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Critiques de Sarah Lark (466)
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À l'ombre de l'arbre Kauri

En lisant A l'ombre de l'arbre Kauri, j'ai été ravie de constater qu'il s'agissait de la suite de Les rives de la terre lointaine. En effet, en lisant la 4° de couverture, je n'avais pas prêté attention aux prénoms du couple évoqué qui auraient pu me le rappeler.

Ce fut donc une agréable surprise et un plaisir de découvrir cette suite qui pour moi est le meilleur que j'ai pu lire de Sarah Lark. Et tout comme la trilogie de Le pays du nuage blanc de l'autrice, je suppose que je peux m'attendre sans doute à un troisième volume que formerait cette dernière série. Je l'espère du moins. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié que certains personnages de la première trilogie soient évoqués fortuitement dans ce roman. C'était surprenant et délicieux à la fois.

Dans A l'ombre de l'arbre Kauri, nous suivons la vie des deux filles respectives de deux couples du précédant roman et de tous les personnages secondaires que nous connaissions déjà. Une autre héroïne, elle, est nouvelle. Il s'agit de Violette qui vient avec sa famille d'Angleterre tenter sa chance en Nouvelle-Zélande en 1875. Violette est un magnifique personnage que j'ai énormément aimé et dont j'ai beaucoup apprécié l'évolution. Elle restera, je crois, l'un de mes personnages préférées de la littérature du genre saga.

Evidemment, il y a encore des choses très difficiles dans ce roman à propos de ce que vivent certains personnages, particulièrement les femmes bien sûr, qui présentent une illustration du pourquoi la Nouvelle-Zélande fut le premier pays a accordé le droit de vote aux femmes. C'est cet épisode historique qui le rend d'autant plus et particulièrement intéressant.

Par ailleurs, j'aime beaucoup retrouver grâce à Sarah Lark le peuple maorie, son histoire, ses coutumes et son langage. On finit vraiment par agréablement s'y familiariser.

Ce roman peut se lire indépendamment du premier, mais je trouve que c'est mieux quand même d'avoir lu le premier avant. C'est plus plaisant pour la compréhension de la suite et pour l'attachement que l'on a pu ressentir déjà pour la génération des parents.

L'intrigue est prenante et passionnante à suivre car elle évoque plusieurs histoires en alternance qui se recoupent ensuite. Palpitant ! Un coup de coeur pour moi !

www.ladyromance.over-blog.com
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Cet ouvrage est la suite de « Les rives de la terre lointaine ». Même si j’aime lire tous les tomes d’une saga dans l’ordre, ils peuvent se lire indépendamment. En effet, À l’ombre de l’arbre Kauri concerne la deuxième génération et de nombreux rappels du premier tome sont faits au début de l’histoire. Il a une vraie fin, aussi, il est possible de lire l’un ou l’autre des romans sans connaître les autres.





Cet opus, qui se déroule de 1875 à 1893, concerne essentiellement Matariki, la fille de Lizzie et Violette, une jeune fille en souffrance. Leurs caractères sont complètement opposés, leurs réactions face aux épreuves diffèrent, n’ayant pas le même vécu et la même assurance, mais elles mènent toutes les deux un combat pour les droits des femmes.





Dans l’ombre de l’arbre Kauri, Sarah Lark montre les conflits qui ont opposé les maoris aux Pakehas (hommes blancs). Face aux armes des colons, les tribus ont riposté par des actions pacifistes que l’auteure décrit de manière très détaillée et circonstanciée.







Sarah Lark dépeint les conditions des femmes et leur combat pour l’abstinence de l’alcool, mais surtout pour leur droit de vote. Les Maoris se battent aussi pour l’obtenir eux aussi. En raison de sa double culture, Matariki est dans toutes les batailles.





A l’ombre de l’arbre Kauri alterne les chapitres au sujet de Matariki et de Violette. Cette dernière m’a énormément émue. J’aurais aimé pouvoir la protéger.





Le début m’a paru un peu long. Matariki a été enlevée par un chef maori et les descriptions de ses épreuves donnaient un rythme lent au récit. Mais une fois que l’humain a été remis au centre de l’histoire, j’ai été emportée.





Je me suis attachée aux personnages, en particulier à Violette. Nous la rencontrons jeune fille, puis femme. Elle n’est pas épargnée par les hommes de son entourage...



La suite sur mon blog
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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À l'ombre de l'arbre Kauri

«A l'ombre de l'arbre kauri» fait suite «Aux rives de la terre lointaines» qui m'avait bien plu .

Dans ce tome , on retrouve beaucoup de personnages du précédent et de nouveaux font leur apparition .

Est-ce parce que le livre fait 750 pages ? Est-ce parce qu'il y a moins de péripéties romanesques ?

Mais je lui ai trouvé beaucoup de longueurs : Sarah Lark s'embourbe de nombreuses fois à décrire la vie des communautés maories utilisant les termes de cette langue , pages ( trop ) détaillées sur l'élevage des chevaux , longs discours des ligues de tempérance et de suffragettes , considérations politiques que j'ai trouvées ennuyeuses ....

Ce livre m'a donc procuré beaucoup moins de plaisir de lecture que le précédent . J'ai même eu hâte de le terminer pour passer à autre chose ! Je lirai le prochain sûrement , en espérant retrouver le plaisir du 1er tome .
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Un livre de passions, de femmes, d’espoirs, de conquêtes, de libertés, d’égalité homme-femme. Un livre sur un morceau d’histoire, celle des colons arrivés en Nouvelle-Zélande et construisant ce pays pour en faire ce qu’il est aujourd’hui. Un roman des grands espaces, des paysages magnifiques, un roman d’aventures au féminin. Vous l’avez compris, Sarah Lark m’a conquise.
Lien : https://branchesculture.com/..
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Fleurs de feu

La saga Gwyneira McKenzie de Sarah Lark me fait de l’œil depuis un petit bout de temps. Mais, je n’avais jamais lu un livre d’elle. Donc quand j’ai vu ce livre d’elle sur Netgalley, je n’ai pas résisté à l’envie de découvrir l’auteure. Et franchement, j’ai bien fait.

