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Critiques de Samantha Shannon (756)
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Le Prieuré de l'oranger

« Le Prieuré de l’oranger » a reçu tellement d’éloges que j’hésitais à le lire : souvent, trop d’attente provoque une déception. Ici, ce n’est pas le cas.

Au premier abord, j’ai douté : il y avait de nombreux noms propres qui ne renvoyaient encore à rien pour moi, mais j’ai pris le parti de me laisser porter. Bien m’en a pris. Très vite, je me suis habituée à cet univers.

L’écriture de Samantha Shannon est fluide, accessible, alors même qu’elle se permet des mots « techniques » pour créer une « couleur temporelle ».

Les personnages sont nombreux, mais je n’ai pas eu de mal à les identifier et les distinguer, car ils sont bien définis. Les personnages sont tous, toujours, sur la brèche, en danger, même quand ils ne le savent pas, ce qui crée une forte attente de lecture.

L’autrice a su créer un monde complexe et varié, à l’image du nôtre aux environs du XVIIIè siècle : l’équivalent du Royaume-Uni, des Pays-Bas, du Japon, notamment. Aux coutumes locales, se mêlent des intrigues politiques à plus ou moins grandes échelles. Le masque, au sens propre comme au figuré, est une question de survie. Samantha Shannon a su aussi créer de nombreux personnages féminins forts mais de manières différentes. Elle a aussi laisser la place aux amours homosexuelles, sans en faire trop, les incluant avec naturel dans la narration. Enfin, les couleurs de peau sont diversifiées, et même plutôt sombres, ce qui change agréablement.

Les précisions sur les vêtement et l’architecture permettent une bonne visualisation, mais ralentissent aussi parfois la narration. C’est le cas notamment dans le dernier tiers, où l’action se resserrant, j’ai eu l’impression de détails futiles comparés aux enjeux.

La fin est très « happy end », trop peut-être. Les personnages principaux sont eux-mêmes tellement bien-pensants que s’en est un peu agaçant. Autre bémol : lors des combats, c’est toujours le visage qui prend ou semble visé. Un bon guerrier cherche à occire son ennemi, pas à le défigurer !

En bref, un bon moment de lecture, j’ai eu un réel plaisir à lire ce roman, mais entre le méli-mélo du début et le miel de la fin, je ne peux pas mettre cinq étoiles.
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Un jour de nuit tombée

Je referme "Un jour de nuit tombée" enchantée. Un beau pavé de 1120 pages dont j'ai à peine vu les pages passer. Samantha Shannon confirme à nouveau son talent : je pensais que cette préquelle ne pourrait pas se glisser au niveau du Prieuré de l'Oranger, mais elle l'a finalement presque surpassé à mes yeux.



Alors certes, l'histoire prend son temps pour se mettre en place au début, mais rien de tout ça ne m'a gênée car c'était nécessaire pour comprendre ce qui allait venir (et dans un livre de cette taille, impossible d'être constamment dans l'action !). De plus, je n'ai pas du tout été déçue par les événements qui se sont enchaînés par la suite.



J'ai adoré découvrir les differents personnages, et notamment des personnages féminins forts comme l'autrice a le don d'en construire. Esbar, Tunuva, Glorian, Dumai... J'ai également été très touchée par le personnage de Wulf et son histoire.



Ce que j'ai beaucoup aimé, enfin, c'est combien la lecture de cette préquelle est venue éclairer ma lecture du Prieuré de l'Oranger. Elle pose les premices du monde dans lequel on retrouvera ensuite Sabran, Tané, Ead et les autres. Et avec cette lecture, je comprends davantage encore leur monde et comment il en est arrivé là. Cette lecture m'a d'ailleurs donné très envie de replonger dans le Prieuré de l'Oranger...



Je ne peux que recommander cette lecture à quiconque a aimé le Prieuré de l'Oranger (bien qu'il soit tout à fait possible de commencer directement par la préquelle, qui se suffit à elle seule) ! Samantha Shannon a un réel don pour nous transporter dans ses univers de fantasy, et j'ai déjà hâte de lire d'autres de ses histoires appartenant à la saga des Racines du chaos !
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The Bone season, tome 4 : Le masque tombe

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome. Il est beaucoup plus sombre que les premiers.

Paige et Arcturus se retrouvent à Paris à accomplir des missions pour le réseau Domino qui veut faire tomber Scion. En même temps ils vont faire la connaissance de la pègre parisienne et tout faire pour détruire la nouvelle colonie Sheol II.



Au niveau des personnages, ceux des premiers tomes m'ont manqués, les nouveaux sont peu présents et nombreux. Certains sont intéressants et j'espère qu'on en apprendra plus sur eux par la suite.

