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Critiques de Searth Cabal (56)
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La grande année des goètes

Après une lecture mitigée, me voici avec une courte critique sur ce roman de fantasy historique ma foi fort intéressant, mais qui me laisse perplexe...



Même si je suis une grande fan des descriptions et que j'aime énormément la fantasy plus adulte avec un anti-héro bien salaud comme je les aime, le roman manquait de quelque chose en plus, peut-être un manque d'attachement par rapport aux autres personnes, un manque de caractère ou juste une plume qui ne me correspond pas. Ce beau bébé de 800 pages a été parfois difficile à lire, non pas parce qu'il est complexe, mais par manque d'accroche. Cela reste malgré tout un roman intéressant qui mérite d'être lu, même si je comprends aisément qu'on ne puisse pas accroché.



A voir pour de futurs romans de cet auteur !
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La grande année des goètes

Ce retour de lecture concerne “La grande année des goètes” de Searth S. Cabal. J’ai lu cet énorme roman pour Babelio. Merci de contribuer régulièrement à la bonne alimentation de mon dragon.



Je me faisais une joie de parcourir l’Europe du seizième siècle mais cette lecture a été laborieuse. Avant que je t’explique pourquoi, j’ai bien cru que j’allais abandonner ce livre, je vais reformuler le résumé. Angus Grey est le dernier né d’une famille qui pratique une magie obscure. Il a des aptitudes très recherchées mais il souffre d'une maladie mortelle. Afin de se montrer digne de son héritage familial et d’avoir une chance de sauver sa peau, il offre son âme en échange de faveurs démoniaques. Bartley Blyth est un moine de l’abbaye de Westminster. Il a une chance de racheter une faute et de recommencer une nouvelle vie…



L’écriture est belle. J’ai été particulièrement sensible aux descriptions de la nature environnante sous la neige. On entre dans le vif du sujet dès les premières lignes du texte. L’histoire du pacte avec le diable a traversé les siècles mais mon intérêt allait croissant parce que je voulais découvrir quelle direction allait prendre l’alliance fraternelle entre les deux hommes. Plus encore, je voulais savoir jusqu'où Angus oserait négocier avec l’entité.



Ce roman dans lequel le Moyen Age est fantasmé demande du temps. Les personnages sont profonds, les valeurs qui les animent sont venues frictionner mes habitudes. Malheureusement, cette lecture n’a pas été assez immersive. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux protagonistes !
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La grande année des goètes

Pfiou! Ça c'est un sacré gros bouquin et je ne suis pas mécontente d'en être venue à bout. Merci à Babelio et Open Strange Doors pour cette découverte et ce voyage dans le temps.



En me basant uniquement sur son résumé, je savais que l'histoire me plairait et pourtant je dois bien avouer avoir galéré avec la première partie. J'avais énormément de mal à rester concentrée et à assimiler tous les détails, allant des noms des personnages aux diverses correspondances entretenues entre ces derniers.



J'ai trouvé le démarrage très lent et il m'a fallu un certain temps d'adaptation pour m'habituer au style de l'auteur. Certaines formulations étaient alambiquées et je n'ai pas toujours compris les ellipses ou changements de points de vues. En bref, je suis souvent revenue en arrière en me demandant si j'avais loupé une info quelque part.



Je n'ai réellement accroché que lorsque Angus, Blyth et Karb prennent la route et que l'aventure commence enfin. Je ne dis pas que la narration s'accélère (ce n'est pas le cas) mais l'histoire avance et on en apprend de plus en plus sur les desseins des Goètes, qui m'étaient apparu jusque là très mystérieux. Je pense d'ailleurs que la deuxième partie est celle qui m'a le plus transportée, elle est pleine de promesse et de révélations et je pouvais presque me sentir déambuler dans les paysages et cités anciennes.



Ce que j'ai préféré c'était évidemment Karb et surtout son évolution. On rencontre ce petit démon plein de suie et trouillard comme pas deux et on ne peut s'empêcher de s'y attacher. Il grandi et gagne en maturité au fil des pages et je n'ai pu m'empêcher de ressentir un petit pincement au coeur pour chacune de ses déceptions. J'ai également aimé découvrir les membres du cercle de Paris et leurs passifs respectifs. Je ne m'attendais pas à autant de détails les concernant et j'ai vraiment apprécié de lire leurs "origins stories".



C'était une histoire très dense et largement détaillée mais je l'ai beaucoup appréciée. J'ai été soulagée d'obtenir un petit délais supplémentaire pour la publication de cet avis car il m'a permis de terminer la lecture à mon aise et de mieux la savourer. Je pense que c'est un roman pour lequel il faut pouvoir prendre le temps et laisser décanter.
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La grande année des goètes

Exigeant mais la récompense est au rendez-vous.