Dans une petite ville de la province de Mecklembourg en Allemagne, les paysans rêvent d’un avenir meilleur. Alors quand ils ont la possibilité de posséder des terres pleines de promesses, riches, à l’autre bout du monde, ils n’y pensent pas à deux fois.



TROIS VISAGES SE DESSINENT DANS CE ROMAN :

Ida, fille d’un propriétaire terrien, une jeune fille intelligente mais qui n’a pas la force de se rebeller contre son père machiste. Elle prend sur elle. Elle n’écoute pas son cœur mais le devoir. Quand son père décide d’aller en Nouvelle Zélande, c’est un nouvel horizon qui s’ouvre, peut-être que sa destinée va changer même si elle n’y croit pas trop.

Karl est un garçon plein de ressources et intelligent. Malgré lui, il a dû quitter l’école pour aller travailler en tant que journalier. Il se doit de rapporter de l’argent à sa famille. Seulement la vie est dure avec lui. Il gagne à peine de quoi vivre. Il rêve d’une vie meilleure, mais il n’a aucune chance de partir, contrairement aux autres. Quoique, qui ne tente rien n’a rien ?

Cat, une jeune australienne, est fille d’une prostituée. La prostitution est son seul horizon. Elle a vu ce que ça donne la prostitution. Elle a détruit sa mère. Elle essaie de s’en sortir, de trouver une autre voie et un travail honnête. Seulement, le mac de sa mère en a décidé autrement, il veut vendre sa virginité aux enchères. Aura-t-elle le courage de s’enfuir ? Trouvera-t-elle une meilleure vie ailleurs ?

Les autres personnages secondaires sont aussi bien construits que ces trois-là.

Les personnages sont loin d’avoir une vie facile. Elle est pleine de reliefs, d’obstacles à leur bonheur, peut-être un peu trop noire pour une résolution un peu facile sur les 200 dernières pages. En même temps, cette résolution est amplement méritée et je l’ai espérée de tout cœur, d’autant plus que je me suis énormément attachée aux personnages. Même si un peu d’ombre à l’horizon sur la fin l’aurait rendu plus crédible.

J’ai vraiment adoré. La plume était prenante, belle et dépaysante. L’auteure amène sa.on lectrice.eur dans un nouveau monde. Ce monde est un beau melting pot de cultures avec tous ses migrants européens et les habitants du lieu. Les maoris ont gardé leur propre culture. Ce livre présente tous les types de confrontations qui pouvaient opposer les colons et les natifs. C’est très intéressant.



En résumé : C’est une excellente lecture, prenante, intrigante et totalement dépaysante. Les personnages m’ont tout de suite plu. Ils ont un petit côté agaçant et touchant. Tout ce qu’il faut pour s’attacher. Après cette lecture, je n’hésiterai pas à me lancer dans les autres livres de l’auteure.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Fleurs de feu

Cette saga a été publiée en 2013, elle comporte pour l’instant 2 tomes.

L’auteur à succès de la trilogie Le pays du nuage blanc revient avec une saga familiale mettant en scène deux femmes dans la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle, leur épopée pour survivre dans un monde très croyant et une société patriarcale qui ne leur laissent que peu de choix.







Un peu de géographie :



Baie de Peraki



Peraki ou baie de Peraki (en anglais : Peraki bay) est une baie du sud de la péninsule de Banks, dans l’île du Sud en Nouvelle-Zélande.

C’est le site de la première colonie européenne permanente dans la région de Canterbury.

Fondé par George Hempleman (que tu rencontres dans le roman) comme une station baleinière en 1835, elle est permanente depuis 1837. Son modeste cimetière est l’un des premiers cimetières européens en Nouvelle-Zélande.



Si tu veux plus de photo sur la Nouvelle-Zélande, en effectuant mes recherches j’ai trouvé ce blog, il parle de la culture, du climat, des livres, etc.







Sarah Lark nous emmène à nouveau en Nouvelle-Zélande à partir de 1838.

Raben Steinfield – Mecklembourg et Baie de Peraki – 1837 (Nouvelle-Zélande, île du Sud)

Le premier chapitre est consacré à Ida, 12 ans, fille de forgeron qui voudrait bien continuer à apprendre à l’école du village, mais qui dans un an sera forcée d’arrêter de la fréquenter, car une femme n’a pas besoin d’être plus instruite.

Karl, 13 ans, doit lui aussi cesser l’école. Sa famille a besoin de ses bras pour travailler. Il en est très peiné, mais fait face à ses responsabilités.

En secret, il rêve d’épouser Ida et d’étudier. Cela ne restera que des rêves, car un fils de saisonnier n’a pas les moyens d’épouser la fille d’un artisan.



Au second chapitre, on rencontre un autre personnage que j’ai pris immédiatement en empathie. Kitten, 12 ans vit avec sa mère qui a perdu la raison dans une maison close. Le souteneur a décidé de la vendre aux enchères lors du retour de la prochaine pêche à la baleine. Kitten ne peut supporter de mener la même vie que sa mère et ses compagnes et décide de se sauver en se cachant dans une carriole qui prend la mer vers Cloudy Bay ;

Carpenter amène avec lui, en plus de ses marchandises, dans un village Maori, le révérend Morton, qui rêve de mettre Kitten dans son lit.

Cet homme m’a tellement dégoûté. Ses regards concupiscents je les sentais sur moi.

La fille du chef prend Kitten en pitié et l’achète au marchand ambulant.







