Samantha Shannon

À l'Ouest, la Vertu, composée du Reinaume d'Inys, de l'État libre du Mentendon et du Royaume de Hroth croit en Galian, le Saint ;

À l'Est, la Seiiki vénère les Dragons ;

Et au Sud, les Ersyriens et le Lasia prient Cléolind, la Mère ;



Tous traitent leur voisin d'hérétique, pensent être les seuls à avoir raison… Tous, pourtant, ont un ennemi commun, « le Sans-Nom », une créature draconique qui se réveille après mille ans de réclusion. Ses « bébés », les Wyrms, sèment la panique, la peur, le feu et la Peste partout où ils passent…

Ils vont donc devoir laisser de côté leurs différents, car la seule manière de vaincre l'armée draconique est de s'unir, de se respecter et de recommencer à vivre ensemble.



Très beau récit, inspiré de divers mythes et légendes. On croise aussi des thèmes comme l'exil, les pirates, la maladie, un peu de romance, bref, que de bons ingrédients. Je n'ai parlé des personnages, certains plus vertueux que d'autres, mais, Loth, Ead, Niclays et Tané sont tous très courageux, on n'oublie pas la Reine Sabran, La Prieure ou Chassar…



On pourrait se perdre au travers des mille pages du livre, mais, et bravo à l'auteur, ce n'est pas le cas ! Et les annexes et cartes ajoutent un petit plus.

Moi qui lis peu de fantastique, j'ai adoré !

Bonjour et bon week-end à tout le monde.

Une fois n'est pas coutume je me suis laissée tenter par ce livre dont on en voit la promotion un peu partout. Pour voir….

Le prieuré de l'oranger de Samantha Shannon.

Alors malgré les nombreux retours positifs sur ce livre, j'en sors déçue mais pas vraiment étonnée mais tout de même agacée.

Cette lecture était plus un test plutôt qu'autre chose. L'effet de mode de ce livre était-il justifié ?

Non pour ma part, le coté marketing a bien été mis en oeuvre pour appâter. Cela est évident. Une jolie couverture qui attire l'oeil, l'illustration est très belle, reflétant bien l'ambiance et la séquence dont elle est issue. Les jolies cartes et les petits ornements à chaque chapitre sont plaisants à regarder.

On peut lire en dessous du titre du livre : « mérite d'avoir autant de succès que Game of trhones » Laure Eve.



Mouais…. J'avoue je ne suis pas sensible à ces genres de citations inscrites sur la couverture d'un bouquin. Au contraire, cela m'inspire a être encore plus critique sur la teneur du livre. Bon ici il y a bien le coté visuel qui est au rendez-vous…Mais qu'en est-il des points les plus essentiels : l'histoire et l'écriture de l'auteur.



Alors cela donne quoi pour ma part ?



📌Le fond :



L'histoire à proprement parlé. Il s'agit d'un schéma classique d'une histoire fantasy. Rien de bien extraordinaire si ce n'est la mise en avant de la complexité de l'histoire. Et le découpage des chapitres selon les quatre points cardinaux.

Les actions se dessinent lentement….Très lentement. On comprend l'épaisseur du livre. Certains événements, certains rapprochements entre deux personnages se devinent très rapidement. Aucune surprise.

Le suspect entretenu par l'arrivée du méchant Sans Nom nous lasse au bout d'un moment, et cette lassitude se transforme en colère lorsqu'ENFIN la bataille arrive. Et là, on se dit …C'est tout ? On a lu un pavé pour obtenir une ou deux pages à tout casser pour ce rendez-vous avec le mal prenant la forme d'un dragon ? Expédié en deux trois mouvements, alors que le lecteur depuis le début, attend enfin la rencontre ? Une intrigue bâclée.

Je ne suis pas du tout attachée aux différents personnages féminins. Peut-être cela est subjectif me direz vous, mais le fait que les hommes soient pour la plupart relayer au second plan, , mais moi je préfère l'équilibre entre les différents personnages et j'avoue. le parti pris féministe est un choix, mais le caser à toute les sauces, perso je ne suis pas convaincue de son effet, Etant une femme, j'en sors agacée.

De ce fait passons à la forme du livre, à l'écriture.