Dans une Europe en fin de moyen âge. La sorcellerie a toujours droit de citer, bien que combattue par l’Église. Nous vivons le roman du côté d’une cabale destinée à renverser Rome.



Le contenant tout d’abord. Un énorme pavé, une brique, mais un splendide objet. La couverture est magnifique. La qualité est manifestement au rendez-vous.



Le contenu. Comme l’indique mon titre, exigeant. J’ai mis beaucoup de temps à m’immerger dans l’univers de l’auteur. Le style est accessible mais soutenu. Le début est franchement nébuleux et le personnage principal n’est pas particulièrement attachant. J’ai attaqué le roman dans le cadre d’une masse critique et j’avoue humblement que si je n’avais pas eu un billet à produire, j’aurais abandonné ma lecture. Bien mal m’en aurait pris.

Une fois passé un douloureux départ, le plaisir est au rendez-vous. (Amis de la poésie, à vos plumes). Et j’irais même plus loin, peut être fallait-il cet ardu démarrage pour pleinement apprécier l’ensemble de l’œuvre.

Une mise en place difficile, mais une fois les clés en main on peut apprécier notre voyage. Karb, le démon familier est particulièrement attachant. Valère est magnifique et à eux deux ils viennent contrebalancer les autres personnages un peu monolithiques et, je trouve, sclérosés.

L’action et la violence sont au programme. Le propos est cohérent, intelligent, réaliste, cynique.



Une lecture exigeante (je l’ai déjà dit non ? ), adulte, puissante. La récompense est au rendez-vous.
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La grande année des goètes

Tout d'abord, un tout grand merci à Babelio et aux éditions Open Strange Doors pour l'envoi et la découverte de ce roman.



Ado et jeune adulte, j'étais une dévoreuse de fantasy médiévale, de magie et de récits initiatiques. Ce mélange a longtemps été pour moi une association gagnante. Rajoutez à ça un côté historique et ça matche à 200 % !



Pour un premier roman, l'écriture est élaborée et riche en vocabulaire. La concentration est de mise pour lire ce petit pavé.

L'idée de départ est intrigante et nous happe rapidement. Cependant, j'ai eu beaucoup de mal à suivre l'histoire. L'auteur alterne entre la trame principale et des flashbacks sans fil conducteur apparent, ce qui peut perdre quelques lecteurs en chemin.



Côté personnages, certains sont plutôt bien développés et attachants, avec une personnalité propre. Les descriptions des décors sont également très immersives. Je me suis particulièrement attaché à un personnage. En revanche, d'autres personnages m'ont agacée au possible, et j'ai eu du mal à m'identifier à eux.



Sans re révéler plus, c'est un livre qui plaira sûrement aux amateurs de nécromancie, de démons, d'univers médiévaux, de religion et de magie. Mais accrochez-vous bien, car l'histoire est complexe et demande une attention particulière pour être pleinement appréciée.
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La grande année des goètes

Alléchée par la 4eme de couverture qui semblait regrouper tous les thèmes qui fonctionnent à merveille sur la lectrice que je suis, ravie d'avoir été prise pour la masse critique m'ayant permis de recevoir ce magnifique pavé de plusieurs centaines de pages, mais tellement déçue de cette lecture...!

Ce n'est pas mal écrit, ce qu'il se passe n'est pas inintéressant, mais au bout d'une bonne centaine de pages, force est de constater que la mayonnaise ne prenait pas.

On se désintéresse totalement du sort des personnages (même de celui du "héros" si je puis dire, personnage que d'aucuns trouvent certainement détestable mais pour le style duquel j'ai généralement de gros penchants), leurs motivations sont à la fois obscures et expliquées, en bref on ne se sent pas le moins du monde concerné par ce qui se déroule sous nos yeux tant bien que mal.

Je ne saurai dire à quoi cela tient, si c'est la narration, l'écriture même des personnages, la façon d'exposer et de raccorder l' Histoire qu'a le texte (et encore, ça aurait pu être une force), mais en tous cas, je n'ai pas pu me résoudre à continuer une lecture vide d'émotions et d'intérêt pendant encore plusieurs centaines de feuillets.



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La grande année des goètes

, "La grande année des goètes" est un premier roman prometteur qui mêle habilement histoire médiévale et magie noire dans une uchronie captivante. Malgré quelques longueurs et un style d'écriture exigeant, l'intrigue riche en rebondissements et en personnages attachants saura certainement séduire les amateurs de fantasy. En librairie depuis sa sortie le 1er janvier.
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La grande année des goètes

Je pense que malheureusement ce livre n'était pas fait pour moi.



Je n'ai pas réussi à m'accrocher à l'histoire, aux personnages (pour ma part j'ai trouvé le personnage principal antipathique), ainsi qu'au style d'écriture.