Au niveau de l'intrigue c'est différent, il y a plus d'intrigues politiques, de trahison cette fois. Au début cela me semblait assez lent et répétitif un personnage se fait enlever puis s’échappe puis tout s'accélère à la fin avec beaucoup de retournements de situations que je n'avais pas vu venir. Même après avoir fini ma lecture j'ai du mal à savoir qui travaille pour qui.

J'espère que la suite va sortir prochainement car l'histoire se termine sur un cliffhanger et aussi pour ne pas avoir oublié toute l'histoire.
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The Bone Season, tome 1 : Saison d'os

Après avoir lu le prieuré de l’oranger, je me suis dit que celadevaitre intéressant de lire la nouvelle série de Samantha Shannon.

C'est un premier tome donc c'est un tome d’introduction, j'ai trouvé le début un peu long et je me suis reportée plusieurs à la classification des clairvoyants.



On est à Scion, la clairvoyance est considérée comme anormale. Paire, une marchereve capable de projeter son esprit dans l’esprit des autres est arrêtée après un incident dans le métro. Elle découvre alors les Rephaims qui maintiennent les humains en esclavage et les entraînent pour combattre d’atroces créatures.



Après la mise en place de l’intrigue, j'ai commencé à apprécier le personnage de Paige assez forte pour tenir tête à son maître et assez loyale pour soutenir ses amis. Par contre je ne me suis pas trop attaché au personnage d’Arctutus, on n’en sait pas beaucoup à son propos



En tout cas je vais lire la suite
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Le Prieuré de l'oranger

Énorme coup de cœur !!

Je viens de terminer cette longue lecture ; elle a été un long voyage et j'ai du mal à m'en séparer. Ça a été intense. Une histoire longue et compliquée mais qui se lit et suit facilement, sans peine. Une série de personnages fort.e.s, attachant.e.s, dont la majorité des femmes incroyables et quelques personnages queer qui rendent ce récit très inclusif. Une mention aussi aux personnages non humains, les dragons, ichneumons et oiseaux auxquels je me suis aussi beaucoup attachée.



J'ai adoré le style d'écriture de Samantha Shannon, son world-building est exceptionnel, on s'envole avec elle dans un monde complexe et fascinant, où la magie, les dragons et les pirates nous accompagnent au quotidien. Elle nous montre un univers où beaucoup de croyances existent, et elle nous enseigne la tolérance, la rencontre et l'acceptation. Ce qui m'a plu le plus est le développement qu'on voit dans les personnages, très réaliste à mon avis. Iels partent avec des préjugés mais en voyageant et en rencontrant d'autres cultures et fois iels apprennent à s'accepter.



C'est aussi un monde dépourvu d'homophobie et sexisme, ce que j'ai également apprécié grandement.



Il s'agit d'un de ces livres qu'on a hâte de finir mais qu'au même temps on ne veut pas lâcher. Vivement le prochain !!! ♥♥♥
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Le Prieuré de l'oranger

Ce livre était dans ma PAL depuis mai 2020. Depuis j'en repoussais la lecture car les pavés me font peur! Cette lecture n'aura fait que confirmer cette peur! Ce n'est vraiment pas pour moi! C'est long de lire un pavé! Je dirais même que ça paraît sans fin. Avec le recul, je me dis que j'aurais davantage profité de cette lecture si je l'avais scindée en plusieurs parties! Tant pis, je le saurai pour les autres pavés qui sont encore dans ma PAL!



Donc me voilà lancée dans la lecture de ce pavé de plus de 950 pages avec en plus une liste des personnages, un glossaire et une chronologie des événements de plus de 20 pages à la fin!

L'histoire est foisonnante, l'univers est foisonnant lui aussi, les personnages sont nombreux et les lieux multiples! Beaucoup d'éléments pour se perdre me direz-vous! Et bien non, pas vraiment! Les personnages sont si bien travaillés qu'on ne s'y perd pas tellement! Je me suis davantage perdue dans les lieux mais ça n'a pas vraiment dérangé ma lecture!

J'ai bien aimé mais comme je le disais plus haut, j'aurais vraiment dû lire ce livre en plusieurs fois car par moment j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et j'ai donc éprouvé de la lassitude... Ce n'est en aucun cas lié à l'écriture qui est vraiment très fluide. Ce livre me servira donc de leçon pour mes futures lectures de pavés!1



La Reine Sabran IX de la maison Berethnet règne sur l'Inys depuis déjà quelques années. Elle doit se marier au plus vite car son Reinaume dépend de la continuité de sa lignée. Elle doit avoir un enfant à tout prix sinon son monde sera détruit.

Pour la protéger, une société secrète de mages a envoyé Ead Duryan. Celle-ci se fait passer pour une servante de la Reine pour être au plus proche.

En parallèle, nous suivons aussi Tané, une jeune fille qui veut devenir dragonnière.

