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Critiques de Sharon Cameron (164)
La lumière dans les combles

Pologne, 1936. À treize ans, Stefania commence à travailler pour le commerce de Mme Diamant. Quelque temps plus tard, elle habite même avec la famille, car ses sœurs ont déménagé. Stefania est catholique et les Diamant sont juifs, alors quand la guerre commence, la jeune fille, âgée de seize ans désormais, prend soin d’eux comme de sa famille. Un jour ils doivent pourtant quitter leur apparte- ment pour vivre dans le ghetto. Stefania va les aider et même cacher chez elle ceux qui peuvent encore fuir ce lieu. Avec l’aide de sa petite sœur Helena, Stefania sauvera treize juifs, au risque d’être tuée pour cela.



L’avis de Rafaëlle, 14 ans : Un excellent livre sur la Deuxième Guerre mondiale. L’histoire vraie passionnante d’une jeune Polonaise qui cache treize juifs dans son grenier. Un livre haletant du début à la fin qui nous plonge dans le ghetto de Przemysl, en Pologne. Un récit magnifiquement écrit et très documenté qui montre bien la peur et l’horreur des ghettos, mais aussi le courage et l’humanité. Bouleversant.



L’avis de la rédaction : Un livre d’autant plus poignant qu’il s’agit d’une histoire vraie. Le courage de Stefania et Helena Podgórska est impressionnant. Sharon Cameron leur rend un très bel hommage.
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La lumière dans les combles

Je suis super contente d’avoir découvert ce roman, je n’en ressors pas la plus enthousiaste à son propos, mais il m’a permis de découvrir l’histoire de Stefania Podgórska et son histoire. En fait, je retrouve ce qui m’a déjà dérangée avec Hôtel Castellana, quand l’Histoire surpasse l’histoire. D’un point de vue d’historienne, ce roman est fabuleux, il met à l’honneur une figure incroyable dont je n’avais jamais entendu parler. C’est hyper bien renseigné et pour cause, l’autrice travaille avec la famille de Stefania, a retrouvé les 13 juifs cachés ou leur descendance, Helena Podgórska (la petite sœur de Stefania), a rencontré Stefania… Bref, c’est un travail titanesque pour remonter le temps, retrouver toutes ces personnes, retrouver la piste des lieux cités. J’applaudis la démarche, j’admire le travail et j’ai désormais super envie de découvrir les discours de Stefania Podgórska.



Maintenant, je suis plus sceptique sur la forme. 500 pages pour avoir aussi peu, ça fait beaucoup. Pendant plusieurs pages et à répétition, Stefania fait des cauchemars, parle de ses peurs, de ses craintes de voir la Gestapo arriver… une ou deux fois, je peux comprendre, mais le répéter à l’infini, ça finit par casser le rythme. Je sais que l’autrice a travaillé à partir des mémoires, des pages de Stefania et je me dis qu’il aurait été intéressant de faire un roman plus court et percutant PUIS un ouvrage mêlant le journal de Stefania aux recherches de l’autrice, aux témoignages des survivants.



L’histoire est vraiment captivante, j’ai adoré découvrir Stefania, la voir avant la guerre et suivre les conséquences de cette dernière sur sa manière d’être, son envie de justice, son immense respect pour l’humain et la vie. J’ai été captivé par toutes les actions, par tous les sacrifices réalisés pour s’en sortir, pour aider sa sœur Helena et pour sauver 13 vies. Par ailleurs, Helena est une petite fille formidable, du haut de ses 6/8 ans, elle est admirable. Tous les personnages rencontrés sont fascinants, et l’autrice ne cache pas les horreurs comme les belles actions, elle ne cache pas non plus les nuances, c’est un excellent point. J’ai beaucoup d’affection pour Max, soucieux de Stefania, débrouillard et perspicace, il était super attachant.