J'ai trouvé trop de lenteurs, parfois trop de descriptions, ou trop d'infos.



Et en revanche, il faut bien dire ce qui est, on a réellement le sentiment que l'auteur a fait des recherches sur les religions, l'histoire.



Tout simplement un rendez-vous manqué entre ce texte et la lectrice que je suis.
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La grande année des goètes

Un grand merci à Babelio et à Open Strange Doors pour cet envoi dans le cadre d'une mass critique privilégiée.

Une gros livre de plus de 730 pages sur une Europe uchronique du XVIe siècle dans laquelle la sorcellerie et ses différentes branches (dont la goétie) existent et est en guerre contre l'Église catholique.

La cadre général, cette lutte entre Eglise établie et sorciers n'est pas originale, mais l'univers ancré dans le temps européen est ici bien rendue, même si à mon goût pas assez utilisé (comme l'a fait Pierre Pevel par exemple).

Fin du XVIe siècle, Angus Grey, fils adoptif d'un goète anglais essaye d'évoquer un puisant démon mésopotamien pour le mettre à son service. de constitution fragile, il cherche à devenir immortel et à s'engager dans la lutte de la cabale (groupe de sorcier, aucun rapport avec la tradition juive!) contre l'Église catholique. Au même moment, Bartley Blyth, prieur de Westminster traverse les terres de son père. Les deux hommes vont ensuite se lier d'amitié et se rendre à Paris puis à Rome. A Paris, Angus qui dispose désormais d'un familier (un démon), Karb, rencontre les têtes pensantes de la cabale, dont son chef M le Maudit. Un complot est en branle pour mettre fin à la tyrannie de la papauté et ils doivent se rendre à Rome et profiter de l'interrègne qui sépare la mort du dernier pape de l'élection du nouveau pour mettre leur projet à exécution. Mais l'ordre de la Lance, bras armé de l'Église contre les sorcier veille...

D'abord un mot de vocabulaire. Je ne connaissais pas le mot « goètes » et j'ai donc chercher dans le remarquable dictionnaire historique de la langue française d'Alain Rey pour découvrir que la goétie est un mot apparu au XVIe siècle (venant du grec Goêteia) qui s'applique à l'évocation des démons (et autres mauvais esprits) par des rituels de magie noire. On comprend un peu mieux, car ces évocations sont centrales dans le livre de Searth Cabal (déjà le nom de l'auteur, c'est fait exprès!).

Ensuite, que penser de ce roman de fantasy historique ! Mon avis est contrasté.

L'intrigue est plutôt plaisante mais certains passages sont difficile à suivre. Au début, surtout, mais aussi à la fin, lors du combat dans la Rome éternelle, je n'ai pas toujours réussi à comprendre ce qu'il se passait, qui était qui, qui faisait quoi, qui disait quoi. J'ai eu l'impression de lire une épreuve non corrigée. Cela ne concerne qu'une petite partie du livre, heureusement mais c'est assez perturbant.

Pour le reste, le roman se lit avec beaucoup de facilité. Son style n'est pas si soutenu que ça et c'est assez fluide. L'histoire se laisse suivre avec plaisir mais sans réelle surprise.

Les péripéties nombreuses, les combats, les scènes de magie et de nécromancie sont particulièrement soignées.

Les personnages sont assez bien caractérisés et quelques retours en arrières (pas annoncés, donc il faut à un moment s'accrocher pour comprendre que l'on parle du passé de tel personnage!), on assiste à leurs histoires personnelles et à leurs motivations.

En revanche, ces personnages sont monolithiques et n'évoluent pas. Ni les circonstances, ni les discussions, ni les épreuves n'ont de prise sur eux et tels ils sont au début, tels ils finissent. C'est, à mon avis, un des défauts importants du roman, d'autant plus, qu'aucun d'entre eux n'a assez de charisme pour emporter notre sympathie ou notre bienveillance. Angus Grey, le personnage principal, agit assez souvent comme un adolescent irritant, que l'on a envie de secouer pour le faire gagner en maturité.

Seul le « personnage » de Karb, le démon familier, sort du lot et est plutôt bien mis en scène, apportant un touche d'humour bien venue. Et c'est le seul acteur majeur du roman à évoluer et à apprendre de ses erreurs.

Au final, des personnages un peu caricaturaux et des passages parfois un peu confus, mais un livre plaisant à lire, bien écrit et qui donne envie de lire une probable suite.
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La grande année des goètes

Les Goètes ou la magie interdite. Cela se déroule au XVIème siècle, une époque où la magie est proscrite, surtout cette ancienne magie noire.

Les autorités de l'époque craignent les effets néfastes sur la société et les individus.

Les Goètes sont poursuivis, emprisonnés ou exécutés.

