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3.42/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 04/10/1881
Mort(e) à : Sanary-sur-Mer , 1969
Biographie :

** changer svp la photo (Apollinaire) pour une photo d'André Salmon**

André Salmon, né le 4 octobre 1881 à Paris et mort en 1969 à Sanary-sur-Mer, était un écrivain français. Poète, romancier, journaliste, critique d'art, il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Raynal.

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« Montparnasse : quand Paris éclairait le monde » de Mathyeu le Bal, préfacé par Jeanine Warnod : un livre événement publié chez Albin Michel et disponible dans toutes les bonnes librairies. « L'arrivée en masse des artistes d'Europe centrale, des Américains, Japonais, Italiens… attirés par la France, constitua un formidable melting-pot. “ L'École de Paris “ était née. » Jeanine Warnod Au début du XXe siècle, tous les boulevards du monde convergèrent vers Montparnasse, drainant des artistes aux mille parcours. Ces fils de l'exil vont poser leur valise près du carrefour Vavin où s'exprimera un langage commun : la création. Ce livre unique en son genre raconte dans son extraordinaire globalité ce moment unique dans l'histoire pendant lequel un quartier de Paris fut la capitale mondiale de l'art. « En 1913, Apollinaire descendait de la Butte Montmartre avec mon père* lui récitant ses premiers vers « d'Alcools ». Ils retrouvaient Paul Fort, André Salmon, Max Jacob à La Closerie des Lilas où des joutes de poésie occupaient toutes les nuits… » Le célèbre critique d'art André Warnod, qui inventa le terme d'École de Paris dans son livre de référence, publié en 1925 chez Albin Michel.

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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
André Salmon
Nyctalope des vielles brumes, suffisamment adroit à fendre la foule pathétique des ombres pressées, je revois Arthur Cravan conférencier. C’est sur les pentes de Montmartre, au Cercle de la Biche. (…) Arthur Cravan nous parle. Il exprime son mépris de l’artiste. A coups de triques assenés sur son guéridon, il exige le silence bien que celui-ci soit total. Arthur Cravan déplore que le le choléra n’ait pas emporté à trente ans les grands poètes (patience, Cravan, la guerre arrive). Mourir jeune leur eût épargné une vie mesquine.
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André Salmon

Etes-vous libre ? soyez dangereux
Notre avenir est en boîtes de conserves
Mais la boîte à couleurs artificielles
N'a pas l'aboi des couleurs naturelles ......

Laissez-moi donc lécher mon ours
Vous-- léchez les bottes à vendre
L'ordre suivez-le à plat ventre
Moi je le dépasse à la course .......

La fin de l'Europe est déjà une très belle affaire
Mais la fin du Monde c'est une affaire formidable
Il s'agit d'y aller carrément , il y faut du cran
Mettez-moi ça en obligations et vite : j'en prends .
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Passons ; voici Jean Moréas et Lugné-Poe, deux des plus épiques gibus de la la compagnie après le bord-plat de Willy que suit Raymond de la Tailhède ; Gustave Le Rouge, le Jules Verne des midinettes, ancien élève de Jules Tellier au lycée de Cherbourg, savant homme et fameux biberon, notre futur copain de Montmartre, sur qui Blaise Cendrars - "Blaise, sommes-nous loin de Montmartre ?" - a conté pas mal de blagues ...
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LES CLES ARDENTES
LE PERVERS


Extrait 2

L’orage secouant les continents pervers !
L’orage culbutant les porteurs de doctrine !
L’orage sur le Temple et la Ville en famine !
L’orage dans mon cœur ! L’orage dans mes vers !

Je suis le chevalier servant de l’Infortune,
Je suis le Chasseur d’Ombre et mes chiens rubannés,
Effarés des rayons glauques du clair de lune,
Ont des abois qui font gémir les nouveau-nés.

Je suis le baladin qui danse sur la corde,
Heureux de son vertige et de ses oripeaux,
Et je suis quelquefois l’innocent au berceau
Que le Rêve exaspère et que la Peur déborde.

Je suis un frêle abbé, confesseur de boudoir,
Qui caresse la Mort sous son domino noir
Et qui devant l’amour vivant de deux bohèmes
Pleurerait s’il n’était observé par lui-même.

Et je suis de ceux-là qu’on trouve un soir d’hiver,
Quand le vent fait sombrer le clair espoir des voiles
Blêmes, la corde au col et les yeux grands ouverts
Ivres de la clarté magique des étoiles.
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Aujourd'hui où tout est fardé, maquillé, à cette heure où l'on croit surpasser la vie, où tout est surtaxe, superculasse et surréaliste, certains mots perdent leur vrai sens. Je n'ose plus employer les mots - Arts, Artiste. Car " aujourd'hui le mot " artiste " remplace avantageusement le mot " bourgeois " . Il traine de la caserne des pompiers au marchand de cocaïne ... Et de hachisch ?
- passe chez la modiste, le coiffeur, le quincailler, fait un tour dans les laboratoires, les grands magasins : Art ménager, Art culinaire, Art décoratif, Art capillaire ...
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Mal vêtu, et pour cause, coiffé d'une ridicule casquette à cache-oreilles, celui qui écrivit "Pallas occidentale", la déesse bellement suppliée d'abstraire le poète "du vacarme que font les fantômes entre eux", - (Frédéric-Auguste Cazals) - allait, avant qu'il soit longtemps, remplacer feu Verlaine dans les lazarets parisiens.
Sa femme tenait, dans le froid, dans le vent, un kiosque à journaux, du côté des Gobelins ...
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André Salmon
L'amour a pleuré sur ma main (J'aime la rose et le jasmin) a pleuré, ses pleurs me brûlent. (J'aime la rose et le jasmin,
La jonquille et la renoncule).



Il a pleuré, ses pleurs me brûlent,
Que va-t-il m'ordonner demain? (J'aime la rose et le jasmin).



Je l'avais chassé le matin,
Il m'attendait au crépuscule ! (L'amour a pleuré sur ma main,
Il a pleuré, ses pleurs me brûlent)
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Catalan de France, joyeux dans l’abandon, et voué aux labeurs austères, comme ceux de sa race, Louis Bausil n’a pas à regretter d’avoir en sa formation subi la domination impressionniste ; mais il faut le louer de son émancipation. Elle lui permet de construire avec une rigueur à quoi sa couleur hardie doit tout son équilibre. Louis Bausil peint des paysages des Baléares, et, d’abord, de son Roussillon, très loyalement vus, et qui font, par leur ordonnance, infailliblement songer aux paysages des primitifs. Sa palette est d’une radieuse jeunesse ; abondante, lumineuse et jamais vulgaire. L’artiste a bien compris que les recherches d’éclairage des impressionnistes conduisaient à un abus des blancs aussi artificiel, aussi nuisible que les bitumes et les jus de la précédente école. Il ose d’admirables rapports d’ocres, de carmin, de cobalt et de verts.
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On était jeunes.
Il y avait bien du ridicule à dire ainsi ses vers, appuyé plus ou moins légèrement au piano droit des chansonniers ...
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On avait, un temps, chuchoté que le pharmacien s'était, en son jeune âge, montré assez mauvais sujet. Bah ! il s'agissait de sottises prescrites dont Paris avait été le théâtre ; et quel est le jeune homme qui n'a, pas fait ses frasques à Paris ? A Château-Briard on dit encore « jeter sa gourme ». Et il faut entendre de quel ton cela est dit !
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