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Critiques de Sally Hepworth (148)
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La belle-mère

"Chère Mylène, je te remercie de m'avoir offert la possibilité de lire La belle-mère mais je suis au regret de t'annoncer que j'ai abandonné cette lecture."

C'est en substance ce que je comptais écrire à la charmante Mylène des éditions l'Archipel après avoir lu une dizaine de pages de ce thriller domestique. Je ne sais pas si vous faites pareil mais il m'arrive très souvent de commencer à formuler dans ma tête quelques lignes de ma chronique en pleine lecture et cette fois, ça avait tellement mal démarré entre ce livre et moi que j'en étais déjà à élaborer ma lettre d'abandon. Je me voyais lire un énième thriller cousu de fil blanc laissant deviner la fin dès les premières lignes et construit autour de personnages campant chacun un rôle totalement stéréotypé. J'aurais pu parier une petite fortune que j'allais le détester et surtout que j'allais m'épargner cette torture : et dire que j'avais mis en pause Autant en emporte le vent pour caler cette lecture sur un week-end, j'étais au comble de la frustration. Et puis, sans m'en rendre compte, je suis entrée pleinement dans l'histoire et je n'ai plus réussi à en décrocher. Ce livre est démoniaque ! Il m'a coupée de toute vie sociale pendant plusieurs heures.



L'histoire est beaucoup plus complexe que vous ne pouvez l'imaginer, pas tant par son dénouement qui reste prévisible mais dans toute la construction au préalable. Dès le départ vous savez que Diana est morte. Cette femme fortunée laisse derrière elle une famille éplorée et une belle-fille, Lucy, qui a souffert de relations conflictuelles avec elle. Cette belle-mère, même morte, n'a pas fini de vous en faire voir, ça je vous le garantis !



Je ne vais pas m'appesantir sur ce roman, j'aurais bien trop peur de vous en livrer trop et de gâcher votre plaisir. J'ajouterais juste que c'est un petit bijou de thriller domestique, un roman qui parvient à livrer des personnages avec de la consistance et à engager une réelle réflexion chez le lecteur, une prouesse !



Voilà donc mon premier gros gros coup de cœur de la rentrée ! Qui l'eût cru ? Pas moi, sans l'ombre d'un doute !
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La belle-mère

Lucy et Olliver “Ollie“, sont mariés et ont 3 enfants.



Lucy, femme au foyer, prend très au sérieux son rôle de mère et ne supporte pas que sa belle-mère, Diana, lui dise comment les élever. Elle entretient avec celle-ci des relations difficiles et souvent conflictuelles. Pourtant, lors de leur première rencontre, elle pensait que Diana allait pourvoir combler le vide qu’a laissé sa mère lors de son décès, quand Lucy n’avait alors que 13 ans.



Leur vie va basculer quand la police frappe à leur porte pour leur annoncer le suicide de Diana. Mais pourquoi cette riche femme a qui tout sourit aurait-elle mis fin à ses jours ?



Ce roman à 2 narrateurs : Lucy et Diana. Deux points de vue totalement différents de la même histoire. Diana que l’on sent si fragile, qui veut bien faire, mais ne sait absolument pas comment s’y prendre. Lucy, qui espère, développer avec Diana une relation mère-fille, mais qui ne comprend absolument pas le comportement de Diana, qu’elle trouve froide et distante.



Deux points de vues qui changent complètement la vision du comportement de Diana que l’on aurait trouvé hostile si l’auteur ne nous avait pas fait part de sa narration.



Le présent et le passé se mélangent développant habilement un suspens haletant.



La fin est surprenante. Ce roman est un appel à la tolérance et à l’amour. Très bonne lecture.
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La belle-mère

Sally Hepworth nous propose une double narration avec le point de vue de Lucy et de Diana, entre passé et présent. Cette alternance chronologique va nous permettre de découvrir la rencontre entre la belle-mère et la belle-fille, l’évolution de leur relation assez tumultueuse faite d’amertume et d’incompréhension pour l’une comme pour l’autre jusqu’à la mort de Diana. Mais, si Lucy n’aurait pas été aussi demandeuse en affection et Diane si indifférente à l’idée d’avoir une nouvelle amie, les choses auraient pu être totalement différente.