📌La forme

L'écriture est simple fluide, mais là encore…Rien d'extraordinaire qui justifie tout ce tapage médiatique et de la sphère littéraire. Elle n'est pas travaillée, ni ciselée. J'ai pu tout de même repérer quelques jolies phrases et tournures. Je n'ai pas l'impression que l'auteur ait mis son coeur dans ce livre marketing. Je n'ai rien ressenti de palpitant, qui me fait voyager. Vraiment. C'est rare que j'ai un avis aussi tranché, mais ici il ne détient aucune émotion, le lecteur reste de marbre face à cette écriture que je qualifierai de froide.



‼️ Conclusion : La popularité d'un roman n'en fait pas moins un livre de qualité. Je le répète, C'est un avis totalement personnel, qui n'engage que moi. J'en sors contrariée car on joue ici plus sur la forme, le paraitre que sur la qualité. de ce fait, je m'abstiendrai de lire un autre roman fantasy jusqu'à cet été où j'aborderai l'univers de Tolkien.

Enfin mon premier livre lu de chez De Saxus. Et quel livre! Il a tout pour me plaire: une dystopie, un peu de fantasy, une héroïne charismatique.

Je me suis donc plongée dans ce récit avec grand plaisir.

Les personnages sont attachants, on apprend certaines choses sur leur personnalité mais il reste certaines zones d'ombre. C'est normal, ce n'est qu'un premier tome.

Le point fort de cet ouvrage c'est l'univers. Il a été créé de toute pièce et c'est un bonheur à découvrir.

Il est foisonnant: les mots, les lieux, les événements, la chronologie.

Au début du livre, il y a des cartes, des éléments concernant l'univers. A la fin, il y a un glossaire des termes utilisés.

Au début, j'ai eu un peu de mal (comme avec tout nouvel univers) mais une fois quelques pages lues, on assimile rapidement les mots et on s'immerge dans le récit.



En ce qui concerne l'histoire, nous suivons Paige, une clairvoyante, une "anormale" aux yeux du monde, qui est dotée de certains pouvoirs. Elle va se retrouver contre sa volonté au sein d'une colonie pénitentiaire qui exploite ces clairvoyants. Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas vous gâcher votre lecture!



Je ne noterai qu'un seul petit point négatif : la fin manque de suspense. Le lien vers le 2e tome n'est pas assez haletant. Je veux dire par là que quand je referme le livre, je peux me contenter de ce tome.



Cela a été malgré tout une belle lecture qui pose les bases de futures aventures!

Depuis mille ans L'Inys vit en paix sous le règne matriarcal de la famille Berethnet. Mais pour la reine Sabran IX cette période touche à sa fin. Les dragons se réveillent dans les entrailles de la terre.

De l'autre côté du monde, à l'est, Tané s'entraîne dur pour accomplir son rêve et chevaucher les incroyables dragons de mer qui protègent les côtes de son pays.



Le prieuré de l'oranger est un beau pavé de 1000 pages orné dune splendide couverture qui attire tout de suite le regard dans le rayon fantasy de la librairie.

L'histoire se déroule dans un univers médiéval fantastique plutôt inspiré des cours européennes pour ce qui est de l'ouest et franchement inspiré du japon médiéval pour ce qui est du royaume de l'est.

Les personnages principaux sont trois femmes fortes : Sabran, Ead et Tané.

La reine Sabran est un personnage qui évolue beaucoup mais pas forcément de manière très subtile. Au départ elle est capricieuse et infantile. Heureusement son caractère s'améliore et s'affermit par la suite. Ead, qui se fait passer pour une dame de compagnie, est au départ plus mystérieuse mais aussi beaucoup plus déterminée. Tané est une jeune femme plein de doutes et de courage. Elle avait un fort potentiel mais elle est moins mise en lumière. Isolée sur son île, elle reste longtemps en dehors du récit.

Résolument féministe, l'histoire laisse peu de place aux hommes. Un peu plus d'égalité n'aurait pas nuit à l'affaire mais il est aussi plaisant de montrer une autre vision de la fantasy.

Riche en complots, en rebondissements et en action, ce roman se lit très bien et il y a peu de longueurs pour un volume de cette taille que l'on apprécie de dévorer dune traite. Néanmoins je trouve que certains points ne sont pas développés à leur juste valeur et qu'une fois le livre refermé je n'ai pas eu la réponse à toutes mes questions.