Tous ces personnages et bien d'autres vont avoir un rôle dans la survie de l'humanité et leurs choix vont être cruciaux.
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The bone season, tome 2 : L'ordre des mimes

Un an après avoir découvert le 1er volume, je retrouve Paige, à peine échappée de la colonie pénitentière de Sheol, où elle était retenue captive.

Je craignais de ne plus me souvenir des détails, des noms des personnages, tant l'univers créé par Samatha Shannon est riche et foisonnant mais finalement tout m'est revenu en mémoire et j'ai pu me replonger dans cette dystopie avec délice. Le deuxième volume commence en effet exactement là où le premier s'était arrêté.

Paige mesure l'étendue de la
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Le Prieuré de l'oranger

Deuxième livre lu pour moi édité par De Saxus (après "la maison au milieu de la mer céruléenne") et c'était très bon ! Long car quasiment 1000 pages donc un bon petit pavé mais très bon !

Pour commencer et mettre ce livre dans une "case" pour ceux que ça intéresse, on est sur une histoire style "Game of Thrones".



Je me suis lancé dans cette lecture après avoir lu différents avis qui pour les uns, après lecture, étaient exceptionnels et pour d'autres étaient mitigés. Mais dans l'ensemble les avis sont très positifs. Et je le confirme également !



Pour ce qui est de l'histoire, on est en plein dans un univers de fantasy où religion, dragons, magie et autres se mélangent pour le plus grand bonheur de notre imagination ! L'histoire est très bien construite, où on alterne entre les différents régions de ce monde, ce même monde qui est séparé en deux par une zone tumultueuse emplie mystère et de terreur...

On va suivre une multitude de personnage très bien construit avec chacun son propre caractère, sa propre psychologie et sa propre histoire personnelle. On va apprendre à connaître ces personnages et notament leur histoire pour comprendre petit à petit les tenants et les aboutissants de toute cette situation complexe, entre défiance, haine, terreur et incompréhension entre les différentes parties de ce monde.

On va aussi faire la connaissances de creatures mystiques, d'autres dévouées et d'autres cruelles !

Je ne découlerait absolument rien de l'intrigue car ce genre d'histoires très prenantes doivent être découvertes de vous-même !



Après personnellement, comme je l'ai dit plus haut, j'ai adoré cette lecture malgré quelque points qui m'ont un peu chagriné !

Pour les côtés "négatifs", il faut noter, comme très souvent dans des récits de fantasy, la mise en route est assez fastidieuse car il y a tout un tas de personnages, de régions, de liens entre les personnages à mettre en place! Mais une fois tout intégré, c'est top ! Autre point négatif, pour moi, j'aurais aimé que l'univers soit encore plus développé (ça c'est parce que je suis un boulimique d'univers fantasy 😅). Autre point qui m'a un peu laissé sur ma fin, c'est les dragons, j'aurais tellement aimé plus les suivre, en savoir sur eux, leur mode de vie et tout et tout ! Et enfin derniers qui m'a dérangé, ce sont certaines phases d'actions où j' aurais aimé qu'elles soient plus longues, plus de péripéties... mais là encore ce doit être ma boulimie fantaiste que me fait dire ça ! 😅

Et là on va passer aux points positifs qui sont hyper nombreux (voire trop pour tout dire !). Déjà premièrement la construction de ce roman est très bien faite de telle manière qu'on ne se sent JAMAIS perdu et qu'on sait TOUJOURS où on est et avec qui, lecture très très fluide grâce à ça ! Autre point terriblement additif, L'UNIVERS ! L'univers de ce livre est tout bonnement enivrant, remplie de de tout ce qu'on attend d'un univers fantasy ! Les personnages sont également un élément topissime de cette histoire, avec une multitude de personnages très fort, je pense notamment à Sabran, Ead, Tané, Truyde, Kalyba... Des femmes fortes sur qui tout repose ! De cela découle aussi un roman féministe magnifiquement bien fait ! Les thèmes abordés sont également très bien abordés, des causes notamment la cause des femmes, les "guerre de religion", tout un tas d'autres y sont présents et c'est tellement bien retranscrit !



Bref tout ça pour vous dire que ça a été une excellente lecture pour moi, même si j'aurais voulu en avoir encore plus sur certains points ! Mais c'est déjà très bon !

Pas un coup de cœur mais mon esprit s'est enivré de cette histoire et l'imagination de Samantha Shannon m'a transporté durant des heures et des heures de lecture !



ENIVRANT !

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Le Prieuré de l'oranger

Enorme livre de fantasy ayant beaucoup fait parler de lui à sa sortie, j’ai profité d’un très long voyage en train pour m’y plonger histoire que sa lecture ne dure pas trop longtemps.