Loin d’être un thriller effréné, La Belle-mère ressemble davantage à un drame social dans lequel une famille pourrait bien se déchirer à coups de non-dits, de folie et de haine. Diana est issue d’une famille aisée et a réussi par elle-même à atteindre un statut social encore plus favorisé. Pour elle, l’égalité des chances devrait prévaloir sur tout et elle fait en sorte à son niveau de suivre cette philosophie de vie par le biais de son association pour les personnes défavorisés, issues majoritairement de l’immigration. Par son passé difficile malgré le faste de sa vie et le fait qu’elle ne veut jamais parler d’elle-même et de ses réussites, Diana refuse de mener la vie facile à ses enfants.



Laissant peu de place au suspense, Sally Hepworth s’intéresse davantage à la psychologie de ses personnages, particulièrement à celle de ses deux protagonistes féminins forts, sensibles à leur manière, avec leurs qualités et leurs défauts. Malgré leurs différences, ces deux femmes pourraient tout de même réussir à se voir et à se comprendre enfin.
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La belle-mère

En avant première, grâce à Netgalley et aux éditions de l’Archipel, j’ai lu la Belle mère, un thriller d’un nouveau genre et que j’ai beaucoup aimé.



Lucy, en épousant Ollie, a pris dans sa vie ses beaux parents, Tom et Diana. Si Tom est un beau père adorable, Diana est une belle mère froide, distante à l’inverse de ce que Lucy, qui, jeune, a perdu sa mère, espérait trouver au sein de sa belle famille. Mais lorsque la police vient annoncer la mort suspecte de Diana, le fil de leur histoire, assez compliquée, se reconstruit sous nos yeux.



Sally Hepworth, par son roman polyphonique où Diana et Lucy alternent leur point de vue et leur récit dans le passé ou le présent pour Lucy, propose un thriller psychologique d’un nouveau genre. Elle nous plonge dans les relations complexes d’une famille, nous faisant découvrir des pans de l’histoire de Diana – expliquant ainsi son attitude avec ses enfants et sa belle fille.



Contrairement à Lucy, j’ai une adorable belle mère, je ne me reconnais en rien des ces relations belle fille et belle mère mais j’ai adoré ce récit mêlant tensions et famille car après tout la famille parfaite n’existe pas ! Chacun a ses secrets et lorsque l’argent s’en mêle comme pour la famille de Diana, les relations sont souvent faussées.



Je ne peux pas trop en dire au risque de trop en dévoiler mais sachez qu’en lisant La Belle-mère, vous découvrirez un thriller actuel qui renouvelle les codes du genre.



En résumé : une belle rentrée littéraire pour les éditions l’Archipel
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La belle-mère

Ce service de presse proposé par le site Netgalley et les éditions l’Archipel que je remercie m’ont fait découvrir en avant-première une auteure australienne qui signe son troisième roman.



Qualifier le roman de thriller familial est inapproprié, car il n’y a pas de suspens à proprement dit mais surtout beaucoup de questions en suspens à résoudre. Suicide ou pas ? En tout cas, mort suspecte… La dureté de cette femme a-t-elle susciter des envies de crimes ? Comment justifiait-elle sa dureté envers ses propres enfants ? Était-elle aussi froide et inflexible que ce qu’elle voulait montrer ? Qui aurait-elle provoqué pour organiser un crime sur sa personne ?



LA VRAIE BELLE-MÈRE

Le thème récurrent et universel de la relation belle-mère et bru galvaudée est ici traité sous couvert d’une intrigue policière. L’amour de ces deux femmes (mère et épouse) en convergeant vers le même homme, fourmille de prétextes à embrouilles, non-dits, frustrations, invectives et parfois de tendres complicités. La trame psychologique entre Diana et Lucie est bien illustrée. L’introspection respective de l’une et l’autre permet d’extraire les attentes originelles de ce lien par alliance, les maladresses formulées, et l’évolution des sentiments éprouvés.



J’ai apprécié la juste analyse de la situation avec la passivité de la part de la gent masculine de la famille : Ollie, (Oliver) le mari de Lucy et le fils de Diana, et celle de Tom le mari de Diana. Indifférents aux questionnements des femmes en présence, ils semblent même ignorer ces « prises de tête ».



