Sabri Louatah

Le tome 3 des Sauvages se révèle être dans la lignée des deux premiers tomes, c'est à dire haletant et passionnant au point que refermer ce livre s'avère des plus compliqués. Nous continuons à suivre les aventures de la famille Nerrouche et de la classe politique, ainsi que de la guerre interne que se mènent les différentes institutions policières et leurs chefs. Le président Chaouch est enfin sorti du coma et tente coûte que coûte de diriger son pays en pleine crise identitaire et guerre intestine. Krim est en toujours en prison, Nazir présumé commanditaire de l'attentat contre Chaouch, en cavale quelque part en Algérie et son frère Fouad tente de se faire une place auprès de son beau-père : Chaouch. Ce troisième tome est une nouvelle fois à la hauteur de toutes nos attentes vis à vis de l'auteur Sabri Louatah. Une grande saga française est en marche et sera adapté très prochainement à l'écran sous forme de série. Vivement !

Les deux tomes réunis dans cette édition sont les deux premiers d'une saga de quatre tomes dont le dernier est tout fraîchement sorti en librairie.

Nous découvrons au travers de ces pages, la famille Nerrouche, dont Krim, résidant à Saint-Etienne et dont les secrets sont révélés au détour du mariage de l'un de ses membres : Slim. Puis s'y mêle la campagne électorale du premier candidat d'origine algérienne à la présidentielle française, ainsi que les arcanes du système politique et judiciaire.

La multitude des personnages peut perdre le lecteur, toutefois au début de chaque tome se trouve un organigramme où tous les noms des protagonistes principaux sont récapitulés.

Cette lecture n'est pas facile, cependant elle est prenante de part son originalité, son écriture et son actualité.

Un samedi de mai à Paris «l'avenir c'est maintenant». Pour la première fois le favori de la présidentielle est un candidat d'origine algérienne. Le même jour à Saint Etienne, dans la turbulente famille Nerouche, c'est la fièvre des préparatifs de mariage. Alliance entre un kabyle et une arabe? En vingt quatre heures tous les fils se nouent et se dénouent. Trois tomes où se mêlent suspense et drôlerie …

Je suis un peu déçue par la fin , cela manque d'explication.

Les trois volumes se suivent. C'est une bonne intrigue policière.

Chouette, j'ai retrouvé les péripéties avec autant de bonheur ... un poil moins bien que le premier, je trouve, mais un véritable régal ! La suite, la suite !

j'ai eu du mal à rentrer dans le Tome1. Beaucoup de personnage, action tres rapide. En plus l'impression diffuse de me trouver à la maison (je suis d'origine Algérienne, comme les héros, et je cherche plutôt l'évasion et l'ouverture avec la lecture). Je me suis "forcée" à continuer. Et j'ai lu le tome 2, et là, je suis accro aux personnages, à l'histoire au rythme... Il faut que je lise le tome 3 et vite !!!!

Super, un peu perdue avec tous ces personnages au début, mais c'est bien écrit, original, audacieux, enfin je suis d'accord avec toutes les bonnes critiques. À lire. Toujours pas lu le second tome.

Effectivement, il n'a pas eu le succès mérité...

Moderne, violent, drôle et triste à en pleurer des larmes de rage.
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Roman dystopique sur la notion de vérité de l’image et de la vidéo. Réflexion et questionnement interessants justifiant la lecture. J’ai beaucoup appris ! La question de l’identité et de l’intégration est maladroitement traitée.

Grosse déception sur la description des villages et des villes de l’Allier. L’auteur a une approche plus sociologique et économique que personnelle et émotionnelle. Je ne retrouve pas l’âme de cette région.

Découverte intéressante lors de mes recherches littéraires relatives à ce qui a trait à l’esprit critique.

Partir de la problématique des deep fakes était judicieux pour amener d’autres sujets sensibles comme la place des algériens dans la société française au « lendemain » des colonisations.

J’ai été un peu moins sensible au déroulé de l’intrigue qui comportait à mon sens certaines longueurs, mais le roman reste globalement efficace et le final plutôt percutant.

Le sentiment que ce livre regorgeait d’idées mais que celles-ci n’ont pas été explorées suffisamment pour les assembler. D’où un sentiment d’incohérence, des difficultés à suivre le cheminement logique de l’intrigue. Ou alors l𠆞nsemble était trop complexe pour que je le saisisse?



