Sébastien Perez

Un très bel album qui, néanmoins, reste peu original si l'on n'en complète pas la lecture par celle du fameux "grimoire" trouvé par Lisbeth.



A l'image de nombreux récits destinés aux enfants, celui-ci semble avant tout initiatique et le lecteur, jeune, est amené à se poser des questions sur sa propre identité lorsqu'il enquête sur celle de l'héroïne. Il comprend ainsi que la lecture est une fantastique passerelle vers des mondes parallèles et que c'est en lisant qu'il pourra découvrir et son intériorité et celle des autres ; par ailleurs, il peut fantasmer à souhait et imaginer qu'il est, lui aussi, le fruit d'une formidable généalogie et comprendre que lorsque l'on naît, on est avant tout le maillon d'une longue et trépidente aventure.

Victoria Appenzell est la narratrice de ce récit. Sa grand-mère lui a légué une boîte de photographie de sa famille et c'est ainsi qu'elle nous présente l'arbre généalogique de sa famille. On découvre alors son histoire, son héritage et des personnes avec des particularités physiques.

L'objet-livre en lui-même est magnifique, avec sa couverture noire rigide et gaufrée, ses pages jaunies et ses illustrations en noir et blanc. L'illusion d'un vieux livre-photo est parfaite. Le trait de Benjamin Lacombe est toujours aussi délicat. Ces étranges personnages avec un seul oeil, des cornes ou une queue de poison ne sont pas sans rappeler les enfants particuliers de Miss Pérégrine.

Un très bel album parfait pour Halloween !

Chaque année, j'attends avec impatience la fin de l'année pour voir les petits bijoux que Benjamin Lacombe, l'un de mes illustrateurs jeunesses préférés, nous a préparés. Cette année, il ouvre le bal avec son copain de toujours : Sébastien Perez, pour offrir un très beau cadeau à toutes les mamans.



Sous des dehors assez simples, La Meilleure Maman du Monde est en fait un très bel album vraiment bien pensé et fouillé, qui en plus à vocation à être un très beau livre comme le montre l'opération que les auteurs ont fait auprès des libraires pour que les lecteurs aient gratuitement avec leur album, un superbe tote bag vraiment qualitatif. Je remercie ma librairie grâce à qui j'ai pu en bénéficier !



Mais de quoi parle La Meilleure Maman du Monde ? De mamans bien sûr comme son titre l'indique mais de pas n'importe quelles mamans, des mamans de tout un tas d'espèces animales. Ainsi sur un mode joueur et pourtant en transmettant des informations vraies, les auteurs vont se livrer à un très joli recueil des relations entre les mères animales et leurs petits. Ils traitent aussi bien des mammifères, que des oiseaux, des animaux de la terre ferme, que d'animaux aquatiques, d'espèces ayant un seul petit que d'espèces en ayant plusieurs. C'est extrêmement variés et pourtant toujours émouvant et poétique.



Sur un mode similaire, les auteurs présentent chaque animal, son mode de vie et de s'occuper de ses petits, la maman étant parfois le papa. Le texte est accompagné d'un petit dessin de présentation, de l'empreinte de pas de l'animal ainsi que d'une illustration grand format mettant en situation la mère et son petit. Sous le trait de Benjamin Lacombe, cet adepte des grands yeux comme Margaret Keane, transmet ainsi beaucoup d'émotion à travers les regards des animaux qu'il croque. C'est juste superbe et terriblement doux. Les dessins se mariant à merveille avec le ton du texte qui est différent pour chaque animal et se conclut par une petite question qui se ressemble mais est souvent sensiblement différente.



On est ainsi à cheval entre l'album catalogue, l'album documentaire et l'album poétique. La partie documentaire est accentuée à la fin par plusieurs doubles pages détaillant les informations biologiques de chaque espèce en rapport avec la naissance d'enfants, alors que le côté poétique est porté lui par les textes et dessins qui font le coeur de l'ouvrage. Cela se marie à merveille.



