Il n'y a vraiment que Benjamin Lacombe et Sébastien Perez pour faire un si bel album sur Frida Kahlo! Représentatif de l'œuvre et de la vie de l'artiste mais sans exégèse pompeuse, cet album fera découvrir aux petits et aux grands l'univers sombre et coloré à la fois de la Mexicaine. Iéna sûr on retrouve l'écriture fluide de Sébastien Perez et les thématiques de Benjamin Lacombe dans ce livre tres réussi et avec une couverture toute douce! À glisser sous tous les sapins!
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Non je ne serai pas objeçtive avec ce livre.
D'abord j'ai accueilli un chaton en juin dernier et je suis complètement "croque love" de Chamour (c'est son petit surnom parmi d'autres).
Ensuite, je suis fan du coup de crayon de M. Lacombe.
Enfin j'adore la poésie.
Si je suis tout à fait honnête , j'étais un peu vexée lorsque le vendeur de la Fnac m'a dirigé vers le rayon "moins de 6 ans". Heureusement le second vendeur a précisé qu'il n'y avait pas d'âge pour aimer le style de Benjamin Lacombe.
J'ai à la maison les contes macabres d'Allan Poe Illustré par Benjamin Lacombe (dans ma PAL) mais je voulais commencer mon immersion dans son monde de dessins par une histoire plus légère. J'ai longuement hésité entre Alice (au pays des merveilles) et les facéties de chats et c'est Chamour qui m'a convaincue.
Pour le coup la lecture est aisée (- de 6 ans) mais quelle agréable surprise de tomber sur des histoires sous forme de poésies. Merci à Sébastien Pérez l'auteur.
C'est drôle , c'est fantasque, c'est merveilleusement Illustré mais c'est trop court. J'en voulais encore moi !
Vous l'aurez compris je suis séduite donc Alice va venir augmenter ma PAL ça c'est certain.
En attendant je vais me remettre au dessin et j'ai de beaux modèles 😻
Pour les petits mais aussi pour les grands. Bonne lecture et ouvrez l'œil, ces chats sont magnifiques.
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Ce merveilleux livre nous emmène tout droit dans la forêt enchanteresse de Brocéliande. Accompagné du biologiste Alexandr, nous découvrons des plantes qui nous sont connues mais qui ont toutes la particularité d'abriter des petites fées. Alexandr va petit à petit se familiariser avec elles, apprendre à les aimer, pour finir par vouloir les protéger à tout prix de la folie et de la convoitise humaine. Magnifiquement illustré par Benjamin Lacombe, ce livre est véritable petit bijou pour les yeux et nous propose une histoire sous forme de journal intime plein de tendresse et d'émerveillement. Après avoir lu les contes macabres d'E.Allan Poe illustré par Benjamin Lacombe, je me réjouis d'avoir eu l'occasion de découvrir une autre de ses réalisations.
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L'enfance des Méchants, des vilaines et des affreux" ou l'origine de leur histoire, leurs premières cruautés.
Un palmarès de méchants de légendes littéraires réunis dans un beau livre par Sébastien Pérez et Benjamin Lacombe.
Un peu à l'identique de leur bel hommage aux mamans d'animaux dans" La meilleure maman du monde", Sébastien Pérez ponctuera d'exemples et d'anecdotes pour nourrir la thématique.
Celles-ci, on le comprendra en lisant, seront des souvenirs sortis de son imagination, l'auteur sera l'observateur d'imaginaire, présent à chaque naissance, archinvant l'épisode sans jamais intervenir (les fans de Comics américains pourraient reconnaitre la mission du célèbre Gardien chauve du multiverse Marvel).
Les premières dents du jeune Vlad Dracula, la première allure famélique du grand méchant loup, les premières horribles farces du dieu scandinave Loki, les premières déceptions de la fée Carabosse avant ses vengeances maléfiques, le premier humain dévoré par bébé cyclope...
C'est aussi mignon qu'horrible, à ne pas s'y tromper et sans doute que les deux auteurs se plairont à jouer sur cette dualité.