La plume de l’autrice est super fluide, très jolie et simple, tout en étant précise dans les termes employés ou les langues utilisées, elle a réellement su décrire la Pologne durant cette seconde guerre mondiale. J’ai parfaitement ressenti la tension, les émotions fortes, la peur, la colère, la tristesse, l’envie de vivre et de sortir de cette guerre. En somme, c’est un excellent roman qui souffre d’un étirement en longueur à cause de répétitions, toutefois, j’ai adoré cette découverte poignante.
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La lumière dans les combles

Treize juifs sont cachés dans un grenier par une jeune Polonaise. Nous sommes au cœur de la seconde guerre mondiale et les codes ont été chahutées. La peur se veut omniprésente. Chaque présence peut devenir menace, chaque souffle se transformer en suspicion. Comment vivre avec la peur au ventre ? Sharon Cameron raconte un récit inspiré de faits réels, dont elle modifié les noms et les lieux, mais en respectant la chronologie. L’écriture est fluide et le ton s’adresse aux jeunes lecteurs, sans se vouloir didactique ou moralisateur. Fort vite, on se met dans la peau de l’héroïne qui sursaute à chaque coup cogné sur le chambranle de la porte. Et s’il s’agissait de la Gestapo, venue faire le ménage ? De nombreuses réflexions se bousculent dans son esprit. Puis, saisie dans le feu d’une période particulièrement instable, elle suit son instinct et son courage, sans penser à plus loin que de faire face en portant bien haut l’étendard de l’éthique qu’elle s’est fixée. A cela, les nazis ne pourront la tuer qu’une seule fois. Enfin, si ce n’est pas eux qui le feront, seront-ce les bombes déversées tous azimuts ou les obus qui s’abattent sur la ville ? Une plongée dans le ghetto de Przemysl, avec des personnages secondaires jamais dispensables et un climat prenant. Le roman s’achève par un dossier illustré de nombreuses photographies en noir et blanc et des notes de l’autrice qui conclut : L’héritage de la seconde guerre mondiale a développé des tentacules qui continuent de s’étendre profondément jusqu’à nos jours. Pour beaucoup de gens à qui j’ai parlé, cette guerre n’a pas pris fin. Les plaies ne se sont pas cicatrisées et et ses répercussions en chaîne continuent de se faire sentir. La perte d’une famille. La perte d’amis. lL perte d’histoires personnelles et d’avenirs. Des peurs qui ne peuvent pas être oubliées.
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La lumière dans les combles

Stefania Podgorska a 18 ans pendant l'Occupation. Jeune catholique polonaise, elle a vécu avant-guerre des années de grand bonheur dans la boutique et au sein de la famille juive des Diamant qui l'a accueillie comme une fille de plus, à partir de 1936, à Przemysl. Quand la Pologne bascule dans l'horreur et que les juifs sont enfermés dans le ghetto avant de partir par wagons dans les camps, Stefania décide de les aider tant qu'elle le peut, au risque de sa vie car, aux yeux des Nazis, aider les Juifs est aussi criminel que de l'être soi-même (...)

A la merci d'une dénonciation ou d'une indiscrétion, Stefania tient le coup et ne désespère jamais. Est-ce grâce à la prière de demande qu'elle lance au Ciel dans les pires dangers ? Dotée d'un courage exemplaire, d'une débrouillardise et d'un culot incroyables, elle force l'admiration.



Basé sur l'histoire vraie de Stefania Podgorska, ce roman transforme le lecteur, qui en ressort plus fort et plus lucide sur la monstruosité du nazisme, admiratif du courage de cette jeune fille. Des scènes violentes nécessitent un peu de maturité.



Le dossier biographique et les photos, les témoignages de reconnaissance, en font une héroïne exemplaire que l'on oublie pas.



Ces 500 pages d'action et de récit la première personne vibrent de vérité, parfois émouvantes, toujours pleines de suspense car la peur transpire à chaque page.

La traduction de Diane Ménard y est sans doute pour beaucoup, fidèle à ce que Sharon Cameron a voulu livrer, tout entière absorbée par ce destin qui est venu sous sa plume comme une évidence.
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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles, ma rencontre avec une véritable héroïne.



J’aime découvrir des faits historiques à travers des récits. Ce sont pour moi, les plus belles leçons. L'Histoire est plus qu’une simple matière enseignée à l’école, elle me fait grandir chaque jour, et m’aide à comprendre, ou non, le monde dans lequel nous vivons actuellement. De nombreux romans m’ont fait découvrir des événements et rencontrer des personnages importants du passé.

Grâce à l’autrice, Sharon Cameron, ma route a croisé celle de Stefania : Une jeune femme dotée d’un courage admirable, périlleux peut-être mais absolument magnifique.