Alors que je m'attendais en feuilletant rapidement l'album, à seulement un bel objet livre qui aurait surtout valu pour ses dessins, en le lisant, j'ai découvert un ouvrage bien plus riche et profond avec une vraie volonté de nous instruire aussi bien que de nous séduire et nous émouvoir autour de la question des relations des mères et de leurs enfants. Cela a parfaitement fonctionné sur moi !
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Sur les conseils d'une collègue documentaliste, j'ai emprunté cet album au CDI du lycée où je travaille car j'aime particulièrement le travail de Benjamin Lacombe.

J'ai été surprise par ce recueil sous forme de nouvelles où chacune est consacré à un animal précis, je ne m'attendais pas à ça. Ces nouvelles sont d'un humour souvent un peu noir, assez grinçant, personnellement je les ai trouvées parfois un peu lugubres et tristes, renforcées par l'utilisation du noir et du blanc dans tout l'album. J'ai plus apprécié les dessins de Benjamin Lacombe comme celui du bichon page 40, que le texte en fait. Le répertoire des races de chiens à la fin de l'ouvrage est une bonne idée, j'étais assez surprise de sa présence mais cela peut apporter des connaissances supplémentaires.

Je conseillerais cet ouvrage plus particulièrement à des passionnés de chiens.

Malgré une petite histoire convaincante, tout l'intérêt de cet album réside dans l'illustration. Le texte est surtout explicatif et place un contexte.



L'originalité de cette oeuvre réside dans les différentes matières utilisées et la construction physique du livre. Ces deux aspects rendent l'ensemble vraiment très attrayant et attirant. De plus, comme un véritable journal, il n'y a pas de pagination.



Textuellement, le côté épistolaire passe vraiment bien. L'ajout de pseudo-photographies, de pseudo articles de journaux, apporte une touche de réalisme qui se marie bien avec l'aspect féérique de l'ouvrage.



Un album sublime. Pour le plaisir des yeux.

Comme chaque année, Lisbeth va passer Noël chez sa grand-mère. Ses parents ne sont pas très présent et sa grand-mère est celle qui la comprend le mieux, alors Lisbeth est bien contente de passer ses vacances chez elle et ce d'autant plus qu'elle aime bien Edward le petit voisin qui est bègue et qui est bien content que Lisbeth finisse ses phrases.

Ensemble ils passent de longues heures dans le grenier, mais lorsqu'elle les surprend à lire un vieux livre poussiéreux, la grand-mère si compréhensive se fache...



J'ai beaucoup aimé. L'histoire est toute simple mais elle est jolie. Il y a même un peu de suspense et j'avoue avoir un peu eu peur pour Edward pendant quelques pages.

Les illustrations sont vraiment magnifiques comme toujours. Elles nous plongent dans une belle ambiance très calme. On va du grenier à des paysages enneigés, c'est apaisant.

J'ai aimé aussi la répartition des images : il y a des doubles pages, des pages simples et très souvent sous le texte juste un petit détail qui donne plein d'indice sur ce qui va se passer.



Mais une des plus grande réussite est que l'album est accompagné d'un autre : Grimoire de sorcière.

C'est le livre que notre petite héroïne trouve dans le grenier et qui fait tout basculer. On le retrouve tout au long de l'album. Il est présent aussi bien dans le texte que dans les illustrations.



Ce grimoire rassemble de "vraies sorcières" et des sorcières "détournées" comme la Joconde. Il se finit bien sûr sur Lisbeth.



J'ai trouvé que c'était vraiment une super idée et c'est très original, je ne me souviens pas avoir lu d'autre album avec ce principe.
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Au sein de la colonie de vacances, tous les enfants s'interrogent : qui écrit ces mots poétiques, décrivant tour à tour tous les petits pensionnaires ? Même Monsieur Jacques, l'intendant, participe à ce jeu de piste...

La mise en page est originale avec ses volets à soulever qui incitent le lecteur à observer chaque détail et à participer à cette enquête.