Ils nous fascinent, tout aussi important que les héros mais ils sont abominables et sans eux il n'y aurait pas de péril, pas d'histoires non plus. Jouissive contradiction, fontaine vivifiante de l'imaginaire à laquelle, enfant, nous irons nous abreuver régulièrement à notre tour pester, détester, savourer d'être un peu vilain et réaliser que ce n'est pas en effet un chemin fissonnant à suivre.
Ce ne sont pas des mini-contes de prudence car il est déja trop tard pour ces personnages.
On ne s'y attendrait pas, quelle honte!
Et pourtant, les sublimes incarnations illustrés de Benjamin Lacombe aux beaux visages pales d'anges tordront les cous, mordront dedans, maudiront des destins d'hommes et de femmes, provoqueront leur réussite en poussant d'une pichenette les obstacles au bas du podium.
On les aime aussi pour cela (et aussi parce qu'ils n'existent pas, n'est-ce pas?).
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Dans cet album nous découvrons les portraits d'une famille un peu...particulière. Victoria, la narratrice, nous raconte l'histoire de sa famille, histoire qu'elle a découverte en lisant des lettres laissées par sa grand-mère Eugénie.
Tous les membres de la famille Appenzell ont une infirmité physique, chacune d'elle étant décrite de manière subtile et avec un brin d'humour presque dérangeant, par Sébastien Perez, mais j'adore !
Les illustrations de Benjamin Lacombe sont sublimes (comme toujours).
Cet album est juste magnifique, de la couverture effet cuir, au dorure, en passant par les textes écrits sur fonds noirs (jusqu'au code barre)!
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On peut lire ce livre illustré par Benjamin Lacombe comme un ouvrage généalogique, pas celui de la famille Adams mais celui de la famille Appenzel. Nous restons dans un univers à la Tim Burton imaginé par Sébastien Perez et qui ressemble par certains aspects à "généalogie d'une sorcière" (par les mêmes auteurs).
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Cet album graphique illustre les troubles psychiatriques.
J'ai trouvé les illustrations de Marco Mazzoni trop jolies et un peu mièvres.
Quant aux textes de Sébastien Pérez, ils m'ont paru approximatifs.
Je n'ai pas aimé l'ensemble que j'ai trouvé fade et ennuyeux, peu évocateur de l'horreur que constitue une vie sous l'emprise de la maladie mentale.
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Entre herbier imaginaire et carnet d'exploration, découvrez les fées de Bretagne...
Un faux reportage palpitant
Le livre se présente comme le journal de bord d'un botaniste russe : Aleksandr Bogdanovich.
Il présente des illustrations ressemblant à des photographies du botaniste et de sa famille, mais aussi des croquis des plantes découvertes ainsi que des correspondances entre lui et Raspoutine.
A travers ce journal, on se rend compte de l'évolution des découvertes de Aleksandr : tout d'abord très impliqué dans la constitution d'un élixir de longue vie en capturant des spécimens pour les disséquer, il délaisse peu à peu son patriotisme en découvrant que les plantes sont vivantes, des créatures qu'il faut protéger.
Il tente alors de s'enfuir et d'abandonner sa mission. Son dernier courrier envoyé à sa femme a une double lecture : il l'enjoint à la rejoindre pour éviter des représailles de Raspoutine. On ne sait pas s'il réussit mais on suppose que oui. La dernière page de l'album présente des coupures de journaux relatant la disparition du botaniste et de sa famille à travers divers témoignages.
Sont présentés différentes plantes-fées à travers les croquis du botaniste : La Pilularia Animans (plante aquatique pour la digestion), l'Eriophoria Animans (plante de tourbière aidant à la cicatrisation des plaies), l'Aruma Animans, l'Asphodelia Animans qui vit en groupe, l'Helleboria qui s'exprime en dansant. On découvre à travers son expérience, tout un univers invisible qui ne cherche qu'à être dévoilé pour ceux qui savent voir dans la forêt.
A travers cet album, on perçoit une réflexion autour de la préservation de la nature et des secrets qu'elle présente face aux volontés humaines de contrôle et de destruction. Mais il est question aussi de la folie de Raspoutine à travers sa recherche de l'immortalité.
