Citations de Salva Rubio (157)
Alex, si cela ne tenait qu’à moi, j’arrêterai toutes les batailles à l’heure de manger!
"Quand un musicien se trompe il lui lance ce qu'il appelle son regard noir. "
"S'il n'était pas pourvu de chambre à gaz, le camp de Bergen-Belsen n'en était pas moins une machine à tuer."
"Je te surveille même quand tu ne me vois plus. Sache que moi, j'observe tous tes faits et gestes. J'écoute le moindre mot qui sort de ta bouche. Si tu désobéis ou contournes une seule directive, tu finiras sur ma table d'autopsie. D'ailleurs, pratiquées sur des sujets vivants, les autopsies sont très instructives. Et tout bonnement fascinantes."
Ta peinture est audacieuse. Tes coups de pinceau, assurés. Ta touche, osée, improvisée, personnelle. Alors que moi, j'ai toujours été... indécis. Il m'a toujours fallu maitriser ma technique dans les moindres détails. Je n'ai janais donné un coup de pinceau sans hésiter des heures durant. Je n'ai jamais été spontané ou courageux comme toi ou les impressionnistes.
La lumière du monde me tendait les bras…
Vous êtes un colosse qui ne se laissera jamais abattre.
Une autre anecdote raconte qu’à la sortie d’un nouveau film de Juliette, Miles alla le voir et fut surpris de voir que le personnage qu’elle interprétait avait une photo de Miles Davis accrochée dans son placard.
[…] il a été rapporté souvent que chaque fois que Miles rencontrait une personne ayant voyagé à Paris, ou un Parisien visitant New York, il demandait naïvement : « You must know Juliette… ».
Discuter de nouveau avec une femme était à la fois étrange et agréable, comme si l'horreur des camps n'avait jamais existé...
Cela faisait des années que je n'avais plus embrassé une fille! Je me suis juré de rattraper très vite le temps perdu!
La seule manière de vaincre la mort est de la défier par l'art.
Curieusement, que les décès survenus à la suite d'un passage à tabac soient, eux aussi, considérés comme des suicides n'étonnait personne.
J'essayais de me rappeler pourquoi j'avais voulu devenir photographe. Certes, la photographie était un passe-temps amusant quand j'étais gamin. Mais lorsque les fascistes ont déclenché la guerre en Espagne, j'ai alors compris que la photographie était le dépositaire de la vérité. Même si ces gens mouraient, leur vérité et leur souvenir resteraient à jamais gravés sur ma pellicule.
Rouge, vert, pourpre et orange, telles étaient les couleurs de la chair humaine en train de cramer. On avait beau essayer de ne pas y penser, l'odeur nous en empêchant.
Personne ne devait en sortir vivant. Personne.
Je suis reporter. J'ai aussi été photographe de guerre. Je chante et je joue de la guitare. Et je suis beau comme un Dieu. Que demander de plus?