Citations de Scott Westerfeld (355)
- Viens. Allons voler tous les deux, dit-elle. (Elle se massa l'épaule.) Maintenant qu'on ne risque plus de se prendre un grouilleur sur la tronche...
- Eh bien, proposa-t-il après un moment de réflexion, as tu déjà vu le fleuve ?
- L'Arkansas ? Oui depuis le pont, en venant ici, répondit Jessica.
-Tu n'as jamais vu l'Arkansas si tu ne l'as pas contemplé pendant l'heure secrète, affirma Jonathan. L'eau immobile est idéale pour faire des ricochets.
- Oh, super. (Elle s'efforça de comprendre quelles lois du mouvement pouvaient entrer en jeu, mais renonça presque aussitôt.) Comment ça marche ?
Jonathan sourit de plus belle. Ses yeux bruns brillaient sous la lune sombre.
Rappelle-toi juste que ce qu'on écrit n'est pas forcément ce qu'on est.
Puisque tout le monde avait la même tête, il était peut-être logique que tout le monde pense de la même façon.
Dans le monde de l’extrême beauté pas de place pour la pitié!!
Et si c'était demain ....
Prends les montagnes et, après la brèche, continue sur ta lancée
Jusqu'à ce que tu en trouves une longue plate.
La mer est froide, attention aux brisures.
A la deuxième, commets la pire erreur.
Quatre jours plus tard, suis le côté que tu détestes,
Et cherche dans les fleurs des yeux d'insectes de feu.
Quand tu les auras trouvés, profite de la balade,
Puis attends la lumière sur le mont chauve.
- Et que tout le monde est moche.
- Ce qui veut dire que personne ne l'est.
Les hommes aux cheveux filandreux sont des musiciens, les plus moches sont des hommes politiques et quelqu'un m'a dit que les gras doubles sont principalements des comiques.
"MANIFESTE
Je n'ai pas besoin qu'on me guérisse. Comme je n'avais pas besoin de me taillader le bras pour éprouver quelque chose, ou pour penser. A partir de maintenant, personne ne reprogrammera plus mon esprit, sinon moi.
A Diego, les médecins disaient que je pourrais apprendre à contrôler mon comportement, et je l'ai fait. Vous m'avez tous aidée, d'une manière ou d'une autre.
Mais vous savez la nouvelle ? Ce n'est plus mon comportement qui m'inquiète. C'est le vôtre.
Voilà pourquoi vous ne me verrez plus pendant un moment, peut-être pendant très longtemps. David et moi allons rester dans la nature.
Vous dites que vous avez besoin de nous. C'est peut-être vrai, mais vous avez suffisamment d'aide, avec ces millions de nouveaux esprits intenses sur le point de de vous rejoindre, avec l'ensemble des villes qui se réveillent enfin. A vous tous, vous êtes bien assez nombreux pour changer le monde sans nous.
Dorénavant, David et moi serons là en travers de votre route.
Car, voyez-vous, la liberté a le chic pour détruire certaines choses.
Vous avez vos nouvelles Fumées, vos nouvelles idées, de nouvelles villes et de nouveaux systèmes. Eh bien... nous sommes les nouveaux Specials Circumstances.
Chaque fois que vous empiéterez un peu trop sur la nature, nous serons là à vous attendre, prêts à vous repousser. Souvenez-vous de nous chaque fois que vous déciderez de creusez de nouvelles fondations, de détourner une rivière ou de couper un arbre. Méfiez-vous de nous. Aussi avide que redevienne l'espèce humaine maintenant que les Pretties se réveillent, le monde sauvage a conservé ses crocs. Des crocs spéciaux, pas jolis à voir. Nous.
Nous serons là, quelque part - à vous surveiller. Prêts à vous rappeler le prix payé par les Rouillés pour être allés trop loin.
Je vous aime tous. Mais il est temps de se dire au revoir, pour l'instant.
Attention à ce que vous faîtes du monde ! ou notre prochaine rencontre pourrait bien mal tourner.
Tally Youngblood.