Stefania, Fusia, travaille pour la famille Diamond qui tient une épicerie dans la ville de Przemysl. Elle est rapidement « adoptée » par cette famille attachante. Dès 1940, les premiers bombardements bouleversent la vie de tous les habitants. Surtout pour la famille Diamond, car comme tous Juifs, ils doivent quitter leur maison pour le ghetto de la ville. Fusia, catholique, reste de l’autre côté des barbelés. C’est désormais la seule qui puisse les aider à survivre. Livrée à elle-même dans un pays en guerre, elle retrouve sa jeune sœur, et va risquer leurs vies pour en sauver d’autres. 13 Juifs seront cachés chez elle. Avec sa cadette, elles vont tout faire pour les cacher jusqu’au bout.



« Treize juifs dans mon grenier. De toute façon, les nazis ne pourront me tuer qu’une seule fois ».



C’est une plongée terrifiante dans la vie pendant la guerre. Trouver un travail, se nourrir, nourrir sa sœur et les habitants du grenier, ne pas se faire prendre, trouver des vêtements, échapper à la Gestapo, aux SS, leurrer les voisins, être discrète, risquer sa vie, aimer, rire, pleurer, avoir peur, être en colère…



Avec ce roman, j’étais de l’autre côté. D’habitude, je lis des romans où les Juifs persécutés sont les narrateurs, ici c’est une résistante qui raconte son histoire. Par conséquent, plein d’aspects de la survie pendant la guerre sont mis en avant. On sent le désarroi des habitants, la pauvreté, les difficultés. J’étais là aux côtés de Fusia et Helena qui sans cesse essayaient de survivre. Et je me suis souvent demandée comment elles parvenaient à ne jamais rien lâcher malgré toute la cruauté qui les entourait. Un roman de plus, qui me fait beaucoup réfléchir sur l’Humain.



L’histoire que nous raconte l’autrice est une histoire vraie. Stefania Podgorska a réellement existé. Outre quelques ajouts ou changements de noms, les évènements narrés se sont réellement passés. J’ai commencé le livre dimanche soir, je l’ai terminé lundi matin. J’ai vécu des heures de lectures angoissantes et bouleversantes. J’ai été admirative devant le courage de ces femmes et ces hommes.



L’autrice connaît son sujet, elle a rencontré les descendants de Fusia, et cela se ressent. C’est un hommage qu’elle rend à ces deux femmes et ces rescapés. Le roman est complété par une postface très documentée avec des photos d’archives. C’est comme un trésor que l’on découvre après la fin du roman. Une fois que nous pouvons relâcher la pression, l’autrice nous révèle la suite des histoires des personnages, ceux qui ont survécu.



Ce roman est un coup de cœur. Il a vibré en moi comme Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys. J’espère sincèrement qu’il sera lu, relu et re- relu pendant de nombreuses générations pour que le courage de Fusia et les atrocités de la guerre ne soient jamais oubliés.



Un grand merci aux éditions Gallimard pour cette lecture. Merci de publier des romans si essentiels et beaux.
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La cité de l'oubli

La première partie de se livre est un peu lente mais il se passe quand même des choses. Nous découvrons avec la protagoniste le monde où elle vie. Et dans la 2e partie nous avons pleins de révélations inattendus...''
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Darkwind, tome 2 : Une étincelle dans la nuit

J’avais déjà adoré le tome 1 et le tome 2 a été riche en rebondissements !



On s’est attachés à Oncle Tully donc on accompagne de tout coeur Katherine et son envie de le protéger contre tout ces gens qui le veulent, enfin surtout ses idées.



Katherine est une femme indépendante, forte et volontaire et fait une héroïne forte en couleurs. On arrive à s’identifier à elle, et on l’accompagne volontiers dans les rues de ce Paris Napoléonien.



Tous les personnages ont leur place et sont attachants.

Ce tome 2 transforme leur aventure en véritable enquête policière, l’écriture de l’auteur est fluide et l’histoire pleine de rebondissements ce qui rend cette histoire très sympa à lire, dont on ne s’attend pas aux différents événements.



Ce tome est un bon prolongement du tome 1, on prend un très bon moment à le lire, et ca clôture bien la série !
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La cité de l'oubli

Je crois que je n'ai jamais lu un livre qui reste aussi cohérent dans un univers aussi original et sensationnel. Un vrai coup de coeur, autant pour l'intrigue, que pour les personnages et tout le reste. Je recommande !
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Avec Darkwind, plongez dans une grande aventure au coeur de la campagne anglaise du 19ème siècle dont les paysages ont les allures de ceux des soeurs Brontë.