UNE RELATION COMPLEXE

Le personnage Diana, a monopolisé mon attention. Au début, si méprisable qu’elle mérite presque sa mort, puis à la fin on comprend mieux. Sa narration sur son passé laisse transparaître une personnalité forte, aguerrie aux adversités de la vie, mais au tempérament complexe. On comprend qu’elle s’est forgé une carapace manifeste pour ses proches mais qui cache une générosité sincère pour d’autres causes. Mais là où la logique de l’auteur m’échappe, c’est son désemparement quand survient le décès de son mari, pourtant prévisible. Ça ne colle pas avec le personnage.



Lucie, dans son genre est également attachante parce qu’elle espérait beaucoup de cette relation avec sa belle-mère, celle qui aurait pu lui procurer une attention maternelle qui lui a manquée avec le décès de sa propre mère. Un peu fade par rapport à Diana, son caractère tranche avec celui de sa belle-mère. J’ai adhéré à son approche avec cette femme ostensiblement distante, voire antipathique avec elle, ainsi que cette tergiversation de sentiments de vouloir la « frapper » et celle où elle persévère dans les efforts pour lui être agréable. Cette ambiguïté assez humaine est finalement assez cohérente.



Un autre thème familial comme la « relation fille mère » également traité explique bien le manque de confiance en soi de Nettie. La distance établie par Diana avec sa fille est si frappante de réalisme que Nettie est assez touchante dans sa quête d’affection vis-à-vis de sa mère. Ainsi son obsession de maternité afin de combler un vide affectif est assez pitoyable, limite énervant mais qui finalement nous attendrit.



DESCENDANTS DÉSHÉRITÉS

Le mobile d’un héritage convoité complique l’intrigue car l’existence d’un testament change la donne. Cette disposition testamentaire en modifiant les héritiers ajoute de la matière à l’énigme : qui la connaissait ? Pourquoi a-t-elle été décidée ? Est-ce que le passé de Diana justifie sa volonté d’écarter ses enfants d’une fortune « facile » ?



Le thème l’éducation avec le rapport à l’argent avec les enfants, abordé de manière continue dans le récit trouve ici une illustration un peu alambiquée. Le passé de Diana paraît acceptable comme justification mais c’est là ma réticence : je ne suis pas convaincue de la cohérence de point de vue.



Le passé de Diana, l’organisation familiale et professionnelle de Lucie et son mari, la désespérante infertilité de Nettie place au second plan l’enquête pour une mort déguisée en suicide. Et si finalement les conclusions de l’enquête découlent naturellement au fur et à mesure, le scénario de la mort surprend quand même le lecteur.



C’est un excellent roman domestique, avec une pointe de suspens.



#Labellemère #NetGalleyFrance
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La belle-mère

un thriller domestique passionnant à paraître le 20 Août 2020✨✨✨

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Je remercie @netgalleyfrance et Mylène des @editions_archipel pour cette lecture que j'ai adorée 😍

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J'ai vraiment trouvé ce thriller psychologique/domestique original, bien que le sujet ne le soit pas. On est immergé dans cette famille aux côtés de Lucy et son mari Ollie et leurs enfants, Diana et Tom les parents ou beaux-parents, Nettie soeur d'Ollie, passionnée par son travail mais qui désire avoir un enfant et on s'attache à eux, même à cette fameuse belle-mère aux idées très arrêtées. L'histoire est racontée à la première personne, alternativement entre passé et présent par Diana et Lucy. Le suspens monte cresendo et cet original portrait de femmes nous embarque complètement. J'ai beaucoup aimé la façon dont est traitée cette relation belle-mère/belle-fille. Mais le sujet de ce roman ne s'arrête pas là, d'autres sujets sociétaux y sont aussi traités. La lecture est facile mais le rythme est soutenu. On ne s'ennuie pas une minute ! Une très bonne lecture que je vous recommande !
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Mères et filles

