AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sandra Martineau (167)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

Chloé Edouards est en panne d’inspiration pour écrire son nouveau roman. Lorsque son éditrice se pointe chez elle, elle ne trouve rien de mieux que de lui dire que sa grand-mère est morte, ce qui est vrai, mais elle ne l’a jamais connue.

Pourtant Chloé va alors partir pour le village de Maintenant, pour y découvrir la maison dont elle a hérité.



Son arrivée est assez épique, et l’accueil fait par le village aussi. Les idées préconçues ont la vie dure, et l’image des paysans bouseux contre celle des bobos parisiens, voilà ce que l’on trouve dans ce roman. Il faut dire que tout le village se mobilise pour faire fuir la parisienne, tout en achetant à prix bas la maison d’Elizabeth, la grand mère de Chloé.



Nous suivons donc Chloé fasse à ses détracteurs, qui vont tenter de la déstabiliser, mais celle-ci n’est pas en reste, et ne cherche pas vraiment à se faire accepter non plus. Nous allons en apprendre un peu plus sur sa famille et sur les projets secrets des villageois.



Cette lecture a été très agréable, chaque personnage apporte sa pierre, même si parfois les clichés sont un peu poussé à mon goût, l’histoire est belle, et nous apporte une belle touche d’optimisme. Chloé va s’apercevoir qu’elle a oublié les premières années de sa vie, et partir en quête de ce passé qui lui fait défaut. Sa vision sur ce village particulier va alors évoluer.



Nous sommes ici dans un bon roman feel good, qui saura à la fois vous faire sourire et vous émouvoir. Une belle lecture pour votre été.



Je remercie XO éditions et NetGalley France pour l’envoi du livre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          250
Irradié

Irradié est un recueil de nouvelles doublement intéressant. D'une part, il se compose de 13 histoires avec de grands noms du polar et thriller français et francophone. D'autre part, c'est dans un très bel objectif que ce recueil est né : offrir les gains de vente à une association du Pas-de-Calais qui reçoit chaque année pendant un mois des enfants ukrainiens proches de Tchernobyl. Le temps de quelques semaines, ils voient et vivent autre chose. Christelle Mercier rend un très bel hommage à cette association avec "Le nuage rose".



Tantôt émouvantes, tantôt inquiétantes, voire carrément flippantes, ces histoires abordent l'irradiation. La catastrophe de Tchernobyl évidemment et ses nombreuses et dramatiques conséquences , mais également Fukushima, les essais nucléaires en Polynésie française, ...



Franck Thilliez, en tant que parrain, ouvre le bal avant de céder galamment la place à douze de ses consoeurs. Parmi elles, je connaissais Claire Favan, Barbara Abel et Karine Giébel. J'ai été heureuse de découvrir la plume des autres auteures dont le nom ne me disait rien.



Subjectivité de lectrice oblige, j'ai apprécié certaines nouvelles plus que d'autres. Mais toutes possèdent de belles qualités, narratives et/ou stylistiques.

J'ai aimé l'humour noir sous-jacent dans "Au bout du monde, au bout de la ligne" de Barbara Abel. Le récit de Franck Thilliez distille une atmosphère terriblement oppressante et angoissante, chapeau!



Mais ma préférence va à "Pozoj" (dragon en russe) de Gaëlle Perrin. On suit une jeune infirmière en place dans un hôpital d'Ukraine depuis seulement six mois, quelques années après la catastrophe. La nouvelle est écrite dans un style simple, presque clinique (mauvais jeu de mots fortuit). Elle montre, comme d'autres auteures du recueil, que les nouvelles générations restent touchées par le fléau des radiations atomiques. De surcroît, elle manie le suspense avec une redoutable efficacité. Ce récit m'a glacée.



Un recueil à découvrir, des histoires à savourer.

Commenter  J’apprécie          200
Dernière escale

Rencontrée à la 25e Heure du Livre du Mans 2015, puis au salon ImaJn’ère d’Angers 2016, Sandra Martineau est une jeune auteure de romans dits « policiers », même si nous savons bien que cette appellation est désormais très large, très intégratrice. « Dernière escale » est son quatrième roman sorti au printemps 2016 et son premier paru chez les éditions Lajouanie.



Cette « Dernière escale » est celle de Richard Dorval, icône déchue du football professionnel européen passée par les plus grands clubs comme le Bayern Munich et le FC Barcelone, mais désormais licenciée et très mal vu de sa femme à cause de ses nombreux déboires liés à l’alcool, à la drogue et au sexe. Ses deux enfants ont des réactions très différentes vis-à-vis de sa personne : Matthieu, l’aîné, l’ignore voire le casse dès que possible, car l’adolescence le mène à une révolte contre son père ; Éléonore, la benjamine, rêve encore du passé glorieux de son père, mais fait ressortir des souvenirs douloureux à Richard.