Je pense qu’il s’agissait d’une bonne chose parce que comme ça j’ai pu vivre d’un seul tenant les aventures de Ead, magicienne infiltrée à la cour du Reinaume d’Inys, Loth, noble envoyé en ambassade auprès du royaume draconique d’Yscalin, Niclays, scientifique en exil dans l’Est et Tané, qui rêve de devenir dragonnière.

Tous ces personnages sont très intéressants, et suivre leurs aventures a été un vrai plaisir, même s’il était parfois frustrant de voir des rencontres se rater d’aussi peu alors que quelques fois ça aurait pu faire accélérer une intrigue dans laquelle deux parties du monde qui vivaient jusque là en totale opposition vont se trouver obligées de coopérer pour empêcher le retour d’un danger qui pourrait détruire toute existence.



Je n’ai pas été gênée par la longueur du roman, ni par la résolution que certains ont trouvé un peu rapide (il faut dire qu’au bout de 900 pages, j’avais envie de la voir arriver quand même), mais j’ai du mal à voir pourquoi ce livre a été tant encensé.



Comme je le disais plus haut, les aventures des unes et des autres étaient intéressantes, on a vu du pays, et j’ai aimé cette remise en cause d’un ordre établi depuis tant d’années. Ce qui est pour le mieux parce que certains préceptes de la Vertu m’ont quand même pas mal gênée.

Toute l’intrigue pour découvrir qui cherche à tuer la reine Sabran IV est assez bien ficelée et trouve une explication logique.

Pas mal de personnages secondaires m’ont aussi beaucoup intéressés, mais il vaut mieux ne pas trop s’y attacher parce qu’ils tombent comme des mouches. Parmi eux, l’ambassadeur Chassar uq-Ispad a réussi a beaucoup m’intriguer et j’aurai beaucoup aimé en apprendre plus sur lui.

Et puis il y a le fait que le trône d’Inys passe de femme en femme, que celles-ci ne sont pas discriminées et qu’on en trouve à tous les postes, ce qui est très rafraichissant dans la fantasy où les stéréotypes ont parfois la vie longue.



Cependant, je n’ai pas trouvé l’ensemble très foufou sans vraiment réussir à mettre le doigt sur ce qui m’a déplu. Peut-être que j’ai trouvé ça un peu trop classique, avec des personnages intéressants mais rien qui ne bouleversera le monde de la fantasy, ou peut-être que j’attendais un peu plus de magie (et pourtant, j’aime aussi beaucoup tout ce qui tourne autour de la politique en règle générale) et que le Prieuré reste une entité un peu trop flou.

A l’arrivée ça en fait une lecture sympathique, qui brille surtout par sa représentativité, mais qui ne restera pas forcément bien longtemps dans ma mémoire.
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The bone season, tome 2 : L'ordre des mimes



J'ai adoré !!! Il est à la hauteur de mes espérances. Encore une fois j'ai été séduite par cet univers.

J'avais un peu peur de ne pas me souvenir de tout ce qui s'était passé dans le premier tome, d'autant plus que ce second tome reprend tout de suite là où le premier s'était arrêté. Mais au fil de la lecture on se remémore assez facilement les actions.





L'univers est bien complexe, très développé, il y a beaucoup de personnages, j'ai dû m'accrocher au début d'autant plus que les 250 premières pages sont assez lente niveau rythme... mais alors les 300 dernières ont été incroyables, ce qui m'a totalement fait oublier les longueurs !!! Beaucoup d'action, de révélations, de retournements de situation. On retrouve des personnages du premier tome que j'ai été plus que ravie de revoir, on en apprend davantage sur la pègre également, chose qui m'avait manqué dans le premier livre. Là j'ai été servie.





On découvre vraiment les origines et le quotidien de Paige et surtout le milieu cruel et gangrené dans lequel elle évolue. On découvre en profondeur les autres seigneurs mimes, ses compagnons, on suit Paige (que j'aime toujours autant d'ailleurs) qui essaye tant bien que mal de survivre et de retourner le gouvernement. Bref encore quelque chose de calme !





C'est un second tome explosif. Comme je vous le disais, le premier quart est un peu long, comme dans le premier tome, mais c'est pour mieux nous introduire l'univers. Et puis après dans la seconde et troisième partie vous serez incapables de lâcher le roman. C'est sanglant, on sent qu'on ne peut faire confiance à personne et vraiment je vous le recommande chaudement j'ai hâte de pouvoir lire la suite !!!!




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Le Prieuré de l'oranger (1/2)

Dans ce roman de fantasy, on suit l’histoire de plusieurs royaumes et reinaumes. A l’est, Tané qui est en apprentissage pour devenir dragonnière et à l’ouest la reine Sabran qui doit donner naissance à une héritière pour protéger le monde du "Sans Nom"

L’auteur nous plonge directement dans l’action, il m’a manqué un temps d’adaptation, mais au bout de quelques chapitres j’étais plongée dans cet univers original de dragon et de wyrm avec une touche de magie.
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Le Prieuré de l'oranger

Cela fonctionne bien même si rien n'est vraiment nouveau dans le monde de la fantasy. On se plonge dans ce récit pour n'en ressortir vraiment qu'une fois l'issue connue. Pourtant, je reste un peu sur ma faim.