La seconde partie commence 6 ans plus tard à Raben Steinfeld, Hambourg et a Bahia, Nelson – Nouvelle-Zélande (île du Sud) 1842-1843

On retrouve Karl qui a perdu toute sa famille. Tous sont décédés. Il exerce toujours le métier de journalier allant de ferme en maison là où l’on a besoin d’un ouvrier souvent pour les plus basses besognes.

Le père d’Ida désire émigrer en Nouvelle-Zélande, car les terres sont plus nombreuses et riches qu’en Allemagne.

De plus en Allemagne à cette époque ils vivent encore sous un régime féodal. Ils doivent remettre une partie de leur récolte au seigneur, le Jäger, et leur terre ne l’appartiennent pas, ils sont corvéables à merci. Très peu ont les moyens de subsister. Le servage est encore très loin d’être aboli, de plus les habitants du Mecklembourg, vieux luthériens, restent très méfiants, car le précédent roi de Prusse, Frederic-Guillaume III les empêchait de célébrer leur culte. Même si ce n’est plus le cas de leur roi actuel, ils préfèrent émigrer là où ils pourront vivre leur religion en paix, fonder leur propre village où tout leur appartiendra.

Un culte religieux très pieux, tu le verras, les femmes sont soumises, n’ont aucun droit à la parole quant à penser choisir leurs époux c’est une chimère.

Ida suit son père aveuglément. Elle s’occupe de Elsbeth et Franz son petit frère et sa petite sœur, tient le ménage et travaille aux champs et sa vie sera toujours la même.







Ida est tellement sous l’emprise de son père et de sa paroisse qu’elle ne dévoile rien d’elle-même, elle ne s’interroge pas sur les décisions prises, elle ne s’avoue aucun sentiment autre que ceux dictés par son père et « Dieu » un Dieu très loin d’être miséricordieux. Même si elle est insatisfaite de sa situation elle n’en montre rien et le prononcer à haute voix même à sa sœur c’est hors de question.



Pour une femme à cette époque il existe très peu de moyens de subsister seule ; nos héroïnes vont devoir faire preuve de courage, d’abnégation et de volonté pour trouver un moyen honorable de vivre.

Chacun reste à sa place. Les femmes n’ont qu’à suivre et obéir à leur père puis leur mari. Mari qu’on leur impose. Par alliance ou parce qu’un père veut absolument marier sa fille grâce à une dote comme cela sera le cas de Jane. Une héroïne que tu rencontreras au cours du roman.

Je ne l’ai absolument pas aimée, elle est sèche, pimbêche, hautaine, mais j’ai compris sa volonté de s’émanciper.



Ida, qui dégage un entêtement presque au-delà de la raison



« Rien, en ce bas monde, n’est sans épines, aucun chemin n’est dépourvu de cailloux. »



Les coutumes des Maoris sont expliquées par l’autrice. Un peuple à l’esprit ouvert. Je les ai déjà découverts dans les précédents romans de Sarah Lark, mais ils ont ici aussi une grande place.

Un peuple ou l’importance est l’être humain. Ni la couleur de peau ni le sexe.



« La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales séparées par un détroit, le détroit de Cook. »



Tu découvres aussi le métier d’arpenteur, la naissance des villes d’Auckland et Dunedin, les conflits et la méfiance entre immigrés français, anglais et allemands. Tous cependant sont d’accord avec la crainte des « sauvages » même si les Anglais ayant émigré auparavant savent qu’il faut simplement les respecter.

Les conflits occasionnés par les acquisitions de terrains sont nombreux, toujours au détriment des Maoris.



L’arrière-plan historique de ce roman a fait l’objet de recherches approfondies. L’histoire du village Sankt Pauli où les habitants du Mecklembourg fondent leur paroisse a réellement existé.

Le conflit de la plaine du Wairau aussi. Ce conflit est un des faits qui m’a le plus marqué dans ce livre.

Sarah Lark s’est inspirée des documents existants pour construire son intrigue. Quasiment tout le roman se base sur une réalité historique même certains noms.

De la traversée à l’établissement dans la vallée du Moutere tout a existé.



Ce livre est basé sur un contexte historique documenté. Il donne un véritable aperçu de la vie, de la psyché et des attitudes des immigrants.



La psyché et les attitudes des personnages sont bien décrites. Ils sont trop occupés à regarder en arrière ; à garder leurs traditions pour remarquer et apprendre quelque chose de nouveau.

Les fortes croyances religieuses de l’époque te donnent envie de crier.

La tragédie et le mal sont également présents dans l’histoire, qui était difficile à lire comme toujours, mais le karma l’est aussi : où finalement chacun obtient ce qu’il mérite.



Ce roman te transportera dans une époque oubliée depuis longtemps, mais t’apprendra également des faits sur l’histoire de la Nouvelle-Zélande.



Les Canterbury Plains, un pays vaste et montagneux, des plaines herbeuses à l’infini, des collines boisées, la mer, les villages maoris, la faune et la flore ; tout est là devant tes yeux.

Sarah Lark te fait énormément voyager durant les plus de 600 pages du roman. Tu verras la Nouvelle-Zélande dans son entièreté. Les différences climatiques, les différents villages Maoris, les différences entre les colons de nationalité divisés, les moyens de subsistance, les métiers qui se créent, ceux qui se perdent.

Comme toujours une évasion garantie avec un pouvoir romanesque intense. Ida m’a à un moment porté sur le nerf devant son indécision, son devoir d’obéissance, mais je l’ai finalement comprise. Elle a été élevée dans un culte ; à la limite de la secte, c’est très difficile pour elle de s’en sortir et de prendre une décision alors que jusqu’à présent elle n’a jamais pu se le permettre ; même pas ce qu’elle allait manger.

Cat ou Kitten est l’héroïne que j’ai préférée. Sa résilience, sa manière de ne jamais courber l’échine, sa manière de respecter toutes les personnes qu’elle rencontre. Son profond amour pour les femmes qui feront office de mères et amies au cours de sa vie. Elle leur est entièrement dévouée tout en réfléchissant toujours à s’en sortir par elle-même et surtout en ne vendant jamais son corps.



