Citations de Samantha Bailly (479)
Quand j'ai supprimé ma chaine et tous mes comptes, juste après être arrivée à l'hôpital, je ne comptais pas revenir. Je voulais disparaitre. Dans ma tête, je ne valais plus rien du tout. Et puis j'a eu de la chance, et je me suis soignée. J'ai été entourée par des gens... Ah... Je ne peux même pas en parler sans pleurer.
J'ai toujours été seule J'ai tous fait toute seule, voilà, j'ai appris toute seule le montages, j'ai appris tous seule la retouche photo, j'ai appris toute seule l'art du maquillage. Derrière tout ça, il y avait juste moi. Maintenant, vous me connaissez.
La famille c'est relatif non ? C'est quand on se soucie les uns des autres, quand on se protège pas vrai ?
Parfois, les sujets que les gens taisent sont bien plus significatifs que ceux qu'ils abordent.
Malgré la hiérarchie censée être effacée, aucun manager ne se mélange à nous.
"C'est sûrement cela, être adulte : faire ses propres choix. Être au volant de son existence, et non pas dans le siège passager."
"Vous avez la flamme et avoir la flamme signifie que l'on peut briller un jour. N'oubliez jamais que vous pouvez briller."
Saë : Ethiel a des préjugés, comme tout le monde, mais tu ne sais pas ce qu'il a vécu pour arriver à ces conclusions. J'ai confiance en lui !
Idan : Peut-être mais est-ce que c'est une bonne chose qu'il reste sur le bateau ?
Saë : Évidemment ! Il t'a sauvé autant que moi ! Tu devrais lui montrer un peu plus de reconnaissance.
Idan : C'est vrai. Jamais je ne t'aurais crue capable de ça. Merci, Saë.
Saë : J'ai des valeurs...
Idan : Et du courage.
Saë : Tu vas encore m'embrasser ?
Idan : Je ne sais pas... tu en as envie ?
Saë : Oui...
_ Comment est-ce que tu le connais ? Que faisait-il sur le bateau ? Alors ?
_ Je suis accusé de trahison en Ifen. J'ai fui à Tambiane et je suis monté clandestinement à bord. J'ai été condamné pour avoir épargné la vie de Saë pendant l'attaque. Mon général m'a vu la laisser partir.
_ Saë... tu... tu as aidé un ifénien !!!
_ Ethiel...
C'est bizarre à quel point quelqu'un peut paraître merveilleux dans son imagination, et aussi décevant dans la réalité.
Encore un rêve qui fait naufrage.
"Mon problème Lou, c'est que j'aime aimer. Que je tombe amoureuse de l'idée de l'amour plutôt que du garçon."
On cherche peut-être le relationnel là où il n'a plus lieu d'être.
L'alchimie des âmes, qui permet de transformer les sentiments des individus, est la plus puissante des alchimies.
Je ne suis pas là pour juger tes souvenirs. Alors s'il te plait, fais-moi confiance.
Pour les Iféniens, la divinité ultime est la Nature : il ne faut pas défaire ce qui a été fait.
Il y a dans les objets anciens des aspérités et ses usures qui les aureolent d'une poésie singulière.
Ce que les êtres humains ont en commun dans toutes les sociétés, c'est leur besoin d'histoires. Ces dernières nous façonnent bien plus que nous ne le soupçonnons.
Les constellations n'existent pas. Ce sont les êtres humains qui ont besoin de tisser des liens dans le vide, de dessiner des lignes imaginaires entre les étoiles.
Pour te remonter le moral, tu ouvres Instagram, histoire de vérifier où en sont les likes de ta dernière photo. 7012. Excellent. Plusieurs commentaires demandent pourquoi tu n'as pas fait de story, ces derniers jours. Pourquoi tu ne réponds plus aux MP. Certaines filles ont lancé un décompte pour la vidéo que tu dois publier à midi, comme tous les jeudis midi, depuis que tu as commencé Youtube. Tu n'as jamais manqué un rendez-vous, parce qu'ils comptent sur toi. Ils ont besoin de toi. Tu leur manques, c'est clair. Il serait temps de faire un petit tour dans les messages privés, pour distribuer quelques cœurs. Il serait temps de rentrer chez toi, de charger la vidéo que tu as tournée, qui est prête, pour qu'elle soit publiée à l'heure. Pour qu'ils ne soient pas déçus. Pour qu'ils continuent à t'envoyer des cœurs, pour qu'ils ne t'oublient pas, pour qu'ils continuent à t'aimer. T'es accro à leur amour, à leur admiration, à leur considération. Tu te sens plus vivante dans tous ces yeux inconnus que dans ceux que tu connais.
Pour peu, tu viendrais presque à y croire. (p.179)