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Citations de Sebastian Fitzek (676)


L’acupression était souvent efficace contre la migraine. La contre-douleur. Il avait vite compris que cette technique était utile aussi en cas de souffrance psychique aiguë. Pour atténuer son attaque d’aviophobie, il lui fallait une contre-pression mentale.
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L’homme lui rappela un célèbre acteur britannique, mais avec sa mémoire des noms exécrable, il fut incapable de se souvenir à qui ressemblait cet homme à la barbe gris-blanc bien taillée et aux traits tannés de marin au long cours.
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Pourtant, il restait convaincu que l’être humain n’était pas fait pour voler dans une boîte en tôle sous pression à travers la troposphère, à dix mille mètres d’altitude. L’Homo erectus n’avait rien à faire dans un environnement aussi hostile ; avec des températures extérieures de -55 °C, la moindre erreur pouvait être fatale.
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Elle se sentait honteuse, sans savoir pourquoi : après tout, une naissance était une chose toute naturelle. Mais elle savait que la plupart des gens ne tenaient guère à y assister de près. Et elle n’avait aucune envie de subir les propositions d’aide hypocrites ou embarrassées de voisins avec lesquels elle échangeait à peine un mot le reste du temps.
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La grossesse était censée durer encore quinze jours. Comme une césarienne réduisait le risque de contamination du bébé, on avait prévu par précaution d’avancer la date de l’opération, précisément afin d’éviter ce qui était en train de se produire : un accouchement naturel.
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Nele n’avait pas encore choisi de nom pour la merveille qui grandissait en elle. Elle ne savait même pas si c’était une fille ou un garçon, et elle s’en moquait complètement. Elle se réjouissait juste que quelqu’un vienne bientôt partager sa vie.
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Peut-être son apparence à la fois enfantine et effrontée laissait-elle croire aux hommes qu’elle n’était pas une femme qu’on désirait, mais une enfant qu’on possédait. Et sa maladie en incitait beaucoup à la considérer comme une victime.
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David était littéralement un loup déguisé en agneau ; en public, il dégageait un charme irrésistible. Même la meilleure amie de Nele ne parvenait pas à croire que cet homme plein d’humour aux airs de gendre idéal avait un second visage, brutal. Il ne le dévoilait que lorsqu’il savait que personne ne l’observait, dans le privé, et qu’il était sûr de son fait.
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Il portait un masque respiratoire d’entraînement, une seconde peau noire et élastique en néoprène munie d’une valve rotative blanche à hauteur de la bouche. Les sportifs s’en servent pour améliorer leurs performances, les psychopathes pour accroître leur plaisir.
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Il y a deux sortes d’erreurs. Celles qui te pourrissent la vie. Et celles qui y mettent fin.
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Il est encore très tôt pour un diagnostic définitif, mais nous supposons que le patient est atteint du locked-in syndrome. Pour le dire en langage courant : son cerveau n’est plus relié au reste de son corps. Ça signifie qu’il est enfermé à l’intérieur de lui-même. Il ne peut pas parler, pas voir,pas communiquer avec nous.
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Le bruit. Il l’entendait à nouveau. et, cette fois, cela ne venait pas de l’extérieur, mais du salon.
Quelle que fût son identité, la personne qui cherchait à attirer son attention n’était plus devant la porte. Elle se trouvait déjà dans la maison.
page 28 (édition limitée France Loisirs)
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La tête, sur ses genoux, était arrachée au reste d’un cadavre en partie réduit à l’état de squelette. C’est avec un mélange d’incrédulité, de dégoût, d’horreur et de stupeur que Stern s’avisa de la fente béante que la hache avait laissée dans le crâne martyrisé.
page 289 (édition limitée France Loisirs)
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Le chien bondit par-dessus le lit et se mit à aboyer sous la fenêtre. Son instinct l’avait averti, devançant ainsi les ondes sonores. A leur tour, ils entendirent un crissement de pneus, suivi d’un bruit de tôle froissée. L’espace de quelques terribles secondes, Caspar eut l’impression qu’un être vivant venait de se faire découper en deux sur la route.
page 685 (édition limitée France Loisirs)
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Ce roman qui me laisse un gout amer.

Alors premièrement j’aimerai faire passer un petit mot à l’auteur en lui demandant pourquoi avoir fait saliver le lecteur avec ce Prologue ! ALERTE SPOILER le prologue n’a aucun rapport avec l’histoire !
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Prologue

Sang humain :

44 % d’hématocrite.

55 % de plasma.

Et 100 % de cochonneries quand ça jaillit n’importe comment d’une artère perforée et que ça éclabousse toute la pièce.

Le docteur, comme il aimait à s’appeler lui-même bien qu’il n’ait jamais obtenu de diplôme, s’essuya le front du revers de la main. Il ne fit qu’étaler les gouttelettes ; ça devait lui donner un air répugnant, mais au moins toute cette soupe ne lui coulait plus dans les yeux. Pas comme l’an dernier où, après le traitement de la prostituée, il avait redouté pendant six semaines d’avoir été infecté par les virus du sida, de l’hépatite C, ou Dieu sait quelle autre saloperie.