Vivement la suite il me tarde de retrouver Chris, Laura, les frères Redwood et Deans, Ida, Cat, Karl, etc.
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Fleurs de feu

Après une saga en Australie et une autre en Jamaïque, ce nouveau roman de Sarah Lark revient aux sources : la Nouvelle-Zélande. On y suit Ida, une jeune femme faisant partie d’une communauté vieux-luthérienne en Allemagne dans les années 1830. Obligée d’immigrer en Nouvelle-Zélande pour suivre sa famille, Ida ne peut pas s’empêcher d’éprouver des sentiments pour Karl, un journalier que sa famille rejette, mais qui embarquera en même temps qu’elle pour suivre Ida. Comme dans tous les romans de l’autrice, on suit également une autre héroïne, Cat, jeune femme blanche élevée par des maoris qui l’ont sauvée d’une vie de prostitution. On retrouve ensuite les thèmes chers à l’autrice : l’installation des premiers colons, l’indépendance de la femme, les différences culturelles, …



On pourrait penser qu’on a là une redite de la saga du Pays du nuage blanc, et il est vrai qu’on retrouve certains éléments. Mais le fait de s’intéresser à une communauté très religieuse donne une particularité qui le distingue de son prédécesseur. Car tout le comportement d’Ida est dicté par sa religion, sa foi, et la communauté dans laquelle elle a été élevée. Ida est un personnage qu’on a envie de suivre mais qu’il est aussi difficile de supporter car elle passe son temps à se plaindre de sa vie, sans pour autant chercher à en sortir car elle a été élevée dans l’obéissance totale à Dieu et aux hommes. C’est Cat qui permet à Ida de se révéler. Cat est forte, indépendante et n’a pas besoin d’homme. Impossible de ne pas l’aimer et de ne pas vouloir la suivre. J’ai également beaucoup aimé le personnage de Karl, qui contrairement à beaucoup de personnages masculins chez Sarah Lark, est quelqu’un de droit, responsable, et plein d’initiatives. Il est de plus près à tout pour la femme qui l’aime, quand bien même elle se refuse à partir avec lui en vertu de lois religieuses qui la rendent malheureuse.



L’aspect religieux, très présent dans ce roman, est un point fort. C’est une communauté religieuse dont on parle peu en littérature, et il est vraiment intéressant de voir l’impact de la religion dans la vie de ces croyants. A la fin du livre, un texte revient sur les réalités historiques à l’origine de certains événements de livre et c’est passionnant à lire.



Comme d’habitude, Sarah Lark sait alpaguer son lectorat, mêlant à merveilles paysages majestueux, aventure, drames et romance. On vibre et on a peur aux côtés des personnages, on les quitte à regret en espérant les revoir prochainement dans une suite…
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Fleurs de feu

Le commentaire de Lynda :

Cette histoire retrace l'histoire des colons allemands et de leur voyage en Nouvelle-Zélande. On apprend des choses concernant cette immigration et cette colonisation, c'est certain que l'histoire est fictive, mais je pense que l'auteure Sarah Lark a quand même effectué des recherches puisque à la fin de son roman, elle a ajouté les faits réels des histoires des colonisateurs.

Ce roman suit un groupe de colons allemands de l'Allemagne à la Nouvelle-Zélande et toutes les épreuves qui ont été vécues de tous côtés. Il suit principalement deux femmes alors qu'elles travaillent pour naviguer dans ce nouveau monde, elles partent à la découverte sans oublier qu'elles se sont retrouvées au sein d'un monde de navigateur et colonisateur masculin. Il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre, mais l'auteure acclimate les moments difficiles, de beauté. Vous serez absorbé par l'histoire de ces deux courageuses femmes et ne pourrez pas tourner les pages assez vite.

C'est une histoire sur les femmes qui s'épanouissaient à une époque où elles avaient peu de voix. Il s'agit également du premier amour et de la façon dont cela peut être un amour durable qui dure à travers de nombreuses épreuves. J'ai aimé découvrir la Nouvelle-Zélande et le peuple maori. Cette auteure a une belle plume qui m'a captivé en tant que lecteur, elle crée une intrigue qui est soutenue du début jusqu'à la fin, avec des personnages attachants.

J'ai vraiment apprécié le livre et j'ai pu le terminer rapidement. Je pense que je le lirais à nouveau, c'est une excellente lecture ponctuelle. Je le recommande fortement.
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Fleurs de feu

J'avais beaucoup aimé L'île aux mille sources, de la même auteure, et ce nouveau roman, nous conduisant jusqu'en Nouvelle-Zélande, m'a tout de suite attirée, que ce soit avec son résumé succinct ou avec sa couverture si colorée.



Je ressors de ma lecture avec des images plein la tête, l'estomac encore noué par l'appréhension et surtout, un beau coup de cœur pour cette épopée romanesque du début du 19e siècle. Une écriture fluide, entrainante; une plume qui nous accroche et ne nous lâche plus, faisant un vrai plaisir de la lecture de ces quelques 639 pages que l'on ne voit pas passer.



Le roman de Sarah Lark se découpe en plusieurs parties, étalées dans le temps, qui marquent chacune un changement important dans la vie des personnages. Ces derniers sont très nombreux puisque nous suivons, dès le départ, une communauté Luthérienne qui fait le choix de changer de pays, poussée par des rêves de grandeur. Pourtant, quelques personnages se détachent dès le départ des autres : Ida, cette jeune-femme très pieuse, élevée dans le respect de sa condition, qui a dû, très jeune, se charger de la gestion du ménage de son père suite au décès de sa mère; Karl, ce jeune journalier, intelligent et travailleur, qui ne rechigne pas à la tâche et possède une capacité d'adaptation hors du commun; Cat, cette enfant plongée dès son plus jeune âge dans le monde de la prostitution, qui n'aura de cesse de ne finir comme ça mère; Ottfried, ce jeun-homme borné, avec un poil dans la main, qui avait pourtant tout pour réussir, mais dont l'égo est si développé qu'il ne peut s'abaisser à donner de sa personne; Jane, cette jeune-femme corpulente, brillante quand il s'agit de gérer une affaire, mais brimée par sa condition de femme et enfin Chris, ce jeune-interprète qui apprendra à ses dépends que ce qui compte ce n'est pas la terre mais l'humain.