Quand Floss et Grace apprennent que Neva est enceinte de sept mois et qu’elle élèvera seule son enfant, elles sont sous le choc. Grace, sa mère, ne se souvient que trop bien le manque poignant de l’absence d’un père à ses côtés et souhaite plus que tout que son petit enfant n’ai pas à vivre cela, tandis que Floss, sa grand-mère, qui a dû élever seule sa fille, se replonge douloureusement dans ses souvenirs et revoit défiler en elle ce choix qu’elle a fait. Sans le savoir, Neva a enclenché le compte à rebours : alors que Grace essaye de comprendre, s’éloignant de plus en plus de sa fille, Floss, elle, sait que l’heure est venue de briser soixante années de secrets, de parler enfin, pour sa petite fille, quoi qu’il lui en coûte…



Un magnifique roman empli d’émotions et de tendresse ! Avec suspens, au fil des secrets qui se dévoilent, nous suivons en une narration partagée très bien menée nos trois attachantes « héroïnes », grand-mère, mères et filles, trois générations de sages-femmes qui donnent à ce roman toute sa valeur par l’amour inconditionnel qui les uni. Touchante et émouvante, une belle histoire qui rend hommage à la magie du métier de sage-femme et surtout, à l’amour infini et éternel qui fait d’une femme une mère.
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La belle-mère

Diana et Lucy, respectivement, belle-mère et belle-fille. Diana reste assez froide et distante avec sa famille, Lucy, elle, ne rêve que d’une belle relation avec elle, mais c’est là que sera toute la difficulté, avoir une belle relation avec sa belle-mère, n’est-ce pas un peu utopique ?! Jusqu’au jour où Diana est retrouvée morte !

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Une lecture addictive, entre allers-retours passé/présent, alternance des points de vue ! C’était rythmé et entraînant !

L’énigmatique Diana s’occupe de réfugiés, elle a plus de compassion pour eux que pour ses propres enfants Ollie, mari de Lucy et Nettie !

Pour autant, au fur et à mesure de la lecture, j’ai appris à comprendre Diana, je ne vais pas dire que je suis d’accord avec ses choix et ses façons de faire mais elle me paraissait un peu moins dure, froide ! Plus humaine quoi !

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La belle-mère est en excellent thriller psychologique ou l’enquête passe au second plan, ici nous sommes plus dans un thriller d’ambiance, où ils existent certaines zones d’ombre au sein de cette famille !

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Une lecture à la plume fluide, aux personnages bien travaillés par l’autrice.

Deux portraits de femmes que tout oppose et pourtant !
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La belle-mère

Lucie a tout fait pour s'attirer les bonnes grâces de Diana, sa belle-mère, malgré tout, elles ont toujours entretenu des relations conflictuelles. Mais quand celle-ci est retrouvée morte, et que l'autopsie laisse penser que c'est un meurtre, Lucie va tout faire pour découvrir ce qui lui est arrivé.



Déjà, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire et c'est plutôt une bonne chose. Moi qui pensais qu'on allait être devant une banale histoire de haine entre une belle fille et sa belle-mère, cela s'est avéré bien plus compliqué que ça. J'ai aimé que l'autrice réussisse à me surprendre et qu'elle prenne une direction que personnellement, je n'attendais pas. La narration passe de Lucie à Diana entre présent et passé, ce qui permet de donner du rythme au récit, mais aussi de comprendre un peu mieux ces deux femmes, qui à première vue n'ont rien en commun.



Les personnages sont crédibles et si je n'ai pas ressenti énormément d'attachement pour eux, il n'empêche que quelques-uns ne m'ont pas laissé insensible. Tous dans ce roman ont des secrets que l'on découvre au fil des pages et qui leur donne donc un mobile.



La plume est fluide et addictive, même si j'ai, malgré tout, ressenti quelques petites longueurs et qu'il m'a manqué une dose de suspense.



En résumé, si ce n'est pas un coup de cœur, ça reste une belle découverte qui devrait plaire aux amateurs du thriller psychologique.
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La belle-mère

On entre de plain-pied dans l'histoire.



Immédiatement happés.



Épouser un homme c'est parfois également épouser sa famille.



Et lorsque le drame survient, Lucy se trouve aux premières loges, chahutée par ses émotions.



La confrontation des points de vue est très intéressante.



Ainsi, l'auteur nous propose les récits, passé et présent, de Diana la belle-mère et Lucy la belle-fille.



L'écriture, fluide et contemporaine embarque.



On assiste au quotidien, aux questions, aux tourments.