Le rythme est soutenu, on passe avec aisance d'un arc narratif à un autre, jusqu'à ce qu'ils ne forment plus qu'un. Mais es dragons pourraient (devraient?) avoir une place plus importante puisque le grand danger vient de l'un d'eux. Il aurait pu être intéressant de les faire participer un peu plus, de nous les faire comprendre, de nous les faire aimer. La couverture nous promet quasiment une histoire de dragons mais au final, leur place est secondaire.



Mais le vrai bémol pour ma part vient du dénouement.

Pendant 900 pages environ, on apprend et on se fait à l'idée que le plus grand fléau de tous les temps va revenir.

Tout se met en place pour son retour. Du côté de ses fidèles, on prépare sa venue. Du côté de ses adversaires, on se prépare du mieux qu'on peut pour l'éradiquer une bonne fois pour toutes.

Pourtant, une fois que la date fatidique arrivée, on assiste à un combat plus rapide, plus succinct et plus simple que ce qu'on attendait. Trop simple et rapide à mon goût.

Je trouve dommage d'avoir mis autant de temps à faire arriver la Mal pour lui donner si peu de place une fois qu'il est là.



Malgré ce déséquilibre entre la partie avant son arrivée et la partie après celle ci, j'ai passé un bon moment de lecture, chaque page donne envie de la tourner pour connaître la suite. Et ce n'est pas le cas de tous les livres de Fantasy.
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Le Prieuré de l'oranger

Distrayant mais sans plus.



J'attendais sans doute beaucoup (trop) de ce livre au vu des retours dithyrambiques que j'avais pu voir. Je me suis accrochée jusqu'au bout mais je n'ai jamais réussi à rentrer vraiment dedans, excepté vers la fin quand toutes les lignes des personnages se rejoignent.

On suit donc quatres personnages, et de ces quatres, seule l'une a suscité chez moi un peu plus que de l'indifférence polie : Tané, qui s'est battue et continue à se battre pour son rêve. Les autres se retrouvent projetés dans l'intrigue sans trop de motivation autre que de s'en sortir ou de jouer la partition qu'on a écrite pour eux.

C'est très dommage, parceque ce roman a de sérieux arguments : un bon wordbuilding, un système de magie épuré mais qui tient à peu près la route, des intrigues secondaires qui font progresser la quête principale, des représentations féminines puissantes sans être badass, ce qui amène des thèmes plus "féminins" autour de la procréation, notamment, une intrigue amoureuse dépoussiérée des poncifs du genre,... Mais les personnages principaux pourraient danser des claquettes qu'on s'en soucierait quand même assez peu.

Dommage, j'attendais plus d'un livre encensé par la critique qu'il donne sa juste place à la diversité. Il m'aurait fallu une bonne histoire en plus . On est en pas passés loin.
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Le Prieuré de l'oranger (1/2)

Ça faisait un moment que je n’avais pas lu de fantasy pure. Ce n’est pas mon genre de prédilection, mais j’aime vraiment, de temps en temps, me plonger dans un univers qui n’est sans commune mesure avec le nôtre. Avec Le Prieuré de l’Oranger de Samantha Shannon, le contrat est largement rempli.



La mise en place n’a pas été évidente. L’univers créé par Samantha Shannon est d’une vraie richesse : le monde est divisé en quatre parties et en deux « partis », les partisans des Berethnet et ceux du Sans-Nom, éteint depuis mille ans mais menaçant de faire son retour. Il faut comprendre la mythologie du clan Berethnet, accepter ensuite que d’autres versions existent, imbriquer toutes les histoires de Tané, Ead, Niclays, Loth, Sabran les unes dans les autres pour que l’ensemble prenne véritablement corps. C’est donc une lecture qui demande de la concentration, surtout quand on commence à comprendre que personne ne sait tout ! Mais quand le système global est saisi, quel régal que toutes ces aventures !



Des magiciens, des dragons, des légendes, de l’alchimie, tout y est ! L’autrice a même créé des êtres maléfiques hybrides, des croisements entre les wyrms et des animaux réels, qui donnent naissance à des bestioles qui sont inquiétantes, bien que pas toutes maléfiques. J’ai juste hâte qu’une plus grande place soit accordée aux bons dragons dans le tome suivant.



