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Citations de Saint Augustin (399)


Le temps n’est plus aujourd’hui aux questions mais aux aveux.
J’étais malheureux. L’âme est malheureuse, garrottée par l’amitié des choses mortelles, et lacérée quand elles les perd. Le malheur qu’elle éprouve était déjà son malheur avant même de les perdre.
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Et qu’est-ce qu’un homme, n’importe quel homme, si c’est un homme ?
Les forts et les puissants peuvent bien rire de nous, mais nous, infirmes, pauvres, nous te faisons nos aveux.
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Si les corps sans défense des tout petits sont innocents, leurs intentions, elles, ne le sont pas.
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"Seigneur je vous aime:et ce n'est point avec doute mais avec certitude que je sais que je vous aime.
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vous avez commencé d'exécuter dans le temps ce que vous aviez décidé en dehors du temps, afin de révéler ce qui était caché et d'ordonner nos désordres - car nos péchés étaient sur nous et nous nous perdions loin de vous dans de profondes ténèbres, et votre Esprit bienveillamment était suspendu sur nous, pour nous secourir au moment opportun
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Les hommes s'en vont admirer les cimes des montagnes, les vagues énormes de la mer, le large cours des fleuves, les côtes de l'océan, les révolutions des astres, et ils se détournent d'eux-mêmes !
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Ce qui n'est pas douteux, ce dont ma conscience est certaine, Seigneur, c'est que je vous aime. Vous avez frappé mon cœur de votre parole, et je vous ai aimé. Mais le ciel, la terre et tout ce qu'ils renferment, de toutes parts me disent de vous aimer, et ils ne cessent de le dire à tous les hommes, « afin qu'ils soient sans excuse ».
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IIs ignorent évidemment que vous êtes partout, qu'aucun lieu ne vous limite, et que seul vous êtes présent même à ceux qui s'éloignent de vous. Qu'ils se retournent donc, qu'ils vous cherchent : ils ont abandonné leur Créateur, mais vous n'abandonnez pas, vous, votre créature. Qu'ils se retournent d'eux-mêmes, qu'ils vous cherchent, et voici que vous êtes dans leur cœur, dans le cœur de ceux qui se confessent à vous, se jettent dans vos bras et pleurent dans votre sein, après tant de rudes chemins parcourus, Et vous, avec douceur vous essuyez leurs larmes ; elles redoublent, mais ils sont heureux de pleurer, car c'est vous, Seigneur
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En quelle manière sont donc ces deux temps, le passé et l'avenir : puisque le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encore ? Et quant au présent, s'il était toujours présent, et qu'en s'écoulant il ne devint point un temps passé, ce ne serait plus le temps, mais l'éternité.
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Saint Augustin
Invoquer Dieu, c’est l’appeler en soi-même.
Et comment invoquerai-je mon Dieu, mon Dieu et mon Seigneur, puisque l’invoquer, c’est nécessairement l’appeler en moi ?
Y a-t-il en moi une place où puisse venir mon Dieu ? où Dieu puisse venir en moi, Dieu qui créa le ciel et la terre (Gn 1, 1) ?
Se peut-il, Seigneur mon Dieu, qu’il y ait en moi de quoi vous contenir ?
Les Confessions
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Saint Augustin
Tu nous a faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos avant qu’il se repose en toi.
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Vous n'étiez pour ma pensée rien de consistant ni de réel. Ce n'était pas vous, mais un vain fantôme, et mon erreur était mon dieu. Si j'essayais d'y reposer mon âme, elle tombait dans le vide et de nouveau s'affaissait sur moi. Et je restais pour moi-même comme un lieu désolé où je ne pouvais me tenir et que je ne pouvais quitter. Où mon Cœur aurait-il pu s'enfuir de mon Cœur? Où fuir loin de moi-même ? Où échapper à ma propre poursuite ? Et pourtant je m'enfuis de ma patrie. Mes yeux le cherchaient moins, là où ils n'avaient pas l'habitude de le voir. De Thagaste j'allai à Carthage .
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Je lui demandai alors de me dire comment il se faisait qu'à partir de telles erreurs on pût prédire souvent la vérité. A quoi il répondit, comme il put, que la cause en était le pouvoir du hasard, répandu par- tout dans la nature. Si, en consultant à l'aventure une page d'un poète quelconque, qui chante un sujet très différent dans une tout autre pensée, on tombe souvent sur un vers qui s'accorde à merveille avec l'affaire qui vous occupe, il n'est point étonnant, disait-il, qu'en vertu de quelque instinct d'en haut, l'âme humaine, dans l'inconscience de ce qui se passe en elle, non par l'effet d'un art, mais par fortune, fasse entendre quelque parole qui convienne aux faits et gestes du questionneur.
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Où es-tu donc, ami de toi-même ? Dehors hélas ! Tu t'aliènes en convoitant la richesse extérieure. Pourquoi agir ainsi ? Rentre en toi ! Quitte l'extérieur pour revenir en toi et rends grâce à Celui qui t'a créé et qui est venu te chercher.
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Et comme, dans l'âme humaine, il y a une partie qui commande par la réflexion et une autre qui se soumet et obéit, ainsi la femme a été créée physiquement pour l'homme ; sans doute elle a un esprit et une intelligence raisonnable pareils à ceux de l'homme, cependant son sexe la met sous la dépendance du masculin : c'est de cette façon que le désir, principe de l'action, se soumet à la raison pour en tirer l'art de bien faire. Voilà ce que nous voyons, et que chacune de ces choses, prise à part, est bonne, et que toutes dans leur ensemble, sont très bonnes.
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... il résulte que pour moi le temps n'est rien d'autre qu'une distension. Mais une distension de quoi, je ne sais au juste, probablement de l'âme elle-même.
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C'est ce que l'on m'a dit :je l'ai cru parce qu'on voit les autres enfants se comporter ainsi., car de cette période de ma vie je suis sans mémoire. Et voici que peu à peu je remarquais où j'étais, et que je voulais manifester mes volontés à ceux qui pouvaient les satisfaire; mais j'en étais incapable : elles étaient au-dedans de moi, et eux au-dehors; et aucun de leurs sens ne leur permettait de pénétrer dans mon âme. Des mouvements et des cris étaient les faibles signes de mes volontés, que j'exprimais comme je pouvais : fort inexactement. Quand on ne m'obéissait pas, parce qu'on ne m'avait pas compris, ou de peur de me faire du mal, j'étais furieux contre ces grandes personnes indociles, ces personnes libres qui ne voulaient pas se faire mes esclaves, et je me vengeais d'elles par des larmes.
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Celui qui est jaloux n’est pas amoureux.
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Chapitre XXVI
Qu’il est digne de l’Écriture sainte d’enfermer sous les mêmes paroles plusieurs sens.
(page 125)
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Chapitre XXX
Il montre de nouveau que c’est une question ridicule de demander ce que Dieu faisait avant qu’il eût créé le monde.
(page 69)
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