Quelle lecture ! J'ai pris mon temps pour lire ces quelques 950 pages et j'ai passé un moment ultra agréable, notamment en cette période de confinement !

Ce roman de fantasy ne réinvente pas le genre mais il met en avant certains thèmes qui ne sont pas les plus communs (lgbt, féminisme, maternité...). La lecture des autres critiques laisse entendre que ces thèmes étaient déjà traités par d'autres auteurs, mais je n'ai pas eu le plaisir de les lire. Il s'agissait donc d'une première pour moi.

Je pense que beaucoup de critiques ont voulu le faire passer pour un chef d'œuvre. Ce qui est peut-être exagéré. Pour autant, c'est un sacré roman dont la lecture n'a jamais fait naître de l'ennui, au contraire.

Il m'a fait voyager et a éveillé ma curiosité (petit coup de cœur pour les dragons d'eau). Et c'était exactement ce que j'en attendais. À lire !

Bone Season est un livre qui m’a tout de suite beaucoup intriguée. Je ne savais absolument pas quelle histoire m’attendait.

Avant que celle-ci ne commence, l’auteure illustre son livre par les ordres de la voyance et par un plan. Un petit indice sur ce que Samantha Shannon nous réserve.



Dès les premières pages, nous rencontrons Paige, une clairvoyante. Dotée d’un sacré caractère et d’un courage sans nom, elle tente de survivre dans une citadelle où les « anormaux » comme elle sont chassés. Paige fait partie d’une organisation criminelle où les clairvoyants se côtoient. Pour gagner sa vie, elle s’immisce dans le cerveau des gens afin d’apporter des informations cruciales à son seigneur-mime.



Mais son type de clairvoyance est rare et recherchée. Un événement va tout venir basculer. Ce dernier nous fait découvrir un monde encore différent où des êtres intimidants règnent, assoiffés de pouvoir.



L’univers de ce livre est très riche et très bien développé. Comme si nous connaissions ce monde. Un monde où des êtres « anormaux » souffrent de ce qu’ils sont, où la liberté est impossible à atteindre. Des passages cruels et injustes nous révoltent. Des personnages bienveillants et courageux nous réchauffent le coeur, nous font dire que tout n’est pas perdu. Paige, personnage principale, est assez attachante. Mais celui qui m’a le plus convaincu est Arcturus, et ce très rapidement.



Bone Season est une histoire palpitante et très prenante. Les débuts sont plutôt difficiles à comprendre car nous nous plongeons dans un nouvel univers. Pas de panique, un glossaire très utile se trouve à la fin du livre. Je vous le conseille. Pour ma part, je l’ai malheureusement découvert qu’à la fin de l’histoire !



Une histoire prévisible en soi sous certains aspects. Mais j’attendais ces dénouements avec grande impatience.



Bone Season est un roman très bien approfondi. L’auteure prend le temps de poser le contexte et de développer son histoire sans trop ajouter de longueur. Ce livre est véritablement passionnant et original.



Un début de saga que je vous conseille donc pour son univers original et ses rebondissements.
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1000 pages pour une saga de fantasy. Tout y est, 1000 ans de légendes qui emprisonnement les pays , ceux qui vénèrent les dragons, ceux qui pensent qu ils sont nuisibles, et dans l ombre le chaos va se réveiller dans un dragon cracheur de feu , une force du mal qui va forcer tous les pays ennemis à s entendre pour u e lutte commune.

J ai passé de bons moments même si j ai trouvé la fin un peu rapide.

Après son évasion de la colonie pénitentiaire de Sheol I, Paige est devenue l'ennemie public n°1 et est traquée par Scion. Elle doit donc faire profil bas et attendre le bon moment pour révéler à l'assemblée des anormaux ce dont elle a été témoin. Mais alors qu'elle souhaite mettre tout en œuvre pour faire échouer le projet mortifère des Rephaïms, elle est ralentie par des dissensions internes qui viennent troubler l'équilibre de la pègre. Dans ces conditions, pourra-t-elle réellement empêcher le pire d'advenir, surtout quand la trahison s'invite dans la partie ?