Au-delà de cet univers traditionnel de la fantasy, ce que j’ai aimé, c’est le système de la cour. Sabran Berethnet n’est pas un personnage que l’on apprécie tout de suite. Comme tous les souverains, elle se montre caractérielle et capricieuse, mais peu à peu, à l’instar d’Ead, on entre dans son intimité et l’on devine la femme derrière la reine. Une reine qui d’ailleurs n’existe pour son peuple que dans sa destinée de future mère de la future reine. Dans cet univers, les secrets, les complots, les amitiés et l’amour même sont légion et font l’objet de règles plus ou moins acceptables. Les mariages sont régentés, mais les amours peuvent être homosexuelles, même si ce n’est pas officiel ; les amitiés sont d’apparence ; les trahisons et les complots pullulent. C’est truculent !


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Le Prieuré de l'oranger

Le prieuré de l’Oranger (The priory of the orange tree) de Samantha Shannon a été publié en anglais en Février 2019, et été plutôt bien reçu: Il n’y a qu’à voir le 9,8/10 sur fantasybookreview, ou même le 4,18/5 sur goodreads.

De même en France, 7,5/10 sur Elbakin, ou 4,13/5 sur Babelio au moment ou j’écris ce texte.

Carrément comparé par certains à Tolkien, Robin Hobb et George R. R. Martin, ou encore présenté comme le meilleur roman fantasy de l’année 2019.



Le roman a bénéficié lors de sa traduction d’une formidable promotion par la petite maison d’édition De Saxus.



Les chapitres sont découpés en Est, Ouest ou Sud selon la région concernée. En effet, nous allons suivre plusieurs protagonistes à différents endroits du monde proposé par Samantha Shannon.

A l’Est nous suivrons Tané, jeune apprentie dragonnière, mais aussi Niclays, vieil Alchimiste exilé.

A l’Ouest, nous suivrons surtout la Reine Sabran, et Ead Duryan, servante (mais pas seulement...) , ainsi que d’autres personnages importants de la cour du royaume d’Inys.

Nous irons parfois au Sud du côté du fameux « Prieuré de l’Oranger » qui donne son nom à l’Ouvrage, ou encore voguer sur des Navires pirates.



Le pitch est tout ce qu’il y a de plus classique en Fantasy: un ennemi maléfique (en l’Occurence un dragon) a été contraint il y a un millier d’année par le courage de Femmes exceptionnelles de l’Ancien Monde , mais menace de refaire surface…



Un univers médiéval fantasy, avec de la magie, des dragons, des intrigues royales, des expéditions, un ennemi maléfique commun…oui nous sommes en terrain connu.



Pourtant, le roman m’a personnellement beaucoup déçu. Et je crois que cela tient au véritable public de l'ouvrage: un public adolescent/jeune adulte, en particulier féminin.



En effet, ici les personnages « forts » sont surtout féminins, ce qui est très bien, et jeunes (20-28 ans); parfait pour jouer sur les tableaux Young Adult et Adultes en même temps.



La promesse de ce roman pour moi, c’était celle du « One shot », avec un roman dense et fouillé. D’ailleurs sur ce point on peut féliciter l’éditeur Français de Saxus qui a osé ne pas le découper…

Une autre promesse évidente pour beaucoup, c’est celle des dragons.



Et bien, en fait deux raisons d’être déçu.

Le « One shot » est difficile, surtout quand on veux explorer un univers riche, et ici on souffre d’un manque total d’équilibre entre Est et Ouest. Si comme moi, la partie que vous préférez est l’Est avec Tané et les Dragons, et bien dommage, car c’est clairement l’Ouest et les intrigues à la Cour de la reine qui occupent le plus de papier…

D’ailleurs, comme certains l’ont fait remarquer, les dragons interviendront très peu sur ces 1000 pages.

Certaines intrigues sont clairement sous-développées, devenant malheureusement inutiles.



L’écriture, loin d’être brillante ou soignée, est tout de même agréable, mais les rebondissements multiples déroulés au fur et à mesure, sont très classiques, manquant d’originalité et donc totalement prévisibles.



Les passages épiques du roman pêchent beaucoup par leur manque d’intensité, en particulier, malheureusement, la fin du roman…



Enfin , le thème du Féminisme , omniprésent, et qui pourrait être réellement intéressant, n’est finalement pas très finement présenté.



En somme , si l’on cherche un roman Fantasy one shot sans prétention, explorant des personnages féminins, pour un public plutôt jeune probablement, ce roman peut tout à fait convenir.

Si vous êtes plutôt friand d’une Fantasy plus adulte, à l’écriture soignée et aux intrigues travaillées, ce n'est pas pour vous.
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Le Prieuré de l'oranger

Un gros pavé mais qui se lit très bien.

Il faut dire qu'avec l'écriture de Samantha Shannon, on est plongé immédiatement dans l'univers et dans l'action. On ressent la tension et le suspense qu'elle distille tout au long des plus de 950 pages.