"- Tu ne crois tout de même pas à ces âneries comme quoi il n'y aurait qu'une manière d'être beau et que l'humanité serait programmée pour être d'accord avec cette idée ?"
Trouver comment s'habiller constituait toujours le grand défi de l'après-midi.
Page 109: "-Donc l'alarme sonne, la famille se réveille, inspecte toute la maison, mais les cambrioleurs, les satanistes ou je ne sais quoi ont déjà disparu. Comme volatilisés.
[...]
L'entendre évoquer des événement qui n'avaient pu se dérouler qu'au cours de l'heure secrète lui donnait le tournis.
-Qu'est-ce qu'ils ont fait?
Constanza passa son bras sous celui de Jessica et l'entraina vers la bibliothèque.
-C'est ça le truc. Ils n'ont rien volé du tout. Ils ont seulement retourné la maison en laissant des symboles sans queue ni tête derrière eux. Par exemple, il y avait une porte avec douze couteaux plantés dedans. Et du sang sur l'un des couteaux."
Peut-être que la raison pour laquelle la guerre et ce qui va avec ont complètement disparu, c'est qu'il n'existe plus de controverse, plus de désaccords, plus personne pour réclamer un changement.
La beauté du monde en était presque douloureuse, et Tally sut qu'elle n'aurait plus jamais besoin de se taillader. Elle portait une lame en elle désormais, qui la mordait en permanence ; elle la sentait chaque fois qu'elle avalait sa salive, chaque fois que ses pensées se détournaient des splendeurs de la nature.
Aya avait appris à l'école qui était les Specials, bien sûr.
Voilà longtemps, la ville de Tally Younblood avait créé une sorte bien particulière de Preties - Cruels, impitoyables et mortels, tout le contraire des têtes vides. A l'origine ils étaient supposé protéger la ville, traquer les fugitifs et maintenir l'ordre. Mais petit à petit, ils se muèrent en organisation secrète, chaque génération modifiait la suivante, comme une mauvaise herbe hors de tout contrôle. Les Specials n’avaient que dédain pour ceux qui n'était pas semblables à eux, et souhaitaient prendre le monde entier sous leur coupe. Finalement, ils reversèrent le gouvernement de leur ville et déclenchèrent la guerre de Diego.
Elle se réveilla dans une cellule capitonnée.
L'endroit avait exactement la même odeur que le grand hôpital de sa ville: une senteur âcre de désinfectant, avec des relents de personnes lavées par des robots. Et quelque part, hors de vus, des effluves d'urine flottaient, comme si elle bouillait à feu doux.
[...]
Tally repoussa ses couvertures à coups de pied, puis marmonna:
-Pas possible, c'est une blague !
On avait remplacé sa combinaison furtive par une fine chemise de nuit jetable à fleurs roses.
Tally se leva et déchira le vêtement avant de le froisser en boule, de le lâcher par terre et l'envoyer sous son lit avec rage. Elle préférait être nue qu'avoir l'air ridicule.
Paige se met à pleurer.
-Je...je sais que j'ai tout gâché, je suis nulle.Mais je l'aime.Je ne peux pas vivre sans lui.Ne m'empêchez pas de le voir,je vous en pris.Je l'aime,et je crois a l'amour.
Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
Kieran Black n'était pas du genre mignon, non.
D'accord, sa passion pour la vie au grand air avait un certain charme, tout comme sa façon de se téléporter en cours depuis l'Antarctique, des glaçons collés dans les cheveux et les lèvres encore gercées par les vents glacials. Et c'est vrai qu'aujourd'hui il avait été particulièrement séduisant avec son air paumé, infichu de réaliser que le fait de passer son temps au pôle Sud était déjà plus ou moins un thème de fléaux. Sans rire : qui sortait encore dans le froid de nos jours ?
Ce n'était pas un sentiment qu'elle avait connu face à des Uglies. Sans les grands yeux dessinés à la perfection, leurs visages ne pouvaient pas inspirer cela. Mais le clair de lune, le décor, voire simplement les mots qu'il avait prononcés, avaient changé David en Pretty. Juste pour un instant.