Katharine, jeune femme de dix-sept ans, est propulsée par sa cupide tante Alice au mystérieux manoir de Darkwind afin de diagnostiquer une démence chez son oncle Tulman pour le mettre à mal de diriger le domaine et récupérer la fortune familiale. À ses côtés, nous émergeons dans un manoir aux multiples recoins et passages secrets où nous rencontrons des personnages aussi déjantés que fascinants. L'oncle Tully a gardé son âme d'enfant (atteint d'autisme) et c'est un génie de la mécanique: il invente de fabuleux automates. Tout le domaine obéit à ses propres lois, coupé du monde extérieur. Certains passages m'ont fait penser à Alice au pays des merveilles mais peut-être suis-je la seule... Comment ne pas être séduit par Davy, Lane et tous les autres personnages? Katharine est face à un dilemme: obéir à sa tante pour subvenir à ses besoins signifie mettre à la rue tous les protégés et travailleurs de Darkwind. Cela rend l'intrigue originale puisque c'est l'héroïne qui a le mauvais rôle. De nombreux mystères et rebondissements ponctuent le récit (surtout en seconde partie). Il est question de folie, de romance et de meurtre dans ce roman ensorcelant où l'auteur, à travers sa plume poétique, donne de la profondeur à ses personnages comme Katharine, dont la vraie nature se révèle. Donc "tout est bien comme il faut" comme dirait Oncle Tully. Ou presque...Un soupçon d'émotion en plus dans les moments forts aurait couronné le tout. Oscillant entre steampunk et roman gothique, ce livre est néanmoins un petit bijou finement ciselé qui semble passer plutôt inaperçu. J'ai hâte de lire la suite qui se déroule dans un univers neuf bien connu!
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La cité de l'oubli

Ce roman est une dystopie qui se lit plutôt rapidement. Je n’ai pas du tout accroché au personnage principal, Nadia, qui fait confiance à une personne très rapidement (au bout d’une semaine) alors qu’elle vient de vivre presque douze années dans l’isolement, le mutisme, la non-confiance envers les autres, le repli sur elle même…. C’est assez étrange ! Et ne parlons pas de sa grande soeur, Liliya, dont je ne comprends pas du tout son caractère…

Après dans le roman, il y a du suspense et l’on a envie de savoir comment il va se terminer. Donc c’est plutôt positif.
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La cité de l'oubli

Un livre magnifique ou la confiance prend une place importante dans l'histoire. Qui sont nos amis , nos ennemis et nos alliés? Saura t'elle tout déjoué afin de sauver ce qu'elle aime de l'oublie?
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La cité de l'oubli

Imaginez un monde où tous les 12 ans, les habitants subissent un mystérieux phénomène : l'Oubli.



Une amnésie totale. Ils doivent alors repartir de zéro, et pour les aider ils ont en leur possession leur "livre", sorte de journal dans lequel ils écrivent jour après jour ce qui les constitue : leur identité. Sans leur livre les gens n'ont alors aucun moyen de connaître la vie qu'ils avaient avant l'Oubli, ils font alors partie du peuple des Perdus.



Maintenant, imaginez qu'une personne ne soit pas touché par ce phénomène. Cette personne c'est Nadia, notre héroïne. Elle n'oublie jamais. Et elle sait que son père a profité du dernier Oubli pour partir et refaire sa vie ailleurs dans la cité, pour cela il a falsifié les livres de sa famille. Nadia va donc partir à la recherche des réponses aux très nombreuses questions qui la hantent.



Tout d'abord, l'univers de l'autrice est très bien pensé, l'histoire est originale et innovante pour une dystopie, même si pour ma part j'ai trouvé que le début souffrait de quelques longueurs, heureusement l'intrigue donne tout de même l'envie de s'accrocher et de découvrir la suite. Et la suite est beaucoup plus rythmée et l'ont a hâte de percer les nombreux mystères de cette cité.



J'ai eu un peu plus de mal à m'attacher à Nadia, peut-être parce que le roman est écrit à la première personne, et il m'a manqué du sentiment sans doute.



En résumé, j'ai beaucoup apprécié ce roman, même si ce n'est pas un coup de cœur, cette dystopie en one-shot reste une découverte très agréable et une très bonne lecture, à découvrir !



Merci aux Editions Nathan de m'avoir fait découvrir ce roman et cette autrice.


