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Critiques de Sergine Desjardins (27)
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Un souvenir, mille remords

C’est d’abord la couverture de ce roman qui a attiré mon œil. Par la suite, en lisant la 4e de couverture, j’ai été conquise. Ma fascination autour de la 2e guerre mondiale n’est plus un secret, et là, j’étais d’autant plus enthousiaste compte tenu qu’une partie de l’histoire se déroule au Québec, où nous suivons Rose dans cette tourmente de l’époque. Un roman chorale qui nous présente donc l’histoire de Rose, jeune femme qui veut s’éduquer, s’émanciper et vivre une vie pleine. D’un autre côté, nous suivons Kalinda, jeune Juive, qui vivra l’enfer des camps, mais qui, grâce à l’amour de sa mère et de la musique, s’en sortira. Un roman très fourni au niveau historique et au niveau des sentiments. Une très très bonne lecture… Je me pencherais un peu plus sur cette autrice québécoise que je ne connaissais pas, parce que la plume m’a énormément plu. À lire !
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

Sergine Desjardins emmène le lecteur au Nouveau-Brunswick en 1845 .

Le cadre historique est bien dépeint .

Le lecteur découvre avec horreur la façon dont étaient traités les lépreux

à cette époque .

L'intrigue dépeint également la condition des mères célibataires

en butte à la mentalité bien-pensante de l'Eglise catholique .

Bonne histoire , agréable à lire dont je lirai la suite sans aucun doute , même si je n'ai pas ressenti le souffle romanesque que je pensais trouver .

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Isa, tome 1 : L'île des exclus

Cadette d’une famille de treize enfants, Sergine Desjardins a passé son enfance sur une ferme, au Cap-à-la-Baleine, à l’est de Matane. Elle vite désormais à Rimouski et se consacre à l’écriture et aux conférences qu’elle donne aux quatre coins du Québec. Son roman précédent, Marie Major, est un best-seller international, couronné du Prix indépendant Marguerite Yourcenar. Avec L’île des exclus, l’auteure nous offre un nouveau roman qui met en lumière un pan méconnu sur l’histoire du Nouveau-Brunswick. Suivez Isa dans son dangereux et injuste périple sur l’île des horreurs…

En 1844, à Tracadie, une épidémie de lèpre fait rage depuis 50 ans. Pour tenter d'enrayer la contagion, les autorités décident d'isoler les malades sur la petite île de Sheldrake. Déportés de force, ils sont arrachés à leurs familles pour se retrouver dépourvus de soins adéquats et laissés dans des conditions de vie misérables à peine humaines… C’est ainsi qu'Isa, fille de Charlotte et de Gus, sera séquestrée, car on la suspecte, à tort, d'avoir contracté la maladie. Une erreur médicale qui aura des conséquences pour tous les membres de sa famille...

Tout aussi passionnant autant que poignant, le roman de Sergine Desjardins rend un hommage vibrant à tous les exclus ainsi qu'à tous ceux qui leur ont tendu la main. On se réjouit déjà de découvrir la suite des aventures de cette famille du Nouveau-Brunswick !
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Marie Major

Très beau livre.

Je vous conseille vivement de le lire et de découvrir vous meme sa richesse.
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Des nouvelles de maman

J’avais prévu de lire une nouvelle de temps à autre et puis finalement, j’ai dévoré ce recueil en quelques jours à peine! Il est tout plein de tendresse et de douceur. J’étais incapable de me contenter d’une seule nouvelle par soir. Et puis, avez-vous remarqué toutes ces auteures de talent qui ont participé à ce projet? Comment résister?



En premier lieu, je tiens à mentionner que je trouve cela vraiment génial que la maison d’édition Guy Saint-Jean offre les profits de la vente de ce recueil à un organisme tel que la fondation de maman Dion.



Et puis, c’est vraiment plaisant de retrouver toutes ces auteures que l’on aime tant. Ce fut un réel plaisir de découvrir mes auteures favorites sous un autre format. Écrire une nouvelle et la rendre intéressante n’est pas donné à tous. Eh bien, les auteures de ce recueil l’ont fait avec brio!



Certaines nouvelles sont de réels hommages que les auteures ont écrit pour leur mère, tandis que d’autres sont tout simplement des œuvres de fiction. Mais peu importe, le résultat est le même. Les nouvelles sont touchantes et certaines ont même réussi à me toucher en plein cœur.



Comme tout recueil que je lis, il y en a toujours une ou deux qui sortent du lot. Dans le cas présent, j’aurais bien de la difficulté à n’en choisir qu’une seule. Par contre, ce que je peux vous confirmer, c’est que chaque nouvelle m’a fait réaliser à quel point la plume de ces auteures restent aussi magnifiques et authentiques peu importe le format qu’elles choisissent d’écrire.