Parce qu'il y a ces deux femmes dont la rencontre est glaçante, mais autour, les satellites : Tom, le beau-père, Ollie, le mari, Nettie et Patrick, belle-sœur et beau-frère.



Les enfants font aussi partie du tableau.



Un certain nombre de non-dits agite ce petit monde.



Il va bien falloir que la vérité éclate...



Une jolie performance cet aller-retour passé/présent à deux voix.



Une étude des personnages très maîtrisée.



Un thriller psychologique qui tient clairement toutes ses promesses !



" La Belle-Mère " de Sally Hepworth, aux éditions l'Archipel.




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La belle-mère

Très bien ficelé ce thriller avec un suspense redoutable. Je suis restée scotchée au récit sans vraiment décrocher une fois le livre posé.

La construction du livre, façon puzzle, donne un souffle puissant et un rythme sans faille. Les aller-retours entre le passé et le présent ainsi que les chapitres courts racontés par les différents protagonistes cadencent l’histoire.

Les deux personnages principaux sont Lucy, jeune femme, mère au foyer et sa belle-mère. Aux antipodes l’une de l’autre : différence de milieu, de modes de vie et de valeurs. Un drame vient tout bousculer et le lecteur s’interroge tout au long du livre jusqu’aux dernières pages.

Les personnages sont charismatiques et forts, j’ai eu de l’empathie pour chacun.

Un thriller psychologique qui bouscule, avec un suspense haletant jusqu’à la dernière page.

Je vous le recommande fortement.
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La belle-mère

Le résumé de La belle-mère, au titre provoquant, m'intriguait énormément; le "la" instillant à lui tout seule une ambiance que j'imaginais tendue.

C'est en effet une atmosphère oppressante dans une sorte de huis clos familial où la suspicion est constante. Sally Hepworth nous balade entre passé et présent (l'annonce de la mort de Diana par la police et ce qui s'en suit), au gré des souvenirs de Lucy (la belle-fille) et de la morte. Si, dans un premier temps on ne sait pas très bien où elle veut en venir puis, on se laisse rapidement prendre au jeu des flashs back et on poursuit notre incursion au sein de cette famille, qui cache bien des choses, avec curiosité.

J'ai beaucoup aimé découvrir Diana à travers le regard de Sally, et vice versa. On se rend rapidement compte qu'elles pensent toutes deux agir pour le mieux, mais ne font que se froisser / agacer mutuellement. On regrette presque qu'elles ne soient pas capables de mettre les choses à plat, pour construire enfin une relation qui pourrait les satisfaire toutes les deux. Mais elles sont l'une et l'autre figées par leurs certitudes.

Diana est une femme complexe et très intéressante. Elle a eu un parcours difficile, qui lui a permis de se forger un caractère fort et une ligne de vie dont elle ne dévie pas. Sa philosophie : rien de tel que réussir par soi-même, les obstacles vous rendrons plus résistants ! Ce n'est pas aider quelqu'un que de lui facilité les choses en les lui rendant trop simples. Vous comprendrez que ce genre de discours n'est pas au goût de tous, surtout quand les enfants comptent sur son argent !

Si elle peut sembler, au premier abord, dure envers ses proches, froide parfois, on se rend rapidement compte qu'elle ne le fait pas par méchanceté mais parce qu'elle pense réellement que c'est la meilleure chose à faire, et que tout le monde devrait avoir les mêmes chances dès le départ. La seule "excentricité" de Diana, c'est son mari, Tom, qui semble à l'opposé de ses principes, mais qu'elle aime d'un amour sincère. Découvrir le passé de cette femme nous permet de la voir sous un jour différent et de l'apprécier, mais aussi de voir à quel point elle est secrète, avec ses enfants notamment. Passer pour la méchante ne la dérange pas, tant que c'est pour le bien être des siens.

Lucy, quant à elle, a perdu sa mère très jeune et espérait beaucoup de sa relation avec sa belle-mère. Malheureusement, celle-ci à très vite douché ses espérances. Plutôt assassine lorsqu'elle émet des vérités, Diana a immédiatement mise Lucy mal à l'aise. Pourtant, cette dernière a fini par établir certains liens avec la mère de son époux, et réaliser qu'elle tenait à elle.

