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Citations de Sam Shepard (66)


Men combing their hair in cars
Men watching their hair in rear-view mirrors
Men carrying big black combs in their back pockets
Men worried about how Women see them
Men turning themselves into advertisements of Men
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That’s the thing about later. You don’t know what’s coming up. You don’t know how all the loose ends are going to gather together. Something for sure is going to happen but you don’t know what it is.
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You can’t keep messing me around like this. It’s been going on too long. I can’t take it anymore. I get sick every time you come around. Then I get sick when you leave. You’re like a disease to me
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Mauvaises herbes roussies, plastique noir coincé dans les tiges et luttant pour se libérer. De gros cordons pathétiques clôturant tout ça. Comment la moindre beauté pourrait-elle se faufiler là-dedans ?
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Penser à la réponse de Nabokov à pourquoi écrivez-vous : "Pour le plaisir esthétique". C'est tout. "Plaisir esthétique". Oui. Quoi que ça puisse vouloir dire.
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Le tonnerre gronde sourdement dans la vallée. Il y a une odeur de pluie et de poisson dans l'air. Les chiens grattent au battant antimoustiques. Ce sont tous des froussards, dès qu'il y a de l'orage. Cette femme. Quand était-ce, la première fois que je l'ai embrassée ? Et qui je faisais semblant d'être, alors ?
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L'insomnie est une chaîne
L'insomnie est une boucle
L'insomnie est un cercle vicieux

Juste là
Dans mon crâne
Dans mes os

Mon cou tourne
Le cartilage bouge
J'aime le bruit de mes os

Au cœur de cette extrémité
Je pense à toi
Et à toi seule

Au cœur de tout ce sang sans sommeil
Tes Lèvres roses
Tes bras levés

Je ne puis respirer sans toi
Mais ce cercle de côtes
Continue à fonctionner tout seul

17/5/82
Lancaster, Ca.
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agenouillé
les coudes trouant la nuit

c'est vrai
cette connexion profonde
c'est vraiment vrai

la terre émet un message
qu'elle exhale
je le capte en inhalant

des putois
des lapins morts
la chaleur du jour qui s'échappe

tu es dans un train quelque part
je te vois regarder par la fenêtre
quelque part du côté de Salt Lake City

je suis ici
suspendu à la fenêtre

29/4/81
Homestead Valley, Ca.
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Il rôda autour de la piscine
De l'Holiday Inn
Se sentit tout à coup inutile

