Citations de Shari Lapena (258)
Ce même soir, alors qu'elle était sur le point d'aller retrouver Tom à leur ancien endroit fétiche, au bord du fleuve, elle a vu Karen surgir de chez elle, de toute évidence pressée et bouleversée. Et, à cause de la présence du rôdeur dans la rue ce matin-là, elle a décidé de la suivre. Tom pouvait attendre.
p.241
James a terminé de frotter la poêle et la fait sécher sur l’égouttoir. Il est impatient que le courant revienne. Son fichu lave-vaisselle lui fait cruellement défaut. Comme il voudrait que la police arrive et emporte le cadavre loin d'ici. C'est inimaginable de devoir prendre soin d'une douzaine de personnes sans électricité, et avec un mort en plus, étalé aux yeux de tous aux pieds du grand escalier de son hôtel adoré. Et le pire; c'est qu'il ne peut rien y faire !
Un très bon thriller psychologique captivant et addictif!Un thriller s’appuyant sur les faux-semblants de la vie de couple.
Bonheur conjugal fragile, réel ou écran de fumée qui risque de voler en éclat quand non-dit, secrets, trahisons sortent au grand jour, quand tout se dévoile .
On ne se sert pas d’un téléphone prépayé sans avoir une bonne raison de le faire
Beverly Sullivan struggles through her meal. She wonders how it can be possible that after twenty years of marriage there is nothing to talk about. Without the kids there, interrupting, distracting, it seems there is little for them to say to one another. They didn't use to be like this. They used to be good together. All those years of eating with the kids has made them lose the knack of conversation. They should have hired more babysitters, gone out by themselves to restaurants more, she thinks regretfully, like the expertd always advise.
Unfortunately, she is positioned so that she is lookin directly at the outrageously attractive engaged couple alone together in the corner. They do all the things couples in love do: they look into each other's eyes, they smile excessively, touch each other whenever they can. Every once in a while, they laugh.
They're so young, she thinks, they have no idea.
The road curved and twists unexpectedly as it leads higher and deeper into the Catskill Mountains, as if the further you get from civilization, the more uncertain the path.
La vérité est là. Elle est toujours là. Il ne reste plus qu'à la mettre au jour.
P.186
Lorsqu’elle entre dans la chambre et voit le berceau vide, elle se met à hurler.
« Elle acquiesce en évitant son regard. Elle n’a pas envie d’entendre ses excuses, ses sempiternelles explications. C’est trop tard. Qu’est-ce qu’on dit déjà ? Quand les couples se décident enfin à consulter un thérapeute conjugal, en général, c’est que l’un des deux a déjà décrété que c’était fini. »
L'espace d'un instant, Stephanie est tentée d'inviter Hanna à prendre un café et de tout lui raconter : le passé de Patrick, cette femme qui les menace. Mais elle ne peut pas. Elle doit garder cela pour elle. Même si ça paraît lourd à porter.
On ne connait jamais rien ni personne.
La jeune femme traverse un moment irréel. Elle est la seule, outre Patrick et son avocat -et l'examinateur-, à savoir. Ce fardeau est trop lourd à porter. Mais elle doit tenir sa langue. Et décider ce qui va suivre.
Le doute s'infiltre partout ...
Stephanie est une jeune femme à qui tout sourit . Un mari aimant et séduisant . Des adorables jumelles de quelques mois .
Un beau quartier paisible.
Lorsqu'Erica débarque insidieusement d'abord ,puis de plus en plus fortement dans leur vie ,tout bascule .
Cette dernière fait chanter le mari de Stéphanie,et l'accuse non seulement d'avoir eu une liaison avec elle ,mais en plus d'avoir tué sa première femme qui était alors enceinte de 8 mois .
Stéphanie tombe des nues. Son mari ne lui avait rien dit de son passé.
Erica place ses pions petit à petit, en entrant de plus en plus dans la vie de cette famille. Elle fait chanter les uns et les autres uniquement pour l'argent .
Sous prétexte de libérer sa conscience, elle va voir la police pour faire rouvrir l'enquête et faire accuser Patrick du meurtre de sa première femme.
A partir de ce moment , Stéphanie commence à douter .Une fois que le doute s'est infiltré et que la confiance est brisée ,comment réagir ?
Qui ment ? Et si elle était vraiment en danger ? Si Patrick était vraiment coupable ?
Connait-on tout de son conjoint ? De ses voisins ? De soi-même ?
Un thriller domestique efficace et redoutable..on ne peut pas le lâcher avant d'avoir lu la fin !
Et quand elle sortira enfin d'ici, il lui sera difficile de s'empêcher de penser que tous les gens qu'elle rencontre portent tout au fond d'eux la graine du mal.
I know what you did. (…) Kidnapping your own child for ransom. Stealing from your wife’s parents. As if we haven’t given you enough already.
Elle entend l’épuisement – voire le désespoir – poindre dans sa voix et s’en veut de renvoyer l’image de cette femme pleurnicheuse, incapable d’affronter l’adversité. Stephanie méprise ce genre de femmes. Elle a toujours affronté l’adversité, et avec succès.
On ne peut faire dépendre son bonheur d’une seule personne.
La peur rend les gens imprévisibles, voire dangereux
Il aura suffi d'un week-end pour que sa vie change à jamais.
Page 344, Édition Pocket
" Il était né dans un marécage. Une petite fille née petit garçon dans un marécage." p.248