Les auteures qui sont-elles? Il y a Dominique Lavallée qui est revenue avec les personnages que j’ai tant aimés au sein de la saga Pour toi, Abby. Tout comme sa saga Le destin d'Aurélie Lafrenière, Stéphanie Martin a choisi à nouveau l’époque de la Nouvelle-France pour écrire sa nouvelle. J’ai bien reconnu la plume de Marie Gray avec cet hommage touchant et humoristique. France Lorrain a su écrire une nouvelle qui m’a fait verser quelques larmes, tout comme Sergine Desjardins et Anne-Marie Desbiens. Et puis, j’ai bien apprécié découvrir la plume de Mélanie L’Hérault, qui cette fois-ci, a écrit pour des lecteurs adultes. Et le recueil se termine sur une nouvelle de Louise Tremblay D’Essiambre alors que pouvais-je demander de plus?



Ce recueil m’a fait un bien immense. Il tombait vraiment à point! Si vous cherchez un cadeau de dernière minute à offrir à votre mère, n’hésitez pas à lui offrir ce recueil. C’est un hymne à l’amour maternelle. À offrir ou à s’offrir!
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Isa, tome 2 : L'île de l'ermite

Je n'ai pas aimé. La lecture fut laborieuse. Plusieurs fois, j'ai failli arrêter. Beaucoup de longueurs et pas ou peu d'attachement aux personnages.
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

Me voilà une nouvelle fois conquise par une auteure québécoise cette année ; l’autre étant Louise Tremblay d’Essiambre avec « Les héritiers du fleuve » (tu peux lire mon avis ici).

Même si les deux fictions n’ont vraiment rien en commun j’ai retrouvé cette faculté identique qu’à Sergine Desjardins à t’immerger dès le premier chapitre dans son intrigue et à te créer des personnages forts, vrais.

Il me tarde vraiment de lire la suite de cette duologie.



Comme tu le lis en quatrième de couverture, tu vas te retrouver en 1844 au Canada dans la province du Nouveau-Brunswick où sévit une épidémie de peste. La petite commune de Tracadie est plus sévèrement touchée. Afin d’éviter la contagion, pour rassurer les acheteurs et riches marchands de la Province un « bureau de santé » composé surtout de riches hommes d’affaires décident de régler l’épineuse question de ces gens atteints de lèpre en les envoyant sur l’île Sheldrake, ancien poste de quarantaines pour des malades provenant des bateaux.

Ils attendaient là afin d’éviter toute épidémie sur le continent notamment de choléra.



Isabelle, l’héroïne de cette saga est accusée à tort d’avoir la lèpre.

Elle est emmenée à l’âge de 13 ans de force sur cette île.

Sa bonne santé ne lui sera d’aucun secours même quand le médecin en charge de la léproserie le remarquera.

Victime de l’ignorance et de l’injustice, comme, sûrement, d’autres à cette époque où la dermatologie n’était pas encore une spécialité, une époque où on ne savait pas encore grand-chose sur cette maladie, des hypothèses étaient émises quant à sa transmission, mais rien de probant.

Cette victime d’erreur médicale ne sera pas la seule à souffrir de l’exclusion.

Sa famille est elle aussi considérée comme des parias. Tu vas suivre Isabelle, Isa dorénavant, c’est son choix sur l’île.

Sergine Desjardins, outre de raconter ce triste épisode historique, va en plus traiter d’autres sujets très importants et qui vont alléger quelque peu les passages durs et poignants. Ainsi tu vas faire la connaissance de la sœur aînée de Isa, Fanny.

Fanny est partie chez la sœur de son père, Gus, chez sa tante Marjorie à Québec.

Avec Fanny et Marjorie entre autres tu liras la place de la femme dans cette société patriarcale et très religieuse.

Comment étaient traitées ces femmes indépendantes comme Marjorie, peintre, célibataire et qui porte le pantalon.

Par la cousine de Gus, Rosalie ; tu liras dans quel état précaire se retrouvaient les filles mères comme on les appelait enfin dernier thème, juste cité, mais qui a toute sa place c’est l’underground railroad, ce sujet est amené avec Rebecca une esclave en fuite.



Ce qui m’a le plus touché dans ce roman ? Les personnages.



Isabelle, en premier lieu. Comment, une jeune fille de 13 ans, innocente, victime d’une terrible injustice va tenir le coup. Une héroïne à la puissance de caractère incroyable. Elle garde foi malgré toutes les épreuves.

Isabelle va mûrir très vite et comprendre qu’elle a besoin d’une carapace pour survivre, mais que, même emprisonnée sur cette île ils ne peuvent pas brider son imagination.