Dans L'Ordre des Mimes, on retrouve le décor des premières lignes du tome 1, à savoir le Londres dystopique de Samantha Shannon, présentant un découpage sectorisé et réparti selon les différents clans de la pègre. Au fil des pages, l'autrice nous confronte à la dureté de cet univers qui exploite la misère humaine afin d'en tirer profit. Cet organisme mafieux qu'elle qualifie ici d'ordre des mimes répond à une hiérarchisation précise. Ainsi, chaque gang est dirigé par un roi ou une reine-mime dont le bras droit est désigné comme un malonet ou une malonette. De même que chaque membre voit son don exploité afin de faire vivre sa faction et recevoir en contrepartie une protection.



Ce tome 2 explore avec beaucoup de minutie la complexité des relations qui lient les pègristes entre eux et met en exergue les rivalités et les trahisons qui sont intrinsèques à ce genre de cénacle. Le récit n'en est donc que plus palpitant, d'autant que la tension narrative y monte crescendo.



Entre ces lignes, Samantha Shannon confronte ses personnages aussi bien à faire face à des situations critiques qui mettent régulièrement leur vie en danger qu'à de grands moments poignants où ils sont submergés par l'émotion. En dépit du danger mortel qui guette chacun d'entre eux, l'autrice a pris le temps de développer leur relationnel. Ainsi, Paige et Nick ont noué une amitié très fusionnelle. De même que la jeune femme s'est également rapprochée d'Ivy et d'Eliza qu'elle a, d'ailleurs, un peu pris sous son aile. Touchée par leur fragilité, elle se sent responsable d'elles et les protège autant qu'elle peut. A contrario, elle entretient des relations plutôt conflictuelles avec certains membres d'autres gangs, à l'image d'une autre malonette répondant au surnom de Sourire d'ange qui lui cherche continuellement des ennuis. La solidarité n'est pas de mise partout et les protagonistes de Samantha Shannon sont régulièrement en but à de nombreux ennemis. Ce qui fait bien évidemment la force de Scion car quoi de mieux pour s'assurer un pouvoir absolu que de diviser pour mieux régner.



Dans L'Ordre des Mimes, on plonge donc à la suite d'une héroïne qui s'engage dans une quête de vérité et de liberté.



Fort de son intrigue ciselée et parfaitement bien rythmée, ce tome 2 nous happe complètement et tient jusque-là toutes ses promesses narratives... suite sur Fantasy à la Carte




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Magnifique ✨



J'ai retrouvé dans ce pavé bons nombres d'éléments que j'apprécie, un riche vocabulaire, un style d'écriture élaboré, de nombreux personnages, plusieurs chemins d'histoire qui se rejoignent, des secrets, des dragons et diverses créatures peu communes en littérature. J’ai apprécié rechercher des illustrations d’Ichneumon ou plus connus, de Cocatrix ou de Jaculus et, même si un monde les sépare, faire la différence entre les dragons asiatiques et les vouivres.



L’auteure mélange les genres, les héros et anti-héros sont issus de plusieurs ethnies. Les personnages évoluent sur terre, au ciel comme en mer avec les pirates. Les paysages sont nombreux, l’ensemble est bien détaillé, j’avais l’impression de vivre l’histoire, d’avoir des images précises des différents domaines et espaces naturels.

Par ailleurs, plusieurs facettes d’une même religion se confrontent, les mœurs sont différentes, l’ensemble est riche d’interprétations, de divers complots, de trahisons et d’entraves.

En somme, ce livre fantasy aux couleurs éclatantes est une œuvre remarquable !



Je me plongerai volontiers dans la lecture de la série suivante de 𝘚𝘢𝘮𝘢𝘯𝘵𝘩𝘢 𝘚𝘩𝘢𝘯𝘯𝘰𝘯, 𝗧𝗵𝗲 𝗯𝗼𝗻𝗲 𝘀𝗲𝗮𝘀𝗼𝗻, lorsque celle-ci sera complète.