Pour arranger le coup, Richard et Suzanne s’organisent donc une petite virée en famille sous forme de croisière à bord du Cruise Constantino, paquebot de l’ordre du tristement célèbre Costa Concordia. L’auteur crée ainsi un huis-clos façon « Mort sur le Nil » avec des escales au programme, de Marseille à Rome en passant par Barcelone, des courses-poursuites sur le pont, du Kid’s Club au restaurant 5 étoiles, et des intrigues au fond des cabines, seul ou à plusieurs… Dans sa quête de tendresse, de famille et de reconnaissance, alors qu’il a bien négligé son entourage jusque-là, Richard est un héros bien difficile à aimer tout à fait, tant il opte constamment pour les mauvais choix, s’énerve d’un rien et finalement pense plutôt peu. Pour être un père anxieux et un mari épouvantable, il l’est, c’est sûr. Nous avons donc en protagoniste un personnage très difficile à manier, qui plus est noyé dans un environnement où chaque personne n’écoute pas les autres (seule Éléonore semble un peu moins égoïste que la moyenne), ce qui est un choix courageux de la part de l’auteur. Dans ce personnage, se mêlent même des thèmes très intéressants comme l’attrait médiatique du football, la crise de l’adolescence et la peur de la pédophilie.

Dans sa démarche très thriller finalement, Sandra Martineau utilise quelques voix intérieures dans son récit (notamment celle du protagoniste) bien marquées en italique, qui m’ont laissé un peu dubitatif, au point que je me demande, tout bêtement, si nous les enlever n’aurait pas été bénéfique. Je m’explique : non seulement la séparation entre ces voix intérieures et les pensées des personnages n’est pas toujours nette (Richard, pour revenir encore à lui, alterne des réflexions et des pensées qui lui dictent sa conduite, mais ses actes parlent déjà pour lui, la plupart du temps), mais surtout ce traitement est utilisé aussi pour transcrire des échanges téléphoniques, anonymes pour le lecteur, qui servent à assurer celui-ci qu’il y a bien un mystère à découvrir et que le héros n’est pas fou ; parfois artificiel, ce procédé a le mérite de justifier la toute fin de ce roman, mais nous fait un peu perdre ce qu’on avait gagné à suivre les pensées du héros, c'est-à-dire un peu d’empathie, car finalement c’est peut-être ce qui manque à ce « roman pas policier mais presque… » (du nom de cette collection des éditions Lajouanie).



C’est donc un bon petit thriller des vacances que cette « Dernière escale » organisée par Sandra Martineau sur le littoral méditerranéen.

Commenter  J’apprécie          200
Petits bonheurs à tous les étages

Attention coup de cœur!

Joanna, suite à une escroquerie de son compagnon, se retrouve en banlieue dans une cité avec ses trois enfants. Elle ne manque pas d'idées préconçues et de jugements sur ses voisins mais y trouve une richesse de cœur insoupçonnée.

Ce roman est d'une grande sensibilité et d'une bonne dose d'humour et de dérision. Il fait du bien, donne de l'espoir et aborde des sujets pas toujours faciles.

Un auteur que je ne connaissais pas et que je ne vais pas manquer de suivre.

Commenter  J’apprécie          170
Irradié



Le 26 avril 1986, il y a déjà trente ans, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait et libérait des éléments radioactifs, irradiant et contaminant l'environnement humain, animal et végétal.



L'association Nord-Pas-de-Calais Tchernobyl et des familles de cette même région ( devenue Hauts-de-France depuis la fusion avec la Picardie ) offrent chaque été à de jeunes enfants ukrainiens la possibilité d'être accueillis et hébergés un mois, pour enfin respirer et pouvoir espérer.



Les treize auteurs de ce recueil Irradié ont donc écrit une nouvelle bénévolement pour aider cette initiative à se poursuivre, à la façon dont 13 à table ! soutient les restaus du coeur. Deux auteurs ( Franck Thilliez et Karine Giébel ) figurent d'ailleurs dans chacun de ces deux projets à vocation humanitaire.



Davantage que mon grand coeur, je dois bien avouer que ce sont leurs deux noms ainsi que ceux de Claire Favan et Barbara Abel qui ont attisé mon intérêt. Douze femmes et un seul homme composent la liste des écrivains de ce recueil.



Tous les textes portent sur le thème de la radiation, à l'exception de celui de Giébel, »L'homme en noir », qui est le récit d'une vengeance malsaine à la chute mémorable. Seule la phrase « La douleur explosa dans son ventre avant d'irradier chacun de ses membres » semble être une pirouette permettant de respecter le sujet proposé.