« Pour se ressaisir, elle se disait que même si elle était emprisonnée, son esprit, lui était libre. En pensée, elle pouvait aller où elle voulait. »



« Les murs de n’importe quelle prison ne peuvent emmurer l’imagination. Elle s’envole où elle veut, quand elle veut. »



Une héroïne que je ne peux’qu’aimer vu l’amour qu’elle porte aux animaux. Son cheval Mage et plus’tard sa chienne Amy.

Elle protège les siens autant qu’elle le peut en taisant les conditions plus qu’insalubres dans lesquelles elle est obligée de vivre jour après jour.



« Une prison aux murs de vagues, de brume, de coquillages et de vent, mais une prison tout de même. Une prison dont les barreaux étaient faits de peur et de dégoût. Intangibles, mais aussi, sinon plus efficaces que de vrais barreaux de fer. Sheldrake était l’antichambre de la mort. »



Ensuite, tu as Fanny et Marjorie.

Marjorie c’est la femme indépendante. Elle a vécu à Paris et mène sa vie comme elle l’entend.

Elle ne veut jamais dépendre d’un homme. Avec Fanny, tu verras que la force de caractère est un trait commun de cette famille. Fanny amènera beaucoup d’espoir, de légèreté une belle romance au récit, mais aussi des drames.

Enfin, tu as Charlotte et Gus, les parents de Isa, Fanny, et Juliette, la cadette.

Gus est un homme bon, comme on en rencontre rarement. Un mari et un père aimant qui ne bride aucun talent de ses filles. Peinture, musique, médecine elles ont droit de tout étudier.



« Ma femme et moi sommes convaincus qu’il ne faut jamais briser un rêve, aussi impossible paraisse-t-il. On ne sait jamais comment les choses vont évoluer. »



Charlotte leur mère est une maman-louve. Elle aussi très en avance sur son temps. Une femme qui, malgré les coups durs, les mots blessants qu’elle va endurer, même de proches amis, arrivera à pardonner ou au moins à ne pas devenir une femme aigrie comme cette Théodora, la commère du village, je l’ai détesté comme d’autres. Car si tu rencontres des personnages remplis de bienveillance tu rencontreras aussi l’inverse.

Je pourrais te parler aussi du père François, plus encore de Rosalie, une femme qui m’a touché avec son dévouement pour son prochain, Théo, les docteurs Labergne et Key, les gardiens de l’île, etc. Toute une galerie de personnages impressionnante, tu as l’impression immédiate de les connaître et pourtant l’auteure reste très concise dans ses descriptions. Tu n’auras aucun temps mort grâce aux nombreuses intrigues qui s’entrecroisent.



J’ai vraiment adoré cette saga, pas autant que celle dont je t’ai parlé en introduction celle-ci n’est pas un coup de cœur, mais une très belle lecture, intéressante du point de vue historique, poignante avec le sort de ces malades laissés pour compte.



Laissé pour compte, sans remède ni soin, vivant dans des conditions désastreuses qui empiraient leur état général et mental. Ostracisés, ils sont même pour certains rejetés par leurs proches. Sergine Desjardins décrit le climat de délation et de paranoïa qui régnaient à cette époque.

Elle va te montrer la lâcheté des hommes face à l’amour inconditionnel d’un animal.



Sergine Desjardins à travers plusieurs femmes du roman va te décrire avec force, sensibilité et poésie ce qu’est l’amour maternel.



La famille de Isabelle est une famille libre et ouverte d’esprit loin des esprits étriqués des grenouilles de bénitier.

Des gens qui prient, prônent la charité, se rebellent contre ceux qui n’observent pas les préceptes de la bible, mais qui sont bien plus méchants et lâches que des personnes moins pieuses.



Cette saga historique a tout le potentiel des grandes sagas familiales historiques.



Nombre de thèmes sont traités intelligemment et justement. L’auteure mesure chacun des aspects du roman.

J’ai appris beaucoup de fait en lisant ce livre comme l’expression la plume du chapeau et l’origine du chapelier fou, d’Alice au pays des merveilles ou encore les ethnies de ce jeune état.

Richement documenté, mais jamais lourd je te conseille vivement ce premier opus et je termine en disant vivement la suite.



Quelques citations :



« Un jour, une lépreuse, étonnamment sereine malgré tous les maux qui l’affectaient, m’a dit que chaque épreuve est aussi un cadeau. Je n’ai compris que bien plus tard ce qu’elle voulait dire : chaque épreuve nous donne l’occasion de devenir une meilleure personne » Isa à Gus.



