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Critiques de Sharon Cameron (164)
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Projet Bluebird

Véritable page-turner !

Je sors de ce roman bouleversée…



Connaître le passé pour comprendre le présent et construire un meilleur avenir c’est notre devoir à tous. Affronter les heures sombres de l’Histoire c’est douloureux mais nécessaire. Le faire à travers un roman c’est entrer en empathie avec ces anonymes qui ont fait l’Histoire. Ce roman historique basé sur des faits réels est tout simplement puissant.



1945. Inge est la fille d’un médecin. Elle se rend régulièrement aux réunions de la ligue des jeunes filles allemandes. Là, comme à la maison, elle apprend à être une « bonne nazie ».

1946. La guerre est terminée. Eva débarque aux Etats-Unis, accompagnée de Brigit qui ne parle plus depuis des mois. Une nouvelle vie l’attend, ses nouveaux papiers en poche et la carte de l’homme avec qui elle a conclu un marché, celui du projet Bluebird.



Les chapitres alternent entre Inge et Eva. 1945 et 1946. Un an et un océan séparent Inge et Eva. Toutes deux ont pourtant en commun un homme. Père aimant ou monstre ?



Tout au long de ce roman j’ai pensé à la chanson de Goldman, Né en 17 à Leidenstadt. Que devient-on quand enfant on nous inculque une idéologie immonde ? Quand notre vérité est le mensonge des autres ? Quand l’ennemi n’est pas celui que l’on a toujours cru ?



Eva, son périple pour la justice, ses blessures, m’ont bouleversée. Ses rencontres aussi. Car la galerie de personnages que l’on rencontre est absolument fabuleuse. J’ai appris, grâce à ce roman, l’existence de l’AFSC. Ces héros du quotidien qui ont aidé, ces personnes qui ont donné de leur temps, de leur cœur, sans juger, jamais.



Au-delà de l’aspect historique, Projet Bluebird c’est également un roman d’espionnage, un roman de grands sentiments qui nous fait sourire, pleurer, trembler… Ah Jake… Happy Angel, Bets et tous les autres… Si certains points m’ont paru évidents dès le début, l’autrice a su me surprendre à de nombreuses reprises.



Un superbe roman qui mérite d’être lu jusqu’aux notes de l’autrice. Il y a toujours quelqu’un tenant une lumière dans l’obscurité.



À découvrir dès 14 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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La lumière dans les combles

J'ai beaucoup aimé cette lecture, c'est un récit touchant et poignant qui raconte le quotidien terrible d'une jeune femme catholique cherchant à aider ses amis juifs durant la seconde guerre mondiale. Ce roman est véritablement émouvant, la lecture est fluide et rythmé.
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La cité de l'oubli

Un mini coup de cœur inattendue !



Ce livre a très longtemps trainé dans ma Wish list. Le résumé me plaisait énormément, mais j'avais peur que le côté jeunesse du roman rende l'intrigue simpliste. Ce n'est évidemment pas le cas et c'est une surprise heureuse !



D'abord parlons de cette couverture qui est quand même bien jolie ! A l'intérieur les débuts de chapitres sont décorés, le texte est aéré, les chapitres sont courts, ce qui permet une lecture facile et agréable.



Nadia est un personnage attachant, à la fois forte et fragile, elle porte tout le récit sur ses épaules et nous offre une vision de l'humanité qui n'est pas aussi rose que ce à quoi je m'attendais ! Grace à elle l'auteure va au fond du pire de l'humanité et c'est quelque chose de vraiment intéressant.



Gray, quant à lui, nous permets d'ajouter de la douceur et de l'intelligence dans ce récit. Moteur d'une bonne partie de l'intrigue, il nous permet de plonger dans un autre versant de ce monde.