Je n'ai que peu apprécié la nouvelle de Thilliez - pourtant auteur d'Atom[ka] - inaugurant le recueil, »Mon vrai visage », dans laquelle un quadragénaire part à Pripiat en Ukraine, à dix kilomètres de Tchernobyl, considérée encore aujourd'hui comme une ville fantôme. L'auteur a choisi de développer cette atmosphère surnaturelle en donnant notamment un visage à la radioactivité.



Dans la nouvelle « Les yeux du passé » de Delphine Clapiès ( directrice éditoriale des éditions l'atelier Mosésu ), il est également question d'un voyage en Ukraine. le narrateur y rencontrera la superbe Maryna et son fils. Tous deux le rejoindront en France quelques mois plus tard. C'est une très belle ( et très triste ) histoire d'amour, un texte qui m'a beaucoup touché, dans lequel il sera aussi question d'une naissance.



Les problèmes de santé liés à l'exposition aux retombées radioactives étant souvent héréditaires, l'éventuelle condamnation du foetus avant même sa venue au monde est un sujet qui a beaucoup inspiré les auteurs.

Le narrateur est d'ailleurs un bébé qui parle à sa mère Sophia dans « Pas un jour sans elle » de Sandra Martineau. Toxicomane et prostituée, elle le condamnera à mort sans même le laisser naître. L'irradiation provient cette fois des drogues ingérées pendant sa grossesse.



Dans sa nouvelle que j'aurais souhaité voir plus développée, Marie Vindy nous raconte en parallèle dans « La nausée » l'histoire d'un procès mettant en accusation un pédophile et celle d'une avocate enceinte. Les grands-parents paternels de son futur enfant vivaient à Kiev et ont été victimes des retombées radioactives de Tchernobyl. L'enfant à venir sera-t-il sain ou, deux générations plus tard, déjà condamné ?



Dans l'histoire inspirée d'un fait réel de Laura Sadowski, « Destins irradiés », trois marginaux vivant de rapines finiront par voler un camion.

« Revenez ! Ce que vous volez est dangereux, extrêmement dangereux ! « 

Le chargement radiaoctif les intriguera et les condamnera. Leur brève et douloureuse fin de vie nous sera relatée, avec une petite lueur d'espoir. Adèle, la femme du groupe, a été moins exposée et survivra suffisamment longtemps pour accoucher d'un prématuré.



Dans « Pozoj », Gaëlle Perrin nous entraîne quant à elle dans un hôpital de campagne de la banlieue de Kiev disposant d'une porte bleue que nulle secrétaire médicale n'est autorisée à franchir. le rapport avec les jolis bébés ? Ceui-ci : »Assise sur le carrelage froid, elle ne pouvait détacher les yeux de cette horreur : un foetus difforme aux membres atrophiés ondulait dans le formol, sa petite tête cognait contre le verre du bocal. »



En restant dans le milieu hospitalier cette fois, vous ferez connaissance dans « Atom'hic » de Claire Favan de l'ignoble Jérémie, un garçon élitiste à qui tout réussit et qui est aussi prêt à tout pour être le meilleur quitte à écraser la concurrence. Sa dernière victoire lui permettra de l'emporter contre une victime de la radioactivité ayant besoin d'une greffe de poumons dans des circonstances que je vous laisse découvrir. Aussi géniale que malsaine, aussi atroce que fabuleuse, Claire Favan a concocté une perle d'humour très très noir.



Il est également question de greffe dans « Le nuage rose » de Christelle Mercier. Victimes des radiations de génération en génération, une mère se sacrifiera pour permettre à son enfant de vivre dans cette émouvante nouvelle.



Barbara Abel a concocté « Au bout du monde, au bout de la ligne », une petite histoire dont elle seule a le secret. C'est Fukushima qui l'a inspirée, et sa plus récente catastrophe ( 2011 ). Une famille abîmée, un père diabétique, un quiproquo et hop, un nouveau petit bijou d'humour noir à la chute savoureuse.



Ce sont les essais nucléaires français à Mururoa qui ont inspiré à Elena Piacentini et Marie-Sophie Villard, les titres respectifs « Tureia » et « Silence radio ».

La première décrit un long parcours vengeur condamnant toutes les personnes au courant des conséquences radioactives pour la population polynésienne locale ( et persistant à nier toute responsabilité ), la seconde nous parle d'un ancien militaire atteint d'un lymphome et d'une expérience sociologique : comment réagiraient les gens en huis clos face à l'annonce d'une fausse alerte nucléaire ?