Dans sa note de fin de roman (que je vous déconseille de lire avant de l'avoir terminé), l'auteure nous parle de ses recherches, des faits historiques auxquels se rapporte son récit, de ce qu'elle a pu vérifier et ce qu'elle a extrapolé. Ce genre de chose si intéressant qui permet de donner corps au roman et d'en apprendre plus sur une Histoire que l'on ne connait pas forcément.



J'ai trouvé extrêmement intéressant la mise en parallèle du mode de vie des pakehas (les hommes blanc, principalement d'origine anglo-saxonne) et celui des maoris. Les maoris, ces indigènes polynésiens qui se sont installés en Nouvelle-Zélande avant les Européens, et qui sont considérés comme des sauvages par ces derniers. Pourtant, l'homme blanc ne considère pas la femme, se croit béni (et tout permis) de dieu et fait commerce de ses semblables dans des bordels; alors que les maoris accordent la même importance à la parole d'un homme et d'une femme, communient avec la nature et vivent, malgré les idées reçues, dans des habitations semblables à celles des blancs. Dans ces conditions, la lectrice moderne que je suis s'est vraiment posé la question de qui étaient les sauvages !



Sarah Lark nous parle des croyances des maoris, de certaines de leurs légendes et, particulièrement de Maui (oui oui, le même que dans Vaiana) qui a apporté la lumière aux hommes ou a créé les îles. Elle nous parle aussi, à travers Ida, sa tenue traditionnelle et sa grande soumission, des coutumes luthériennes. Ida, dans ses prières, ne pourra jamais demander plus que ce dont elle pense avoir le droit. Sa grande piété et sa dévotion envers son mari semblent parfois difficiles à comprendre quand on voit ce à quoi elle est confrontée; pourtant, Sarah Lark arrive à le transcrire de manière frappante.



Fleurs de feu c'est le destin d'hommes et de femmes qui se suivent, se croisent et s'entrechoquent, guidés par leurs croyances et leur soif d'apprendre. C'est un récit captivant, révoltant parfois, au cours duquel on espère de tout cœur que la roue tourne et que certains soient enfin punis pour leurs mauvaises actions. Mais c'est aussi, à travers les épreuves, une belle leçon de courage, d'amitié et d'amour.





Un roman magnifique qui, en plus de m'embarquer sur des terres inconnues, aura su me faire découvrir la vie d'hommes et de femmes d'un autre temps.
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Fleurs de feu

Un roman qui permet de voyager dans le temps et en Nouvelle Zélande.

De nombreux sujets sont abordés, sujets très intéressants comme la colonisation, la condition féminine de l'époque, la place de la religion, les aborigènes. Beaucoup de portraits de femmes au caractère très différents. une belle découverte
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Fleurs de feu

Ida et Karl vivent au Nord de l'Allemagne au XIX ème siècle,. La famille d'Ida et d'autres familles très pieuses ayant un peu d'argent décident d'acheter des terres en Nouvelle Zélande pour y construire un nouveau village dans de meilleures conditions. L'aventure est risquée, la vie en Nouvelle Zélande est différente et difficile pour ceux qui ne veulent pas changer par peur ou pour leurs croyances...

Kitten est une enfant de prostituée vivant dans un bar où sa mère...



D'autres personnages vont peu à peu enrichir le roman et accompagner Ida et Karl chacun de leur côté dans cette nouvelle vie.



C'est un très beau roman, parfois brutal et injuste, en même temps il est à l'image de ce pays neuf pour les européens. L'auteur au travers de ce roman historique nous fait rêver avec de magnifiques paysages, avec la culture maori et un mode de vie bien plus respectueux de la vie et de la nature que celui des nouveaux arrivants qui exportent avec eux leurs pratiques, pour le meilleur et pour le pire.



L'aventure c'est aussi les débuts de l'élevage des moutons en Nouvelle Zélande et le développement du commerce après une phase de troc avec les maori.



J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman. Les personnages ont ce côté brutal pour certains, attachants humains et bienveillants pour d'autres , la foi peut parfois aveugler des familles et toutes ces qualités mises ensembles enrichissent l'histoire et stimulent le plaisir de la lecture.

Les chemins des uns se séparent et d'autres arrivent puis ils se recoupent. La lecture est ainsi entrecoupée par la vie des uns et des autres, alternant à chaque chapitre.
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Fleurs de feu

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Fleurs de feu de Sarah Lark.



En Allemagne, en 1837, les parents d'Ida, pensent trouver une vie meilleure en Nouvelle-Zélande. Mais la vie là bas, au sein de la communauté ne sera finalement pas si plaisante. Ida y sera mariée de force à un homme brutal. Elle ne se sentira pas à sa place, les femmes devant garder leur place "de femme discrète et disciplinée", elle ne pourra plus apprendre ou lire comme elle aimait le faire auparavant avec son ami Karl.



Heureusement, Ida fera la rencontre de Cat, une jeune femme qui a fui pour ne pas devenir prostituée et qui a été accueillie dans une tribu maorie puis bannie. Les deux jeunes femmes vont alors se soutenir mutuellement pour tenter de trouver le bonheur.



Un voyage et dépaysement total opèrent durant cette lecture. Un roman historique très bien documenté qui m'a transporté en Nouvelle-Zélande avec l'arrivée de colons dans une terre inconnue. J'avais l'impression de faire moi même partie du voyage. Bien que j'ai ressenti quelques longueurs par moment, j'ai adoré ma lecture et notamment pour son côté culturel qui m'a fasciné. J'ai également adoré les personnages d'Ida et Cat qui luttent pour leurs droits et une égalité homme/femme.