Sébastien Perez et Benjamin Lacombe réussissent à apporter une touche de légèreté à des faits graves à travers l'histoire des fées de Bretagne.
Des illustrations tout en finesse
Les illustrations de Benjamin Lacombe apportent toute leur dimension au récit. Que cela soit les photographies fictives ou les croquis de plantes-fées, tout est pensé pour accompagner le récit, voire, le supplanter au profit de l'illustration pure. Certaines pages sont découpées telles de la dentelle pour apporter une deuxième lecture à la même image. D'autres pages, transparentes, forment un calque à une seconde image pour lui donner de la profondeur. le trait est doux, poétique. L'ensemble invite au rêve et à la contemplation.
En conclusion : Un album-tableau pour les plus jeunes comme pour les adultes idéal pour se plonger dans l'univers magique de la forêt bretonne.
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Un jeune garçon a grandi parmi les dragons et se voit confier une quête pour devenir l'un d'entre eux.
Très bel album de Sébastien Perez et Justine Brax. L'histoire est un joli voyage initiatique et les illustrations en pleine page sont magnifiques ! Les couleurs choisies sont féériques. C'est un vrai plaisir pour les yeux.
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Une très belle découverte ! Les dessins de Benjamin Lacombe sont sublimes et l'histoire fantastique qui les accompagnent font de cet album un vrai petit bijou. Le mélange de dessins colorés, précis, des fleurs détaillées de légendes, des fées qui s'étalent parfois sur une page entière (pour notre grand plaisir), des textes décrivant leurs particularités, des photos des personnages, des lettres échangées entre Russie et la forêt bretonne : Brocéliande et ses mystères nous fait plonger à part entière dans cet univers. Je n'ai qu'une envie, c'est de découvrir d'autres albums de ce auteur-dessinateur.
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Poudre, arabesques, dentelle, fleurs, fées… mais chuuut… Lisons l’extraordinaire voyage d’Aleksandr Bogdanovich, né en 1876 à Saint-Pétersbourg et qui fut mandaté par Raspoutine pour aller chercher le secret de l’immortalité dans la forêt de Brocéliande.
Après des recherches infructueuses en Forêt-Noire, Aleksandr, agronome du Cabinet secret des sciences occultes de Raspoutine, part en France, dans la commune de Paimpont, petit village de Bretagne.
Il y arrive le 23 mai 1914 et trouve à s’héberger chez Mme Lepotennec, l’aubergiste.
Dans son journal, il raconte sa première entrevue avec la guérisseuse Léopoldine, une femme mystérieuse et peu bavarde. Comme le dit Mme Lepotennec « elle est de la peau du diable ».
Début juin, il décide de faire dans la forêt, un campement de planches à la manière d’un isba. Dès son aménagement terminé, il va prélever des plants de gentiane et commence à faire ses expériences sur des souris. Il en résulte une étude étonnante… Après ces racines, Aleksandr récolte de la ciguë. Là, la réputation de ce végétal est bien à la hauteur ! Très vite, il découvre à la surface d’un étang, dans le rhizome d’une fougère aquatique, un minuscule amphibien. Ce petit être devient une source d’informations, l’objet d’une attention particulière et le sujet d’une lettre transmise au professeur Ivanovitch, directeur du service des sciences. Cette créature va porter le nom de Pilularia Animans. Dans un genre différent, mais tout aussi exceptionnel, il remarque une autre espèce de créature avec une tête cotonneuse et quatre membres. Il l’appellera Eriophoria Animans.
Les dissections et observations démontrent encore des propriétés révolutionnaires…
A chaque pas, à chaque prélèvement, Aleksandr décèle une vie insoupçonnée. Mettant en dessins et en écrits ses explorations, il s’émerveille des révélations de Brocéliande.
Deux mois ont passé, une lettre lui rappelle qu’à Saint-Pétersbourg, sa bien-aimée Irina et sa fille Nina l’attendent et se languissent. Sa femme est danseuse dans les Ballets russes, elle espère être retenue pour une tournée à Paris. Ainsi, elle se rapprocherait de lui…
Au fil de sa prospection, Aleksandr se lie avec les petites créatures. Elles sont aériennes, gracieuses, douces, charmeuses, elles sont ses fées.