Si je n'ai oublié personne il ne me reste plus qu'à évoquer la nouvelle absurde et décalée de Lucienne Cluytens, « O.R.G.E.» ( cherchez l'anagramme ), une sorte de conte inclassable et néanmoins réussi dans lequel une femme sans diplôme trouve un emploi étrangement bien rémunéré pour servir le café à quatre informaticiens surdoués et effectuer quelques autres tâches ingrates. Et progressivement, elle se demandera ce à quoi elle sert, ce que font ses patrons exactement comme activité professionnelle, et se sentira de plus en plus « ridée de l'intérieur ».



En résumé j'ai lu avec plaisir les inédits d'Abel, Giébel, Favan et j'ai découvert des auteurs comme Cluytens, Perrin ou Martineau que je relirai avec intérêt.

Comme dans la majorité des recueils, les histoires alternent entre le moyen et le très bon. Mais qu'il s'agisse de fables amenant à réfléchir, de textes très noirs, sensibles, émouvants, historiques ou amusants, la qualité domine dans Irradié.

Donc que ce soit pour l'action humanitaire, pour le plaisir de lire des inédits de vos auteurs favoris ou parce que le thème de la radioactivité vous intéresse, ce recueil vous permettra de voyager … sans risque de contamination.





Commenter  J’apprécie          143
Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

J'ai passé un excellent moment avec ce livre.

Pas de grande intrigue mais l'histoire, l'écriture et surtout les personnages rendent ce roman plus que agréable.

Chloé hyper pétillante, drôle, émotive apporte beaucoup de peps, même si j'ai souvent eu envie de lui dire "rentre leurs dans le lard ", parce que j'avoue ne pas avoir très bien compris pourquoi les habitants du village de Maintenant faisaient autant de secrets et lui en voulaient autant !!!
Commenter  J’apprécie          120
Petits bonheurs à tous les étages

Joana est mariée à Laurent et vit dans un confort doré. Elle se complaît dans sa banlieue riche avec ses trois enfants Victoire, Valentin et Arthur. Mais quand Laurent est arrêté pour escroquerie, tout son monde s'effondre. Elle n'a plus d'argent et doit repartir de zéro avec ses enfants.

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce feel good.

L'écriture est fluide et très agréable, je suis rentrée dans l'histoire très vite.

On voit bien arriver les rebondissements mais pas grave c'est tout de même plaisant.

J'ai aimé que l'auteure s'applique à déconstruire les clichés sur les cités.

J'ai aimé suivre Joana, cette mère désormais célibataire et débordée entre 2 adolescents en pleine crise d'adolescence et sa nouvelle vie à reconstruire sans moyen financiers. Elle garde courage et sait tourner la situation au positif.

Le thème du harcèlement scolaire est également abordé avec justesse.

Je regrette néanmoins la fin que j'ai trouvé peu réaliste.

C'est un feel good qui fait du bien et que je recommande.
Commenter  J’apprécie          100
Petits bonheurs à tous les étages

Sympathique et lecture facile, un roman qui se lit bien agréablement.

Il m’a paru cependant un peu cliché parfois. Mais comme je ne connais pas le monde des cités, ni celui des très riches, je peux me tromper !!



Après des années de galère à élever seule ses enfants, Joanna s’est installée avec un compagnon qui lui assure une vie dorée. Même si fréquenter le beau monde, indispensable à la position de son homme, ne l’amuse guère. Mais elle fait de gros efforts pour assurer une vie plus facile à ses enfants.

Quand, coup de tonnerre dans un ciel bleu, (ou volonté de ne rien voir pour se préserver ?) tout s’écroule.

La voilà revenue au temps de la précarité, avec trois enfants à charge cette fois, des enfants qui se sont habitués à être parmi les privilégiés. Qui vont donc être partagés entre aider leur mère, et très mal vivre cette période, d’autant qu’on leur fait vite sentir qu’ils ne sont plus les bienvenus dans leurs groupes habituels. Après l’adulation, le harcèlement s'installe vite.

Joanna va découvrir le monde de la cité, avec les a priori faciles mais logiques.

Et si l’entraide et l’amitié prenaient le dessus ? L’argent fait-il le bonheur ? (Vous avez trois heures 😊)

Et si nous ressortions tous plus « riches » de cette lecture ?
Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          90
Dernière escale

J’avais découvert cette auteure dans le recueil « irradié » où sa nouvelle m’avait particulièrement touchée. Ici, elle nous mène en bateau, en croisière plus exactement en Méditerranée mais pas une croisière qui s’amuse. Un couple devrait essayer de « recoller les morceaux » mais c’est sans compte sur les remords, les secrets, les extravagances et autres débordements d’un ancien footeux à la dérive. C’est bien à un numéro de manipulation de lecteur que nous sommes conviés et malmenés jusqu’à la toute dernière page. Ouf l’honneur est sauf … ou pas et c’est bien un goût amer qui nous reste en refermant ce roman.

La narration tantôt à la première personne quand il s’agit de Richard, ou plus impersonnelle quand elle s’attache aux faits coule agréablement au fil des retournements de situation.