La vue d'une piscine
A minuit
Au Texas

Pauvre Texas
Entamé
Comme tout le reste

3/79
San Marcos, Texas
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Pourquoi tu ne vas pas vivre là-bas, puisque tu aimes tellement ça ! Pourquoi tu reviens ?
Je reviens à cause de toi.
Pourquoi moi ? Je suis à l’opposé de toi.
Peut-être que c’est pour ça.
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On peut faire une pause, maintenant ?
Non. Il n’en est pas question.
Juste deux minutes.
Non !
Il faut que j’aille pisser.
Patiente. Et maintenant, répète : « Je suis un type… »
Je suis un type…
« Je suis un type qui ne maîtrise absolument plus ses sens. »
Je suis un type qui ne maîtrise absolument plus ses sens.
« Ni sa tête. »
Ni sa tête.
« Ni son cœur. »
Ni son cœur.
« Ni son âme. »
Ni son âme.
« Et donc, de plein gré, avec ferveur… »
Et donc, de plein gré, avec ferveur…
« Je confie entièrement ma personne… »
Je confie entièrement ma personne…
« Aux bons soins et aux recommandations avisées… »
Aux bons soins et aux recommandations avisées…
« De mon fidèle mentor et vigilant garde du corps… »
De mon fidèle mentor et vigilant garde du corps… C’est toi, ça, non ?
C’est moi.
C’est bien ce que je pensais. Et maintenant, je peux aller pisser ?
Tu peux, oui.
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Duane devait passer me prendre dans sa Chevy 57 le lendemain matin, à cinq heures et demie, pour me conduire à Chino et me montrer les ficelles. Mon père m’expliqua que c’était le meilleur moment pour se lever, puisque c’est aussi l’heure où les animaux mettent le plus souvent bas, et où il se commet le plus grand nombre de crimes passionnels. J’aurais eu envie de lui demander quelle relation il voyait entre les crimes passionnels et la reproduction animale, mais c’était le genre de question que mon père ne pouvait absolument pas tolérer. Alors, j’ai laissé tomber.
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Ça ne serait pas fabuleux, de devenir célèbre juste parce qu'on a le désir de l'être, comme si on avaît un bon génie à son entière disposition ? Peu importe à quel point de son "potentiel artistique" on est, peu importe qu'on ait quelque chose à "exprimer" ou non, peu importe qu'on poursuive une "cause" quelconque, politique ou autre. Regardez, je suis célèbre ! Visez mes paillettes ! Vous voyez l'enfilade d'étoiles qui suit mon nom ? OK, je ne les mérite pas, mais n'est ce pas le cas de tous les autres ?
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Comment on pourrait "essayer" de ne pas reconnaître quelqu'un ? Une fois que tu connais qui que ce soit, c'est gravé pour toujours. Les cheveux, la forme du visage, les tics... Tout ça est immédiatement inscrit.
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Austin - Il n'y a rien pour moi, ici, il n'y a jamais rien eu. Lorsque nous étions enfants, ici, c'était différent. Il y avait de la vie à ce moment-là, mais maintenant... Je continue à venir ici en pensant aux années 50. Je quitte l'autoroute me fiant à des points de repère qui m'étaient familiers et qui ne le sont plus du tout. Je vais à des rendez-vous, j'erre dans des rues que je pense avoir reconnues et qui se trouvent être des répliques exactes de rues dont je me souviens. Les rues s'embrouillent dans mes souvenirs, les rues dont je ne peux dire si j'y ai vécu ou si je les ai vues sur des cartes postales... des espaces qui n'existent même plus. (p.77)
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Austin - Il a aimé cette histoire ! Ton histoire ?
Lee - Ouais ! Qu'est-ce que ça a de si surprenant ?
Austin - C'est une histoire stupide ! L'histoire la plus stupide que j'ai entendue de ma vie.
Lee - Eh, attends un peu. C'est de mon histoire que tu es en train de parler ?
Austin - C'est de la merde ! C'est débile ! Deux abrutis qui se poursuivent à travers le Texas, tu veux rire, non ? Qui va aller voir un film comme ça ?
Lee - C'est pas un film ! C'est du cinéma. Ça fait une sacrée différence. (p.48)
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Lee - Tu imagines probablement que je suis incapable de comprendre quelque chose comme ça, hein ?
Austin - Quelque chose comme quoi ?
Lee - Ce que tu fais, ton art, tu sais. Appelle ça comme tu veux.
Austin - C'est simplement un peu de recherche.
Lee - Tu l'ignores peut-être mais je me suis occupé d'art moi-même autrefois.
Austin - C'est vrai ?
Lee - Ouais, j'y ai un peu touché, ça m'a amusé. Mais c'est sans avenir.
Austin - Qu'as-tu fait au juste ?
Lee - Aucune importance, pas la peine d'y penser. J'étais en avance sur mon temps. (p.11)
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Deux filles passent sans se presser, très jeunes, cheveux violets, anneau argenté à la narine et torse nu. Elles ne sont pas peu fières de leurs seins fermes et fraîchement huilés, de leurs tétons éternellement érigés, percés d'épingles à nourrice dorées qui rehaussent leur teinte rosée.
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Quand elle jouissait, elle criait comme à l'agonie. Comme un agneau à l'abattoir. L'extase n'était jamais censée à ressembler à ca.
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Est-ce que le seul fait de naître obligeait à s'enrôler dans un destin?
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