Les personnages secondaires sont eux aussi bien travaillés et les relations entre les personnages sont bien établies. Je pense à la sœur et la mère de Nadia, qui nous permettent de prendre conscience de l'horreur de l'oublie. L'histoire de Jin à elle aussi un impact sur le récit, et que dire de Jonathan, qui nous offre une des intrigues les plus profondes et travaillés.



L'intrigue tourne autour de cet oublie, qui intervient tous les 12 ans, et je suis resté vraiment bouche bée par l'explication. Tout se tient, tout est cohérent et surtout c'est originale ! Pas d'intrigue sur des expériences, des prisonniers ou des choses déjà vu. Non ici tout est neuf et cela fait du bien !



La fin est à la hauteur de ce roman et nous permet aussi bien d'obtenir des réponses, que de mettre nos personnages face à des choix qui marqueront leur futur !



En bref, un roman intriguant, innovant et unique qui m'a totalement séduite !



Belles lectures à tous.
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La lumière dans les combles

La biographie romancée de Stefania, une jeune fille polonaise qui, aidée de sa petite soeur et au péril de leur existence, a caché pendant plusieurs années 13 personnes juives, au nez et à la barbe des Allemands qui occupaient le pays.

Un roman haletant, au rythme aussi soutenu que la vie que mènent les personnages, prêts à tous les sacrifices pour leurs protégés, comme si c'était normal et à la portée de tous. On n'a pas le temps de souffler, toujours sur le qui-vive, à se demander quelle nouvelle catastrophe va venir encore compliquer la survie déjà difficile des protagonistes. On se surprend à trembler pour elles, chercher des solutions avec elles, souffrir avec elles. On est tour à tour révolté, ému, effaré, par les épreuves qu'elles traversent. Un pan d'Histoire nous est révélé par le petit bout de la lorgnette: c'est le véritable quotidien d'une partie des Polonais qui nous est livré ici.

L'autrice rend un hommage vibrant et sincère à ces deux Justes récompensées après la guerre par de nombreux prix. Et nous, lecteurs, n'avons qu'une envie: nous y associer.

Un ouvrage instructif et nécessaire, à lire dès 15 ans.
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

La jeune Katherine, 17 ans est envoyée par sa tante dans la demeure d'un oncle qu'elle n'a jamais vu dans le but de le déclarer incapable et de le faire ainsi interné.

Dès les premiers chapitres, on entre dans une atmosphère étrange, à la limite de l'angoisse. La jeune héroïne ne sait pas à quoi s'attendre à son arrivée, et le lecteur est dans les mêmes incertitudes. Nous découvrons avec elle un manoir très beau mais quelque peu abandonné habité par des personnes froides et distantes. Ces personnages ont leurs raisons d'agir de manière si peu chaleureuse avec la nouvelle venue, en effet, l'arrivée de Katherine semble signer pour eux la fin de la belle vie.

Pour tenter de comprendre ce qui se passe dans ce manoir étrange, la jeune fille va partir à la rencontre de son oncle, Monsieur Tully...Elle va alors entrer (et nous avec elle) dans un monde absolument hors du temps, peuplé d'automates, de jouets et d'inventions toutes plus surprenantes les unes que les autres !

Ce roman young adult nous invite à la rencontre de personnages extrêmement attachants comme Monsieur Tully, ce vieil homme atypique et loufoque au cœur d'enfant, le petit Davy, muet mais qui saura mener Katherine vers la vérité, et Katherine bien évidemment qui est un personnage fort et extrêmement mature pour son jeune âge.

L'histoire est très agréable à suivre, bien ficelée, l'auteure nous promène de rebondissements en rebondissements, maintenant un très grand suspens tout au long du récit. Les pages défilent à une vitesse folle, surtout dans la seconde partie du roman ou tout s'accélère. Le monde des automates et des inventions qui peuplent ce manoir hors du temps est tout simplement fascinant, délicieusement steampunk et victorien.

Une excellente surprise que cette saga à destination du public adolescent, mais qui saura séduire les adultes. Une complète réussite pour ce roman qui emprunte beaucoup aux codes du roman gothique. À découvrir absolument !
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La lumière dans les combles

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La Lumière dans les combles signé Sharon Cameron.