Hormis le récit, j𠆚i rencontré aussi des difficultés avec l’écriture, qui ne m𠆚 pas convaincue. La forme m𠆚 parue plate et maladroite, les phrases peu construites, le vocabulaire approximatif, ce qui n𠆚ide pas à soutenir l’histoire. Les personnages eux-mêmes manquent à mon sens de relief et de nuances. On ne comprend pas leur vie intérieure et on assiste à des échanges dénués de sentiments, qui rendent les émotions aussi rares qu’incompréhensibles.



Mais encore une fois, peut-être suis-je passée totalement à côté de ce livre, de sa construction et de son récit.

Dans ce dernier tome on comprend les motivations de Nazir, il est prêt à faire prendre des risques à sa famille pour qu'enfin il puisse dénoncer ses donneurs ordres à la face de la France entière. Malheureusement tout ne s'est pas passé comme prévu au moment de l'attentat. Il est par contre dommage de ne pas savoir ce qui arrive au Premier ministre Vogel et à l'ancienne ministre de l'Intérieur. On ne les rencontre pas beaucoup dans ce dernier ouvrage de la suite romanesque de Sabri Louatah.

Etouffant. sinisitre.

Une horreur littéraire. Convenu et politiquement correct sous de faux airs subversifs. Dans l'air du temps jusqu'au language sms indigeste. Le degré zéro de l'écriture (sans référence à Camus). Une de mes pires lectures, si ce n'est la pire.

Je ne connaissai pas cet auteur. Je lai decouvertdans les nouveautes de ma médiathèque favorite. Le pitch m a attiré mais je n ai pas réussi à le terminer. Le style est trop violent pour moi.

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L'avis de Ma'Pirate :



J’ai enfin fini le tome 3.

La lecture est à mon avis moins fluide que les tomes précédents.

C’est quelquefois un peu compliqué de suivre tous ces personnages.



Si Sabri Louatah en compliquant l’intrigue a voulu montrer et illustrer les rouages compliqués de la vie politique avec ses intrigues, ses manigances et ses complots on peut dire que c’est réussi !

Mais on se perd avec tous ces personnages, ces sigles et ces minis histoires.

Même si au final, on se rend compte que tout est lié, que tous sont liés.



L’originalité de l’écriture du tome 1 est, à mon avis, un obstacle dans le tome 3. Tous ces minis chapitres dans le chapitre coupent le rythme et ne permettent pas toujours une bonne compréhension.

Dès le début on sait, et ce tome 3 n’apporte rien de particulier ni d’original à l’histoire.



C’est une critique de la politique et des petits secrets (voire sales secrets) des politiciens qui n’agissent que par intérêt.

Pas très nouveau tout ça !

Ce livre est très décevant pour moi.



Les innocents sont détruits par la machine politique.

Les membres de la famille Nerrouche (excepté Fouad ) apparaissent ponctuellement et cela nous laisse un arrière goût.

Krim est toujours en prison, Nazir en fuite et les deux mères toujours tenues pour responsables…

Je ne sais pas si je lirai le tome 4 !



J’aurais préféré et j’attendais qu’on s’attache plus à la psychologie des personnages et des membres de cette famille détruite et déchirée.
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Avant toute chose je remercie Babelio et les éditions J'ai lu qui m'ont permis de découvrir cet auteur et ce roman qui n'est vraiment pas loin du coup de coeur pour moi.



Le synopsis de ce double tome m'a vraiment attiré, j'ai trouvé très intéressant cette idée d'un candidat à la présidentielle d'origine algérienne et j'étais curieuse de savoir comment l'auteur allait tourner les choses. Le second élément qui m'a attiré c'est la famille Nerrouche et le fait que l'histoire commence par un mariage, celui d'un kabyle et d'une arabe, car c'est une situation qui me parle et j'étais aussi curieuse de savoir quel allait être leur lien avec le candidat Chaouch.



La première partie du roman est centrée sur la famille Nerrouche, et j'ai trouvé que l'auteur décrit vraiment bien ce mariage, bien sûr c'est un peu caricaturé mais pas tant que ça, je me suis prise à sourire, voire rire, quelques fois en reconnaissant des situations et/ou des conversations que j'ai vécu.

Dans la deuxième partie, l'histoire est plus centrée sur l'enquête, l'auteur décrit cela aussi bien que quand il décrit la famille Nerrouche et le mariage, on sent qu'il s'est bien renseigné sur les arcanes du pouvoir. J'ai été happée par la manière dont l'enquête se déroule, j'ai trouvé très intéressant de découvrir les rouages de la police et de la justice et je me suis demandé tout le long de ma lecture si c'était réellement comme cela que ça se passait.



