Citations de Shari Lapena (258)
Nous avons tous quelque chose à cacher à un moment ou un autre.
But he knows his wife. She’s like a dog with a bone when she’s got something on her mind. She won’t let it go. She gets a bit obsessive about things. Like pregnancy. But he’s heard that many women get like that when they can’t conceive. It’s a fixation with a ticking clock attached.
He thinks about what it’s been like for her the last few months. The cycle monitoring – running into the fertility clinic first thing in the morning, before work. Having her blood taken, her egg follicles monitored. His own role hasn’t been as onerous, only the awkwardness of providing a semen sample for testing. The first three months of cycle monitoring, armed with the knowledge of perfect timing, they had done it the old-fashioned way – at home in bed. But last month they stepped it up. It was the first time they tried artificial insemination. He hopes it works and these interventions can stop soon, rather than becoming even more intrusive. If nothing else, it’s messing up their sex life.
Tout au long de la perquisition, l’inspecteur Webb pense à Robert Pierce qui rôde dans la maison. A-t-il tué sa femme ? Fourré son corps dans le coffre et immergé sa voiture dans le lac ? Il n’est pas particulièrement convaincant dans le rôle du mari affligé. Il semble plutôt agité.
Il n'est pas en mon pouvoir de vous forcer à me croire. J'ai dit la vérité, mais je suis bien conscient que chacun croit ce qu'il a envie de croire. Je ne peux rien y changer.
Sharpe says it reluctantly. 'Larry Harris. He lives next door to Amanda and Robert Pierce.'
Webb shoots a glance at Moen, sees her eyes widen.
What interesting news, Webb thinks. It never ceases to amae him what they dig up in the course of a criminal investigation - the secrets people keep. Or try to. 'You'd better tell us exactly what you saw.'
Un bon café, ça change tout !
tout cela paraît bien fragile, comme s’ils marchaient sur une vitre.
C’est presque comme avant. Sauf que ce n’est pas du tout comme avant.
Parfois, elle déteste sa propre vie et tous ceux qui la peuplent. Sauf qu’il n’y a plus autant de monde.
Est-ce que c’est ça, « sentir son monde s’écrouler »? Quelques instants plus tard, il relève les yeux. Il ignore totalement ce qui va lui tomber dessus, il sait juste que le coup sera terrible.
_ Anne, souffle-t-il d'une voix rauque, Anne, qu'est-ce que tu as fait ?
Elle lève les yeux vers lui dans le noir.
_ Je ne sais pas. Je ne me souviens pas.
_"Vous avez des enfants, inspecteur ?
_ Non.
_ Donc vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est épuisant.
_ Non.
tensions à l’extrême
petit bémol car on se doute avant la fin de certaines choses....
Anne sent une bile acide bouillonner dans son estomac et lui remonter dans la gorge ; la tête lui tourne. Elle a trop bu. Cynthia n’a cessé de remplir son verre. Elle comptait s’en tenir à une certaine limite, mais elle a perdu le fil – de toute manière, elle ne voyait pas bien comment endurer la soirée autrement. À présent, elle serait incapable de dire quelle quantité d’alcool elle a absorbée au cours de ce dîner interminable. Elle est bonne pour tirer son lait et le jeter demain matin.
Accablée par la chaleur de cette nuit d’été, elle plisse les yeux pour observer son hôtesse. Cynthia flirte ouvertement avec le mari d’Anne, Marco. Pourquoi celle-ci laisse-t-elle faire ? Et Graham, l’époux de Cynthia, pourquoi permet-il cela ? Anne est en colère mais impuissante ; elle ignore comment mettre le holà sans passer pour ridicule, pitoyable. Ils sont tous un peu éméchés. Et donc elle laisse glisser, en fulminant sans rien dire, et continue à boire du vin frais. Elle ne va pas faire une scène, elle n’a pas été élevée comme ça, elle n’est pas du genre à se faire remarquer.
Anne est furieuse contre Marco, elle voudrait lui hurler dessus et le marteler de ses poings, mais, comme la maison est remplie d'agents de police, elle n'ose pas et à en juger par sa face livide, il s'en veut déjà, elle le voit bien. Elle sait qu'elle ne pourra pas affronter l'épreuve toute seule. Elle se tourne vers lui et s'effondre en sanglotant contre son torse. Les bras de Marco viennent l'entourer et la serrent fort. Elle sent qu'il tremble, entend le douloureux battement de son cœur. Elle se répète qu'ensemble ils s'en sortiront. La police va retrouver Cora bien vite. Leur fille leur sera rendue indemne.
Et sinon, elle ne lui pardonnera jamais.
Il part toujours du principe que les choses s’arrangeront d'elles mêmes
Selon lui, elle se fait trop de mouron. Il a peut-être raison .Mais elle est mère:C’est son boulot de s’ inquiéter
.
𝙲𝚑𝚊𝚚𝚞𝚎 𝚏𝚘𝚒𝚜 𝚚𝚞’𝚒𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚙𝚙𝚎𝚕é 𝚜𝚞𝚛 𝚞𝚗𝚎 𝚊𝚏𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎, 𝚒𝚕 𝚒𝚐𝚗𝚘𝚛𝚎 à 𝚚𝚞𝚘𝚒 𝚜’𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍𝚛𝚎. 𝙴𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛𝚝𝚊𝚗𝚝, 𝚕𝚘𝚛𝚜𝚚𝚞’𝚒𝚕 𝚎𝚗 𝚍é𝚖ê𝚕𝚎 𝚕𝚎𝚜 𝚏𝚒𝚕𝚜, 𝚒𝚕 𝚗’𝚎𝚜𝚝 𝚓𝚊𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚜𝚞𝚛𝚙𝚛𝚒𝚜. 𝚂𝚊 𝚌𝚊𝚙𝚊𝚌𝚒𝚝é 𝚍’é𝚝𝚘𝚗𝚗𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚜’𝚎𝚜𝚝 é𝚟𝚊𝚙𝚘𝚛é𝚎. 𝙲𝚎𝚙𝚎𝚗𝚍𝚊𝚗𝚝, 𝚒𝚕 𝚊 𝚐𝚊𝚛𝚍é 𝚜𝚊 𝚌𝚞𝚛𝚒𝚘𝚜𝚒𝚝é 𝚒𝚗𝚝𝚊𝚌𝚝𝚎.
Mais il faut admettre que Patrick n’a rien perdu de son charme. Mieux encore : il appartient à cette catégorie d’hommes qui se bonifient avec le temps.
Elle vit depuis trop longtemps dans la peur.
Elle repense au jour où, pour la première fois, en rentrant de travail, elle a eu l’impression que les choses n’étaient pas exactement comme elle les avait laissées3 le roman qu’elle était en train de lire se trouvait à gauche de sa lampe ; elle était sûre de l’avoir posé à droite, coté lit, la veille avant de s’endormir. Elle n’aurait pas pu le mettre de l’autre coté. Elle en est restée pétrifiée, incrédule. Prise de terreur, elle a passé sa chambre au crible. A première vue, tout était en ordre. Mais quand elle a ouvert son tiroir à sous vêtements, tout y était pêle-mêle : on avait fouillé parmi ses culottes et ses soutiens-gorge, elle le savait. Elle a retenu sa respiration ; peut-être avait-elle été négligente ce matin-là, à trop vouloir se dépêcher. Pourtant, elle savait qu’elle ne s’était pas particulièrement pressée. C’était un jour comme les autres.