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La cité de l'oubli

J'ai tout de suite été attirée par le résumé de cette dystopie. Imaginez une cité où les habitants oublient absolument tout, tous les douze ans. C'est quand même dingue, non ? du coup, je voulais savoir, d'emblée, pourquoi ils oubliaient et comment ils vivaient au quotidien avec cette problématique. Eh bien, j'ai bien aimé le résultat final.



D'abord, l'héroïne. On ne va pas se mentir, j'ai eu des petites impressions de Katniss au début du texte. Nadia est renfermée sur elle-même, ne parle que peu et semble ne pas prendre de plaisir à discuter avec les gens. En plus, elle passe le mur de la cité régulièrement, ce qui est interdit, pour aller chercher à manger. La comparaison s'arrête toutefois ici. Car très vite, son personnage évolue de manière très positive, et son épanouissement est très visible.



L'histoire m'a quant à elle bien surprise. Si, au début, on découvre le monde et l'on fait connaissance avec les personnages, on réalise très vite qu'un énorme secret (et un beau complot) se cache derrière l'Oubli. J'avoue avoir été étonnée de lire que cela se passait si... loin. Vous verrez, c'est surprenant, et cela ajoute de la cohérence et de la crédibilité à ce texte.



Le style, enfin, est très agréable à lire. L'intrigue va crescendo, et cela se sent dans le rythme, qui s'accélère petit à petit pour nous offrir un final à la hauteur de ce que l'on pressentait. En plus, à chaque fin de chapitre, un extrait du Livre de Nadia nous est communiqué, qui se mariait très bien avec les événements en cours. En bref, je me suis bien régalée avec cette lecture !


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La cité de l'oubli

Au départ, je souhaitais seulement découvrir Gary Cook, et finalement, j’ai été faible haha J’ai entendu beaucoup de choses sur ce livre, et pas que du positif. Mais je souhaitais me faire mon propre avis, et je ne le regrette pas du tout ! Un grand merci aux Éditions Nathan pour cet envoi.



Ce livre est entre l’excellente lecture et le coup de cœur ! Je ne pourrais même pas vous dire ce que j’ai moins apprécié.



J’ai beaucoup aimé l’univers (raaaaah je ne peux pas trop en dire au risque de vous spoiler !) mais le lieu où évoluent les personnages m’a l’air très beau, et même s’il est somme toute assez banal, je l’ai trouvé poétique. J’imagine très bien la cité de Canaan comme certaines petites villes fortifiées du sud de la France, où la pierre est omniprésente, et les habitations desservies par des petites ruelles où tous ceux qui se croisent se connaissent.



J’ai trouvé l’intrigue originale, et je ne m’attendais pas du tout à de telles révélations. Même si la première partie du livre est un peu longue, cela ne m’a pas gênée, car elle montre vraiment le quotidien des habitants, qui vivent au jour le jour, chacun avec sa tâche bien définie, dans l’attente de l’Oubli, inévitable. L’écriture rend bien compte de cette ambiance d’ « attente » qui règne sur cette ville organisée, où chacun a sa place, et où le phénomène de l’Oubli est accepté, voire attendu, permettant ainsi à ceux qui le souhaitent de changer de compagnon ou de laisser libre cours à leur « moi sauvage » en toute impunité.



De plus, je me suis vraiment attachée aux personnages. J’ai bien aimé Gray, son caractère, son rictus, son courage, et ses longs cils bruns qui m’ont fait penser à ceux de mon copain mouahaha. Je me suis prise d’affection pour Genivie, la petite sœur de Nadia, et même si celle-ci est très mature et courageuse du haut de ses douze ans, j’ai eu envie de la protéger. Quant à Nadia, je l’ai adorée. J’ai vraiment été triste de la quitter. Elle est intelligente, courageuse, déterminée, et elle ferait n’importe quoi pour protéger ceux qu’elle aime. On apprend vraiment à la connaître pendant la première partie du livre ; ses doutes, ses souffrances, ses envies… Le fardeau qu’elle porte sur ses épaules et qu’elle ne peut partager avec autrui.