Que vous dire sur ce roman ? Les mots me manquent pour le décrire. Déjà, il est extrêmement difficile d'émettre un avis subjectif dessus étant donné qu'il se base essentiellement sur des faits réels remaniés afin de correspondre à un certain schéma narratif qui permet de les condenser et de les rendre plus compréhensibles. Une chose est sûre, c'est que l'autrice a réalisé cette tâche complexe et épineuse avec beaucoup de pudeur, de justesse et de respect à l'égard des personnes de chair et d'os qui ont véritablement vécu cette histoire qui nous semble plus folle et impossible que n'importe quel récit de fiction, et pourtant...



Ce livre nous met une énorme claque, nous transperce jusqu'aux os à chaque page qui se tourne. Aucun paragraphe, aucune phrase, aucun mot n'est là pour nous épargner mais au contraire pour nous frapper de plein fouet. J'ai eu les poils qui se hérissaient et des sueurs froides tout au long de ce roman percutant, éprouvant à lire aussi mais à mettre assurément entre toutes les mains. L'histoire de Stefania et de sa petite sœur, de ces 13 juifs cachés dans leur grenier, qui mériterait sans aucun doute à être plus connue, nous démontre que tout ce que l'on prend pour acquis est en réalité une bénédiction. Ce livre nous met sous les yeux sans fard et sans prétention aucune la précarité et la souffrance la plus totale et comment ces êtres humains en apparence ordinaires ont pu y faire face avec ce que je nommerais être une patience à toute épreuve, une résilience sans commune mesure et un courage qui force l'admiration.



Vous l'aurez compris sans doute, ce livre m'a littéralement subjuguée du début jusqu'à la fin. On sent le travail de recherche qui a été fait derrière et toute la dévotion que ressent l'autrice à l'égard de la famille Podgórska-Diamant et je ne la remercierai jamais assez de nous avoir partagé tout cela. A vrai dire, je considère même La lumière dans les combles comme étant d'utilité publique, sans exagération de ma part. Ce serait tellement merveilleux si ce roman était étudié au collège et/ou au lycée en parallèle des cours d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale car il a tant à nous apprendre sur notre passé, notre présent et même notre avenir, quelque soit notre âge...
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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La lumière dans les combles

Ce roman bouleversant, c'est l'histoire vraie de Stefania Podgorska, une jeune polonaise catholique de 16 ans. En plus d'avoir la charge de sa petite soeur Helena de 6 ans, Stefania va prendre la lourde décision de cacher des juifs au nez et à la barbe des Nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale.



Et tout au long du livre, on se demande comment un tel héroïsme (une telle inconscience penseront certains) peut être à ce point chevillé au corps (et au coeur) d'une jeune fille qui n'est même pas encore majeure. Malgré les obstacles en pagaille, les privations, l'épuisement, la peur de les voir tous mourir, Stefania se démène chaque jour, au péril de sa vie, pour trouver de quoi nourrir ceux qu'elle cache sans éveiller de soupçon.



Sa vie et celle de sa petite soeur, qui se révèle incroyablement douée pour l'épauler, pendant ces années n'est qu'une succession d'entreprises périlleuses qu'elles affrontent avec combattivité, malgré la peur chevillée au ventre. Avec une seule obsession : les garder tous en vie.



Stefania a fait le choix de résister. Quitte à payer le prix fort.
Lien : https://www.luckysophie.com/..
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La lumière dans les combles

Le récit incroyable et réel de Stefania Podgorska et sa jeune sœur qui vont, au péril de leur vie, cacher pendant la deuxième guerre mondiale 13 juifs dans les combles de leur logement.



Ca se passe en Pologne. On suit Stefania dans son quotidien, sa lutte pour trouver un travail, de la nourriture, la construction du ghetto, les assassinats, la violence, la peur quotidienne, le silence, la crainte d'être dénoncé...