Mais toutes interdictions amènent à enfreindre les lois et à exercer une magie secrète.



Les personnages principaux de l’histoire sont Angus Grey et Bartley Blyth. Angus Grey est un personnage mystérieux, à une allure chétive et malade. Un héritage familial entre magie et malédiction. Il va accepter un pacte avec un démon. Mais a-t-il bien fait ?

Tandis que Bartley Blyth est un religieux et magicien qui joue un rôle central dans l’intrigue. Malgré son grand âge, il se lance dans un grand voyage. Leurs interactions, leurs motivations et leurs secrets contribuent à l’intérêt du récit.



D'autres personnages sont présents et rajoute du mystère et rebondissements. M le Maudit qui veut détruire l'Eglise, Frère Ambroise en quête de vérité et rédemption, Maitre Gideon un alchimiste...



Le roman explore leurs pouvoirs, leurs secrets et les conséquences de leurs actes. C’est un récit qui mêle mystère, aventure et découverte d’un monde occulte.

L’auteur utilise un langage riche et parfois complexe, ce qui peut rendre la lecture déconcertante. S'armer de quoi chercher les définitions. Des longueurs et descriptions excessives sont présentes. J'avoue avoir passé rapidement à certains moments.

En tout cas, j'ai pu en apprendre d'avantages sur le monde de la sorcellerie/magie et j'en suis toujours friande.

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La grande année des goètes

Je remercie Babelio et Open Strange doors pour cet envoi lors d'une opération Masse Critique.

Néanmoins, je vais livrer mon ressenti honnête sur ma lecture, et je ne suis pas très enthousiaste. D'abord, à première vue, la couverture m'a évoqué un roman pour adolescents ou yong adult, avec cette silhouette masquée tel un assassin de jeux vidéos, et cette créature à ses pieds qui pourrait faire penser à un Pokemon - de l'apparence de Salamèche, du caractère de Pikachu. Le terme de "goètes" du titre est expliqué dès la première page, mais j'ai vraiment eu l'impression qu'il était mis à la place de magicien juste pour se différencier du cycle Harry Potter...

Un tout jeune adulte accompagné d'une créature magique un peu peureuse mais qui parle avec la voix de la raison, une Eglise toute puissante et universelle qui écrase le monde par son intolérance, un complot pour l'abattre... Tout cela n'est pas d'une folle originalité, et, surtout, selon moi, est tellement plus subtil et riche dans la Trilogie de la poussière de Philip Pullman - plus connue sous le nom d'A la croisée des mondes en français. Ici, on comprend que nous sommes dans une uchronie où Marie Tudor est restée au pouvoir et a maintenu le catholicisme en Angleterre. Sauf que... L'auteur n'en fait quasiment rien. Les aspects uchroniques sont très peu présents dans le texte.

Je passe aussi sur des révélations sur les identités de personnage qui sont assez évidentes, des rebondissements attendus et des personnages très monolithiques, sans nuance ; c'est le démon qui se révèle être le plus complexe. Pour finir, la fin m'a semblé très longue, d'autant que les personnages étant des magiciens voire des nécromants, ils ne meurent pas, ou pas complétement - sauf que, quand cela fait la 3ème fois qu'on nous dit qu'un personnage est mort et qu'il revient, l'effet s'affaiblit... Les dix dernières pages sont d'ailleurs assez ratées selon moi, sans rapport avec le récit initial, avec un ton qui tranche par sa légèreté avec le reste.

Peut-être que l'auteur prépare un tome 2 - ou une adaptation en série, mais ce sera alors sans moi.
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La grande année des goètes

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Open Strange Doors pour l’envoi de ce livre dans le cadre d’une Masse critique privilégiée.



Malheureusement, dès les premières pages j’ai compris que je n’allais pas arriver au bout de cet énorme pavé. J’ai lu la première partie qui pose les fondations de l’histoire mais je n’ai pas du tout accroché malgré l’univers uchronique qui m’avait attirée au départ.



Le seul point positif est de m’avoir donné envie de lire une biographie de Jane Grey (1537-1554) « la reine de neuf jours ».



J’ajouterai que le format n’est pas pratique (16.99 x 4.8 x 24.41 cm , 1,49 kg) impossible de l’emporter dans le train où je lis la majorité du temps.



Il fera probablement un heureux à la bibliothèque du coin.

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La grande année des goètes

Au milieu du chemin de notre vie,

je me retrouvai dans une forêt obscure,

car la voie droite était perdue.

Ah dire ce qu’elle était est chose dure

cette forêt sauvage et âpre et impénétrable,

qu’y penser renouvelle la peur !



Ces mots, oh combien, connus de nombreux lecteurs auraient pu s'appliquer à cette lecture qui fut mienne pendant plusieurs semaines, et ce pour plusieurs raisons...