Les personnages sont vraiment bien construits, y compris les « méchants »…



La plume est fluide, simple sans être immature. Le récit se lit rapidement, d’autant plus que c’est écrit assez gros. Le tout est dynamique, et j’ai eu du mal à lâcher mon livre. On ne s’ennuie vraiment pas ; il y a de l’action, de la romance, de l’émotion. Encore maintenant, j’ai envie de savoir ce qui va arriver aux personnages… Ils me donnent vraiment l’impression d’être autre chose que le fruit de l’imagination d’un auteur, existant seulement à travers les mots que nous parcourons. Ils me semblent réels, et je les imagine poursuivre leurs aventures et leur vie au-delà de cet ouvrage.
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La cité de l'oubli

La cité de l'oubli est une dystopie classée littérature jeunesse qui se distingue assez largement de ses cousines dystopiques avec une intrigue assez différente de ce que l'on peut trouver dans la littérature jeunesse habituellement. Ce roman fait également partie des rare dystopies "one shot". Je n'ai rien contre les sagas, au contraire, mais parfois ça fait du bien d'avoir le fin mot de l'histoire dans un seul et même livre. Mais c'est également un risque dans ce genre de littérature, qui nous propose un univers complètement différent du notre où tout est à refaire, si je puis dire. C'est un risque dans le sens où le lecteur peut ne pas rentrer complètement dans l'univers en si peu de temps du fait de sa complexité. Le risque que le lecteur ferme se livre sur un sentiment de rester sur sa faim, sur une impression de non abouti. En bref, lorsque j'ai débuté ma lecture, j'était enthousiaste de découvrir cet univers qui au vu du synopsis, nous réserve de bonnes surprises mais j'étais également sceptique au vu de la longueur du récit. Enfin, petite mention pour la couverture que je trouve sublime ! 



Imaginez-vous plonger au milieu d'une cité bien différente de ce que l'on connait tous, une cité sans technologies, sans électricité, un retour vers l'ancien temps. Une cité où tous les 12 ans se produit un phénomène inexplicable : L'oubli.  Ce phénomène plonge la population dans une amnésie totale, ils oublient tout de leur identité, de celle de leur famille. Tous les 12 ans, ils doivent repartir de zéro. Ces habitants n'ont qu'un seul moyen de ne pas perdre complètement les pédales, de savoir qui ils sont à leur réveil : Leur livre. Ils doivent le porter autour de leur cou, et y consigner absolument tout de leur vie chaque jour pour ne pas faire partie du peuple des perdues, c'est à dire ceux qui ont perdu leur livre avant l'oubli et qui n'ont donc aucun moyen de connaitre leur identité. Tout ceci, c'est le quotidien de Nadia, jeune fille vivant avec sa mère et ses deux sœurs. Son père a pris la fuite avant le dernier oubli et s'est remarié avec une autre femme de la cité. Mais ça, Nadia est la seule à le savoir, à s'en souvenir car elle, elle n'a jamais oublié. Tout au long de ce récit, nous suivons donc cette jeune fille qui va tenter de percer le secret de l'oubli, comment se produit-il et pourquoi ? Pourquoi est-elle la seule à se souvenir ?



J'ai bien aimé l'univers dans lequel l'auteure nous plonge, mais je regrette qu'il n'ait pas été d'avantage exploité, comme je le craignais. Je pense qu'il y avait beaucoup de choses à dire sur cette cité où les modes de vies sont bien différents des nôtres, mais l'auteur nous fait simplement survoler cet aspect là. Il m'a également était difficile de me repérer dans le temps, puisque dans ce roman on ne parle pas "d'heure" mais de "cloche", je pense que cela méritait un peu plus d'explications pour faciliter la lecture. L'intrigue en revanche est bien pensée, la thématique de l'oubli est bien trouvée, une intrigue originale qui est pour moi le point fort de ce roman. En ce qui concerne les personnages, j'ai bien aimé Nadia qui m'a assez émue en ce qui concerne la relation qu'elle entretien avec sa mère qui semble avoir du mal à la considérer comme sa fille et qui pourtant a un comportement très protecteur envers elle. Là, encore, j'aurai aimé en savoir plus sur la mère de Nadia, quelques autres éléments permettant d'expliquer son comportement, par moment, irrationnel. Il y a quelques longueurs mais, je pense, nécessaires pour permettre au lecteur de se familiariser à cet univers et avec ses personnages.



Ce roman est le premier que je lis de Sharon Cameron. Je n'ai pas accroché directement avec son style d’écriture qui est par moment assez maladroit mais qui reste néanmoins fluide de par sa simplicité propre à la littérature jeunesse.