Cela faisait un moment que je souhaitais découvrir la plume de Sarah Lark, c'est maintenant chose faite ☺️



Quel est votre livre préféré de l'auteure ?
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Fleurs de feu

L'entrée dans cette histoire est assez saisissante de réalisme.

Que ce soit dans un bar miteux, en Nouvelle Zélande, ou dans les champs glacés de la campagne allemande, dans la boue, la faim au ventre, ou bien encore épuisée, et traquée par les désirs des hommes..., les principaux personnages de ce roman rêvent tous d'un ailleurs et d'une vie meilleure.



Quelques courts chapitres pour rencontrer Ida, soumise à son père, intelligente et pieuse, Karl, qui va prendre son destin en main à seulement 13 ans, Jane trop maligne pour rester à sa place, et Cat déterminée à ne pas être une proie et c'est déjà le grand départ.



Nous sommes en 1837, quelques respectables familles d'un petit village allemand s'engagent dans la grande immigration vers la Nouvelle Zélande.

Là-bas se trouvent déjà d'autres immigrants anglais, mais qu'importe, on a promis à ces braves gens religieux et naïfs des terres, officiellement achetées aux autochtones.

Voilà le projet mais évidemment tout ne va pas se dérouler selon le plan.



Une lecture que j'ai beaucoup aimée car elle mêle grande aventure et rencontre avec des personnages attachants.



Tout y est : les travers des petits groupes sociaux, la survie, les drames, l'audace, l'amour, la jalousie, les promesses, les trahisons, les catastrophes, les bonnes idées, le pouvoir de la religion, les abus de pouvoir, les transgressions....

Et cette saga se déroule dans un écrin magnifique : la Nouvelle Zélande.

C'est le bonheur d'en savoir un peu plus sur ses habitants historiques, leur histoire (et notamment la spoliation de leurs terres) sachant que l'autrice s'est inspirée de faits réels.



Je recommande cette lecture pour son effet dépaysant mais aussi parce qu'on y trouve des personnages de femmes (immigrantes et autochtones) vaillantes, solidaires et pionnières.

L'immigration choisie (en mode survie) y est traitée avec beaucoup de détails mettant en valeur la vie de l'époque.

Le puissant espoir qui tenait ces gens dans leur désir de se construire un avenir meilleur est illustré par des événements frappants, parfois mélodramatiques, l'émotion est là.



Merci à NetGalley et aux Éditions de l'Archipel pour cet excellent moment de lecture.



#FLEURSDEFEU #NetGalleyFrance

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Fleurs de feu

Une nouvelle saga familiale en Nouvelle Zélande pour Sarah Lark, du déjà lu avec la trilogie du Nuage blanc mais quand on aperçoit Fleurs de feu le 1er tome, on se dit pourquoi ne pas retourner au pays des Maoris et des colons européens qui ont voulu s'expatrier là-bas en rêvant d'une vie en or.

Au XIXè juste avant les années 1850, pas facile de trouver des terres, de négocier et surtout d'essayer de coloniser tout un peuple en ayant la main mise sur beaucoup de domaines tels que l'agriculture, le commerce en tout genre et en voulant développer l'économie d'une île encore très paysanne.

C'est donc ce qu'a voulu Sarah Lark dans ce roman, dresser un portrait de 2 femmes issues de milieux ruraux différents, puisque l'une venait d'Allemagne et l'autre ayant vécu avec les Maoris très jeunes et tâchant de réussir leur vie au milieu des ces hommes avides de pouvoir et de réussite sociale.

Certes j'ai trouvé le côté historique très intéressant bien que déjà évoqué en long en large et en travers dans la saga du nuage blanc mais malheureusement du début aux 2/3 du bouquin j'ai vraiment été déçue par un rythme trop lent, une intrigue qui s'est déroulée avec des longueurs à n'en plus finir.

Bref, c'était tellement long que je me demandais quand aboutirait ce roman et finalement le dernier tiers m'est apparu un peu plus intéressant. J'aurais vraiment apprécié ce roman si certains passages eussent été abrégés.

J'espère que le 2è tome sera plus à la hauteur et me passionnera d'une meilleure façon.

On est tout de même loin de l'île aux mille sources qui m'avait aussi très bien captivée aux Caraïbes. Ce qui me fait dire qu'une saga ne fait pas les autres...









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Fleurs de feu

Le point fort de l’auteure et ce qui fait sa signature est sa passion pour l’Australie, nous le savons, mais aussi la force de ses personnages féminins, elle leur donne une volonté et un courage qui donne envie de les suivre et de les voir évoluer au fil des pages et des tomes des sagas dont elles sont le point central. J’ai ressenti comme souvent dans ce genre de lecture, une alternance des sentiments et des émotions, entre rage et agacement, entre attendrissement et bonheur. Il faut dire que les personnages sont un parfait échantillon de tous ces gens que l’on trouve admirables mais aussi détestables, et les derniers cités ne font pas les choses à moitié. A une époque où la femme était pour certains de moindre importance qu’un objet, il fallait à celle-ci une bonne dose de courage afin de supporter le mariage et la vie qui lui étaient imposés...
Lien : https://livresque78.com/2021..
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Fleurs de feu

Un magnifique roman, qui en appelle d'autres !



sarah Lark situe son roman dans le territoire de Nouvelle-Zélande au XXème siècle ; période où les colons européens se ruent sur ces terres comme un Eldorado, à s'approprier.



On voyage dans ses plaines, ses montagnes, au bord des fleuves où les descriptions sont superbes et donnent envie de découvrir ce pays.



On se cultive auprès de l'histoire de cette île lointaine et pourtant envahie par les arrivées européennes : les luthériens chassés de leur pays, des anglais en majorité.

