précieux, c'était le téléviseur à écran géant sans doute tombé du camion.
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Poursuivre la restauration de cette immense baraque à la suite de Nina ne sera pas facile. Je possède certains dons artistiques qui pourraient m'y aider : j'ai suivi des cours de photographie et décroché mon diplôme.
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Les galeries s'étendent sous l'océan. L'image est envoûtante. Les galeries s'étendent sous l'océan. Sur deux kilomètres, sinon plus.
Je suis dans la salle à manger, là où les fenêtres de mon nouveau foyer sont orientées au nord. Le nord, c'est-à-dire l'Atlantique, les falaises de Penwith, et deux profils obscurs. Deux formes jumelles, qui signalent la mine de Morvellan : le bâtiment du puits et celui des machines.
Même par une journée de juin sans nuages, comme aujourd'hui, ces ruines ont l'air mystérieusement tristes ou bizarrement réprobatrices. Comme si elles avaient quelque chose à me dire, tout en respectant un devoir de réserve. Leur mutisme est éloquent.
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"...quand on aime vraiment, on se détruit soi-même, on rend les armes, on tue délibérément quelque chose en soi.2
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Serait-il néanmoins possible que nous ayons commis une terrible erreur, la plus terrible qu'on puisse imaginer ? Comment le savoir ? Et que ferions-nous alors ? Quelles répercussions aurait-elle sur nous tous ? Je suis sûre d'une chose, en tout cas : je ne peux en parler à personne. Inutile de lâcher une telle bombe tant que je ne suis pas absolument sûre de moi. Mais comment prouver quoi que ce soit ?
La gorge sèche, nouée par l'angoisse, je sors dans le couloir et jette un coup d’œil à la porte voisine, qui indique en lettres de papier pailleté :
"Chambre de Kirstie".
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- Vive l'hiver ! s'exclama Josh. J'adore quand il fait bien froid. J'en étais où, déjà ? Ah oui, et il y a aussi ce lac, Lagan quelque chose. Lagan...
- 'Lagan inis na Cnaimh', compléta Angus.
- C'est ça. J'oublie toujours que t'es du coin, toi aussi. Oui, 'Lagan inis'. Molly m'en a parlé hier soir, ça veut dire 'le creux de la prairie des ossements'. Non, mais t'imagines l'effet sur les prix de l'immobilier, un nom pareil ? T'as envie d'acheter un petit cottage dans le creux de la prairie des ossements, toi ? Non, hein ? [...]
(p. 210)
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- [...] Allez, mets tes chaussures ; tu peux te débrouiller toute seule, maintenant. Il est temps de retourner à l'école. Tout ira bien.
Combien de mensonges peut-on raconter à son enfant ?
(p. 321)
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Que savaient-ils de la vie, tous ces riches qui n'en avaient que pour leurs villas, leurs ventes aux enchères et leurs stock-options ? Ils n'avaient jamais à se soucier de rien. Qu'en avait-il à faire, [lui,] de tous ces bobos ? Sa grand-mère était une paysanne, sa mère une modeste enseignante et son père un docker porté sur la bouteille qui battait sa femme. Angus savait, lui. Pas eux.
(p. 184-185)
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[...] mon père se sent toujours coupable de tout : sa fâcheuse habitude de s'emporter contre nous quand nous étions jeunes ; ses infidélités envers maman, qui est néanmoins restée à ses côtés, accentuant encore cette culpabilité ; cette tendance à boire qui a nui à sa carrière, alimentant ainsi son ressentiment - un cercle vicieux de frustration [...].
(p. 275)
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L'espoir me galvanise. J'ai l'impression qu'elle va franchir le pas, cette fois : elle va parler à l'une de ses camarades, elle va essayer de communiquer. Elle s'avance timidement vers une petite brune - une gamine svelte, apparemment sûre d'elle, qui discute avec ses copines.
Je l'entends demander d'une voix un peu tremblante :
- Grace ? Tu veux savoir comment s'appelle mon léopard ?
La dénommée Grace se retourne, la jauge d'un bref coup d'oeil, puis hausse les épaules sans rien dire. Elle glisse ensuite quelques mots aux autres filles et, juste après, le groupe s'éloigne, laissant [ma fille] toute seule, en contemplation devant ses pieds. Rejetée. Bannie.
C'est insupportable. J'essuie rapidement mes larmes [...].
(p. 206-207)
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Froid mais ensoleillé, avec des nuages qui enflent à l'ouest, telle une rumeur.
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Papa, reste en bas. Papa, monte pas. Papa, n'approche pas.
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" Votre cœur en est merveilleusement déchiré".
C'était une vérité douloureuse. Quand on avait un enfant, l'inquiétude entrait dans votre cœur pour ne plus jamais en sortir, (...)
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Ah, c'est donc ça. Ce moment de joie parfaite. L'homme idéal, le soleil, la baraque sublime dans un sublime jardin, dans ce sublime coin d'Angleterre. J'éprouve le besoin de dire un mot gentil pour remercier l'univers.
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(...); j'ai suivi des cours de photographie et décroché mon diplôme. Diplôme parfaitement inutile, à vrai dire, puisqu'une professionnelle ne peut plus vivre de son métier de nos jours, et c'est pourquoi "j'enseignais" il n'y a pas si longtemps ma spécialité... à des élèves qui ne deviendront jamais photographes.
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Et aujourd'hui, incroyable mais vrai, tout cela a disparu. Au bout de quatre mille ans d'activité. Plus personne pour travailler torse nu dans la terrible fournaise des galeries sous-marines ; plus personne pour descendre à la corde avec l'agilité d'un singe sur des centaines de mètres, au milieu des relents de soufre ; on n'envoie plus des gamins de huit ans au fond des puits pour extraire la moitié de la production mondiale d'étain et de cuivre, et faire la fortune des patrons.
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A présent, il s'interrogeait. Peut-être que ce besoin d'amour était inextinguible ; peut-être cela traversait-il le temps, les ténèbres. Comme la lumière émise par les étoiles mortes.
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Et, je suppose, j'ai toujours envie d'être la dame de Carnhallow : la maîtresse de cette magnifique et romantique demeure, où les sorbiers et les tamaris mènent à l'écume laiteuse des vagues de notre petite crique. La belle histoire de ma trajectoire sociale, depuis les bas-fonds de Londres jusqu'à cet endroit, me fascine moi-même. Je ne veux pas retomber dans la médiocrité. La pauvreté. Prendre des bus qui traversent des quartiers déshérités pour regagner un studio même pas dans mes moyens.
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