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans de fantasy, même si je n'ai rien contre, mais là la couverture m'a attirée, donc je me suis lancé. J'ai beaucoup aimé cette histoire, avec ses royaumes en conflits, ses magiciennes, ses dragons et ses légendes. Rien d'extraordinaire en soi, mais ça remplie très bien sont rôle de divertissement. J'ai aimé suivre le point de vue des 4 personnages principaux, avec leurs forces et leurs faiblesses, dont les destins vont se croiser. Un roman qui sort peut-être des sentiers battus (peut-être car, mon expérience de la littérature de fantasy se limite au ''Seigneur des anneaux'' et à ''Bilbo le hobbit'', de J.R.R. Tolkien) d'une part par la part belle faite aux femmes, de loin les personnages les plus forts du roman, et d'autre part par les amours gays et lesbiens de certains personnages. Le rythme est assez rapide, et je ne me suis pas ennuyé, donc un bon divertissement.

Au début du livre, il y a une carte du monde et des dessins de dragon. A chaque chapitre nous allons suivre une région. Dans l'Est nous suivrons Tané qui souhaite devenir dragonnière et Roos Niclays. Dans l'Ouest nous suivrons Ead au service de sa majesté Sabran et Loth et Kit qui sont envoyés en tant qu'espions dans le royaume de l'Yscalin. j'ai eu une préférence pour Tané et Ead.

En mettant à part la réputation de "premier livre de fantasy féministe" (oui, bon...), j'ai abordé cette lecture avec quelques attentes, parce qu'on m'en avait dit le plus grand bien. Je n'ai pas été déçue !

J'ai plongé dans ce livre, j'ai beaucoup aimé le monde imaginé par l'autrice, assez simple dans sa construction (2 parties qui s'opposent mais se connaissent très mal, différentes religions...), mais riche en légendes. J'ai pris plaisir à suivre les personnages, et j'ai même été parfois surprise de certaines évolutions. C'est une belle aventure, plutôt bien écrite, qui se lit facilement.



Il y a quand même 2 points que je veux souligner :

- effectivement, sans être "LE premier roman de fantasy féministe", il y a des choses qui sortent des rails habituels de la fantasy, et qui sont très appréciables : les femmes ne sont clairement pas des faire-valoir des hommes, mais des personnages ayant des rôles fondamentaux (sans pour autant être la carte féministe sortie pour atténuer ce qu'elles peuvent subir), et ça fait du bien. Dans le même genre, les relations hétéro et homo sont traitées de la même façon, ça aussi, c'est chouette.



- sous des apparences un peu stéréotypées, les personnages sont en réalité beaucoup plus complexes que de premier abord : ils doutent, essaient de se définir, sans pour autant que cela nuise à la fluidité du récit, et ça c'est très cool.



Cerise sur le gâteau : c'est une histoire finie, et pas une énième saga en 10 tomes qui s'étire et n'en finit jamais...

Coup de ❤



Mais quel livre ! Quel univers de dingue ! @say_shannon m'avait déjà épatée avec The Bone Season mais là waouw !



Alors le début est un peu complexe car l'univers est très dense, il y a de nombreuses légendes et on suit 4 personnages avec autour d'eux nombre d'autres personnages. Au besoin à la fin du livre se trouve une liste des personnages et un glossaire.



J'ai adoré le personnage d'Ead, on voit son évolution et sa personnalité évoluer en fonction des évènements donc on s'attache beaucoup plus. Tané est aussi un chouette personnage mais dommage qu'elle disparaît un peu à un moment. Loth est touchant, il vit des choses difficiles mais survit grâce à sa foi qui va aussi prendre des coups. Niclays m'a énervé mais je pense que c'est aussi un peu le but. 4 personnages qui nous racontent l'histoire mais qui la changent aussi, difficile de rester indifférent aux événements. On s'attache même aux personnages secondaires, on compatit et on souffre avec eux ou bien on a des envies de meurtres sur certains.



J'ai adoré tout ce qui touche aux dragons et à leurs origines. Cela diffère beaucoup d'autres livres du genre.



Il faut un certain temps avant qu'on comprenne les liens et ce qui est réellement en jeu. C'est là qu'on voit que l'autrice est maître dans l'art de tisser des liens et créer un univers dense et complexe. En plus avec la politique, les relations entre les pays et les différentes foi difficile de tirer le vrai du faux. Une fois que tout est révélé, on profite encore plus de notre lecture.