« Je suis sur une île lumineuse qui pourrait être paradisiaque. Pourtant, je suis dans un monde de ténèbres. »



« Quand on est jeune, on se laisse moins duper par les apparences. On sait d’instinct à qui l’on peut faire confiance. Plus on vieillit, plus on a l’occasion de constater que le mal ne creuse pas souvent son nid là où on le croit. Il habite aussi parfois le cœur des grenouilles de bénitier pour qui la charité n’est qu’une question d’apparences. »



« Dire qu’avant, elle la (NB : la musique) considérait comme allant de soi. Désormais, elle savait que rien que rien n’est n’acquit une fois pour toutes. La vie est terriblement fragile et imprévisible. L’espace d’une seconde, on peut perdre tout ce qu’on aime. »



« Jamais le nom d’une maladie ne devrait être une insulte. Les mots sont des tueurs silencieux. »



Notes :



C’est une fiction basée sur des faits historiques réels.

La lèpre est loin d’avoir disparu. Il y aurait de dix à quinze millions de lépreux dans le monde. (note de l’auteure)



Connais-tu les Micmacs ? On en parle dans le récit par le biais de Charlotte, ils étaient ses ancêtres.



Voici une définition : Les Micmacs, parfois appelés Mi’kmaq, sont un peuple amérindien de la côte nord-est d’Amérique, faisant partie des peuples algonquiens. Il y a aujourd’hui vingt-huit groupes distincts de cette ethnie au Canada, et un seul groupe ethnique, la « tribu d’Aroostock ».




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Marie Major

Excellent roman sur la vie en nouvelle France. On y découvre marie major, une femme d'honneur, bafouée par son marie et la société ! On se passionne pour son courage et sa ténacité à élever son enfant dans une pays qu'elle ne connait pas. Très bon livre !
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Marie Major

Le commentaire de Lynda : ♥Coup de coeur ♥

Cette édition est une nouvelle édition d’un roman paru il y a quelques années.

J’avais adoré quand j’ai lu, et aujourd’hui, et bien avec cette nouvelle édition, j’ai plus qu’adoré. Sergine Desjardins a toujours su m’insuffler un coup de cœur, lors de mes lectures, et elle n’a pas fait exception.

J’ai beaucoup aimé me replonger dans l’histoire de Marie Major, cette jeune femme devenue Fille du roy, et envoyée en Nouvelle-France.

Quelque temps après son arrivée, elle épouse Antoine, qui s’éprend amoureusement de la jeune femme, mais cela ne durera pas, il se lance dans une affaire extra-conjugale et prend maîtresse, mais ça aussi va mal tourner, puisque sa maîtresse est mariée, et ils sont surpris par le mari de la belle, qui prit d’une colère folle va tuer Antoine.

Le blâme est toutefois mis sur Marie, celle qui a péché pour ne pas avoir su retenir son mari dans son propre lit. Marie essaie tant bien que mal de refaire surface tout en voulant protéger son fils.

Les amis et les alliés se font rares à l’exception de Platon, esclave amérindien, qui deviendra son ami, et pour Marie, cet homme représente l’amour qu’elle recherche tant.

Mais rien ne se fera sans heurts, et cette belle histoire d’amour vient quand même mettre un baume sur le drame qu’elle a vécu, et tout ça à cause de son mari.

Que puis-je vous dire de plus, c’est une ré-édition bien sûr, mais c’est aussi prenant que la première fois que j’avais lu, la plume de Sergine Desjardins nous fait oublier que nous sommes dans un livre, les émotions sont gigantesques, on adore Marie, les descriptions tellement bien, que l’on se croirait sur place.

Un beau coup de cœur énorme, des émotions très fortes, je vous recommande tellement cette lecture et vous souhaite de vivre les mêmes émotions que moi, j’ai vécu à travers les mots.
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

L’Île des exclus est le premier tome d’une duologie écrite par Sergine Desjardins. Cette histoire met en scène la « famille à Gus » au Nouveau-Brunswick, une région touchée par la lèpre. Afin d’éviter la contamination, les lépreux sont condamnés à l’exil sur une île destinée à devenir leur mouroir, et Isa, la fille cadette de Gus, diagnostiquée à tort, est bannie en même temps qu’eux.



Ce roman fut intéressant à découvrir d’un point de vue historique. J’ai lu de nombreux livres où il était question de la peste noire, mais je ne m’étais encore jamais plongée dans une épidémie de lèpre, ni dans le Canada du XIXème siècle.



Littérairement parlant, en revanche, il m’a laissée de marbre. Si je peux louer le travail de recherche effectué par l’auteur, je ne serais pas aussi élogieuse en ce qui concerne sa plume, que j’ai trouvée assez pauvre. Les phrases sont majoritairement très simples (sujet verbe complément), certains passages sont redondants, et l’ensemble alterne entre longueurs et manque de développement.