Et on découvre ce peuple Maori, solidaire, proche de la Nature et des humains mais on tremble de les voir s'engager sur les chemins des blancs et de la matérialisation ...



bien sur, au milieu de tout cela, on suite une série de personnages très attachants, d'autres affreux mais pour lesquels on veut connaitre la destinée. tous ceux croisent, se séparent, se retrouvent au fur et à mesure de leur pérégrination, de leurs désillusions et de nouvelles ambitions.



Les thèmes de l'égalité homme-femme, de la protection de la nature et des croyances, le respect de sa religion et son interprétation, l'égalité des humains quelque soit leur religion, leur appartenance sont très forts et nous font passer par toutes les émotions possibles.



Un grand merci aux éditions L'archipel et Netgalley pour ce partage !

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Fleurs de feu

Mais quel plaisir immense de retrouver le meilleur de la plume de Sarah Lark. Ces Fleurs de feu nous permettent de retourner dans la Nouvelle-Zélande du 19ème siècle. Celle des immigrants européens qui rêvent d'une terre de cocagne. Mais la vie y est rude et le désillusions sont nombreuses. Et pourtant Sarah Lark nous emporte avec elle dans cette époque et ces lieux lointains. On adore ça. On a d'ailleurs tout lu et tout chroniqué de Sarah Lark paru en français ! Après la Saga des îles qui faisait une étape dans les Caraïbes, on retrouve toute l'atmosphère de la saga du Nuage blanc et de la Saga Morie qui nous avaient tant séduites. Ces femmes fortes, ces femmes libres qui, de manière explicite ou plus discrète, nagent à contre-courant. Ces femmes qui font rêver par leur évolution. Ces femmes qui font trembler par leurs émotions. J'adore Sarah Lark et c'est un plaisir immense que de retrouver cet univers quelle sait si bien conter. de plus, Fleurs de feu s'inspire de faits historiques. C'est l'occasion de se documenter avec passions et aventures. On tremble, on espère, on s'étonne, on apprend, on se languit, on s'impatiente, on se questionne, on se passionne.... Tout est dans ce roman !
Lien : https://branchesculture.com/..
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Fleurs de feu

Depuis que j'ai lu L'île aux mille sources de Sarah Lark, qui est mon premier roman lu de l'autrice et qui a été un gros coup de cœur, je n'avais qu'une hâte, c'est de découvrir les autres œuvres de Sarah Lark. Fleurs de feu est son tout nouveau bébé et le résumé m'intriguait beaucoup, aussi l'ai-je demandé dans le cadre de mon partenariat avec la maison d'édition. Et j'ai bien entendu adoré ma lecture !



Fleurs de feu a une couverture sublime, soulignons-le. Et je ne m'attendais pas à ce que ce soit un aussi énorme pavé. En effet, il fait plus de 600 pages ! Et j'ai quand même eu un peu de mal à le lire, il m'aura fallu quasiment un mois. Il faut dire que cette lecture ne tombait pas au bon moment, vu que j'étais en plein dernier mois de révisions et aussi, parce que l'histoire est tellement dense, j'avais l'impression d'avancer à une allure d'escargot. Mais ça ne m'a pas empêché d'adorer, d'être passionnée par cette histoire.



L'écriture est sublime. Il y a énormément de descriptions pour un maximum de réalisme. Ce qui fait que le roman est tellement dense et d'une richesse incroyable. Il y a un énorme travail derrière, c'est certain et c'est admirable.



Le voyage et l'évasion étaient au rendez-vous, pour mon plus grand plaisir. Ah, ça oui, j'étais bien dépaysée car c'était bien la première fois que je lisais un roman dont l'intrigue se déroule en Nouvelle-Zélande. J'ai ainsi pu en apprendre plus sur les Maoris, leur style de vie, leurs us et coutumes, leurs traditions, leurs interactions avec les étrangers.



Encore une fois, il y a des messages forts, des dénonciations, notamment sur la condition de la femme, les inégalités sociales, les inégalités hommes/femmes et la peur de l'inconnu. Il faut le dire, les femmes prennent cher dans ce roman, surtout les deux héroïnes, Ida et Cat ! ça m'a choqué et révolté ! Il y avait des passages très durs, notamment les scènes de maltraitance et de viols.



Pour en revenir aux personnages, nous en suivons plusieurs, il y a donc plusieurs points de vue au détour des différentes parties du roman. Tous ces personnages sont liés les uns les autres d'une manière ou d'une autre. Il y a Karl, un jeune homme humble, fou amoureux d'Ida à un point inimaginable. Jamais, il ne renoncera à elle, ne l'oubliera et ça, c'est de l'amour, le vrai. Quant à Ida, elle a trop été manipulée par son père et son mari Otfried, enfermée dans la religion, à essayer de leur trouver des excuses, à se dénigrer. Ce n'est vraiment que vers la fin qu'on entrevoit les grands changements opérés en elle. En parlant d'Otfried, ce personnage (dont on n'a pas le point de vue et heureusement!) est le plus détestable qui soit! Il est horrible, destructeur, c'est un violeur en puissance, menteur et j'en passe. Il fera énormément souffrir Ida, et même Cat ! Cat est sans doute mon personnage préféré. Elle est exceptionnelle, pleine de caractère, indépendante et débrouillarde, elle est le lien entre les Maoris et les autres, ayant vécue avec eux. Chris aussi est bien sympa. Il était évident que lui et Cat était fait l'un pour l'autre. Même Jane était intéressante. Très intelligente, une femme hors norme pour l'époque. La relation entre Ida et Cat est magnifique. Elles sont très liées, très soudées alors qu'elles sont très différentes l'une et l'autre. Ce qui les lie en particulier est très important dans l'histoire et c'est dingue!