J'aurai juste aimé que la fin soit un peu plus longue. Clôturer le roman en 100-150 pages sur les 1000 ça fait un peu rapide.



Un roman de fantasy adulte que je ne peux que conseiller ! Alors oui les 1000 pages peuvent faire peur mais franchement on ne le regrette pas à la fin, que du contraire.

Un gros pavé que je ne regrette absolument pas d'avoir lu !

Dans ce roman de presque mille pages, on suit un panel de personnages essentiellement féminins (que c'est agréable à découvrir !), menacé par le réveil du Sans-Nom, un dragon effroyable, vomi par les montagnes de feu et sa cohorte de serviteurs draconiques. Un millénaire auparavant, dit la légende, une femme a su l'enfermer et le forcer à s'endormir dans les noirs tréfonds de l'Abysse. Sa descendante règne désormais sur l'Inys et il est temps pour de nouvelles héroïnes de naître dans son sillage. Le sort du monde entier, à l'Ouest comme à l'Est, en dépend.

Difficile de résumer une intrigue aussi riche et fascinante. J'ai adoré découvrir ce roman qui tisse un univers grandiose et marquant, plein d'intrigues, de complots, de magie et de dragons. Les personnages sont très réussis et j'ai fini par m'attacher à chacun d'eux, même les plus détestables en apparence. Les cultures qui se mélangent et se repoussent sont fascinantes.

J'ai seulement été un peu déçue par la fin, que j'ai trouvée par trop rapide peut-être. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus dense et spectaculaire pour conclure une telle histoire.

En conclusion, une vraie belle épopée qui fait la part belle aux femmes et à l'héroïsme. A découvrir.

J'avais hâte de me plonger dans ce livre. Depuis plusieurs mois, il me faisait de l’œil, tout d'abord parce que son résumé était vraiment alléchant (une jeune femme douée de pouvoirs psychiques et travaillant pour une organisation criminelle, il n'en faut pas plus pour attirer mon attention) mais aussi parce que j'en avais entendu dire beaucoup de bien. Alors dès que je l'ai eu entre mes mains, je me suis plongée dedans et le moins que je puisse dire, c'est que mes attentes n'ont pas été déçues.

Tout d'abord, je tiens à dire que je suis admirative face aux trésors d'imagination dont à fait preuve Samantha Shannon, l'auteure de Saison d'os pour créer son univers dystopique. Le monde qu'elle a imaginé est tout simplement unique en son genre, incroyablement complexe et bien construit. Essayer de vous le décrire en quelques lignes serait peine perdue mais je peux tout de même vous en brosser un portrait très rapide. L'histoire débute à Londres en l'an 2059. La capitale anglaise qui nous est dépeinte dans ce livre n'a absolument rien à voir avec la ville telle que certains peuvent la connaître. Il n'y a plus de royauté depuis l'an 1901 et désormais, c'est une organisation du nom de Scion qui dirige la ville. Certaines personnes, aussi appelées clairvoyants, présentent des capacités psychiques. Ils ont interdiction formelle d'utiliser leurs dons de voyances sous peine de mort et sont traqués sans relâche par la Division de Vigilance Nocturne. Dans cette société futuriste, les organisations criminelles se sont développées comme des petits pains et forment un véritable Etat dans l'Etat. Ils recrutent à tours de bras des clairvoyants pour mener leurs petits crimes. Paige Mahoney, une clairvoyante dotée du don de marcherêve, fait partie de l'une de ces organisations criminelles. Elle travaille pour les Sept-Sceaux et son Seigneur-mime Jaxon Hall, depuis l'âge de seize ans jusqu'au jour où elle arrêtée par des membres de le DVN et amenée dans un endroit mystérieux contrôlé par des êtres qui n'ont rien d'humain.



Les premiers chapitres de ce romans servent essentiellement à poser le cadre de l'histoire et à nous présenter l'organisation de la société. Ce n'est pas le moment le plus amusant du livre. La lecture peut même sembler parfois un peu laborieuse, notamment à cause des mots complètement nouveaux, inventés par l'auteure pour décrire son monde. Néanmoins, c'est un passage obligé pour pouvoir comprendre et apprécier pleinement l'histoire de Paige Mahoney. De plus, on parvient très vite à maîtriser ce vocabulaire technique et une fois les premiers chapitres passés, on entre véritablement dans l'intrigue, on est happé dans les pages de ce livres et il est bien difficile d'en ressortir avant de connaître le fin mot de l'histoire.