Autant la romancière s’attarde trop sur certains points, autant elle en survole d’autres, et c’est cette absence de profondeur qui m’a empêchée de m’attacher aux personnages. La relation entre Théo et Fanny, par exemple. Le livre nous dit qu’elle est passionnée, mais à aucun moment je ne l’ai ressenti.



Un peu plus de « Show, don’t tell » aurait rendu ce récit moins plat que sa lecture ne le fut à mon goût, surtout que Sergine Desjardins prouve qu’elle en est capable, car elle retranscrit bien la solitude et le désespoir sur l’île Sheldrake. Dommage qu’il n’en aille pas de même pour la plupart des autres émotions de son histoire.



Je lirai le second tome parce qu’il est dans ma PAL, mais sans cela, je ne me serais pas laissé tenter.
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

Parfois, on sait qu’on va apprécier un roman. Comme ça, sans même en lire le résumé. Ce fut le cas pour L’île des Exclus. Juste en me basant sur le titre et la couverture, j’ai su que j’allais passer un bon moment. Et en effet, je ne regrette pas du tout cette lecture. Grâce à Mon Jardin Littéraire qui m’a proposé une lecture commune de ce livre, j’ai enfin pu le sortir de ma PAL et quelle magnifique lecture ce fût. Le seul défaut de ce livre… qu’il s’agisse d’un tome 1 et qu’il fasse partie d’un dyptique. Et oui… la fin n’en est pas vraiment une. L’auteure nous annonce la couleur après son dernier chapitre. Avec sa mention « Dans le prochain tome », on devine directement que l’on va devoir replonger dans son univers pour en avoir le coeur net. Une petite déception si vous cherchez un one-shot ou si vous vous attendiez à avoir des réponses en fin d’ouvrage… mais aussi une opportunité de continuer l’aventure avec ses héros pendant un tome de plus.



Mais revenons-en à nos moutons. Dans ce roman, Sergine Desjardins nous parle de l’arrivée de la lèpre au Nouveau-Brunswick, province du Canada, dans le courant du XIXème siècle. Isa, son héroïne, est une jeune fille qui se voit juger à tord comme lépreuse, elle qui souffre d’une maladie chronique de la peau depuis toujours (et qui n’a rien à voir avec la lèpre). Mais la maladie fait peur à tout le monde et les symptômes aussi bien que la façon dont ce mal se transmet – à cette époque – sont méconnus. Les médecins refusent de prendre le risque de laisser des lépreux parmi eux… Une décision est prise : tous les lépreux seront envoyés sur l’île Sheldrake pour qu’ils puissent s’y ‘rétablir’ ensemble. Cette décision va changer la vie d’Isa qui doit alors quitter sa famille, sa maison, tout ce qu’elle aime… et sa vie ne sera pas la seule à changer. Celle de sa mère, Charlotte, va également être chamboulée, elle qui ne supporte pas de se faire enlever sa fille adorée. Une horreur pour cette jolie famille qui ne peut que subir cette décision.



Désormais, elle savait que rien n’est acquis une fois pour toutes. La vie est terriblement fragile et imprévisible. L’espace d’une seconde, on peut perdre tout ce qu’on aime. (p.290).



Nous découvrons ainsi le quotidien des lépreux sur l’île Shelddrake, un endroit où ils sont horriblement mal traités. Laissés presque sans rien pour se tenir chaud, ils n’ont aucun confort et le médecin qui s’occupe d’eux faire pire que bien avec ses remèdes à base de mercure. Nous suivons également en parallèle de cela les péripéties du reste de la famille : Charlotte et son mari Gus qui vivent encore à Tracardie avec leur autre fille, Juliette, qu’ils tentent de protéger un maximum ; et Fanny, qui est partie à Québec pour rester avec sa tante, une artiste peintre. Des destins tout à fait différents… et des protagonistes qui vont tous vivre des moments pénibles, que ce soit à cause de la maladie, de l’éloignement, de la pauvreté et de tant d’autres maux. Non, ce livre n’est pas une promenade de santé. Il est dur et bouleversant. Mais il est aussi plein d’espoir, de beauté et de courage.



(…) car elle croyait que les véritables héros sont ceux qui, jour après jour, trouvent non seulement la force de vivre malgré leur situation désespérée, mais arrivent aussi parfois à voir et apprécier la beauté du monde.



J’ai adoré l’alternance des chapitres qui nous permet de découvrir un récit sur plusieurs fronts. Isa est un personnage que l’on ne peut qu’apprécier. Je l’ai trouvé fort courageuse. Gus est moins présent dans l’histoire mais Charlotte prend assez de place pour deux. Elle et son énorme chagrin de ne plus pouvoir voir sa fille quand elle le veut et de savoir qu’elle vit là-bas, sur cette île, dans la misère. J’avais du mal à comprendre où l’auteure voulait nous emmener avec l’histoire de Fanny mais les événements s’enchainent avec elle dans le dernier tiers de l’histoire et j’imagine que cela est dû au tome 2 qui nous cache encore pas mal d’événements. J’admire aussi le côté historique et l’énorme travail de recherche qu’a du faire Sergine Desjardins pour écrire cet ouvrage. Vu les sources et les faits historiques cités en fin d’ouvrage, on peut imaginer que ce ne fût pas une mince affaire.