Suicide ou meurtre ? Pourquoi mentir sur son cancer ? Qui aurait eu une bonne raison de la tuer ? Les questions naissent au fil de la lecture, sous l'impulsion de ces policiers inquisiteurs et intrusifs qui tentent de comprendre ce qu'il s'est passé. Et si personne ne disait la vérité ? Si tout le monde avait quelque chose à cacher ? L'auteure dévoile les secrets au fur et à mesure, alors qu'elle dresse le portrait d'une famille aux multiples problèmes. Une famille où la rancœur semble s'être installée, une famille où l'argent fausse tout. Mais elle parle aussi de soutien mutuel, de la vie de couple et de confiance. Elle parle de la famille au sens large, celle qu'on a et qui n'est pas toujours celle qu'on aurait voulu. D'ailleurs j'ai trouvé la phrase "Tout le monde vous énerve, avec le temps, quand on fait partie de la même famille" extrêmement réaliste.

Jusqu'au bout, nous sommes surpris par le tournant que prend l'histoire, par les similitudes, toutes légères soient elles, entre Lucy et Diana, et par l’enchaînement malheureux des événements sur toutes ses années.

Une très bonne lecture qui m'a convaincue dans toutes ses largeurs.


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La belle-mère

Je souhaite remercier#NetGalleyFrance et les Éditions de l’Archipel pour m’avoir confié le service presse de #Labellemère

J’y ai trouvé beaucoup de raisons de me séduire : un suspense qui nous tient jusqu’à la fin, une étude sociologique des milieux aisés australiens, et quelques leçons de vie qui sont toujours bonnes à prendre.

Nous évoluons au milieu d’une famille dont la mère, Diana, avocate ayant mis sa vie au service des plus malheureux est la belle-mère de Lucy, femme au foyer et amoureuse lucide mais déterminée d’Ollie. Autour d’elles, évoluent Tom, le mari de Diana et Nettie, la sœur d’Ollie et la fille de Diana. C’est un quasi huis-clos de quelques années qui nous est proposé, à vivre avec une famille bien sous tous rapports… au moins vu de l’extérieur.

L’auteur nous fait danser à sa guise, entre présent et passé, coups de cœur et coups tordus, amours dévouées et désir d’enfant, volonté féroce et envie de se laisser aller. Suicide ou pas ? Diana a-t-elle choisi sa mort ou a-t-elle été tuée ?

J’ai vraiment apprécié le regard porté sur les relations familiales, la richesse des émotions affleurant lors des rencontres et évoluant entre les non-dits et les explosions de colère.

L’écriture est lisse, le rythme est soutenu ; la lecture est facile.

Belle-mère froide, belle-fille rebelle, ce roman est écrit pour vous ; il peut offrir un nouvel angle de vue si vous connaissez quelques difficultés dans votre propre famille. Plus sympa et moins cher qu’une séance chez le psy. Quant à ceux qui aiment le suspense, foncez aussi…

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La belle-mère

W H A O U !



Un roman dévoré d'une traite.

Les pages défilent toutes seules et c'est avec grand plaisir que l'on a envie de connaître l'histoire imaginé par l'auteure, Sally.



Ce que j'ai beaucoup aimé c'est la surprise avec laquelle j'ai abordé ce livre. On pourrait se dire qu'il s'agit d'une histoire banale comme " personne n'aime la belle-mère donc c'est la belle-fille ou le mari pas heureux" ! Mais à la poubelle ces vieux clichés ! Sally avec son roman La belle-mère change le contexte du tout au tout.

Rien n'est laissé au hasard..



Dès les premiers instants le suspense pèse et une ambiance psychologique règne dans l'habitacle et menace les protagonistes. Chacun des personnages s'intègrent parfaitement à l'histoire. On ressent de énormément de sentiments et d'empathie à leur égard.

Cependant j'ai détesté cette belle-mère, bien que cela soit sûrement le but principale de ce récit. Son côté arrogant et méprisant ma tout de suite alarmé ! Bouh quel diable bonne femme !

Concernant Lucy j'ai été profondément émue par cette jeune femme qui semblait se battre contre la vie et parfois même contre elle-même.