Commenter  J’apprécie          90
Petits bonheurs à tous les étages

J’ai découvert cette autrice l’année dernière avec « Changer de ciel pour mieux voir les étoiles » que j’avais beaucoup aimé. Je suis ravie d’avoir pu découvrir son nouveau roman et je remercie encore les éditions XO pour cet envoi.

J’ai d’abord été attirée par cette couverture très colorée et puis le résumé a achevé de me convaincre. J’adore ce genre de roman où les personnages vous entrainent dans une aventure à la fois drôle et touchante. En parlant des personnages, je les ai trouvé géniaux, que ce soit évidemment Joanna et ses trois enfants mais aussi ses nouveaux voisins Fatou, Raymond, Djibril, Yvonne et les autres…

Le changement de vie ne va pas être facile pour cette petite famille et les aprioris vont avoir la vie dure. Il faut dire que déménager d’une villa de 300m2 dans un quartier luxueux à un petit appartement dans une cité pas toujours bien fréquentée aurait de quoi déstabiliser n’importe qui. Ils vont tous devoir s’adapter à leur nouvelle vie et certaines situations étaient vraiment très drôles.

J’ai beaucoup aimé faire la connaissance des habitants de cet immeuble et leur solidarité m’a beaucoup touchée. Ce roman aborde des thématiques très intéressantes comme justement la solidarité et l’entraide, le manque de moyen et d’investissement dans les quartiers « sensibles », le harcèlement scolaire,…

La plume de l’autrice est vraiment très belle et très drôle, j’ai beaucoup aimé toutes les situations cocasses dans lesquelles se retrouvent malgré elle la pauvre Joanna. Ce roman se déguste avec beaucoup de plaisir et le sourire aux lèvres. Il est plein d’amour et de bienveillance, il fait tomber les barrières des préjugés et nous offre une vision différente de la vie dans les cités.

Je ne peux évidemment que vous conseiller cette lecture qui fait du bien au moral et qui redonne confiance en l’humanité.

Commenter  J’apprécie          80
Irradié

IRRADIÉ



Résumé :



Les auteurs du noir se mobilisent pour les enfants de Tchernobyl le 26 avril 1986 à 1 h 23, la fusion du réacteur provoque la catastrophe nucléaire du XXème siècle... Cette explosion a propagé dans l'atmosphère l'équivalent radioactif de 400 fois la bombe d'Hiroshima. Pas loin de 30 ans après la radioactivité est toujours présente en quantité trop élevée, la zone est toujours contaminée, et des enfants vivent non loin de là. C'est pour eux, et pour que vive l'association Tchernobyl-Nord-Pas-de-Calais que le collectif des auteurs du noir s'est mobilisé cette année.





Treize auteurs ont répondu présent et se sont mobilisés pour cette association. Franck Thilliez, Karine Giebel, Barbara Abel, Claire Favan, Laura Sadowski, Elena Piacentini, Sandra Martineau, Marie Vindy, Gaëlle Perrin, Christelle Mercier, Lucienne Cluytens, Delphine Clapiès et Marie-Sophie Villard ont écrit chacun une nouvelle qui ne vous laissera pas indifférent, j’en suis certaine…



Mon avis :



Je ne vais pas détailler là tous les textes mais deux ont vraiment marqué ma mémoire. Celle de Franck Thilliez, « Mon vrai visage ». Une nouvelle qui nous montre combien un jeu d’enfant peut déraper. Bas les masques, c’est un aller simple vers l’enfer ! Et il y a ensuite la nouvelle de Barbara Abel, « Au bout du monde, au bout de la ligne ». Tout bascule, une vie entière totalement anéantie. Mais pour quelle raison ? À l’origine, un simple coup de fils et une mauvaise réception.



Toutes les autres nouvelles sont bien évidemment elles aussi excellentes et je recommande vivement d’acheter ce recueil. Vous passerez un très bon moment de lecture et en plus vous aurez l’occasion de faire une bonne action pour l’association Tchernobyl-Nord-Pas-de-Calais.

C’est un très bel ouvrage avec des textes de grande qualité. Merci à tous les auteurs.

Commenter  J’apprécie          80
Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

Bonjour tout le monde,



J’ai lu le roman « Changer de ciel pour mieux voir les étoiles » de Sandra Martineau



Déjà rien que le titre et la couverture, ça vous pose parfaitement le décor.



Il m’a fallu à peine 3h30 pour le lire d’une traite. Une fois en main, il m’a été impossible de le lâcher. J’étais dans ma bulle et j’y étais bien.

Vous allez donc certainement vous demander si j’ai aimé ma lecture ?



Eh bien, ce n’est pas le cas. Je n’ai pas aimé, j’ai ADORÉ !!!Quel livre ! WAOUH !!!