Cet univers est à la fois classique (avec des dragons cracheurs de feu, des quêtes, des artefacts magiques...), légendaire (l'Histoire qui flirte avec le mythe et le mythe avec l'Histoire) et innovant avec l'ajout des dragons de l'est. Dedans on y trouve un récit très complet, de différents points de vue, notamment au niveau religieux et politique, des pays en conflits. Ce qui permet d'avoir une vision d'ensemble et de comprendre tous les tenants et les aboutissants des conflits et du quotidien, ça donne l'impression de tout comprendre et savoir, et de la profondeur. En plus l'alternance des points de vue donne une vraie dynamique au récit.

J'ai adoré passé tout ce temps, de rebondissements en rebondissements, de retournements de situation en révélation, d'action, et d'un peu de sentiments. C'est parfois cruel, parfois plus doux. Ce petit bijou renferme beaucoup de choses. On voyage en plus. On a souvent l'impression que les dénouements se font rapidement. Mais il se passe tellement de choses que ça ne porte pas à conséquence.

Les personnages sont nombreux et variés. On en suit principalement trois. D'horizons différents, qui nous montrent des aspects différents, que ça soit le deuil, l'engagement ou l'ambition. Ils sont tous attachants, assez bien détaillés, avec leurs qualités et leurs parts d'ombre, on les comprend. Les relations entre les personnages sont assez immuables, ça manque parfois d'un peu de nuance. Mais c'est bien le seul reproche qu'on peut faire. Sans que ça gâche la lecture.



Toutes les bonnes critiques ne sont pas usurpées. A lire sans hésitation ! Et sans avoir peur du nombre de pages.
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The Bone Season, tome 1 : Saison d'os

J’avoue que s’il avait fallu que je me fie à la couverture, je n’aurais jamais lu ce roman, et cela aurait été une erreur. Comme on dit, « l’habit ne fait pas le moine ». Mais une amie en qui j’ai confiance, me l’a conseillé et j’en suis ravie !



Paige est une clairvoyante, et sa vie sur Scion est menacée, car ce qu’elle est, est redouté. Elle fait partie de la pègre, car elle est très puissante, et son sire se sert d’elle à des fins lucratives. Un soir, elle est arrêtée par les autorités et dans sa tentative de fuite, elle tue deux gardes. Mais rien n'y fait, elle est faite prisonnière. Mais au lieu d’être tuée, elle est emmenée à la cité perdue d’Oxford. Un endroit où sont amenés les clairvoyants pour servir et protéger les Rephaim… Un monde cruel où la liberté et le libre-arbitre ne sont pas normales.



C’est un univers très complexe, d’ailleurs un des plus compliqué que j’ai pu lire. Et même si au début, on nous montre la classification des clairvoyants, on est loin de se douter de là où on va mettre les pieds. En effet, on est balancé dans ce monde sans aucune introduction ni explications. C’est à nous de nous adapter et il faut être franc, soit on accroche soit on est perdu. C’est un monde bien approfondi, très travaillé, dans les moindres détails. Plus j’ai avancé dans l’histoire, et plus j’ai été captivée par ce monde unique. Par contre, je dois bien avouer que quelques fois, j’ai eu besoin de faire une pause pendant ma lecture, car c’est un récit détaillé et très lourd. Et surtout, tout va à mille à l’heure, alors on a besoin de reprendre sa respiration.



Les personnages créés par l’auteure sont exceptionnels de complexité et on prend un vrai plaisir à découvrir la moindre information à leur sujet. Chaque pensée ou pan du passé de Paige et Arcturus sont de petites pépites que l’on découvre avec bonheur, ce sont des moments de pure émotion qui bouleversent ce que l’on peut penser d’eux. J’ai eu un gros faible dès le début pour Arcturus. C’est une créature puissante, bouleversante, qui peut être cruelle, mais toujours juste.



La plume de l’auteure est incisive, percutante sans aucun défaut. La fluidité du style de Samantha Shannon est vraiment très addictive et les pages se tournent rapidement malgré que le roman soit un pavé de 570 pages.



Bone Season est une vraie réussite que je ne peux que conseiller aux personnes désirant un univers très travaillé et unique.
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Le Prieuré de l'oranger

Eh bah c'était bien sympa !

On m'avait prévenu que le début rythme était lent et la fin précipitée, donc j'ai lu cette brique en connaissance de cause et ça m'a permit de l'apprécier à sa juste valeur. C'est de la bonne fantasy adulte, avec un world building aux p'tits oignons, des personnages crédibles et un style superbe (je sais pas si c'est l'autrice ou la trad ou les 2, mais le résultat est super agréable à lire).



L'intrigue prend son temps vu que c'est un roman choral, mais j'ai adoré suivre Ead et Sabran (mes chouchoutes). En revanche, les PDV de Tané m'ont profondément ennuyée, elle était pas inutile vue la fin mais je l'ai trouvée vraiment en-dessous de Ead et Sabran.