Un récit poignant qui me rappelle L’île des oubliés de Victoria Hislop bien qu’ici, nous changeons de décor et de température. Je pense qu’il ne me reste donc qu’une chose à faire : acheter la suite pour avoir enfin les réponses que je m’attendais à découvrir dans les derniers chapitres ! Un très beau roman et surtout une chouette expérience de lecture en collaboration avec Mon Jardin Littéraire 🙂
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Le châtiment de Clara

Un roman historique bouleversant et troublant. Une auteure à la plume juste, concise et surtout empreint d'humanité. Le châtiment de Clara ne vous laissera pas insensible face au sort de ces femmes d'hier.



Nous nous retrouvons à Paris au XVIIe siècle sous le règne de Louis XIV. Clara, notre protagoniste, est mariée à Nicholas, cet éminent médecin itinérant qui était très apprécié. Ensemble, ils ont eu la chance d'avoir un gentil petit garçon, Cédric.



Une fois l'an, Cédric allait passer quelques jours à l'auberge des grands-parents de Clara. C'est sur le chemin du retour que Clara fera la rencontre de Poissard. Étant une femme choyée et respectée, elle était loin de se douter que celui-ci profiterait de l'absence de son mari pour la violer... "en toute amitié" s'entête-t-il à lui dire! Elle se réveille le lendemain avec des pertes de mémoire et il ne lui reste que quelques images du viol. Au point où elle ne sait plus si elle a réussi à tuer Poissard : "Je creuse et creuse encore ma mémoire, mais je n'arrive pas à me souvenir des événements au-delà du moment où je fixais le chandelier avec l'intention de l'assommer."



Dès le retour de Nathaniel, Clara n'a d'autre choix que d'avouer à son mari ce que lui a fait subir Poissard. Jusque-là son mari avait toujours été un homme doux et passionné, mais celui-ci ne comprend pas sa femme et il se met à douter d'elle. Il la soupçonne de lui avoir été infidèle. Et comble de malheur, elle se retrouve enceinte, ne sachant pas si l'enfant fut conçu par son mari avant le viol ou par Poissard. Son mari décide donc de porter plainte : "Lorsque la femme est mariée et si la plainte est retenue, on parle non seulement d'outrage fait au mari, mais aussi d'adultère commis par force."



Au lieu d'être considérée comme étant une victime, Clara se retrouve dans le rôle de l'accusée! L'interrogatoire que Clara subira face au juge Lariver est tout simplement horrible, révoltant et déstabilisant. Celui-ci semble avoir déjà posé son jugement avant même d'en avoir les détails : "Il est de ceux qui croient pouvoir deviner ce que les accusés, les plaignants et les témoins pensent vraiment. C'est bien là le danger. Il prend ses interprétations pour des faits."

Heureusement que Clara aura le soutien d'Alexis, le greffier qui accompagne le juge, tout au long de ses horribles étapes, et ce, même lorsqu'elle sera condamnée à trois ans de prison.



Par ce récit, Sergine Desjardins nous démontre l'horrible cauchemar que vivaient les femmes de cette époque. À plusieurs moments au cours de ma lecture, j'ai dû déposer mon livre et prendre une pause. L'auteure réussit à nous faire vivre toute une gamme d'émotions. Elle nous bouleverse, nous touche, allant même jusqu'à nous faire sentir comme partie prenante au calvaire de Clara. Le choix des mots pour décrire la psychologie de notre protagoniste est juste et d'une grande sensibilité.



Il n'y a que très peu de livres qui resteront gravés dans ma mémoire au fil des ans, mais celui-ci en fera partie. Je suis encore bouleversée et choquée par le vécu de ces femmes. Sans vouloir entrer dans un débat féministe, il est vrai que la vie des femmes a évolué depuis cette époque, mais il reste encore beaucoup de chemins à parcourir. Le châtiment de Clara est sans contredit un véritable coup de cœur.