Ce qui m'a particulièrement plu dans ce livre, outre l'univers riche dans lequel se déroule l'intrigue, c'est la magie on ne peut plus originale et très bien développée qu'a su créer Samantha Shannon. Je n'ai jamais lu de livre utilisant la magie de la voyance de façon aussi poussée. Entre les chiromanciens, les dendromanciens, les spodomanciens, les cléromanciens, et j'en passe et des meilleurs, les amateurs de la science divine seront aux anges.



J'ai également beaucoup aimé le personnage de Paige. Forte, débrouillarde et indépendante, elle garde une part de vulnérabilité et elle est toujours là pour aider ses amis. C'est l'héroïne idéale pour un roman dystopique et son fort caractère ne lui sera pas de trop pour lui permettre de survivre dans ce milieu hostile. Sa relation avec le sombre et mystérieux Gouverneur est captivantes et j'ai adoré les moments mettant ces deux personnages en scène.



Le seul gros bémol que je pourrais apporter à ce livre concerne la sortie française du tome 2 de cette saga. Initialement prévue pour mai 2015, elle semble avoir été repoussée à Janvier 2017 et je ne sais pas si je pourrais attendre aussi longtemps pour lire le tome 2 !





En bref : Un premier tome très réussi qui tient toutes ses promesses. Une histoire entraînante et des personnages aux personnalités complexes dans un univers riche et bien construit, que demander de plus !
Lien : http://chat-lit.blogspot.com..

< Tu m'as vue comme seule la nuit le pouvait. Telle que je suis réellement. >



Le prieuré de l'oranger c'est LE livre que tout le monde redoute un peu. Il cumule plusieurs drapeaux rouges : il est absolument énorme, c'est un gros succès sur insta donc propice aux déceptions et il a un titre énigmatique qui invite au coup de cœur ou au coup de mou. Comme si l'entre deux avait disparu.



Alors me lancer là dedans ça a été une jolie épreuve. Il faut se motiver à l'ouvrir puis tenir les 200 premières pages (qui comptent clairement pour le double tellement c'est loooong) absolument nécessaires pour le développement du worldbuilding et la présentation des -nombreux- personnages.



Mais pépin ! Dès que l'on passe dans la seconde partie de cette jolie brique orangée... Quelle claque ! C'est magnifique c'est génial !!! Les personnages sont très bien développés, les intrigues se mêlent et s'entremêlent sans faux pas. L'autrice a dû passer des années à développer ce roman parce que c'est absolument dingue à lire.



Ce n'est pas un simple roman, c'est un genre d'épopée fantaisiste merveilleuse. Qui laisse place à l'imagination du lecteur tout en nous guidant avec douceur dans cette histoire. Il y a de la violence, il y a du sexe, mais rien de trop. Tout les éléments servent à l'intrigue et chaque petite chose a une fin.



À présent je comprends pourquoi @desaxus a lancé ses hardbacks avec ce titre : il mérite d'être le premier et Sabran mérite d'avoir une collection dédiée. Vous l'aurez compris : la hype est méritée et je vous invite totalement à entrer dans ce roman. Avec une pointe de courage, quelques mouchoirs et beaucoup de ferveur.



Avez-vous lu Le prieuré de l'oranger ? Est-ce dans vos projets ?

Le Prieuré de l'Oranger" est un voyage épique dans un monde fantastique, et ce premier tome est une étape nécessaire pour poser le décor de cet univers richement construit. Cependant, le début du livre peut être un peu fastidieux en raison du grand nombre de personnages introduits, ce qui rend parfois difficile de s'y retrouver.



Cependant, une fois que l'on dépasse la moitié du livre, les différentes histoires commencent à s'entremêler de manière captivante, et des points d'intérêt émergent de manière inattendue. L'histoire d'amour naissante entre la reine et Ead est un véritable point d’intérêt.



