Citations de Sarah McCoy (532)
pendant ce temps là,je mets en pages ces inepties au sujet des régimes des stars, des chaussures à la mode et des restaurants utilisant du beurre bio ! où sont passées les vraies histoires sur les vraies gens?
J'avais toujours adoré voyager sur l'eau. (…)
C'était un moyen de transport d'une grande profondeur : le passé et le futur appartenaient aux ports de départ et d'arrivée. Pour celui qui naviguait, il ne restait que le présent.
Baisse la tête, fais ce que tu as à faire, ne pose pas de questions et tu seras récompensé .... Au fond de lui pourtant, il se demandait quelle était la place de la compassion humaine dans l'obéissance aveugle.
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Devrions-nous enterrer nos souvenirs barbelés pour éviter qu’ils ne transpercent leurs coeurs ?
Après des années d’absence, il débarque chez moi, dans le Kentucky. Il m’assure qu’il m’a trouvé une maison d’édition et disparaît aussitôt. Il traverse l’Atlantique pour me voir et me cloue sur place avec ses provocations. Je lui remets mon dernier roman et il s’agace de ma vitesse à lui rendre le travail qu’il a lui-même réclamé !
Le droit m'a appris qu'en dépit de tous les faits que nous pensons connaître, la vérité peut être une chose incroyablement difficile à saisir. Elle est embrouillée par le temps et l'humanité, et par la façon dont chacun vit sa propre expérience.
- Il n'y qu'une seule vérité, chuchota Reba
- Oui et non. Tous les jours, j'entre dans le tribunal avec ma vérité entre les mains et cela ne cessera jamais de m'étonner que l'autre avocat en fasse autant. Qui à raison ? (...)
Tu ne peux pas forcer à quelqu'un à croire ta vérité, pas plus que tu peux forcer le pardon. Nous ne sommes responsables que de nous même. (...)
-J'essayais d'être quelqu'un d'autre, avoua Reba, soulagée que le mensonge soit enfin révélée.
La vérité était une bouffée d'air frais.
L'art, c'est un conte de fées pour les yeux.
Personne n'est bon ou mauvais par naissance, nationalité ou religion. Au fond de nous, nous sommes tous maîtres et esclaves, riches et pauvres, parfaits et imparfaits.
Ce n'est la faute de personne. Parfois on ne peut savoir qu'après avoir essayé.
Comme leurs esprits sont jeunes et ignorants de l'histoire. Je me demande s'il vaut mieux pour eux qu'ils restent ainsi, innocents et naïfs. Devrions nous enterrer nos souvenirs barbelés pour éviter qu'ils ne transpercent leurs cœurs? Il est certain qu'ils connaîtront leurs propres tragédies. Ou devrions-nous mettre en garde nos enfants contre la cruauté du monde et la méchanceté des gens? Les prévenir pour qu'ils veillent les uns sur les autres et qu'ils aspirent à la compassion? Voilà les questions qui me taraudent depuis quelques temps.
Nous nous racontons tous des mensonges, sur nous-même, notre passé, notre présent. Nous nous imaginons que certains sont minuscules, insignifiants, et d'autres énormes, compromettants, alors qu'ils reviennent tous au même.
Ma mère m'a raconté qu'avant que cette île porte le nom de notre prince, les Micmacs l'avaient appelée Abegweit. « Le berceau des vagues ». Une terre de renouveau où toutes les créatures sont libres de s'épanouir de tout leur éclat. Un nom plus adapté. Une île née de la mer et rouge comme sa roche mère.
A l'instar du soleil qui a le pouvoir de donner de la couleur aux pommes et la retirer du linge, certaines choses ne s'expliquent pas, elles sont et c'est tout.
Tu ressembles trait pour trait à ta mère.
Elle n'aurait pu me faire de plus beau compliment
'charlotte lit se souvient d'un homme qui regardait sa fille
d'un drôle d'air et lui disait : oh ma pauvre !!
tu ressembles à ta mère !!
New York ne convenait pas à ses semblables. La ville la dévorerait comme une cerise et ne prendrait même pas la peine de recracher le noyau.
- Tu ressembles tant à ta mère ! dit-elle en prenant les mains de Lillian pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas.
- Je ne suis que son ombre, rétorqua Lillian, modeste.
- Nein, assura Elsie. Tu en es la lumière.
Ce livre nous fait plonger dans les secrets d'existence de quelques personnages forts qui se croisent à deux époques diffèrentes, mais qui mettent en parallèle des thèmes qui se ressemblent. Entre la seconde guerre mondiale et la "guerre" à la frontière mexicaine, on apprend de différentes cultures et on s'imprégnent des souffrances ressentis. C'est un texte qui remuent beaucoup d'émotions: de l'horreur , de la tristesse, de la peur mais aussi de la tendresse et de l'espoir.
J’en étais désolé, mais elle a dit que les marques sur nos vies sont comme des notes de musique sur une page : elles chantent une chanson.
L’amour vrai était une flamme passionnée qui brillait de tout son éclat jusqu’à ce qu’elle se consume. Elle ne vacillait pas, ne baissait pas, affaiblie par la banalité du quotidien.
J'avais signé mon premier roman.
[...]
J'imaginais qu'on devait éprouver la même sensation quand on mettait au monde un bébé. Mais le ventre de la femme a une capacité limitée. La littérature, elle, est une source de création infinie.