La première est toute simple : sortir de sa zone de confort. En effet, quand Babelio et les Éditions Open Strange Doors, que je remercie au passage, me proposèrent cette lecture aux antipodes de mes lectures habituelles. Mais le résumé proposé à de quoi séduire "Ce roman, à la croisée de la fantasy historique et de l’uchronie, vous emmène de Rome à Londres en passant par Paris dans un univers inspiré du Moyen Âge et de la Renaissance. Au programme de cette histoire dense (et longue ! le roman fait plus de 700 pages !) : vengeance, magie noire, immortalité, religion et pouvoir…"

La seconde la longueur de la lecture mais celle-ci ne me posant pas de problème, l'univers ayant de quoi me passionner,

il restait la troisième : cet aspect fantasy à dompter.

Mais après tout, Audere est facere – Oser, c'est faire, alors j'ai osé ce pas de côté.



Faire un pas de côté c'est parfois risquer la chute, prendre le risque d'un chemin inconnu, chemin dans lequel on trouverait une voie sans issue, chemin sur lequel les obstacles et embûches ferait renoncer...

Mais après tout, à quoi bon renoncer, à quoi bon faire demi tour, et se dire je me suis trompé...

On connaît tous cet adage Errare humanum est faussement attribué à Sénèque, on connaît moins les mots qui suivent sed perseverare diabolicum,...

Et n'en déplaise aux adeptes des aphorismes ou autres adages, ma persévérance ne fut point diabolique.... Mais magie diabolique

De la persévérance il m'en a fallu car le chemin fut, par moments, semé d'embûches : surtout le premier tiers, pendant lequel un temps d'adaptation est nécessaire tant au niveau de l'écriture qui parfois prend des détours inattendus, voire des circonvolutions qui semblent inextricables...

L'auteur m'a fait penser à celui qui dessinant un arbre commence par un tronc un peu massif, puis viennent les branches qui donnent naissance à des ramures. Au début, on a du mal à se représenter ce que donnera le dessin final, tant il faut faire preuve d'abnégation et une fois terminé ce dessin, et refermé le livre, on constate que tout ce travail fut fait tout en détails et finesse..



Le tronc principal est l'Europe au XVIe siècle dans laquelle depuis mille ans, la magie est proscrit...

De ce tronc, 3 branches : un sorcier ourdissant sa vengeance, un oracle assoiffé d'immortalité et un prêtre en quête de rédemption...

Les ramures vont être ce cheminement de ces trois personnages entre l'Angleterre, la France et l'Italie, à une époque où ces longs voyages étaient dangereux, le chemins mal fréquentés, et les forêts inquiétantes.

Dans cette ambiance moyenâgeuse crépusculaire et de Renaissance naissante (sans mauvais jeux de mots), on prend plaisir à cheminer avec ces 3 personnages dont les ambitions différent les unes des autres.

Une mention particulière pour les immersions dans la Cité Éternelle, absolument magistrales.



Alors pour reprendre, l'analogie du chemin, malgré les différentes péripéties qui ont émaillées ma lecture, je dirais que j'ai failli me perdre, j'ai hésité à revenir revenir à mon point de départ, je suis par moment revenu sur mes pas, mais j'ai tracé ma route pour au final, une fois arrivé au sommet de cette montagne de papier, je me suis posé, pour méditer sur ma lecture et au final me dire, comme l'écrivait Antonio Machado :

"Voyageur, le chemin

C’est les traces de tes pas

C’est tout ; voyageur,

il n’y a pas de chemin,

Le chemin se fait en marchant"
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La grande année des goètes

Voici qu'il est temps pour moi de livrer mes impressions et vraiment la tâche est difficile ....parce que ce lourd pavé (plus de 1,5 kilos) m'est littéralement tombé des mains et que j'ai vraiment dû me battre les flancs pour poursuivre ma lecture avec la pénible impression de devoir absorber sans faim un plat vraiment indigeste. Et oui , je dois l'avouer à ma grande honte, j'ai jeté l'éponge en abandonnant ce texte , ce qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps.

Quel dommage car l'intrigue bien résumée sur la quatrième de couverture avait tout pour me plaire et depuis ma découverte de la Fantasy il y a une bonne dizaine d'années , je me suis attachée à ce domaine littéraire qui recèle tant de pépites et j'ai béni ces auteurs qui m'ont apporté tant de bonheur de lecture, Pierre Pevel en premier bien sûr, mais aussi Robin Cook, Ursula Le Guin et Georges Martin.

Avec Searth Cabal qui apparait modestement sur Google comme encyclopédiste (sic!) je n'ai vraiment pas retrouvé le plaisir délicieux de lecture que j'attendais de ce roman.