Le temps, hors de la forêt, s’écoule avec rage et terreur… Les mois s’empilent comme pour une barricade, puis une année, deux années… 1915… La folie des hommes, la peur, les menaces…
Je vous laisse découvrir la suite de cette histoire, elle vous parlera de Raspoutine, d’Irina, de l’univers invisible, du ballet des fées, de l’envoûtement d’un mortel, d’un fou, et de l’invitation à la reconnaissance. Reconnaissance ? Celui d’un autre monde.
Coup de coeur !
Un livre superbe, poétique, féerique, enchanteur.
Il est un cadeau précieux de mon amie Somaja qui m’a comblée de joie à Noël. J’ai pénétré le magique et je m’y suis sentie chez moi. Les dessins sont beaux, gothiques, botaniques, empreints de fantastique. Les couleurs sont des ocres, des bruns, des verts, des pourpres, du sépia, elles sont harmonieuses et ont une texture poudrée comme si des papillons avaient déposé de la poussière d’ailes. Les textes sont un journal de bord, des lettres, des articles de presse, ils relatent le conte, la destinée d’un chercheur accaparé par ses enquêtes et fasciné, grisé, par ce qu’il chasse. Tout est en délicatesse, aussi bien les dessins que l’histoire sont raffinés, comme la dentelle qui se découpe sur certaines pages.
L’herbier des fées n’est pas un livre, il est un écrin.
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Benjamin Lacombe nous offre à nouveau des illustrations magnifiques et nous fait plonger dans un monde féérique. Car à la fin de ce conte enchanteresse vous ne verrez sûrement plus vos balades en forêt ou tout simplement dans votre jardin de la même façon. Aucun doute sur le fait que vous y découvrirez de petits êtres merveilleux, d'une beauté ensorceleuse...Oh certes certains n'y verront rien et penseront que ce n'est que folie de croire en ce monde mais je peux vous assurer que les fées existent.
Béné
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C'est en franchissant la porte du grenier de sa grand-mère que Lisbeth découvre qui elle est vraiment...
Cet album est intéressant pour l'histoire, mais surtout pour les ilustrations de Benjamin Lacombe. Lu en famille, les enfants nous ont ensuite posé plein de questions sur leurs ancêtres. Nous en avons profité pour construire notre propre arbre généalogique...
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Que j'aime Benjamin Lacombe !
Chacun de ses livre est une merveille...
L'enfance des méchants, des vilaines & des affreux ne fait pas exception.
Benjamin Lacombe, uni à Sébastien Perez pour l'occasion, nous offre un écrin renfermant des illustrations splendides, accompagnés de textes courts mais très intéressants sur ces fameux méchants.
On les découvre d'abord dans leur enfance, déjà diaboliques à souhait, et il y a en fin de livre un rappel sur leurs méfaits en tant qu'adultes.
Dans ce voyage on ira à la rencontre de vilains bien connus: le capitaine crochet, Loki, le grand méchant loup, Dracula, la reine de coeur, Maléfique et bien d'autres !
Un livre doudou qui fait du bien, qui émerveille...et que je prendrai plaisir à feuilleter de nouveau.
Heureuse d'avoir cette pépite dans ma bibliothèque !
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Quelle est la meilleure des mamans ? Celle qui se prive de nourriture pour couver ses oeufs ? Celle qui vous cache aux yeux des prédateurs ? Celle qui vous élève patiemment ? Ou encore celle qui vous laisse la dévorer ?
Sébastien Perez et Benjamin Lacombe nous présentent plusieurs mamans du règne animal avec des illustrations pleine page et des petits clin d'oeil à chaque espèce autour de leur texte respectif.
C'est un album documentaire destiné aux enfants qui apporte des informations succinctes sur les différentes formes de maternités dans la nature. Le texte est mélodieux et j'ai appris deux, trois anecdotes intéressantes. Pour les plus jeunes, ça se lit comme une histoire avec une interpellation à chaque fin de texte. Très sympa.
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