Un récit qui laisse sans voix devant tant de noirceur et cette lumière avec ces Justes qui vont au péril de leur vie résister. Une héroïne du 20ème siècle à découvrir.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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La cité de l'oubli

Un roman captivant. La mise en place est lente, cependant j’ai pris plaisir à suivre Nadia dans ses péripéties, même si les rebondissements n’étaient pas surprenants, mais attendus. Le mode de vie de la cité est bien décrit, et il faut au lecteur un petit temps d’adaptation pour bien comprendre la situation. L’idée que chaque habitant tienne un livre de sa vie est intéressante. L’écrit occupe une très grande place dans cette société. Les explications données sont suffisantes pour immerger le lecteur, même si, parfois, j’aurais aimé en savoir plus.

[...]

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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Darwind fait partie intégrante de cette lecture littérature young adult qui est tellement populaire en ce moment. Mais vous voulez savoir une chose ? Pour moi, c’est un détail parmi tant d’autres, pas un critère de choix. J’ai en effet trouvé que le style de Sharon Cameron était tout à fait agréable et que l’intrigue était tout à fait à la hauteur des romans à destination d’un lectorat plus âgé.



Nous suivons les aventures d’une jeune fille de 17 ans, Katharine, parachutée dans un manoir inquiétant, immense et plein de recoins… et où personne n’a envie de la recevoir. Si oncle Tully plane et reste dans son petit monde, ni les domestiques de la maison, ni les habitants du village ne sont dupes : la jeune femme est là pour faire interner son oncle, une décision qui les mettra (accessoirement) tous à la porte.



A partir de là, j’ai trouvé que le livre flirtait avec plusieurs genres sans jamais vraiment opter pour une voie parmi les autres.

Steampunk ?



Un peu ! Mais pas beaucoup. Dans ce premier tome, il est surtout question des automates d’oncle Tully. Plus vrais que natures, ils prennent parfois les traits des membres décédés de la famille ou peuvent également apparaître sous les traits d’un dragon ou de ce fameux poisson qui posera bien des problèmes.

Romance ?



Pas vraiment. Quoi que… Katharine se retrouve vite prise entre deux feux. D’un côté, il y a le brun : Lane. Apprenti de Tully, il est plutôt taciturne. Mais il y a aussi le blond, Ben, très intéressé par le travail de Tully, enthousiaste et beaucoup plus solaire.

Aventure ?



Après tout, Katharine va vivre pas mal de moments d’angoisse dans ce premier tome. Il y aura des secrets, des soupçons et du complot. Le roman est donc loin d’être vide (même si j’ai trouvé certains enchainements d’action assez confus et certains passages un peu brouillon) et regorge de scènes réjouissantes et de descriptions qui me font absolument rêver (la salle des horloges, la salle de bal en sous sol où Lane et Katharine font du patin à roulettes)…

En bref,



Cette lecture a été, pour moi, totalement concluante. Il ferait un excellent film !! J’ai été merveilleusement bien divertie et j’attends la suite avec impatience. Un seul bémol ? Peut-être le caractère de l’héroïne. En effet, j’ai trouve Katharine beaucoup trop moderne pour l’Angleterre victorienne. Ce personnage n’est donc pas toujours très crédible et en lisant, j’oubliais souvent qu’on est censé être au 19ème… c’est quand même ballot naaaan ?
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Une pincée de gothique, un soupçon de steampunk, une héroïne romantique, une ambiance victorienne et un manoir rempli de mystères le tout dans un domaine haut en couleurs. Un cas de conscience et une mois pour prendre une décision, Katharine va devoir grandir très vite. Des personnages attachants et un monde dans lequel on se plonge avec délice.