Nous voici dans un univers uchronique où Mary la Sanglante (la fille d'Henry VIII et de Catherine d'Aragon) règne depuis de longues années sur l'Angleterre et impose la religion catholique .

Les mages (ou goètes) se font discrets et la lutte entre l'Eglise et les sorciers se trouve d'autant plus à l'ordre du jour que le roman se déroule à la période charnière entre la mort d'un pape et la prise de fonctions de son successeur.

Angus Grey , le dernier héritier d'une lignée de sorciers est atteint d'un mal mystérieux ce qui ne l'empêche pas de vouloir se joindre à une conspiration contre l'église dirigée par le puissant M le Maudit (tiens, tiens coup d'oeil à Fritz Lang ? ).

Pour cela il lui faut invoquer un puissant esprit mésopotamien au cours d'une invocation maléfique qui exige le sacrifice de jeunes enfants ( ça commence bien ! On trouve tout de suite le héros vraiment sympathique !)

Mince ,ça ne marche pas et c'est un démon familier qui surgit de cette cérémonie sanguinaire et la créature va s'attacher aux pas du héros, un lien puissant se créant entre les deux personnages.

Sur ces entrefaites, arrive dans le château non pas Dracula mais un religieux du nom de Bartley Blyth qui fait halte dans cette sinistre demeure sur sa route vers Rome où il doit aller pour se racheter d'une lourde faute ...

Entre les deux personnages des liens vont se tisser et leur chemin sera long, parsemé d'embûches avec des péripéties multiples et des batailles , le déroulement de l'intrigue faisant par ailleurs la part belle à la magie...

Mais pourquoi suis-je restée totalement imperméable à ce texte ? D'abord parce que les personnages sont vraiment peu sympathiques voire même irritants et on se contrefiche des malheurs qui peuvent bien leur arriver !

Seul le petit démon Karb échappe à mon féroce jugement car au moins, lui, il tente de s'améliorer et il évolue au cours du récit ce qui le rend attachant.

Ensuite les flashbacks qui interviennent fréquemment sans prévenir, troublent la cohérence temporelle du récit. Par ailleurs le texte (ou la traduction ?) est peu précis et parfois on ne sait pas qui parle (c'est gênant !)

Le style enfin est vraiment ampoulé voire amphigourique (pour rester dans le champ lexical cher à l'auteur ) et vraiment pour un livre de fantasy trop , c'est trop ;

Ce livre n'était vraiment pas fait pour moi et j'espère qu'il pourra trouver son public grâce à sa superbe illustration de couverture.

PS : pour finir sur une note plus positive voici la très belle citation de Milton qui introduit le récit

"qu'importe une terre ou riante ou maudite ?

Ce ne sont pas les lieux c'est son coeur qu'on habite ;

le coeur de notre sort cet arbitre éternel

Fait du ciel un enfer et de l'enfer un ciel "
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La grande année des goètes

Angus Grey, un jeune homme qui a passé un pacte avec un démon, Bartley Blyth, un religieux en quête de pardon et M le Maudit, un sorcier qui veut détruire l’Église, vont cheminer ensemble entre l'Angleterre, la France et l'Italie, à une époque où les longs voyages étaient très dangereux.

Les faits se déroulent au XVIème siècle, dans une ambiance moyenâgeuse où la magie est encore très présente bien que totalement interdite par l’Église.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette épopée avec ces trois hommes aux ambitions bien différentes.

Les goètes, ces magiciens qui utilisent une ancienne magie noire sont au coeur de cette histoire palpitante.

Les descriptions sont nombreuses et l'atmosphère médiévale est remarquablement décrite, ce qui fait de ce pavé de plus de 600 pages un bon roman dans lequel on peut pleinement s'immerger.

J'ai parfois eu du mal à savoir qui parlait, car à de nombreuses reprises, il y avait plusieurs personnages présents et on ne sait pas qui parle.

Des scènes qui se passent parfois des années en arrière sont racontées comme si c'était un évènement du présent et cela m'a troublé.

Le vocabulaire est assez soutenu, mais c'était plutôt agréable et cela n'a jamais gêné ma lecture.

Malgré ces quelques défauts, j'ai beaucoup aimé cette plongée dans une histoire médiévale captivante avec une bonne grosse pincée de magie.