Je n’ai pas pour habitude de faire de retour de lecture sur ce type d’ouvrages, mais là j’avoue que je me suis laissé porter sans retenue. Il m’a donc semblé évident de dire ce que j’en pensais.



C’est plus que de la littérature blanche, c’est une littérature de diamant qui scintille de mille feux.



C’est même la première fois qu’un roman m’empêche de trouver le sommeil, tellement j’ai envie d’en parler.



Il est indéniable que Sandra a franchi un cap : un talent qui se confirme grandement, une auteure qui change de dimension.



Une jeune parisienne va se retrouver parachutée dans la cambrousse sarthoise suite à un héritage. Ouais, et alors ? Ben tant mieux, elle va se retrouver avec une résidence secondaire gratos. Ah si seulement, ce n’était que ça…



Oubliez tous vos clichés, faites fi de vos préjugés et laissez-vous embarquer dans l’histoire de Chloé.



Entre secrets de famille qui ressurgissent du passé, non-dits trop longtemps tus et a priori liés à une certaine ignorance de la réalité, la tranquillité de Maintenant va connaître quelques remous. Des vérités vont éclater et des visages vont se dévoiler.



Portée par une plume délicieuse, finement ciselée et précise, où chaque mot est posé avec justesse, Sandra nous livre plus qu’une simple histoire qui se lit facilement.



Car au-delà des mots couchés sur le papier, il y a des mots invisibles qui volent tout autour de nous. Des mots qui colorent symboliquement des thèmes chers à l’auteure : amitié, tolérance, respect, amour, découverte de soi, ouverture vers les autres, humanité… Bref, la vie quoi !



Des phrases qui s’envolent tels des ballons dans le ciel de votre esprit.



Des chapitres qui résonnent au plus profond de vous. Boum-Boum !



Un des atouts majeurs de Sandra est aussi de nous camper des personnages hauts en couleur. Elle a un don pour rendre visuel chaque protagoniste de son roman. Ceci renforce la richesse du récit. Qu’untel soit expressif, bienveillant, désagréable, aimant, altruiste, ils ont tous en commun d’être attachant et profondément humain. J’ai eu l’impression par moments de reconnaître des personnes de mon village natal qui se trouve également à la campagne. Il y a une sincérité et une vérité chez ces gens-là et on ne peut avoir qu’une envie : faire leur connaissance, car malgré leurs différences, ils ont tous dans le cœur une richesse incroyable.



On ne peut qu’aime Chloé, l’héroïne, dans sa quête de vérité.



J’ai eu également une tendresse toute particulière pour Simon, ce petit gamin que j’aurais aimé serrer dans mes bras,



Ce roman se lit comme on déguste une gourmandise.



Imaginez une librairie qui se transforme en pâtisserie et que le livre de Sandra soit le plus beau gâteau de la vitrine. Vous allez faire quoi ? Restez à baver en collant votre front à la devanture ? Oh moi, je sais ce que je fais !



J’entre tout de suite de peur qu’on me le vole et je commande celui qui brille le plus. Ce livre est un mille-feuilles. Il est fait de plusieurs couches différentes qui allient harmonieusement le croquant de l’humour et la douceur des sentiments. Un petit saupoudrage de pudeur par-dessus et c’est le régal assuré.



Ce roman fait vraiment du bien à l’esprit, il vous invite à être meilleur et vous fait avoir un petit lotus dans le cœur.



Pour un peu, le temps d’une lecture, le bad boy que je suis se serait transformé en Princesse…



Je ne peux que vous conseiller de lire cette pépite.



Merci aux éditions XO pour la confiance avec ce SP.



Je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Je vais juste terminer en remerciant Sandra.



Merci pour cette histoire.



Merci pour toutes ces émotions.



Merci pour ton talent.



Merci pour ces valeurs qui sont les tiennes et que je partage.



À plus dans le bus…
Commenter  J’apprécie          70
Petits bonheurs à tous les étages

Avec Petits bonheurs à tous les étages, Sandra Martineau nous donne à lire un roman optimiste qui fait tomber avec humour les préjugés et une invitation à cultiver le goût des autres pour mieux se découvrir.



Depuis quelques temps, les feel-good books qui passent entre mes mains sont des déceptions : trop de clichés et bien peu d’originalité à mon goût. Et ici, j’ai été très agréablement surprise car si l’autrice coche toutes les cases du genre, elle sort des sentiers battus et ça fait du bien !



Les thèmes abordés sont très actuels et bien traités : l’adolescence, le harcèlement, les familles recomposées, la banlieue mais aussi le déclassement qui est rarement abordé et j’ai trouvé intéressant que Sandra Martineau le mette en avant.