Chronique complète sur mon blog
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Katherine, orpheline, s'occupe des comptes de sa tante. Cette dernière, qui ne lui montre aucune affection, lui demande d'aller au manoir de Darkwind pour évaluer l'état de santé d'un vieil oncle. Sa tante aimerait bien qu'il soit déclaré fou afin de profiter de son argent tranquillement.



La jeune fille découvre certes un oncle avec un côté enfantin mais nullement fou. Il a créé des automates et a mis sa fortune au service de nécessiteux à qui il a offert une maison et du travail.



Que va-t-elle faire ? Ecouter son coeur ou la raison ?



Un roman historique qui nous dépeint une Angleterre en 1852, secrets de famille, manipulation, amour au rdv. Un roman original.


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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Des lieux insolites, une intrigue bien menée et des personnages profonds et réalistes font de ce roman une aventure passionnante.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Ayant lu cette série en VO(anglais) l'année dernière. J'ai été ravie de découvrir que le tome 1 sortait en Vf.



Et c'est avec un immense plaisir que je me suis de nouveau plongé Dans l'univers de sharon cameron. Au départ j'avais eu peur pour la traduction , mais dès les première pages j'ai été rassuré. j'y ai retrouvé tout ce qui m'a fait aimer cette histoire, les inventions, le côté savant fou/ enfant de Mr Tully. Le tome 2 n'est pas en reste avec ses révélations et j'ai hâte qu'il sorte en vf.

On se pose pas mal de questions sur les personnages et j'avoue m'être parfois demandé si ils disaient la vérité ou non. En tout cas, j'ai passé de nouveau un très bon moment avec ce livre qui se situe entre jeunesse et young adult.



Pour finir j'aurai tout de même un coup de gueule à pousser. J'ai eu la désagréable surprise de voir Que le nom original du domaine de la famille Tulman n'a pas été gardé. Et j'ai tiqué sévère la première fois que je l'ai vu. Je dis non et non, un nom de domaine ne se transforme pas. Stranwyne n'a pas à devenir Darkwind. Respectez au moins ça.



Pour conclure, un très bon roman historique sur fond de conflit entre la France et l'Angleterre.
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Croiser roman gothique et littérature pour jeunes adultes, cela peut sembler une idée intéressante. Hélas, avec Darkwind, on est bien loin des grands romans du genre...



Soyons honnête : la couverture est affreuse, le titre ne fait guère envie, et les premières pages ne sont pas franchement convaincantes. Le problème, c'est que ça ne s'améliore pas vraiment, en particulier parce que les personnages ne sont pas du tout attachants, à commencer par l'héroïne, agaçante au possible. En ce qui concerne les personnages secondaires, ils sont soit caricaturaux (la vieille servante acariâtre, l'oncle loufoque) soit trop rapidement ébauchés pour être intéressants (l'enfant muet, le voisin amical aux intentions bien peu louables).



Résultat : l'histoire a bien peu d'intérêt, puisque le lecteur se moque éperdument du destin des personnages, d'autant que la mise en place de l'intrigue est extrêmement lente et poussive, et que le rythme ne s'accélère que dans les soixante dernières pages. Beaucoup trop tard pour susciter l'enthousiasme d'un lecteur désabusé, qui n'a qu'une envie : refermer au plus vite cet ouvrage.



Rien n'est vraiment à sauver dans ce roman : le style est souvent plat, voire maladroit, certaines scènes sont complètement invraisemblables (les courses de patin à roulettes dans la salle de bal souterraine, l'explosion de l'écluse...), les dialogues sont poussifs et sans intérêt, et même le dénouement, ouvert sur un 2e tome, ne convainc pas.



Finalement, plutôt que de leur servir de la sous-littérature, on ferait peut-être mieux de conseiller à nos ados de lire de vrais romans gothiques, comme les œuvres de Daphné du Maurier ou d'Ann Radcliffe...



Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse.
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Dans un premier temps, je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce roman. J'ai parcouru le résumé rapidement, pour ne pas trop m'en révéler et me garder une part de surprise, lire à l'aveugle en cas de réception. Et quand j'ai appris que j'avais été sélectionnée, j'ai gardé tout le mystère jusqu'à la réception. Puis après quelques jours, j'ai tourné la dernière page... Mécanique infernale est un roman doux et léger, secret et surprenant, aussi sucré que salé. Une bonne découverte, assurément rafraîchissante et dépaysante !



Depuis le décès de ses parents, Katharine vit chez sa tante Alice, qui est loin de la porter dans son coeur. Et dont tout l'amour n'est dirigé que vers Robert, alias le Gros Robert, tant Alice le gâte à coups de sucreries et autres caprices, assouvis grâce à la fortune de l'oncle Tully, dont elle perçoit une rente. Cependant, elle en veut plus et envoie Katharine chez son oncle, afin qu'elle le fasse juger dément et enfermer. Katharine doit donc quitter Londres pour rejoindre Darkwind le manoir familial. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle trouvera là-bas, mais sa mission est claire.



A tout ceux qui s'attendraient à découvrir un ouvrage steampunk : ATTENTION. Mécanique infernale s'inscrit effectivement dans le genre, mais pas tout à fait non plus. Ce premier tome est très introductif, et reste assez léger sur le steampunk, qui n'est pas le coeur de l'intrigue. Alors oui, nous sommes à l'air victorienne, oui il est question de machines et de mécanismes, mais je pense personnellement que ces sujets sont trop peu exploités pour le moment. L'idée est quand même bel et bien présente et j'espère qu'elle nous réservera de jolies surprises pour la suite !

Ce point éclairci, j'y tenais, passons à un autre élément fort de ce roman : les personnages. Mon affection va tout d'abord à l'oncle Tully ! Cet homme aux allures de fou est tout bonnement un génie et un sacré bricoleur. Savoir que Katharine débarque à Darkwind afin de l'enfermer dans un asile est juste un crève coeur. J'ai vraiment eu envie de la détester pour cela, mais comme lui en vouloir quand on sait le chantage que lui fait sa tante Alice... Katharine est un personnage très mâture, pleine de bonne volonté, mais à l'avenir trop incertain pour le risquer. Et tout ce qui va lui arriver à Darkwind ne manque pas d'attendrir et de surprendre, autant que de la faire évoluer, nous attachant sincèrement à son personnage.

Puis ensuite, Lane et Davy ♥ Ces deux jeunes gens sont parfois bien mystérieux, autant qu'ils peuvent être adorables. Viennent après le reste des personnages secondaires, dont on ne sait si on doit leur accorder notre confiance ou nous méfier d'eux. Ils apportent tous leur part à l'intrigue, tiennent un rôle non négligeables, que le lecteur ne cerne - à sa plus grande surprise - qu'au dernier moment. Ils nous amusent autant qu'ils nous révulsent, se jouant même parfois de nous. Chacun est maîtrisé avec brio, développé, si bien que l'on se prend vite à leur trouver de l'intérêt.

Clairement, Sharon Cameron a une très jolie plume ! Ainsi, ce qui concerne ses personnages est valable pour les décors, les lieux, les aspects plus techniques. Les aspects steampunk sont très captivants ! L'auteur ne nous noie pas dans une masse d'informations. L'écriture est fluide, belle, c'est elle aussi qui rend les personnages si attachants, en nous les montrant tels qu'ils sont. Et qui donne cette saveur à Mécanique infernale. Le suspense est bien dosé, les révélations sont surprenante et les retournements inattendus. Personnellement, je n'ai rien vu venir dans ce roman, et aucun de mes soupçons n'a jamais été le bon. Preuve que Sharon Cameron sait distiller les indices semer le trouble chez le lecteur.