Je remercie NetGalley et les éditions Open Strange Doors pour cet envoi.
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La grande année des goètes

Je dois avouer que c'est la première fois que je lis un livre et que je ne comprends que très peu de choses à ma lecture tant cet ouvrage est ésotérique. Esotérique dans son histoire, mais cela est normal puisqu'il parle de sorcellerie, mais aussi ésotérique dans son écriture. Les noms, les termes employés, les légendes évoquées et même les éléments historiques sont tellement compliqués qu'on se demande si on sait encore lire. Certains passages sont plus faciles que d'autres, mais globalement cela concerne tout le livre. Si vous n'êtes pas spécialiste de la sorcellerie, vous êtes complètement perdu. Pour presque toutes les phrases vous êtes obligé d'aller sur internet pour mieux comprendre. De plus, les chapitres et sous-chapitres commencent tous par « Il faisait ci, il pensait ça… », et vous mettez un petit moment à savoir de qui on parle. Je suis certain que l'auteur avait une vision claire et précise de tout cela dans sa tête mais la retranscrire à l'écrit est autre chose. Quand on lit un roman, on se représente les personnages, les lieux, les événements etc, et cela participe au plaisir de la lecture. Mais là, je n'y suis pas arrivé tant c'était compliqué. Impossible de me représenter les visages, les bâtiments ou les « batailles ». Je me rappelle, en ayant vu le film « 2001 l'odyssée de l'espace », m'être dit que le film n'était pas bon car si on n'avait pas lu le livre, on passait à côté de plein de choses dans le film. Et bien, là, c'est l'inverse. Il faudrait peut-être faire un film pour bien comprendre et bien profiter du livre ensuite. Car oui, l'histoire, que l'on comprend malgré tout globalement, est intéressante et prenante, mais la lecture est bien trop complexe pour pouvoir réellement et pleinement l'apprécier. Ce livre est un sacré travail, n'en doutons pas, et chapeau à l'auteur, mais il n'est pas à la portée de tout un chacun. Alors, si vous êtes amateur et connaisseur de tout ce qui touche à la sorcellerie et aux légendes associées, sans doute ce livre vous plaira. Pour vous faire réellement une idée, essayez de trouver des critiques de gens qui s'y connaissent car je ne suis vraiment pas le mieux placé pour vous le certifier. En revanche, si vous n'êtes pas un spécialiste de goétie et/ou théurgie, commencez par lire des livres sur ces sujets avant de vous attaquer à ce livre.

Un grand merci cependant à Babelio et Open Strange Doors de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage, c'est toujours enrichissant.
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La grande année des goètes

Merci à Babelio et aux éditions Open Strange Doors pour l'envoi de ce livre !



Un énorme pavé de pure fantasy, j'avais hâte de m'y plonger ! Nous sommes dans un XVIe siècle européen où la magie est présente mais interdite par l'Église. Angus Grey, fils adoptif d'une fée et d'un célèbre goète, a passé un pacte avec un démon pour s'éloigner de son destin douloureux et être reconnu par sa famille. Bartley Blyth est un moine en quête du rachat. Et entre les deux, se mêle un légendaire sorcier qui veut faire tomber ce monument culturel, social et religieux qu'est l'Église catholique. La révolution doit se faire vite, le dernier pape vient de mourir, le prochain n'a pas encore été élu. Chacun a un objectif en tête : trouver les reliques de saint Pierre pour atteindre leur but personnel.



Nous assistons donc à une intrigue un peu ordinaire : sorciers VS Église catholique. Mais l'approche à la fois historique et fantastique est bien équilibrée et l'auteur réussit à écrire une histoire vraisemblable malgré les aspects fantastiques de magie, de démon, de sorciers. J'ai beaucoup aimé les aspects de fantasy ! Et côté historique, les descriptions des différents sites que les personnages visitent sont réalistes et j'ai adoré les suivre et découvrir ces différents lieux avec eux. Les scènes de combat cependant sont floues et je n'ai pas tellement réussi à me faire d'images mentales de ces scènes.

J'ai bien aimé suivre les trois personnages dans leur histoire. Ils se rassemblent, se disputent, se séparent, se retrouvent. Chacun suit ses objectifs, a ses propres moyens pour y parvenir. Ils travaillent ensemble mais pas pour le même but. J'ai eu un peu de mal à suivre le point de vue d'Angus, surtout quand son personnage se confond avec celui de son démon.

La fin est surprenante et je ne m'y attendais pas !



Pour résumé, c'est un bon livre de fantasy et un bon premier roman !
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La grande année des goètes

« Des cendres glacées tombaient de l'infini. Elles tourbillonnaient avec les souffles désincarnés qui passaient sur les sommets, anhélations d'un monde à l'agonie. Il trembla. En se déposant sur les pentes du pays escarpé qui se présentait à lui, les mouchetures sans nombre formaient un tapis brillant de blancheur. »



La Grande Année des Goètes est un livre unique et ambitieux qui saura séduire les amoureux de medieval-fantasy. Je n’en n’avais jamais lu de tel avant !



L’univers est riche, très riche, si bien qu’à chaque page vous êtes un peu plus immergé dans cette réalité magique de laquelle on s’imprègne plutôt facilement. C’est ce qui m’a frappé dans ma lecture, cette facilité à créer un monde si précis et bien décrit qu’il semble presque qu’il soit réel.