Un album très poétique et magnifiquement illustré, comme toujours avec le duo Benjamin Lacombe / Sébastien Perez qui nous parle de différence et d'acceptation de soi...

Merveille. Ce livre est une vraie merveille !



Quand le fabuleux destin de Frida Khalo est sublimé par le talentueux Benjamin Lacombe on en prends plein les yeux...



La couverture toilée donne d'ailleurs le ton dès le début: ce livre est un trésor.



Peu de lecture mais à chaque page l'émerveillement devant les illustrations.

Celles-ci sont colorées et riches de détails, j'ai passé de longues minutes sur chacune d'elles.



Et ô merveille plusieurs pages sont ajourées, permettant une lecture à étages.... c'est un ouvrage vraiment magnifique !



Je pense que pour apprécier pleinement ce livre il est mieux de connaître déjà un peu l'histoire de Frida car malgré des explications en fin de livre cela reste assez succinct côté informations.



Toutefois il peut être apprécié de tous. Enfants comme adultes. Mais aussi connaisseurs ou néophytes de la biographie de l'audacieuse Frida. La beauté de l'objet suffirait à convaincre n'importe qui !



En tout cas pour moi c'est un énorme coup de coeur !

Le duo Justine Brax (aux dessins) et Sébastien Perez (au texte) est devenu au fil des ans un de mes duos fétiches pour les albums jeunesse grands formats offrants des expériences graphiques à la hauteur des messages portés par les mots de leur auteur. Avec Le dernier des loups, nous avons un album totalement de saison qui a aussi bien me surprendre que m'émouvoir.



 Que ce soit avec des dragons, sur les mers ou aux confins de peuplades étrangères, ces deux auteurs savent composer des récits d'une belle richesse graphique et onirique avec toujours un message humaniste. Leurs jeunes héros apprennent à chaque fois à dépasser leurs a priori pour gagner en ouverture d'esprit et ouverture aux autres, ce qui rend toujours la lecture belle et émouvante. Alors après Fils de Dragons, Le pirate de Coeur et La Princesse Totem, place au Dernier des loups cette année.



Comme il en a l'habitude, le duo nous colle dans les pas d'un jeune héros en pleine quête initiatique : Milo, dont le village est souvent menacé par des loups s'est mis en tête d'aller tuer avec son arc le dernier de ceux-ci afin de retrouver la paix. A travers de superbes paysages froids et enneigés, peuplés d'habitats tribaux et d'arbres sans feuilles, nous allons jouer les chasseurs à ses côtés et aller de révélation en révélation, de rencontre en rencontre, cheminant dans la vie et grandissant à ses côtés.



Le message des auteurs se veut vite assez évident pour un adulte lisant cet album. L'enfant, lui, y verra d'abord un garçon qui comme lui a un peu la peur au ventre dans cette nature où il n'a pas l'habitude de se balader seul. Cependant sous le trait festoyant de Justine Brax celle-ci met ses habits de lumière et chaque page a droit à son paysage sublimé avec des petites touches d'un argent rayonnant. C'est enchanteur !



Le héros va donc faire de belles rencontres, aider son prochain sur le chemin, avant bien sûr d'avoir une révélation face au chasseur qu'il devient et face à la créature qu'il chasse. Plaidoyer à la paix et à l'échange plutôt qu'à la mort et à la brutalité, Le Dernier des loups est un texte qui se savoure jusqu'au bout pour prendre toute sa dimension car c'est le cheminement en entier fait par Milo qui lui permettra de grandir, changer et amener la bonne parole dans son village pour tenter de les faire changer à son tour, maintenant que lui a mieux compris cette nature qui l'environne.



Comme à chaque fois avec Sébastien Perez et Justine Brax, je ressors avec des étoiles plein les yeux de cette lecture pourtant âpre où dans un premier temps le portrait malaisant d'un jeune garçon chasseur en train de prendre plaisir à la chasse m'a dérangé, avant de se transformer en quasi coup de coeur face au message humaniste qu'il porte sur la compréhension de l'autre. Avis aux anti-chasse comme moi, vous aurez ici un joli texte pour sensibiliser les plus jeunes.
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Si je pouvais résumer en 1 mot ce serait sans aucun doute "sublime"!