Les chapitres sont très bien structurés et courts. On arrive très bien à faire la distinction entre les individus, le passé et le présent.

J'ai d'ailleurs énormément apprécié voyager entre les différentes époques !

La fin des chapitres est parfaitement maîtrisée et on a tout de suite envie de connaître le fin mot de cet opus machiavélique.

Car au fond règne quelque chose de bien plus pesant. Un secret de famille. Des secrets, des mensonges...

Et comme le relate très bien la 4ème de couverture les apparences sont souvent trompeuses !



Loin d'être déçu par se roman tordu et diaboliquement ficelé ! Il y a quelque chose de profondément addictif entre ces lignes. D'un côté on a envie de tourner les pages mais d'un autre on n'a pas envie de connaître la fin tellement on est bien pris dans cette histoire. le lire et le relire encore !

Une auteure à suivre de très près ! Elle mérite un grand succès !

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La belle-mère

Un roman qui tient en haleine, plus que l'histoire policière, c'est la relation entre Lucy et Diana qui m'a plu et intéressé. La construction du roman entre les différentes voux et les aller retour présent passé rythment agréablement le roman. J'ai passé un bon moment même si j'ai trouvé assez vite la "meurtrière". Le personnage de Diana est riche et élaboré, ce qui donne plus de consistance au roman.



#netgalleyfrance @netgalleyfrance

#labellemere

#sallyhepworth

@editionslarchipel

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La belle-mère

En se mariant avec Ollie Goodwin, Lucy est devenue mère au foyer de 3 jeunes enfants. Son mari Ollie a pris des risques en s’associant avec l’exubérant Eamon, le parfait commercial chargé de gérer les finances et les relations extérieures. Quand la police arrive chez eux, le couple comprend vite qu’une très mauvaise nouvelle va leur être annoncée ; la sœur d’Ollie, Nettie et son mari Patrick sont convoqués. Effectivement, la riche veuve, Diana, mère d’Ollie et Nettie, a été retrouvée morte dans sa magnifique demeure. Aucune trace d’effraction, rien n’a disparu, tout porte à croire qu’elle s’est suicidée mais quelques indices montrent des traces de lutte… Et c’est justement aujourd’hui qu’Ollie est rentré tôt du travail. Quelle peut bien être l’explication de ce décès soudain ? Comment Diana en est-elle arrivée là ? Est-ce l’œuvre de l’un des membres de sa famille ? L’enquête doit le montrer et toute la famille est convoquée tour à tour… car Diana n’était pas toujours appréciée de ses proches.

Très distante, peu prolixe et intransigeante à l’égard de ses enfants, Diana s’est toujours montrée volontaire dans les épreuves, elle n’est pas la belle-mère complice dont Lucy avait rêvé pour compenser le manque de sa défunte mère … Même Ollie et Nettie lui préféraient son mari Tom pour sa jovialité, son optimisme et l’aide financière qu’il était souvent prêt à leur apporter contre l’avis de Diana ! Cette dernière a parfois éveillé en eux des colères sourdes voire des idées de vengeance pour avoir refusé des sommes qui de toute façon ne lui auraient pas fait défaut…

Grâce à l’alternance des points de vue et au mélange passé-présent, j’ai été rapidement intriguée par la froideur de Diana et le peu de marques d’affection à l’égard de sa famille. Passé la première moitié moyennement convaincante, je n’ai plus lâché l’intrigue avant de connaitre le fin mot de l’histoire et la vraie personnalité de Diana.

Merci à NetGalley et aux Editions l’Archipel pour ce roman dont la fin m’a beaucoup plu ! Une enquête qui mêle intrigue et psychologie en nous montrant à quel point dans une famille, les apparences sont parfois trompeuses…

#Labellemère #NetGalleyFrance

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La belle-mère

Lucy et Ollie (Oliver) sont mariés depuis une dizaine d’année. Il sont des enfants. Un matin, la police débarque chez eux pour leur annoncer le décès de la mère d’Ollie, la belle-mère de Lucy, Diana.

Toute sa famille pensait qu’elle avait un cancer... or ce n’est pas le cas. Quelle est la cause de la mort? Suicide? Homicide?

Diana était une personne avec un vécu particulier et des attitudes parfois rigides avec les siens.