Angus est un personnage intriguant aux pouvoirs tragiques qui le mèneront à entamer une quête démoniaque; mais cette quête me semble être en réalité la recherche d’un « soi » embellie par le lien entre Bartley et lui.



A mes yeux, la plume est parfois trop complexe, ce qui rend la lecture fatigante. Peut-on reprocher un auteur de trop bien écrire ?



Félicitations à Searth Cabal pour cette pépite littéraire.
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La grande année des goètes

Je remercie Babelio et Open Strange Doors pour l'envoi de ce livre, ce fut vraiment une très belle découverte.

Au début, il m'a fallu un peu de temps pour comprendre qui etait qui et m'habituer aux longues phrases de l'auteur mais ensuite ce fut une lecture fluide et agréable.



Cela se passe en 1582, Angus Grey, l'héritier d'un goète, se lance dans un rituel pour obtenir la table du destin et se retrouve avec un démon familier. Angus est un necromancien et fait partie d'une cabale pour renverser l'église. Au même moment, l'abbé Bartley Blyth est envoyé à Rome pour l'élection d'un nouveau pape.



J'ai vraiment apprécié le contexte, le mélange de religion et de sorcellerie. Il y aurait même pu avoir plus de descriptions de l'époque. Cela m’a même incité à faire des recherches sur les papes cités, les coutumes de l’époque et la vie des juifs à cette époque. La lecture à été addictive pour moi.

Les personnages sont intéressants, j'ai beaucoup apprécié Bartley qui petit à petit évolue dans son idée sur la sorcellerie. le démon Karb apporte une touche d'humour et évolue tout en découvrant le monde. Angus, quant à lui, Je le comprenais au début mais il n'évolue pas trop malgré tout ce qu'il a vu et parfois on a envie de lui dire de réfléchir à ce qu'il dit et fait.



Ce fut vraiment une lecture agréable et la bonne surprise de la fin c'est qu'il pourrait y avoir une suite.

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La grande année des goètes

Masse critique



Premier opus prometteur pour cette nouvelle maison d'édition et son auteur. Je dois avouer qu'en tant qu'amateur de dark fantasy, fasciné par la mythologie chrétienne et l'imaginaire qui entoure ses reliques, ses institutions, ses origines, je constitue une cible de choix :)



Premier point positif : de base le héros, Angus, est une ordure. Ça plante le descorps direct. Bien que le thème général : démonologie et magie noire dans une Europe bouleversée par la Renaissance et le schisme de l'Église, et l'intrigue : un complot ésotérique, soient très différents de ce que j'ai déjà pu lire, j'ai eu, dès le départ, un sentiment semblable à celui ressenti à la lecture de La Compagnie Noire de Glen Cook. Le personnage principal n'est certes pas dénué de coeur, mais on est tout de même assez loin d'Harry Potter ;)



Second point positif : le background historique est original et cohérent. On est à une époque trouble, les jeux de pouvoir ne sont pas qu'un rapport de force militaire comme on peut le voir dans la High fantasy. Les questions de politique, de religion, sont ici sous-jacentes, auxquelles l'auteur instille la dimension superstitieuse de l'époque, démons, loups garou, sorciers... en lui donnant corps. On est dans le sombre merveilleux, sans aucun doute, mais l'époque ici est choisie, car c'est bien au début de l'époque moderne que la pensée critique met les sciences occultes au rancart. Souvenons nous que Newton lui-même a consacré une énergie et un temps fou à l'alchimie !



Concernant les points critiques, je rejoins Pencrannais sur l'impression que certains enchaînements narratifs sont parfois un peu confus. J'ai peut-être manqué de concentration dans ma lecture, mais je pense que pour ce genre de livre et sa cible éditoriale, le fil de l'histoire ne doit pas se rompre sans fermer les yeux.

Certaines images peuvent être déroutantes au début de la lecture, mais cela est sans abus, et j'ai appris à les apprécier, pour les considérer bientôt comme les signes d'une plume originale et audacieuse :)



Sans révolutionner le genre, la Grande année des Goètes apporte un peu de fraicheur à la fantasy (française?), qui trouvera son public pour peu qu'on lui donne sa chance. Ce livre en tout cas me parait bien meilleur que certaines commandes éditoriales passées auprès d'auteurs bien installés, bons certes, mais surbookés, je pense notamment à La Malédiction d'Old Haven de Fabrice Colin, ou Le chant des épines d'Adrien Tomas, qui prennent à mes yeux dans le paysage de la fantasy française, la place de livres à meilleur potentiel.



Merci aux éditions Open Strange Doors et à Babelio pour la fourniture de ce livre !
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