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Un souvenir, mille remords

Je ne connaissais pas cette auteur, mais j’ai adoré son style d’écriture. Par ce roman, nous suivons en parallèle la vie de deux jeunes filles pendant la 2e guerre mondiale. Rose Dubeau vivant au Québec et qui veux absolument s’éloigner de son père Onésime, alcoolique, et celle de Kalinda, jeune femme Juive et tzigane habitant en France et déportée vers Auschwitz. L’auteure a fait des recherches avant d’écrire ce roman. J’ai adoré ce livre et vous le conseille fortement.
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Un souvenir, mille remords

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de cœur ♥



J’ai juste eu du bonheur à parcourir ce roman écrit d’une main talentueuse et très habile. Nous allons suivre la vie de deux familles qui vont vivre, de façon très différente, la deuxième guerre mondiale. Rose Dubeau, 15 ans, vivant avec sa famille à Sainte Flavie en Gaspésie, se voit dans l’obligation de quitter l’école pour aller travailler à l’école de tir pour aider sa famille. Son père, Onésime, qu’on adore haïr, est un homme colérique et Bérangère sa femme doit subir les contres coup de sa fureur, il sème une atmosphère lourde juste par sa présence, sans parler de son amour pour l’alcool, il est totalement désagréable et cache un gros secret. Dorothée, la sœur de Rose, va travailler à l’arsenal fédéral de Québec, la seule entreprise à produire des munitions de type militaire au Canada, Dorothée, de nature égoïste, aura un parcours où le mensonge sera à l’honneur. Elle a toujours voulu s’enrôler et l’occasion se présente quand elle se lie d’amitié avec Mathilde. Les deux sœurs vont vivre des moments intenses, l’une deviendra stérile et en garder le secret en piégeant Franz un prospect intéressant, tandis que l’autre tombera enceinte de Gratien, qui disparaîtra dans la nature. Mais parlons de Kalinda, dont le parcours est atroce, de nationalité juive son père organise le départ de sa femme et ses filles pour les protéger, mais celui en qui il avait mis sa confiance était un être mal intentionné et va livrer Kalinda, ses sœurs et sa femme aux Allemands. L’horreur qu’elles auront à subir dans le camp de concentration où elles sont prisonnières, est difficile à décrire, mais ça donne un roman que l'on ne veut pas lâcher avant la dernière page. Une intrigue qui m’a beaucoup plu, l’auteur a une écriture qui m’a séduite par la justesse des moments vécus, des notes inscrites, par des personnes réelles, sont incluses tout au long de l’histoire. Les personnages sont très attachants et les femmes sont d’une force mentale incroyable. Un fil conducteur va réunir Rose et Kalinda, un moment magique qui adoucit l’histoire tout comme la musique qui est omniprésente tout au long du roman. Une histoire sans aucune longueur, toujours du mouvement et des émotions intenses. Et comme le disait un grand philosophe, tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, c'est bien démontré dans ce roman. Je vous recommande ce roman, et vous souhaite un énorme coup de coeur, comme ce fut le cas pour moi!
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

Belle lecture mais un peu déçue car j'ai trouvé que cela ressemblait beaucoup à "l'ile des oubliés" de Virginia Hislop.
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

Le style est soutenu, agréable, mais avec une pointe de mélancolie et en même temps une invitation au voyage, à la découverte. C’est un style très reposant, peut-être trop sur le long terme. Je tiens à féliciter le travail de recherche historique et d’information sur un sujet particulièrement difficile je trouve.Beaucoup de sensibilité dans ce récit, dans les descriptions des sentiments des personnages. Le début du récit s’accompagne de quelques explications sur le Nouveau Brunswick et bien sûr, sur la façon dont les lépreux pouvaient être traités, l’ennui et les humiliations publiques sont le quotidien de ces malheureux. Ce livre est présenté comme l’histoire d’Isabelle, et au final elle n’est pas autant présente que les autres personnages. Isabelle est le point de départ de toute cette situation, et cela a influencé son entourage. Le combat d’Isabelle contre les préjugés et l’humiliation, Charlotte et sa carrière refoulé de médecin, Marjorie l’indépendante qui vit de son travail mais est toujours jugée et critiquée, autant d’exemple, et il y en a d’autres, des femmes indépendantes que l’on rencontre.
Lien : http://souslaplumedelline.wi..
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Marie Major

A travers une histoire de son aïeule (romancée) l'auteur nous fait découvrir la condition des femmes du 17e siècle. Quel combat pour faire évoluer les mentalités! : Marie Major doit cacher qu' elle sait lire et écrire dans une société où une femme instruite est mal vue. Les aléas de la vie font qu' elle doit fuir le Vieux continent et part en Nouvelle-France comme Fille du Roy. Quelques années plus tard, son mari est tué par la mari de sa maîtresse mais en ce temps-là la veuve est de l'infidèle est mise au ban de la société... Ce livre est une belle approche à la réflexion de la condition des femmes car même si l'histoire est ancienne, les mentalités sont lentes à évoluer. A lire donc...
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Isa, tome 1 : L'île des exclus