En résumé, La cité de l'oubli est une dystopie qui a su me convaincre par son originalité que je vous le recommande.
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La cité de l'oubli

Canaan est la cité de l'oubli. tous les 12 ans ses habitant perdent la mémoire. C'est pour cela que la règle d'or pour ces derniers est d'écrire tous les jours la vérité dans leurs journaux personnels. Les fameux journaux sont leur mémoire. Sans ces derniers, ils sont perdus. sans mémoire, ils ne sont plus rien.



Nadia voit un nouvel oubli arriver avec angoisse. Elle a très mal vécu le précédent lorsqu'elle avait 6 ans, et pour cause, elle n'a pas oublié.



Pourquoi est-elle la seule à ne pas oublier ? Comment protéger sa famille alors que la cité est sur le point de sombrer dans le chaos ?



J'ai passé un bon moment de lecture avec cette dystopie terminée en un seul volume.

Nadia est un personnage marginale, sans beaucoup d'originalité mais elle a eut le mérite de remplir son rôle.

J'ai aimé également le personnage de Gray qui est mystérieux au point que même le lecteur n'est pas sûre de pouvoir lui faire confiance. Et j'ai aimé le postulat de base de ce roman : un Oubli mystérieux qui survient tous les 12 ans et une cité qui doit, par conséquent, se reconstruire à chaque Oubli.



En soit, j'ai donc apprécié ma lecture.

J'ai cependant noté un peu de négatif dans ma lecture.



Le premier qui m'a sauté aux yeux a été peut-être, un manque de clarté. Qu'il soit à cause de la mise en page, ou à cause d'une maladresse de l'auteure ou tout simplement à cause d'une volonté consciente de l'auteure. J'ai eu du mal à comprendre au début que Nadia parlait d'un souvenir puis qu'elle repassait au présent. Cela dit, ce point négatif a servit l'histoire car ce brouillard est resté malgré tout cohérent avec l'esprit du récit.

Je m'y suis donc fait assez rapidement.



Ensuite, j'ai trouvé les personnages pas aussi travaillés que je l'aurait souhaité. Le lecteur apprend assez peu à connaître les personnages. D'ailleurs à tel point que lorsque ces derniers évoluent, on est tentés de penser que que l'auteure ne respecte pas tout à fait la psychologie de ses personnages. tout va assez vite, les couples se formes un peu à la va vite, sans prise de conscience ou autre.



Enfin, à certains moment j'ai eu l'impression que l'auteure n'allait pas au bout de ses idées. Nadia ne tolère que très peu les contactes physiques. Pourquoi ? Et qu'est ce qui la fait changer, et pourquoi ? Qu'est ce qui est différent ?

Le lecteur s'en doute peut être un peu mais l'auteure n'évoque rien à ce sujet, n'apporte pas de réponse.



bref, de petits point négatifs qui ne sont pas vraiment gênants en soit pour une bonne expérience de lecture mais qui donne un frein à l'identification et au ressenti d'un éventuel coup de coeur.



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La cité de l'oubli



J'ai été contactée il y a quelques temps par les éditions Nathan qui m'ont proposé un partenariat. J'ai ainsi pu choisir plusieurs livres dans leur programme de parutions et j'en ai déjà reçu trois. J'avoue que j'ai été assez longue avant de réussir à sortir le premier de ces trois livres de ma pile à lire mais voilà que j'ai enfin réussi à me caser la lecture de La Cité de l'oubli qui s'est révélé être une très bonne découverte.



Tous les 12 ans un mystérieux phénomène provoque la perte de la mémoire des habitants de la ville de Canaan. Afin de conserver le souvenir de leur identité, tout le monde tient un journal intime dans lequel sont notés tous leurs faits et gestes. La seule à ne jamais avoir oublié c'est Nadia et presque 12 ans plus tard, à l'approche du nouvel Oubli, elle n'en a encore parlé à personne.



Je m'étais noté la sortie de ce livre parce que je trouvais le sujet particulièrement original. J'ai toutefois été assez longue avant de réussir à entrer dans l'histoire et à me sentir véritablement accrochée. La plume de l'auteure est pourtant assez fluide mais j'ai commencé à me sentir vraiment intéressée au bout d'une soixantaine de pages. Je pense que c'est le temps qu'il m'a fallu pour comprendre le fonctionnement de Canaan et le mode de vie de ses habitants.