L'intrigue n'en est que plus complexe ! D'autant qu'elle s'insère dans un contexte intéressant, en pleine époque Victorienne. Même s'il n'est qu'une partie, c'est un point d'histoire intéressant et qui ouvre à plusieurs possibilités pour la suite. Pour autant, et ce sont là mes quelques bémols, Mécanique infernale reste un premier tome, assez introductive une fois qu'on arrive sur la fin. Il n'en est pas moins très engageant et m'a donné très envie de découvrir la suite, tant les dernières pages nous mettent en alerte !
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Je tiens tout d’abord à remercier les Éditions Bayard ainsi que la Masse Critique Babelio pour l’envoi de ce roman jeunesse. Je trouve la couverture très jolie, et j’ai réellement pris plaisir à découvrir un livre vers lequel je ne me serais peut-être pas tournée spontanément. Plusieurs éléments avaient bien sûr pour autant retenu mon attention : le cadre de l’intrigue (un mystérieux manoir situé en plein cœur de la campagne anglaise), la période historique (vous commencez à le savoir, j’apprécie lire des romans se déroulant au XIXème siècle). Mon bilan : j’y ai trouvé de très bonnes choses, tout comme j’ai été déçue par certains points. Je n’ai malheureusement pas été conquise, et je compte bien vous expliquer pourquoi après un bref résumé de l’intrigue.



Katharine est une jeune orpheline de 17 ans. Sans le sou, elle se voit obligée de vivre aux crochets de sa tante, Alice, avec qui elle n’a que très peu d’affinités. Celle-ci lui confie une mission : se rendre chez son oncle, pour prouver qu’il n’est pas apte à gérer la fortune familiale. Une fois arrivée sur les lieux, Katharine découvre alors un univers pour le moins atypique. Le manoir Darkwind est constitué de pièces entièrement décorées en rose, son oncle s’avère être quelque peu farfelu et se passionner pour la réalisation d’étranges automates. Sans compter que les habitants du domaine sont loin de lui réserver un accueil des plus chaleureux…



Afin d’esquisser le sombre manoir de Darkwind, Sharon Cameron précise s’être inspirée de l’abbaye de Welbeck, située en Angleterre. Étant une grande adepte de châteaux et manoirs en tout genre, ceci n’a pu que fortement me plaire. Je n’ai pas pu m’empêcher de me renseigner sur l’abbaye. A travers le personnage de Katharine, l’auteure nous livre une héroïne attachante, mais qui surtout est loin d’être une écervelée. Douée en mathématiques, indépendante et faisant fi du qu’en-dira-t-on, j’ai trouvé son portrait plutôt intéressant. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J’ai surtout apprécié Davy, le petit garçon touché par le mutisme (j’avais envie d’en savoir plus, et surtout que Katharine parvienne à tisser un lien avec lui). Et ensuite… C’est justement là que les choses se gâtent.



Pour un roman jeunesse, je trouve déjà qu’il s’agit d’une intrigue assez difficile à suivre pour ce qui est d’en comprendre tous les rouages. Surtout lorsque l’on approche du final… Heureusement, il y a de l’action, le lecteur n’a donc pas le temps de s’ennuyer. J’ai malheureusement trouvé que c’était trop, que certains éléments, un peu trop tirés par les cheveux, desservaient le livre. Je pense notamment au dôme en verre, ou encore à l’épisode final avec l’écluse. Ils m’ont paru peu crédibles, et je n’ai donc pas accroché du tout à ce final proposé par l’auteure. C’est quand même dommage. Disons que j’ai préféré le tout début du roman avec l’exploration du manoir, la rencontre de Katharine avec son oncle et les autres protagonistes. Enfin, si Sharon Cameron nous plonge dans une atmosphère victorienne, elle n’hésite pas à faire appel à son imagination et à en détourner certains codes. Si certains petits détails m’ont fait sourire, je suis restée plutôt dubitative avec d’autres. L’auteure transforme ainsi une salle de balle en une véritable piste de patins à roulettes !



