Sarah Morgan

_"Dans la vie, il y a des choses plus importantes que l'argent, Rio. Les sentiments des gens, par exemple. L'intégrité. La sincérité. Et si tu ne sais pas ce que ces mots signifient, alors utilise ton argent à bon escient : achète-toi un dictionnaire."

"[...] le père Noël existe pour tous ceux qui y croient..."

Il ne s'agissait pas seulement du cottage ou de l'argent. Elle se sentait seule, même si elle ne l'avait avoué à personne. Après tout le mal qu'elle s'était donné pour persuader Seb de déménager, comment admettre que les rues animées et les cafés bondés de Londres lui manquaient ? L'agitation, le bruit et la compagnie d'inconnus indifférents lui manquaient. Vivre dans un appartement bien chauffé lui manquait.

— Comment les choses se passent-elles avec Amy Foster ? Elle s’occupe bien de Kirsty ?
— Avec Kirsty, tout se passe pour le mieux, répondit Logan avant de s’asseoir et de mordre dans le sandwich qu’Evanna venait de lui tendre.
— Mais ?
— Elle fait partie des nombreuses personnes qui estiment que je devrais me remarier… Bientôt… De préférence avec elle.

Je ne crois pas au Père Noël. Ce que je crois, en revanche, c'est que les êtres humains ont une immense capacité à faire le bien autour d'eux, de mille et une petites manières. De même qu'une seule personne peut te pourrir la vie, une seule personne peut aussi illuminer ta journée. Les petits gestes comptent.

On veut le bonheur de ceux qu’on aime. Ca ne change pas pour une dispute.

Elle revoyait encore l'expression orageuse de leur père, elle entendait la voix douce de sa mère murmurant des paroles d'apaisement. Parler ainsi à leur père, c' était comme étaler du miel sur des toasts carbonisès. On avait beau essayer de sucrer et d'adoucir, le goût amer du brûlé subsistait quand même.

— C’est quoi, ce truc-là ?
— Ce truc-là, Cendrillon, se trouve être votre carrosse.
Elle examina la motoneige.
— Nous n’avons pas lu la même version du conte de fées.
— Cendrillon aurait adoré la motoneige. Vous n’avez encore jamais essayé ?
— Euh… non. Ils ne seraient pas d’une grande utilité dans les rues de Londres ou de New York.

– Tu disais ? demanda-t-elle en épongeant le liquide avec quelques feuilles d’essuie-tout. Mariée ? Avec qui ?
– Comment ça, « avec qui » ? Avec Dan, évidemment.
– Je suis au courant pour Dan ?
Elle avait perdu le fil des histoires d’amour de sa sœur.
– Oh ! attends… Oui, je me rappelle que tu l’as mentionné. C’est le dernier en date.
– Non seulement c’est le dernier en date, mais c’est aussi le dernier tout court. C’est l’homme de ma vie.

- Attends...tu as l'intention d'empêcher ce mariage ? demanda Vicky.
- Absolument.
Katie releva la tête.
- Elle le connaît à peine depuis trois mois à peine, Vick.
- Et alors ?
- Et alors, j'ai du fromage dans le frigo qui est plus vieux que leur relation. Qu'est-ce qu'on peut bien connaître de quelqu'un au bout de deux ou trois mois ?

- J'en suis sûr. Je suis certain que tu sais tout ce qu'il y a à savoir sur le côté commercial de Noël. Mais pour ce qui est du reste?
- Le reste ?
L'important, ce n'est pas ce qu'on achète, c'est ce qu'on donne.
- Oh ! Je t'en prie.
Elle décida aussitôt d'utiliser cette phrase dans la campagne publicitaire de l'an prochain.....

— Ah, les femmes… Je ne les comprendrai jamais !
— Ça, tu peux le dire ! Mais c’est juste un manque d’entraînement, ne relâche pas tes efforts, murmura Kyla.

Elle avait pensé pouvoir échapper à la souffrance, mais rien ne servait de fuir lorsqu’on portait la source de ses maux en soi.

Vous me rendez folle tous les deux, quand je vous vois faire ! "Car il n’y eut jamais d’histoire plus douloureuse que celle de Juliette et de son Roméo." C’est clair que Shakespeare ne vous avait jamais rencontrés, Brenna et toi !

J'ai toujours eu pour philosophie de cueillir sans délai les fruits de l'instant. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.

L’amour n’est pas une machine qu’on branche et qu’on débranche.

— Allez, Kayla, lâche-toi un peu ! On fête nos résultats records de cette année. Je croyais que c'était une tradition chez vous, les Britanniques, de boire immodérément, de chanter d'horribles karaokés et de draguer vos collègues à Noël.
— D'où sors-tu ces précieuses informations ?
— J'ai vu Le Journal de Bridget Jones.

Parfois, tout ce dont on a besoin pour se sentir en sécurité, c'est de savoir qu'on a un foyer quelque part, des proches qui nous aiment et sont là pour nous.

« La beauté inespérée de ce paysage en gris et blanc lui apportait un étonnant réconfort. Ici, au plus profond de la forêt, rien ne venait rappeler Noël. Pas de décorations tapageuses, pas de bonshommes en rouge affreusement souriant sous leur barbe blanche, pas de musique d’ascenseur. Rien que la nature, la paix et le silence. »

Avec Fliss, il avait appris que l’intime était aussi et surtout émotionnel. Qu’il se déclinait à travers les pensées partagées, les mots murmurés, les secrets échangés.