Je me suis attachée à la famille Nerrouche, surtout à certains membres comme Rabia, la mère de Krim,et sa soeur Dounia, la mère de Fouad et Nazir (leur relation m'a fait penser à celle de ma mère et une de ses sœurs), elles sont très proches et se soutiennent toujours. Fouad, fait aussi parti des personnages auxquels je me suis le plus attaché, on sent que c'est un personnage doux et gentil, c'est le tonton que Krim admire et qui semble être celui qui le comprends le mieux. Par contre, Krim de son côté m'a agacé prodigieusement la plupart du temps, même s'il m'a fait peine à certains moments, j'ai vraiment eu du mal à croire qu'il puisse suivre aveuglément les instructions de son cousin Nazir, même s'il est jeune j'ai trouvé ça difficile à comprendre. Quant à ce dernier, on s'interroge beaucoup à son sujet, dans la première parti du roman il n’apparaît vraiment qu'à la fin et dans la seconde partie on en apprends un petit peu plus sur lui et on se dit que d'une part c'est quelqu'un de très intelligent mais aussi qu'il est complètement fou (quoique l'adjectif n'est pas le plus approprié je pense). Je crois que c'est surtout à cause de ce personnage que j'ai été aussi passionnée par cette histoire, tout le long de ma lecture j'avais hâte d'en apprendre plus sur lui, de savoir ce qui le motive, qu'est ce qui a fait qu'il en arrive à utiliser sa propre famille. Je me disais, mais pourquoi il a fait ça ?? qu'est ce qu'il a dans la tête ?? et comment Krim a pu être aussi naïf pour se laisser manipuler à ce point ?



Par contre, je me suis parfois perdue avec les personnages, surtout dans la seconde partie, cela m'a obligé à consulter régulièrement l'organigramme présent au début de chaque tome, en fait c'est une fois arrivé à la fin que j'ai enfin mieux repéré qui est qui. Puis, il y a eu quelques passages ennuyant que j'avoue avoir lu en diagonal.



Malgré les bémols dont je parle ci-dessus, j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture et le style de l'auteur m'a plu, on a l'impression de regarder une série télé, j'ai vraiment bien accroché et apparemment une adaptation par Canal+ est en cours (précisé sur la quatrième de couverture).



En bref, je n'ai vraiment pas été déçu par ce double tome, avec Les Sauvages, Sabri Louatah nous raconte une histoire tellement proche de la réalité que l'on se prends à croire que si on allume la télé ou la radio on va entendre parler du candidat favori de la présidentielle et de la famille Nerrouche. J'ai hâte de connaitre la suite, je suis d'ailleurs en ce moment plongée dans le tome 3 et j'espère que le 4 va sortir très bientôt !

Quel lien peut-il exister entre Krim, un jeune Kabyle de Saint-Etienne "borderline" en perdition et le probable futur Président de la république, issu de l'immigration ?



Les origines culturelles? Trop facile... Un lien familial quelconque? Vous n'y êtes pas...



Krim est un membre d'une très grande famille algérienne (merci à l'auteur d'avoir inclus un arbre généalogique au début du roman) s'apprêtant à célébrer un mariage un samedi du mois de mai, la veille du second tour des Présidentielles. Pour la première fois, c'est un candidat de gauche d'origine kabyle qui va affronter Sarko. En prime, l'outsider est donné gagnant par tous les sondages! Je vous laisse imaginer l'effervescence! Mais ces célébrations vont comme qui dirait tourner au vinaigre. Et Krim pourrait se retrouver mêlé à une sale affaire!



En lisant "les Sauvages", vous avez l'impression d'entrer dans le pilote d'une série télé originale, innovante, mêlant humour, émotions, tolérance et réflexions sur une société où la mixité culturelle est une question au coeur des débats.



J'ai adoré le style de l'auteur. C'est simple, vous recevez 100000 mots à la minute, avec cette chaleur méditerranéenne inégalable !

Les chapitres sont courts, efficaces et l'intrigue se déroule à toute vitesse.

Lire le tome 1 ne peut que vous inciter à découvrir le deuxième! Impossible de résister...Alors, désolée, je vous abandonne et j'y cours... ;-)

ça déménage dans les rues de Sainté!

Il me fut difficile de me mettre dans ce livre, je confondais un peu tous les personnages au début, mais une fois dedans, il est difficile de s'arrêter à la dernière page, on a envie d'enchaîner directement avec le tome 2.

Que vas-t-il se passer????????????