L'auteure réussit à créer des portraits de protagonistes incroyablement complexes et intéressants, donnant vie à des personnages mémorables qui ajoutent une profondeur significative à cette épopée fantastique. Malgré les premières difficultés, "Le Prieuré de l'Oranger" s'avère être une lecture captivante pour ceux qui aiment les mondes complexes et les intrigues.

J'appréhendais un peu ce roman que j'ai beaucoup vu passer sur Booksta, et qui soit plaisait beaucoup, soit décevait. Pour ma part, j'ai apprécié cet univers riche, les personnages remplis de failles mais déterminés (à l'exception du Docteur Roos, auquel je n'ai pas du tout accroché), et le fait que les rôles majeurs soient tenus par des femmes.



Niveau personnages : à l'ouest, nous découvrons Sabran, une reine qui doit composer avec un rôle qui ne lui convient pas toujours, obligée de prendre époux et d'enfanter pour assurer la lignée et la sécurité du pays. À la cour, il y a Ead, une jeune espionne qui s'éprend de la mauvaise personne au risque de faire échouer sa mission. A l'est, nous suivons Tané, une jeune guerrière dont le rêve est de devenir dragonnière.



Bien d'autres personnages apparaissent dans cette fresque épique, et il est vrai que le début est assez dense. Le monde décrit est complexe, et même si j'ai préféré le monde de l'Ouest et ses intrigues de Cour, les deux se complètent assez bien.



Au programme de ce pavé, un ennemi effrayant à combattre, le Sans-Nom, qui réapparaît mille ans après avoir été tenu en échec, des sbires tout aussi dangereux, un objet mythique à retrouver, des alliances à créer, et voilà nos personnages qui se croisent, s'allient ou s'opposent.



Action, complots, revirements, révélation, histoires d'amour contrariées ou non, combats épiques, quêtes d'objets magiques, et bien sûr dragons, au final tout était réuni pour que j'apprécie cette lecture. Et globalement, cela a été le cas. Mais, même si j'ai passé un bon moment en le lisant, ce roman n'est pas un coup de cœur. La fin est un peu trop rapide à mon goût, la résolution un peu trop simple.

Attiré par l'ambiance qui semblait ressortir de la quatrième de couverture, je me suis laissé tenter.

Ce n'est pas le premier ouvrage que je lis de Samantha Shannon puisque j'ai déjà lu Le Prieuré de l'Oranger.

Et comme lors de ma première expérience, je reste un peu sur ma faim.

Tout se lit facilement, malgré les termes créés pour nous immerger dans cet univers. Peut être trop facilement justement. Certaines ficelles sont un peu grosses à mon goût et j'en viens à me dire que c'est sans doute trop orienté "Jeune adulte" pour moi.

Il n'empêche que l'on passe un moment sympathique avec Paige et les autres clairvoyants. Mais je regrette le manque de profondeur des personnages. On en sait trop peu sur eux pour s'y attacher ou pour les détester. La série complète prévoit sept tomes, alors on peut imaginer que les personnages prendront plus de corps dans les tomes suivants. Mais je ne pense pas aller vérifier moi même.

Si vous cherchez une saga "Jeune adulte", vous êtes sans doute au début d'une saga qui vous plaira.

Finalement, que penser de ce roman qui a fait tant de bruit à sa sortie ?

"Le Prieuré de l'oranger" se révèle être un récit moderne, qui est certainement le reflet de la fantasy de demain.



Une certaine maturité émane de l'histoire. Les interactions entre les personnages et leurs développements respectifs sont intéressants. Les protagonistes agissent en tant qu'adultes réfléchis, ce qui change des récits où l'on a envie de les prendre par la main !



L'univers est extrêmement riche, à tel point que cela freine le début de la lecture. Il faut du temps pour se familiariser avec ces nouvelles cultures, et en particulier avec la religion qui joue un rôle clé dans les péripéties.



Malgré tout, je reste un peu sceptique quant à l'alternance des chapitres entre les narrateurs. A mon avis, cela manquait d'équilibre car certains protagonistes étaient bien plus présents que d'autres. Je me questionne notamment sur la nécessité de l'alchimiste Roos. Cependant, j'ai beaucoup aimé l'héroïne Ead.



Enfin, j'ai adoré "Le Prieuré de l'oranger" et je le conseille surtout aux jeunes femmes en quête de nouveauté.