Canaan est une ville déroutante, hors du temps, un brin désuète. Ici, le progrès et la technologie n'existent pas, les gens vivent de leurs récoltes et le gouvernement mis en place est particulièrement injuste voire dictatorial. Tout le monde se promène avec son livre accroché autour du cou ou de la taille et un bâtiment qui s'appelle Les Archives centralise les livres qui sont remplis. Au fur et à mesure que j'ai découvert cet étrange univers, je suis tombée sous son charme même si encore une fois, ça ne s'est pas fait immédiatement. 



J'ai particulièrement aimé Nadia. C'est une jeune fille assez étonnante. Elle est mutique, s'exprime donc très peu oralement mais n'en pense pas moins ! J'aime les gens qui ne parlent pas pour ne rien dire et Nadia brille par son intelligence et sa perspicacité. Elle est courageuse et n'hésite pas à se mettre en danger afin d'obtenir des réponses à ses questions. Dans son entourage proche on découvre Gray. Lorsqu'il est apparu dans le récit, je me suis immédiatement dit que je n'allais pas aimer ce personnage insolent qui évolue dans Canaan comme un électron libre mais j'ai bien été obligée de revoir ma copie. Gray peut se montrer sensible et fragile et sa personnalité m'a beaucoup plu dans la deuxième moitié du récit.



D'ailleurs j'ai particulièrement aimé toute la seconde partie de l'histoire tout simplement parce que les évènements se précipitent et les révélations s'entrechoquent. On assiste à une véritable course contre la montre à l'approche du nouvel Oubli puisque l'objectif de Nadia est de percer la nature de ce phénomène dans l'espoir de trouver une parade. La tension est donc grandissante et parvient à son comble dans les dernières pages. J'ai grandement apprécié à la fois les révélations qui ponctuent le récit et à la fois la fin de ce one-shot tout en finesse qui se suffit à elle même.



En résumé, La cité de l'oubli est un récit assez mystérieux, qu'il m'a fallu apprivoiser mais lorsque cela fût fait, j'ai apprécié comme il se doit cette lecture étonnante qui m'a procuré une vive satisfaction.
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La cité de l'oubli

Tout d’abord je tiens à remercier Samia et les édition Nathan pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.



La couverture du roman était vraiment vraiment très intrigante, ça a donc contribué à mon choix ainsi que le fait que le livre pourrait également être lu par Barbara ma fille. J’ai donc entrepris ma lecture il y a quelques jours et je ressors satisfaite de ma découverte malgré un début un peu long à se mettre en place.







A mon avis, La cité de l’oubli de Sharon Cameron est un roman assez facile à lire, je n’étais pas trop sûre de savoir où l’auteur souhaitait nous emmener, la seule chose dont j’étais certaine c’était que l’intrigue était assez intéressante et que je n’arrêtais pas de me demander qu’est-ce que je ferais si l’on avait le choix ? Est-ce que moi aussi, je serais prête à perdre tous mes souvenirs ? Ou est-ce que comme Nadia, je ferais tout pour me remémorer ? Je ne sais toujours pas ce que je ferais dans ce cas particulier.



L’histoire se déroule dans la ville de Canaan, une ville dans laquelle tous les habitants oublient leurs vies tous les 12 ans. Mais Nadia est un être spécial, une personne à part, elle est la seule à ne pas subir cette amnésie et elle va chercher à comprendre pourquoi en se rendant à l’extérieur des murs entourant Canaan. Partant à la conquête du monde extérieur, d’abord seule dans ses excursions, Nadia va bientôt être accompagné de Gray avec lequel elle va tisser des liens.



Les personnages sont intéressants, et il y a un énorme développement du personnage de Nadia tout au long du livre. Ne faites pas comme moi à ne pas faire attention aux personnages qui semblent ne pas jouer un rôle important dans l’intrigue, ce sont eux qui ont les meilleures histoires.



Honnêtement, je m’attendais à une autre fin, du coup je suis quelque peu déçue, mais j’ai apprécié chaque minute de cette histoire très créative et attachante et je me suis lancée dans ce voyage avec ces personnages formidables. Une partie de moi aurait aimé découvrir que la nature humaine est plus curieuse que ça et que Nadia et Gray partent encore en exploration car j’aurais aimé passer plus de temps avec eux, parce que la plume de Sharon Cameron est une bonne découverte pour moi.




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La cité de l'oubli

très agréable
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La cité de l'oubli

Épatant. Efficace. Surprenant.

Un vrai coup de coeur! Et j'attends la suite avec impatience!
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