J'ai beaucoup aimé toute ma mythologie autour du reinaume et de la transmission de mère en fille, mais pour le coup, on m'avait survendu le côté féministe. C'est effectivement des femmes qui siègent sur le trône de l'un des territoires, mais :



1) C'est un non-choix dû au fait que les femmes de cette dynastie n'engendrent que des filles, pas une décision politique particulière visant à mettre spécialement des femmes sur le trône.



2) C'est très positif, mais ce roman m'a fait m'interroger sur "pourquoi l'exigence de fidélité de la reine est un truc hérité du patriarcat". Sabran et sa mère sont susceptibles d'être très mal vues par les nobles si elles entretiennent des relations extra-conjugales (à un point parfois extrême), et finalement, je trouve cette idée peu cohérente dans un reinaume égalitaire gouvernée par une dynastie matrilinéaire. Autant le patriarcat s'appuie sur la nécessité que les femmes soient fidèles pour s'assurer que la descendance de ces messieurs soit génétiquement celle desdits messieurs, autant dans le cadre du Prieuré... bah on s'en fout un peu, que le mari de la reine soit pas le père ? Enfin je comprends bien que ça chagrine le concerné et que ça heurte un peu, mais cet élément est limite une affaire d'État alors que ça ne change RIEN à la transmission du pouvoir et qu'en l'occurrence, les infidélités des reines sont tenues secrètes.



Alors en soit c'est pas du tout un point négatif parce que fondamentalement, osef c'est un détail, et c'est même intéressant parce que sans ce roman, je ne me serais jamais posé cette question. En revanche, même si c'est une fantasy super intéressante de par ses personnages féminins nuancés et son reinaume matrilinéaire, on me l'avait vendue comme LA référence féministe en fantasy et mes attentes étaient disproportionnées sur ce point-là (ça reste une très bonne fantasy et effectivement, on sent que l'autrice est féministe et veut déconstruire le patriarcat via son world building plus égalitaire, mais j'irais pas jusqu'à mettre en avant l'argument des messages féministes pour parler de ce roman). Par contre, mention spéciales aux romances très diversifiées dans ce roman, ça l'enrichit vraiment !



Le "fond" de l'histoire est peut-être ce qui m'a le moins convaincue (finalement, il s'agit de s'allier contre un grand méchant vilain pas beau qui veut dominer le monde parce que c'est cool de dominer le monde et le réduire en cendres), mais le style à lui seul a maintenu mon intérêt, ainsi que la relation Sabran/Ead.



Y'a carrément moyen que je retente d'autres Samantha Shannon à l'avenir !
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Le Prieuré de l'oranger

Quand c'est bon, c'est bon, même plus que ça. La frustration, c'est que lire après une saga pareille! J'ai mis quelques pages pour rentrer dans le livre, mais après, je l'ai dévoré. C'est très bien écrit et les histoires se mêlent et s'entremêlent de manière élégante. Les personnages principaux sont tant des hommes que des femmes qui ont chacune et chacun de l'épaisseur et de la personnalité. Une excellente lecture.
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Le Prieuré de l'oranger

Quand on se lance dans un roman de 1 000 pages, on sait qu'on s'y plonge pour plusieurs semaines. Que ce livre et son personnage vont être des compagnons d'une longue route. Alors il y a intérêt à ce que ce soit bien. Et ça l'est !



Cette histoire est magnifiquement construite, avec un univers qui se dévoile au film des pitchs, avec ses enjeux, son histoire et ses différences culturelles. J'ai aimé en apprendre davantage sur cet univers, comprendre la différences en Dragons et Wyrm, découvrir les légendes (qui n'en sont pas forcément) etc.



Mais ce n'est pas juste un roman de World Building, et les péripéties vont s'enchaîner et les personnages faire face à leurs propres enjeux. Et j'ai adoré les personnages, apprendre à les connaître... Sabran en est le meilleur exemple, j'ai aimé en découvrir davantage sur elle, creuser sa carapace comme Ead, qui a appris à la connaître à l'aimer.



Au final, si je devais retenir un point faible (et qui est léger), c'est que j'ai moins apprécié Tané. Je l'ai parfois trouvé un peu lourde, et je voulais surtout suivre tous les autres personnages et avoir enfin le fin mot de l'histoire.



C'est un roman à lire absolument si vous aimez la fantasy. Sa longueur peut rebuter, mais cela devient petit à petit son point fort tant vous ne voulez plus que ça s'arrête.



Je me permets tout de même de déconseiller la lecture du poche, qui a divisé en deux le roman, et a été obligé de le faire de façon arbitraire. Cela peut gâcher la lecture je trouve.
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