Joanna et de ses enfants se retrouvent du jour au lendemain catapultés dans un petit appartement d’une cité populaire et dans des établissements publics car Joanna, sans emploi, ne peut plus payer la scolarité dans le privé.



L’environnement sera à l’opposé de ce qu’ils ont vécu ces dernières années. L’intégration ne sera pas évidente, particulièrement pour Joanna, et surtout elle devra se faire en oubliant ses préjugés beaucoup trop importants.. Mais l’accueil des voisins sera beaucoup plus chaleureux qu’ils ne s’y attendaient.



Et puis, ce bouleversement sera aussi l’occasion pour Joanna et ses enfants de faire le point, de se retrouver, de s’affirmer et de mettre toutes les pendules à l’heure. Car Joanna s’est laissée entraînée ces dernières dans une vie de luxe et s’est éloignée de ses deux aînés dont elle ne sait finalement plus rien.



C’est une histoire qui met en avant la vie dans les quartiers de banlieue, le quotidien des familles, des jeunes mais aussi des personnages âgées. Tous les personnages secondaires montrent bien toute la diversité qui compose les cités, et toute la richesse, la solidarité qui peut en découler.



Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          50
Petits bonheurs à tous les étages

Après avoir vu passer plusieurs avis positifs sur ce roman, je me suis décidée à le lire. Il faut dire qu’il était dans ma wishlist dès sa sortie car sa couverture colorée avait attiré mon attention. Au final, j’ai passé un très bon moment avec ce roman, qui aborde des sujets bien plus profonds que je ne le pensais.



Le quotidien très confortable de Joanna s’écroule lorsque son compagnon est arrêté pour escroquerie. En seulement quelques heures, cette mère au foyer est sommée de quitter sa luxueuse maison avec ses trois enfants pour un petit deux pièces dans une cité. Complètement désemparée, Joanna s’efforce de tenir bon pour ses enfants. Une nouvelle vie commence alors pour cette famille !



J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’arrivée de Joanna et ses enfants dans leur nouveau quartier. Tandis que Joanna cherche un travail, les enfants font connaissance avec leurs nouveaux voisins et camarades de classe. Leur intégration ne se fait pas sans heurts car ils doivent dépasser leurs préjugés qu’ils avaient sur la banlieue et ses habitants. Au-delà de cette famille, les personnages secondaires apportent tous un vrai plus à l’histoire. Malgré les différences, les habitants de l’immeuble sont soudés et solidaires.



Au fil des chapitres, on sent l’attachement réel de l’autrice pour ces banlieues, trop souvent victimes de préjugés. Alors certes, j’ai trouvé certaines situations un peu clichées, mais j’ai apprécié que Sandra Martineau détruise toutes les idées reçues des personnages pour montrer que c’est très important d’échanger, de faire le premier pas et de ne pas rester avec ses idées préconçues.



Petits bonheurs à tous les étages est une très chouette lecture, aux personnages attachants. J’ai vu venir la fin assez vite et il n’y a pas de surprise, mais ça ne m’a pas empêchée d’apprécier ma lecture jusqu’au bout. Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          50
Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

Sandra Martineau signe ici une comédie pétillante aux multiples rebondissements ! Je me suis régalée !



Chloé, romancière parisienne à succès (mais un peu en panne d’inspiration) et citadine indécrottable hérite de la maison de sa grand-mère dans le village de « Maintenant » dans la Sarthe.



Une grand-mère qu’elle croyait morte depuis longtemps lorsqu’elle apprend son décès. Elle se rend sur place pour découvrir à quoi ressemble cette maison et après une panne de voiture à son arrivée, elle doit faire face à l’hostilité manifeste des habitants.



Son séjour aurait pu commencer sous de meilleures auspices… mais elle ne se laisse pas décourager, il lui en faut plus pour la faire fuir !


J’ai aimé la galerie de personnages hauts en couleur, les situations parfois cocasses (mais jamais loufoques) et les touches d’humour qui parsèment cette histoire. Sur fond de secrets de famille, c’est aussi une intrigue où la solidarité fait front pour protéger un secret jusqu’alors bien gardé.



J’ai apprécié l’épilogue qui permet de clôturer en beauté cette belle lecture !



C’est une comédie pleine de tendresse qui m’a fait passer un excellent moment et que je vous recommande vous l’aurez compris 😌.
Commenter  J’apprécie          50
Dernière escale

Avec ce quatrième roman, la qualité des écrits de Sandra Martineau est plus que jamais une certitude.

J'aime énormément ce qu'elle fait et je la lis depuis maintenant quelques années, il était évident qu'il me fallait son dernier.



La situation est délicate, Richard était footballeur, licencié récemment pour tous les abus qu'engendre bien trop souvent la profession.

Drogue, sexe, alcool...