Lucy, qui pensait trouver en elle un substitut maternant, semble s’être laissée berner d’illusions, les relations sont distantes.

La mort de Diana va faire ressurgir les drames familiaux et les pires secrets enfouis...



Ce roman est un thriller psychologique qui porte une angoisse crescendo.

L’auteur nous propose un récit sur deux temporalités : aujourd’hui, suite à l’annonce de la mort de Diana et il y a 10 ans.

Lorsque l’on pousse les portes d’une maison, que l’on découvre les vies familiales, on est parfois surpris des histoires, des vécus, des drames qui président à la conclusion d’une vie.

Peut-on se douter de ce qui se trame derrière les rideaux des familles bien sous tous rapports? La réalité peut être parfois plus glaçante que ce que l’on aurait imaginé.

J’ai bien aimé ce roman avec un fort suspens psychologique.

Merci aux #editionslarchipel et à #netgalleyfrance pour cette découverte en avant-première!

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La belle-mère

Lucy et sa belle mère Diana n'entretiennent pas une relation idéale. Jusqu'ici, rien d'original, c'est souvent le cas, non ?

Lorsque la police annonce la mort de Diana, des secrets et mensonges sont dévoilés, des questions apparaissent, dont la principale, meurtre ou suicide ? Pourquoi ?

On découvre l'histoire de cette famille du point de vue de Lucy et de celui de Diana, en alternant passé et présent. J'aime beaucoup cette construction non linéaire. 

Sur le papier, on a une famille parfaite, Diana et son mari sont aisés financièrement, ils ont réussi leurs carrières et ont deux enfants, chacun heureux en mariage. La réalité est tout autre. Il y a peu d'action, tout est centré sur les révélations, distillées au fur et à mesure, sans qu'on devine où nous emmène l'auteure. Plusieurs pistes, plusieurs mobiles. La psychologie des personnages est très fine. Plusieurs thématiques sont abordées, la morale de l'histoire étant que l'argent ne fait pas le bonheur. Ici, pas de héros ni de personnages hors du commun, c'est criant de vérité et ça fait froid dans le dos. On s'attache aux personnages car on les comprend, on compatit, mais peut-on pardonner ?

J'ai beaucoup apprécié cette lecture.
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La belle-mère

✍🏼 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘁𝗰𝗵 : Diana, riche femme au foyer, est très impliquée dans son association d’aide aux réfugiés. On pourrait imaginer qu’elle a un grand coeur, mais avec sa famille, elle est aussi froide qu’intraitable. Lucy, sa belle-fille, n’a jamais réussi à s’attirer ses bonnes grâces. Le jour où Diana meurt, une semaine après avoir fait modifier son testament, la police trouve une note annonçant qu’elle s’est suicidée suite à un diagnostic de cancer du sein. Seulement, il n’y a aucune trace de cancer à l’autopsie. Il semblerait que l’hypothèse du suicide de tienne plus. Qui voulait la mort de Diana ?



⭐️ 𝗠𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗶𝘀 : J’avais reçu ce roman dans une box Kube et le pitch me tentait bien. On imagine tout de suite de vilains secrets cachés derrière l’image lisse de la riche famille parfaite. La plume est fluide, en alternance des points de vue de Lucy et Diana, avec des allers-retours entre présent et passé. Le récit est rythmé, en revanche l’histoire ne m’a pas transportée. J’ai trouvé la résolution un peu facile, et finalement on n’apprend pas grand-chose pendant notre lecture. On reste pas mal en surface, notamment sur la psychologie des personnages, qui aurait mérité d’être plus creusée selon moi. Ceci dit, cela reste un roman agréable si on n’a pas envie de se torturer l’esprit ou de trop réfléchir.
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La belle-mère

Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés mais elle se montre froide et distante, sinon blessante envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle fille, qui rêvait e trouver en elle une mère de substitution.



10 années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais à l’autopsie. Nulle trace d’un cancer…



L’action se passe en Australie, le style de l’histoire m’a un peu fait penser à Liane Moriarty. Donc ici la belle-mère est une belle garce oui on s’en doutait un peu, j’ai eu du mal à comprendre sa philosophie de vie sinon j’ai adoré cette histoire un très bon thriller psychologique tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment.
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