Une fois de plus, Benjamin Lacombe nous comble avec ses magnifiques illustrations, ou chaque détail est soigné, les personnages ont un côté évanescent complètement hypnotisant, on pourrait passer des heures à les regarder.



Le livre en lui même est de toute beauté, la couverture effet cuir, texturée, les écritures dorées : tous les ingrédients sont là pour qu'on ait envie de regarder de plus près.



Dans cette histoire, nous allons donc découvrir les membres de l'extraordinaire famille Appenzell. La narratrice est Victoria Appenzell, qui, à travers les photos de famille héritées de sa grand-mère nous raconte leur l'histoire avec tout ce qu'elle peut contenir de hauts et de bas...



Au final on en retiendra que le monstre n'est pas forcément celui qui en a l'apparence.

Je suis une fan de Benjamin Lacombe et de ses extraordinaires illustrations plus belles les unes que les autres. J’avais donc hâte de me plonger dans son album consacré à Frida Kahlo. Et je ne peux qu’affirmer que l’album est de toute beauté et qu’on aurait envie de le laisser trainer sur une table à café pour pouvoir l’ouvrir au hasard afin de se laisser emporter par les couleurs et les détails de chacune des scènes que nous sont offertes.



Mais je me demande si cet album s’adresse vraiment à des enfants tant il est sérieux, tant il fournit de renseignements qui ne sont pas adaptés pour eux et qui pourraient même les détourner de ce magnifique ouvrage. Or, je peux me tromper. Il est sûrement abordable quand les enfants ne sont pas laissés à eux-mêmes et qu’ils sont accompagnés par des adultes attentionnés et soucieux de leur fournir un soutien et un contexte quand ils ont affaire à ce qui va bien au-delà de leurs connaissances.



C’est probablement le cas avec cet album concocté avec soin par Benjamin Lacombe et Sébastien Perez, dont ce n’est pas la première collaboration. Je demeure sous le le charme, totalement séduite par cet album qui rend un véritable hommage à cette artiste hors du commun qui a été et qui demeure une source d’inspiration tant pour les écrivains que pour les peintres.



Curieusement, je l’offrirais davantage à des adultes qui connaissent déjà l’artiste mexicaine qu’à des enfants. Pour aller au-delà du connu, pour laisser une grande place à l’imaginaire, les toiles de l’artiste ayant pris un certain envol qui n’est pas pour me déplaire, même si les illustrations demeurent fidèles aux tableaux qui les ont inspirés.



L’ouvrir, c’est entrer dans un monde fabuleux. Rien de moins.
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On retrouve ici le travail soigné et délicat de Benjamin Lacombe. On se perd – on se noie presque – dans les yeux des personnages, âmes sensibles et fragiles.
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Imaginez un monde, peuplé de minuscule petits êtres, se cachant des les fleurs.

Imaginez un scientifique, d'origine russe, envoyé en mission par un dénommé Raspoutine.

Imaginez que dans un livre, soit regroupé les sublimes croquis, les magnifiques photos, les lettres écrites et envoyés par ce botaniste si particulier.

Imaginez que vous le tenez entre vos mains.



Waouw. Lorsque j'ai reposé ce livre, j'avais l'impression de sortir d'un rêve.

L'histoire en elle-même, déjà plutôt jolie et embellie, magnifiée par les sublimes dessins, les croquis, les "photos"...

Une petite perle de mystère et de féerie.

Magnifique album illustré par Benjamin Lacombe. Sous forme de lettres,de journal,de croquis et d'herbier,ce somptueux livre nous dresse un portrait des fées juste sublime! Certaine page sont découpées au laser,d'autres sont translucides,une merveille de mise en page! Le tout avec un joli texte,une histoire bien construite.Bref une petite merveille à lire,contempler,et recontempler à volonté!