Pourtant ce dernier est marié et a deux enfants, c'est lors de leur ultime et dernière chance pour consolider ce qui peut encore l'être avec sa famille qu'il va embarquer à bord du Cruise Constantino.

Les vacances à la base sont faites pour se détendre, ça va être très compliqué voire dangereux...



Quand on jongle avec une famille en guise de personnages, j'imagine qu'il ne doit pas être aisé de leur répartir les temps d'intervention et de dialogue.

Pourtant j'ai beaucoup apprécié cette répartition, je tiens à soulever ce détail qui semble anodin pour le lecteur mais qui sert à la fluidité et à son confort de lecture.



L'opulence amène souvent à la dérive et la célébrité est tout de même très difficile à gérer disons-le.

Sans trop en dire je peux avancer que chaque membre de la famille de Richard a ses propres démons à affronter, il va falloir voir plus loin que le bout de son nez, aller crever la surface et exterminer le mal.



Ces interrogations qui se glissent en vous, insidieusement et vous obligent à tourner les pages avec frénésie, voilà ce que j'ai subi durant tout le long.

J'ajouterais à cela une sensation de danger permanent qui monte tranquillement.

Point de carotide tranchée qui repeint les murs, vous trouverez une impression de drame imminent, comme une douleur lancinante et aiguë qui ne vous lâche plus.

Un style soft et terriblement efficace auquel j'adhère à 200%.

Quant à la fin, c'est juste la cerise sur le gâteau comme on l'aime...



Envie de vacances, de voyage et d'évasion, ça tombe bien ce thriller psychologique vous tend les bras !!!


Lien : http://leshootdeloley.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
Promotion en Enfer

Intrigue et livre sympa à lire. Que dire du dénouement plus que surprenant.

J'avoue d'ailleurs que c'est ce dernier qui m'a un peu déçu.... Toutefois cela est bien écrit .



J'ai eu le plaisir de rencontrer l'auteur au salon du polar à Templemars. Elle est très gentille.
Commenter  J’apprécie          50
Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

C'est une lecture sympathique à l'intrigue toutefois cousue de fil blanc...

Chloé hérite de la maison de sa grand-mère (qu'elle pensait morte depuis 20 ans) dans un village perdu qui se nomme "Maintenant".

Citadine, parisienne, écrivain à succès en panne d'inspiration, elle se rend à contrecœur régler les formalités notariales sur place et s'y retrouve coincée pour quelques jours par une panne de voiture. Elle découvre des habitants hostiles à l'arrivée de "l'étrangère" et en même temps ils semblent déjà tous la connaître et surtout ils adoraient sa grand-mère qu'elle pense n'avoir jamais rencontrée...

Bon, je ne veux pas en dévoiler plus car c'est un des intérêts du livre de le découvrir au fil des pages. Je trouve juste dommage que tout ne soit qu'effleuré alors qu'il y a de belles idées que j'aurais aimé voir développées.
Commenter  J’apprécie          40
Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

J'ai rencontré cette auteur lors d'un salon du livre, je decouvre ici, une petite lecture pétillante, l'histoire d'un heritage mêlé aux secrets de famille. Un village avec des habitants farfelus et remplis de tendresse. Histoire sans prises de têtes et chapitres courts.
Commenter  J’apprécie          40
Petits bonheurs à tous les étages

#Petitsbonheursàtouslesétages #NetGalleyFrance

Avant tout merci à NetGalley France et à XO Editions de m'avoir permis de lire ce livre.

Cette lecture s'est révélée un bon choix, une histoire fraiche, avec de l'humour, un style fluide, un bon rythme.

Un feel good, simple, mais pas que, une réelle interrogation sur l'idée que l'on se fait d'une cité, et parfois la grande différence en vrai. Une leçon de vie communautaire, mais également une leçon d'éducation.

Avec comme morale l'argent ne fait pas tout.

Joanna mère de trois enfants, vivant avec le père du petit dernier jusqu'à ce qu'elle découvre que c'est un escroc, et que la police vienne l'arrêter. Et là 8 ans de sa vie sans soucis, financièrement à l'aise, s'écroulent. Elle doit déménager, se trouver un travail, pourvoir seule à l'éducation de ses enfants, et elle n'a pas d'économies.

Le challenge pour Joanna sera élevé mais elle va se rendre compte que les gens défavorisés qui vivent dans les cités ne sont pas aussi égoïstes que les nanties qu'elle fréquentait. Une lecture fraiche à conseiller
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Sandra Martineau (461)Voir plus

Quiz Voir plus

Ravage

En quelle année fut publié ce roman de Barjavel?

1932
1943
1954
1965

16 questions
992 lecteurs ont répondu
Thème : Ravage de René BarjavelCréer un quiz sur cet auteur

{* *}