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3.81/5 (sur 1289 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , le 15/02/1962
Biographie :

Santiago H. Amigorena est un réalisateur, scénariste, producteur et écrivain argentin vivant en France
.Prix des libraires de Nancy – Le Point, 201911
Grand prix SGDL de la fiction 202012
Prix Folio des libraires, 2021
Sélection Prix Goncourt, Prix Renaudot, Prix Médicis 2019
Prix Choix Goncourt de l'Italie
Prix Choix Goncourt de la Belgique
Prix Choix Goncourt de la Roumanie
Prix de la Renaissance Française 2019
Prix Hervé Bazin 2020

Il se lance très tôt dans l’écriture. Il a écrit une trentaine de scénarios pour le cinéma dont notamment Le Péril jeune de Cédric Klapisch et Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel de Laurence Ferreira Barbosa.

Il écrit aussi des articles pour La Lettre du cinéma et Les Cahiers du cinéma.

C'est en 1997 que Santiago H. Amigorena rencontre Paul Otchakovsky-Laurens qui décide de publier son premier roman Une enfance laconique aux Editions POL. Ce livre est le premier de son projet littéraire d’élaborer une autobiographie en six parties qui couvriraient chacune six années de la vie du narrateur.
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Santiago H. Amigorena était présent sur le plateau de la Grande Librairie pour évoquer son nouvel ouvrage, La justice des hommes, aux éditions POL dans lequel il se pose plusieurs questions sur l'amour dans un premier temps. Peut-on se quitter en s'aimant ? Peut-on s'aimer en se quittant ? Pour y répondre, il raconte l'histoire d'Alice et Aurélien, un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu'il se pose. Une séparation dramatique les entraînera devant la justice des hommes.Mais le problème avec la justice des hommes est simple : trop souvent, elle n'est pas humaine et conduit les Hommes dans la pire punition qu'il soit, à savoir le silence.
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Citations et extraits (373) Voir plus Ajouter une citation
J'aime penser, comme je vieillis, que quelque chose de mon passé vit en moi - de même que quelque chose de moi, j'espère, vivra dans mes enfants.
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Une des toutes premières actions des Tupamaros, peu de temps avant notre installation à Montevideo, avait été de faire exploser un des dépôts de la société allemande Bayer qui, personne ne l’ignorait à l’époque, après avoir produit le célèbre Zyklon B pour aider les nazis à exterminer les Juifs, produisait en Allemagne, comme Monsanto aux États-Unis, de l’Agent Orange pour aider les Américains à tuer des Vietnamiens. Personne ne l’ignorait à l’époque, de même qu’aujourd’hui – alors que ces deux groupes, combinaison d’une rentabilité presque idéale, n’en forment plus qu’un qui commercialise aussi bien les produits qui causent les cancers que ceux qui prétendent les soigner – personne ne semble s’en souvenir.
Comment ces deux entreprises ont-elles pu si impunément continuer de sévir sans même avoir eu à changer de nom ?
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le mur que les Allemands venaient d'ériger pour isoler les Juifs à Varsovie avait délimité une zone d'à peine plus de trois kilomètres carrés où allaient vivre plus de quatre cent mille personnes. Quatre cent mille personnes dans quelques pâtés de maisons. Quarante pour cent de la population de la ville dans quatre pour cent de sa superficie. Cent vingt-huit mille habitants au kilomètre carré. C'est-à-dire une densité six fois plus importante que celle de Paris intra-muros aujourd'hui. Une densité trois fois plus importante que celle de Dacca, la ville la plus dense du monde.
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Si la langue est maternelle et l’écriture paternelle, dans la langue elle-même, pour chacun d’entre nous – toujours, toujours – la prose est paternelle et la poésie maternelle. Les histoires, les récits, et la pensée, nous sont donnés par nos pères ; l’instant vertical, métaphysique, instanctif, de la poésie, par nos mères.
(page 287)
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L'une des choses les plus terribles de l'antisémitisme est de ne pas permettre à certains hommes et à certaines femmes de cesser de se penser comme juifs, c'est de les confiner dans cette identité au-delà de leur volonté - c'est de décider, définitivement, qui ils sont.
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La torture peut être terriblement efficace : non seulement elle sert à obtenir des renseignements, mais tout autour elle répand une douleur glacée qui avilit les hommes, qui, en brisant leurs rêves, les diminue, les dégrade.
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L’économie ne nous rend pas seulement bêtes, elle nous rend aussi aveugles. Nous sommes devenus si pauvres que nous ne cessons de nous exploiter nous-mêmes.
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D’abord, il n’existe qu’une seule personne : la propriétaire de ce sein qui nous nourrit ; puis apparaît un autre être, dangereux, étranger : notre père ; puis un frère ou une sœur, un chat ou un chien, et presque en même temps une peluche, un doudou qui n’est ni sujet ni objet, ni animé ni inanimé – et qui débute cette mystérieuse relation que nous entretiendrons pendant des années avec les jouets.
(pages 119-120)
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À tout âge, la mémoire reste un miracle insoluble de bruit et de silence ; elle est inévitablement, toujours, cette troisième forme a priori de la sensibilité où le temps et l’espace se confondent – où un goût, une odeur, un son, une caresse, une image seront à jamais plus puissants qu’un témoignage.
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C'est sans doute une des caractéristiques les plus singulières de l'être humain : de même que le corps lorsqu'on lui inflige trop de souffrance ou lorsqu'il est trop affaibli s'éteint momentanément par l'évanouissement pour pouvoir, comme une simple machine, se rallumer et repartir, l'esprit aussi, lorsque la douleur et l'impuissance sont trop fortes, s'assombrit, s'assourdit, se referme pour survivre, - quelque chose qui est encore humain et qui ne l'est déjà plus, quelque chose qui est encore nous-mêmes et qui n'est déjà plus personne.
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