Magnifique. Dès la couverture on se laisse emporter par ces dessins poétiques. Je parle bien de poésie associée aux dessins car on ne sait plus si c'est le conte qui s'agrémente de dessins ou si les dessins portent le conte. Une question reste en suspens ; pourquoi tant de mélancolie dans les personnages ? Mystère... A lire de toute urgence.

Petite encyclopédie pour les plus jeunes au concept original : un tome = 1 illustrateur/trice et un univers autour des créatures invoquées afin de créer une vraie histoire englobant l’encyclopédie. J’avais déjà beaucoup aimé les Sorcières que Benjamin Lacombe avaient illustré, je suis contente d’y retourner pour découvrir l’univers de Stan Manoukian et ses monstres en peluche !



Nouveau tome beau et touchant de cette encyclopédie du merveilleux. J’aime que les auteurs associent histoire contemporaine d’un ado ne trouvant pas sa place aux créatures monstrueuses qu’ils présentent. C’est riche, exhaustif, amusant. On parle aussi bien de monstres mythologiques, surnaturels, légendaires que réels ou sacrés. C’est un joli complément au numéro de Little Urban sur les monstres mythologiques. Surprenant et émouvant !
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Toujours dans ma quête de livre sur le thème d'halloween pour ma classe, j'avais entendu parler de cette collection " l'encyclopédie du merveilleux ". Petit tour en librairie pour trouver un de ces tomes. Ce sera celui sur les monstres.

Tout d'abord, les illustrations sont magnifiques. J'adore également ce grand format. Nous passons de Frankenstein à la bête du Gevaudan, de textes romancés aux descriptions détaillées; le tout lié par l'histoire de Lucas.

Un petit bijou.

Nouvelle belle et forte aventure ésotérique de ce duo que décidément Albin Michel Jeunesse et moi-même apprécions beaucoup.



Des dessins à base de ronds, traits et points superbes avec une colorimétrie clanique puis puissante et évocatrice.



Une histoire sur fond de croyances revisitées et d'émancipation immersive, entêtante et percutante.



Un beau portrait de femme dans son temps mais souhaitant le dépasser. Le tout parfaitement mis en scène avec un final prometteur à défaut d'avoir les 2-3 pages qu'il lui manque.



Un vrai enchantement pour les yeux !

Très beau livre hommage à Frida Kahlo. De touchants textes poétiques, enrichis de citations de la peintre, accompagnent les superbes illustrations toutes en couleurs, superpositions et découpages, reprenant l'œuvre de l'artiste.



On retrouve ainsi les thèmes chers à Frida Kahlo (l'accident, l'amour, la Terre, les animaux, la maternité...) développés graphiquement et poétiquement.



Des explications ainsi que des éléments biographiques complètent également ce très beau livre à savourer délicatement.

Un livre lu dans le cadre du challenge Albums Jeunesse et que j'ai choisi dans les bacs à cause de son format et l'illustration de couverture sublime réalisée par Justine Brax .

Un livre initiatique avec une recherche d'identité du héros principal Yomon, petit d'hommes, élevé par les dragons et qui souhaite en devenir un. Un canevas classique du conte initiatique où la quête conduit le jeune homme à la rencontre des hommes qui, à leur contact, apprend à se connaître lui-même. Conte de sagesse : pour comprendre les différences ,accepter l'autre et s'accepter soi après avoir pris connaissance de ses racines.

Les dessins de Justine Brax, bien que sophistiqués et colorés apporte essentiellement de la douceur à ce récit avec ses collines rondes , comme les écailles des dragons.

Elle utilise des impressions de pages livres dans le vêtement de Yomon et le collier de la reine, comme si les mots étaient à chaque fois une offrande.



Basée sur les rencontres, cette histoire montre les préjugés de l'enfant avant chaque échange et le ressenti face aux différents rois qu'il croyait cruels et sans coeur dès le départ.

A découvrir en famille pour échanger autour de ce récit mêlant dragons, hommes, pouvoirs, guerre, souffrance, solitude et besoin d'appartenance à un groupe.
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