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Citations de Samuel Le Bihan (105)


P168
La tolérance est un mot d’adulte qui sonne comme un effort. Chez les enfants il n’a pas lieu d’être puisque cela va de soi.
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Certaines personnes ne veulent pas entendre ce qui est positif dans notre histoire, ça ne leur provoque pas assez de sensations. Elles veulent frémir, elles veulent me plaindre, se trouver en position de force et se rassurer sur leur propre bonheur.
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Alors oui, si les choses ont pu bouger un tant soit peu en France, c’est grâce à nous, les parents, et à personne d’autre. Sans cesse au front, à faire bouger les lignes en multipliant les actions associatives, les réunions publiques et les débats en tout genre. Combien de structures comme P’tit à P’tit existent en France ? Combien de mères, comme moi, jettent toutes leurs forces – et leurs économies – pour créer du sur-mesure à leur enfant ? Mais ce genre de lieu peut accueillir à peine une dizaine de gamins et ne garantit pas l’inclusion en société. Ce ne sont que des gouttes d’eau, trop souvent du bricolage, et la France accuse encore des décennies de retard.
.p172
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Ce jour-là le barrage a cédé. Le soir même j’étais au cinéma avec une amie – pour une fois, je m’accordais un moment. Je ne lui avais rien dit. Je n’avais pas les mots. Quand la salle a été plongée dans le noir, j’ai pensé à César, à la chance qu’il n’avait pas, à la fragilité de cet enfant qui n’avait rien demandé, et j’ai commencé à pleurer, en silence. Un long flot de larmes continu qui m’échappait et me soulageait. J’ai pleuré toute la séance, dans le noir solitaire de cette salle bondée. J’étais désespérée. Je l’avais mis au monde, un monde qu’il ne comprendrait peut-être jamais, pas plus qu’il n’en serait compris. Pire encore : un monde qui, certainement, le rejetterait. Le film s’est terminé, j’ai séché mes larmes. Et j’ai décidé de me battre. » p34
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Mais je sais aussi qu'on peut aller vers de plus en plus d'autonomie. Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire, je vois en lui des capacités qui ne demandent qu'à être développées. Simplement, elles ne répondent pas aux critères que la société érige en valeurs. (p.32)
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Comment reconnaître la particularité d'un tel enfant sans l'enfermer dans son handicap ? Comment nommer sa singularité sans en faire un stigmate qui le condamne à l'exclusion sociale et affective ? (p.13 - Préface de Jean-Christophe RUFIN)
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_Et surtout, vous verrez que c'est aussi une chance pour les autres enfants. Si ce n'est pas à l'école qu'on apprend la différence, où le peut-on?
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Comment être un homme bien quand on a pour modèle un homme qui n'assume pas, qui ne pense qu'à lui ou à ce qu'on peut dire de lui? Alors cootie que coûte, je maintiens le lien avec Eric
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Je ne m'étends pas, ce n'est pas le genre de la maison et ça me suffit de savoir que quelqu'un s'intéresse à lui, quelqu'un que rien n'oblige
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Laisser mon fils apprendre comme les autres. Les autistes aussi ont droit à l'école. Mon fils n'a pas de retard intellectuel mais la France a des décennies de retard sur l'autisme. Mesdames, Messieurs du gouvernement, il est temps de faire vos devoirs ! Il est temps d'assumer VOTRE devoir !

(page 232)
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Mon rôle est d'identifier les obstacles à sa mesure et il ne faut pas que je me loupe : chaque victoire est une promesse qui nous entraîne vers la prochaine épreuve mais les échecs nous font reculer d'autant plus.

(198)
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Que d'années de souffrance pour rien, pour satisfaire la vanité de quelques professeurs plus soucieux de remplir les hôpitaux psychiatriques que de les vider.

(page 188)
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Et surtout, vous verrez que c'est aussi une chance pour les autres enfants. Si ce n'est pas à l'école qu'on apprend la différence, où le peut-on ?

(page 168)
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Avoir un enfant handicapé, c'est comme entrer dans les ordres. Quelque chose de plus plus grand que soi prend le contrôle.. On ne se pose pas la question de la foi, on est porté par elle. On n'est pas croyant, c'est bien plus que ça : on est déterminé.

(page 142)
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Être heureuse, en revanche, çà se transmet et ça fait du bien. Est-ce que j'en suis encore capable ? J'ai souvent le sentiment qu'il y a des gens doués pour çà et que je n'en fais pas partie, qu'il faut un certain talent pour reconnaître ce qui est bon pour soi et savoir se détacher des choses qui encombrent. J'aimerais tellement avoir ce talent. Est-ce qu'on l'attrape à la naissance comme on a l'oreille musicale ? Ou est-ce qu'on peut l'apprendre ?

(page 102)
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Comme on dit : avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants.

(page 45)
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Samuel Le Bihan
J'adore les hommes qui remuent des montagnes pour aller au bout de leur but, quand ils se relèvent d'une détresse immense, d'une vie qui semblait à jamais brisée ; qui se font violence pour aller conquérir le coeur d'une jeune fille alors que tout leur interdisait de le faire, quand pas même l'ombre d'une petite idée leur traversait l'esprit tant cela paraissait irréalisable comme une illusion inassouvie. Pour atteindre son rêve, il faut déjà une bonne dose de romantisme. Qui ne tente rien, n'a rien ! Il faut défier le monde, fût-il adverse !
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Samuel Le Bihan
La famille, c'est ce qu'on a de plus cher au monde ; il ne faut jamais lui tourner le dos.



NDT : Alex Hugo dit cela dans la série de Thilliez et Tackian, mais je pense que Samuel Le Bihan est un homme (cardinal) qui pense sincèrement cela ; il se bat aussi pour les autistes.


Dans un autre épisode, on lui pose la question :
-- Comment as tu convaincu la capitaine ?
-- Je lui ai dit : "Pensez avec votre coeur."
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L'essentiel est de faire de ce qui nous arrive quelque chose de beau, c'est notre seule chance de nous en sortir. Si je ne choisis pas ce qui m'arrive, c'est encore moi qui choisis la façon dont je le vis. A force d'épreuves, j'ai compris qu'il fallait prendre le bonheur là où il se trouve. C'est cela ma vraie victoire: celle d'avoir appris à être heureuse.
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Mon fils m'a changé en tant que femme et que citoyenne. Hors même si je souffre de savoir que tout mon amour n'effacera pas les différences qui l'éloignent des autres, je ne peux m'empêcher de m'émerveiller de l'envergure et de la profondeur que ces mêmes différences m'offrent en me poussant à me surpasser, à m'interroger. Oui il révèle le meilleur.
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