Il avait horreur que les choses ne se déroulent pas comme prévu : quand l’anesthésiant était mal dosé, par exemple, ou que l’élu se débattait au dernier moment et s’arrachait le cathéter du bras.

— Non, ch’il vous… Non, balbutia son client.

Le docteur privilégiait le terme de client. Élu était trop pompeux, et patient lui semblait inexact : après tout, la majorité de ceux qu’ils traitaient n’étaient pas réellement malades. Le type étendu sur la table, par exemple, était en parfaite santé, même si pour le moment on l’aurait dit relié à une ligne à haute tension. L’athlète noir roulait des yeux, crachait une bave mousseuse et s’arc-boutait tout en tirant désespérément sur les liens qui le maintenaient à la couchette. À vingt-quatre ans, c’était un sportif surentraîné et au sommet de sa forme. Mais à quoi pouvaient bien lui servir toutes ces années d’entraînement intensif maintenant qu’un narcotique coulait dans ses veines ? Pas assez pour le mettre complètement KO, puisqu’il venait d’arracher l’accès veineux, mais tout de même suffisant pour que le docteur puisse le repousser sans peine sur la civière une fois passé le pire de la crise. L’hémorragie aussi avait cessé depuis qu’il était parvenu à appliquer un bandage de compression.

— Chut, chut, du calme…

Il posa une main apaisante sur le front du jeune homme, qui lui parut fiévreux ; sa sueur luisait à la lumière de la lampe halogène.

— Qu’est-ce qui vous prend, tout à coup ?

Le client ouvrit la bouche. La terreur jaillit de ses pupilles comme la lame d’un couteau à cran d’arrêt. Il bafouilla quelques mots à peine compréhensibles :

— Je… veux… pas… mour…

— Allons allons, nous étions pourtant d’accord, dit le docteur avec un sourire réconfortant. Tout est arrangé. Vous n’allez pas me laisser tomber maintenant, à deux doigts de la mort parfaite.

Il jeta un coup d’œil de côté, à travers la porte ouverte donnant sur la pièce voisine, la table à instruments avec les scalpels et le trépan électrique déjà branché, prêt à l’emploi.

— Est-ce que je ne vous l’ai pas expliqué assez clairement ?

Il soupira. Bien sûr qu’il l’avait expliqué. Pendant des heures, encore et encore. Mais cet idiot, cet ingrat n’avait toujours rien compris.

— Ça va être très désagréable, bien entendu. Mais c’est le seul moyen dont je dispose pour vous faire mourir. Rien d’autre ne fonctionnerait.

L’athlète gémit et tira sur les sangles qui lui enserraient les poignets, mais avec moins de force qu’un instant plus tôt.

Le docteur constata avec satisfaction que l’anesthésiant faisait enfin effet. Il pourrait bientôt commencer le traitement.

— Voyez-vous, je pourrais tout interrompre maintenant, reprit-il, une main toujours sur le front du sportif, rajustant de l’autre son masque de protection. Mais alors, votre monde ne serait plus constitué que de peur et de douleur. De douleurs insupportables.

Le jeune homme cligna des yeux. Sa respiration ralentit.

— Je vous ai montré les photos. Et la vidéo. La séquence avec le tire-bouchon et l’œil. Ce n’est pas ce que vous voulez, n’est-ce pas ?

— Hmm, émit le client comme s’il était bâillonné.

Puis son visage se relâcha et son souffle s’apaisa complètement.
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Martin était certain qu'après la mort, autre chose l'attendait qu'un long sommeil sans rêve. Mais il espérait ne jamais devoir rencontrer son Créateur; dans le cas contraire, face au responsable qui, assis au guichet des tickets pour la vie, distribuait à des enfants innocents des allers simples pour la chambre des tortures de psychopathes sexuels, il n'en resterait pas à une petite discussion amicale.
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Mais Martin était sûr d'une chose: aucun des presque trois mille passagers ne réalisait qu'il allait passer les jours suivants dans une petite ville où s'entassaient des milliers de personnes de toutes origines et de toutes classes sociales, des employés de la laverie, à fond de cale, payés 2 dollars de l'heure, aux millionnaires sur leurs transats du pont supérieur bien abrité du vent.
Une ville où l'on trouvait tout, sauf des forces de l'ordre.
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Le dernier peeling de Martin remontait à un an, quand deux Slovènes l'avaient traîné sur l'asphalte d'une aire d'autoroute en lui plaquant la figure contre le sol.
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- Tu sais quoi, Viktor ? L'espoir, c'est comme un éclat de verre planté dans ton pied. Tant qu'il reste enfoncé dans ta chair, il te fait souffrir à chaque pas. Tandis que si on te l'enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C'est ce qu'on appelle le deuil. Et je crois que tu devrais finir par t'y mettre.
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