En bref, une héroïne sympathique, qui se retrouve rapidement en danger (j’ai malheureusement deviné assez vite ce qui se tramait, sans pour autant avoir la bonne identité du / de la coupable). De l’action il y en a, mais j’ai trouvé le tout peu crédible à mon goût. J’ai le ressenti que c’est le genre de lecture que j’aurais peut-être davantage apprécié dans une version cinéma.
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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles



Nous découvrons à travers le récit de sharoncameronbooks l'histoire vraie de Stefania Podgórska, Fusia et de sa petite soeur Helena, Justes Polonaises qui, au péril de leur vie, ont cachées des juifs en Pologne.

Et Dieu sait que la tâche n'a pas été aisée, elles sont passées à plusieurs reprises près de la catastrophe.

Mais le courage, la détermination et la foi de Stefania ont réussi à faire barrière à l'horreur de cette guerre. Plus d'un aurait baissé les bras, mais pas elle. Elle a tenu coûte que coûte, préférant y laisser sa vie s'il le fallait pour préserver celle des autres. Une jeune fille de seize ans avec une belle maturité.



L'autrice évoque la peur, les difficultés et la violence de la guerre sans entrer vraiment dans des détails traumatisants même si la succession des évènements est angoissante.

Le roman capture efficacement l'ambiance oppressante de la Seconde Guerre mondiale, la haine des juifs et l'acharnement et l'horreur qu'ils ont subis.

La tension constante due à la menace de la Gestapo crée une lecture angoissante et stressante. Les protagonistes, Fusia et Helena, se révèlent extraordinaires dans leur force face à la peur omniprésente.



Considéré comme un roman jeunesse, il reste captivant voir stressant et certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. Il relate des événements réels et la découverte des destins authentiques des personnages à la fin grâce aux notes de l'autrice ajoute une dimension poignante.

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Projet Bluebird

Projet Bluebird Sharon Cameron



Shanon Cameron est née en 1970 à Nashville. Elle auteur de romans pour adulte, celui ci est le 2e traduit pour la jeunesse



Nous suivons le parcours de deux jeunes filles à un an d'intervalle :

Inge, fille d'un docteur nazi, chef de camps qui a quelques difficultés à se soumettre à la discipline familiale. Ses rêves de jeune fille tournent autour de ce qu'elle a toujours connu et qui suivent les principes des structures mises en place par le führer. Nous sommes en février 1945.

Eva, jeune allemande arrive aux USA en aout 1946 accompagnée de Birgit qui semble avoir perdue ses facultés intellectuelles. Dès le début on comprend qu'Eva a une mission et elle semble vouloir la détourner de son intention première. Cependant, Elle est suivie. Elle est accueillie au Power House tenu par l'AFSC une association humanitaire de Quakers. Elle va y rencontrer Jack qui doit l'aider à s'intégrer.

L'histoire est inspirée de faits réels. Ça parle de l'après-guerre, des réactions des Allemands face à l'effondrement du Reich. Ça parle des Américains et des Russes qui ont engagé une bataille de récupération des cerveaux nazis. Ça parle de manipulation raciale, d'expérimentations psychiques et physiques, d'espionnage, de racisme mais aussi de reconstruction physique, psychique, de haine, et de bienveillance. Ça dit surtout "qu'on peut se transformer".

Roman foisonnant, passionnant, bien écrit qui plaira aux jeunes de 15 ans mais aussi aux plus vieux et je n'hésite pas à dire jusqu'à 95 ans. J'ai adoré, c'est instructif et plaisant, totalement addictif.

Un véritable coup de cœur.

Recyclage des nazis, manipulation, rédemption, deuxième guerre mondiale, espionnage.

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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles. C'est un romans qui se passé pendant la deuxième guerre mondial. Ceci est une histoire vrai.Préparer vos mouchoir et lisez le ! C'est l'histoire de Stéfania Podgorska elle va allez en ville et travaillé dans une boutique tenu par des juif.Mais la guerre va débuter et tout ne vas pas se passez comme elle l'aurait voulut.

Laura.G
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