"L'île des exclus" de Sergine Desjardins est un roman historique tiré d'une histoire vraie, mêlant drame et médecine. Tout le roman tourne autour de la lèpre et du désir, aussi bien pour les médecins, les personnages, que le lecteur, de comprendre cette maladie afin de l'éradiquer. Comme ce n'est pas le cas, l'ensemble nous dévoile la folie humaine, capable d'enfermer des malades et d'attendre qu'ils meurent, ou bien isoler des personnes saines en raison de mauvais diagnostics. C'est le cas d'Isabelle, l'héroïne qui devra se battre pour survivre. Nous permettant d'en apprendre sur un drame réel et inhumain mettant en lumière l'impuissance de l'homme face aux épidémies, ce roman reste sombre, oppressant, angoissant, pouvant déclencher un sentiment de malaise chez le lecteur, qui, à l'instar d'Isabelle, se sent prisonnier. Et pourtant, une suite attend le lecteur pour de nouvelles et périlleuses aventures...
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Des nouvelles de maman

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Énorme coup de cœur pour cette lecture, pour le jour de la fête des mères, ces auteures nous offrent un bouquet de nouvelles, toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres, qui sauront ravir n'importe quel coeur de maman!

Ces auteures ont partagé avec nous de superbes nouvelles, nous donnant la possibilité de constater le beau talent des auteures de chez nous ! Bien sûr, on reconnaît le style de certains auteures, certaines que je connais bien, pour avoir lu plusieurs de leurs livres, d'autres un peu moins, mais qui m'ont donné l'envie d'en savoir plus sur elles.

Toutes les nouvelles m'ont touché d'une façon ou d'une autre.

Alors que certaines nouvelles donnent à réfléchir, d'autres sont émouvantes, et même bouleversantes. Par contre toutes ces nouvelles vont vous toucher, ça, c'est bien certain ! Elles ont toutefois une chose en commun : MAMAN dans toutes les situations, dans tous les sens du mot.

Douze nouvelles écrites avec les mots du cœur, douze nouvelles qui ne pourront pas faire autrement que de vous émouvoir.

J'ai souri plus d'une fois, j'ai eu la gorge serrée à d'autres moments, et j'ai même versé quelques larmes pour certains écrits. La douceur, la sensibilité que l'on ressent fortement, et qui nous font penser à la maman dans nos vies.

Je crois que c'est un livre à lire, mais aussi à relire pour ces mots qui viennent frapper à notre cœur, ce collectif pour la fête des mères, mais ce n'est pas que ça, c'est un hommage sublime à toutes les mamans, peu importe dans quelles situations.

Merci à Carmen Belzile, Anne-Marie Desbiens, Sergine Desjardins, Danielle Goyette, Marie Gray, Dominique Lavallée, Mélanie L'Hérault, France Lorrain, Collette Major-McGraw, Stéphanie Martin, Mylène Moisan, Louise Tremblay d'Essiambre. Merci à ces auteures de chez nous pour ce cadeau du cœur et qui rend un superbe hommage aux mamans.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Isa, tome 2 : L'île de l'ermite



Mon avis



Je remercie Sergine DESJARDINS et CHARLESTON

LEDUC'S de m'avoir permis de lire, en service de presse, le tome 2 d'Isa, roman que j'avais beaucoup aimé et dont j'attendais la suite avec impatience. J'ai découvert la plume fluide et majestueuse de cette auteure lors de la lecture de Marie Major, roman que j'ai adoré.



J'ai donc retrouvé avec grand plaisir les protagonistes de « l'Ile des exclus » et en particulier Isa qui, trois ans après avoir été soupçonnée à tort d'avoir contracté la lèpre se trouve toujours à la léproserie de Tracadie où elle a été déportée.

Bien que ne présentant aucun signe avéré de la maladie, notre héroïne perd espoir mais sa famille est prête à tout pour la sauver...



Nous partageons le quotidien des lépreux, les épreuves qu'ils tentent de surmonter, leurs souffrances, leurs espoirs et leurs luttes face aux perversions de certains êtres « humains » qui les entourent, ce qui ne peut que provoquer révolte et dégoût au lecteur.



Ce second opus est aussi, si ce n'est plus, émouvant et poignant que le précédent. Sergine DESJARDINS nous fait ainsi découvrir un pan de l'Histoire du Canada en abordant le sujet réel, effrayant et difficile à imaginer qu'est la lèpre, maladie malheureusement encore répandue de nos jours.



J'ai ADORE ce roman historique extrêmement bien écrit et documenté sur les plans historique et médical et j'avoue avoir eu, à plusieurs reprises, les yeux embués de larmes à la lecture de certains passages difficiles mais reflétant la triste réalité.



Excellent moment de lecture.





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