En bref, Fleurs de feu est une très belle découverte ! Ce roman a presque été un coup de cœur, ça s'est passé à peu de choses ! La fin est assez ouverte, je suppose d'ailleurs qu'il y aura une suite. Mais le roman peut tout à fait se suffire à lui-même, la fin est parfaite. Il me tarde donc de lire la suite et/ou le futur roman de Sarah Lark.



Je remercie grandement Mylène et les éditions de L'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce magnifique roman.
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Fleurs de feu

Ida est une jeune allemande qui suit tous les préceptes religieux, ainsi que les convenances de la société rigoureuse dans laquelle elle vit. Ayant la charge de ses frères et sœurs depuis la mort de sa mère, elle sait qu’elle doit se plier en tout points aux décisions de son père. Qui décide, en commun avec le reste de leur village, de s’exiler en Nouvelle-Zélande, où on leur promet une meilleure vie.



Kitten est une jeune fille ayant grandi dans un petit port de Nouvelle-Zélande, dans lequel sa mère travaille en tant que prostituée. Ce n’est pas la vie qu’elle veut mener à son tour. Aussi, lorsque le tenancier décide de mettre sa virginité aux enchères, elle n’a pas d’autre choix que de fuir.



Deux jeunes filles que tout sépare vont pourtant se retrouver sur le même chemin: celui de l’émancipation et de la liberté.



Sarah Lark n’est plus à présenter depuis sa première saga, Le pays du Nuage blanc. Une saga que j’avais dévoré, tout comme j’avais savouré la suivante et la troisième. Cette nouvelle histoire qui débute nous ramène à nouveau en Nouvelle-Zélande, ce pays si particulier, peuplé à l’époque traitée de tribus maories et d’exilés venus de tous pays.



En 1837, les batailles font rage pour les territoires néozélandais. Chacun veut sa part du gâteau, au détriment des peuplades y vivant depuis des siècles. Un fond historique bouleversant et mouvementé. L’auteure a pris le temps de se documenter à tout point de vue, nous offrant un tableau absolument réel, reprenant l’histoire d’un chien dont il y a des traces dans les archives qu’elle a recensé.



Au-delà de cet aspect historique, qui se trouve toujours très documenté comme peut en témoigner la note de l’auteure à la fin du roman, nous rencontrons à nouveau deux jeunes femmes sur le point de voir leurs vies basculer.



Bien que ce soit toujours un très joli pavé, ce dont je raffole, je l’ai lu en très peu de temps finalement. Je me sentais attirée par l’histoire, ayant sans cesse envie d’en savoir plus sur ce qu’allait devenir les deux jeunes, ainsi que les autres personnages présents dans le récit.



Sarah Lark m’aura encore une fois bien fait voyager, et m’aura offert une histoire comme je les aime. Je pense que nous avons là une nouvelle série dont nous attendrons chaque nouveau tome avec impatience.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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Fleurs de feu

Avis : INTENSE

Ah que j’aime les romans dans lesquels Histoire et les contrées d’ailleurs se mêlent pour nous faire revivre les exploits de ceux qui, contraints et forcés, ont un jour quitté leur pays. C’est le cas dans ce beau roman qui devrait être le premier d’une saga et j’y ai trouvé mon bonheur, au point de ne pas le lâcher pendant deux jours et de laisser de côté ce qui pouvait attendre. Il fait six cents bonnes pages et quand on a commencé…

L’auteure va nous faire découvrir la Nouvelle Zélande, ce pays constitué de deux îles principales séparées par le détroit de Cook, et la vie des colons entre 1837 et 1844. Plusieurs familles d’une communauté de vieux-luthériens du Mecklembourg, vont quitter l’Allemagne pour tenter leur chance sur un territoire neuf, Eldorado de ce début du XXème siècle. Karl et Ida vont partir, l’une avec sa famille, l’autre seul grâce à son intelligence et sa débrouillardise qui vont lui permettre de faire le voyage gratuitement Si Karl trouve la liberté qu’il est venu chercher, en revanche Ida, mariée par son père rigoriste, puritain et pieux au fils d’une famille de l’ancienne communauté, sera longtemps femme à devoir tout souffrir. Heureusement que sur son chemin, Cat, fille de prostituée, elle-même en grande difficulté, va lui apporter le soutien et l’énergie pour supporter labeur incessant et époux brutal.

C’est un roman voluptueux et fouillé qui fourmille de détails sur les raisons et les conditions qui ont accompagné les premiers émigrants, chassés de leur pays par la misère et croyant pouvoir reconstituer ailleurs ce qu’ils ont perdu. Mais c’est aussi l’histoire du peuple des Maoris qui dans un premier temps, ont bien accueilli les étrangers mais qui ont su se battre pour défendre leurs terres convoitées sans intelligence. C’est sauvage, somptueux, dynamique et l’auteure colle au plus près de la réalité historique. Quand elle s’en éloigne pour donner plus de feu au récit, elle s’en explique à la fin du roman. L’information qui nous est donnée de l’introduction des moutons à cette période nous est bien présentée et donne une vraie réalité aux fermes qui sont le théâtre de toute l’activité des couples que nous suivons.

Et il y a les fleurs de ratas, exubérantes, parfumées, en feu passion comme l’est ce roman bien mis en valeur par la couverture qui nous donne une idée de la terre qui nous attend.

Sarah Lark est connue pour ses sagas colorées, impétueuses, incitant aux voyages. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait en allant visionner le street view de la région chaque fois que les familles devaient suivre leur destin. Sur fond historique, le roman d’amour est aussi là mais il est adulte et responsable.

L’écriture est ample, fluide, colorée et la lecture est d’une facilité propice à ne pas l’arrêter. Je vous conseille d’avoir le temps avant de vous y mettre sinon il risque d’y avoir quelques plats brûlés ; vous ne voudrez pas attendre pour tourner la page.

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de l’Archipel pour #FLEURSDEFEU en Service de presse.


Lien : https://www.facebook.com/Lya..
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