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Critiques de Sharon Cameron (164)
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La lumière dans les combles

Livre emprunté en médiathèque.

Découverte d'un autre pan de l'Histoire : la seconde guerre mondiale en Pologne.

Nous suivons Fusia, jeune fille catholique qui travaille et vit dans une famille juive au moment où la guerre éclate.

L'autrice a fait un sacré travail de recherches, d'enquêtes et d'interview pour retracer au plus près l'histoire de Stefania Podgorska, jeune fille héroïque qui a caché jusquà 13 juifs au péril de sa vie. Son courage a été reconnu car elle aura finalement été élevée au rang des Justes.

J'ai beaucoup aimé suivre cette héroïne à travers la plume de Sharon Cameron.

A lire à n'importe quel âge!
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La lumière dans les combles

Chère Stefania, je découvre ton histoire ce 18 décembre, au moment où je lis ton récit et celui de ta petite sœur Helena tu es partie rejoindre les étoiles. Une étoile qui doit briller plus que les autres. C’est toi la lumière dans l’obscurité.



Comment aurais-tu pu imaginer en 1936 quand tu voulais absolument fuir ta ferme familiale et ses poulets que tu allais vivre des années de peur, de danger, de privation ?



Tu ne pouvais pas savoir que la peur vient de l’obscurité. Qu’en trouvant du travail dans une boutique ta vie allait changer pour toujours.



Tu vas travailler pour madame Diamant, tu vas l’aimer ta patronne, ta babcia. Des jours heureux où tu vis et travailles pour cette famille.



Les jours sombres commencent quand le président Moscicki dit aux jeunes polonais de se regrouper à Lwow. De ne pas rallier l’armée allemande. D’aller jusqu’en Russie s’il le fallait.



« Le monde est beau, mais les hommes le rendent laid. »



Les canons arrivent sur Przemysl et coupent la ville en 2. Un côté de la rive du San est allemand, l’autre russe. La guerre est arrivée jusqu’à vous.



Pour sauver tes amis juifs, tu vas apprendre à te maîtriser. Maîtriser tes colères, tes peurs et tes pleurs, peu importe à quelle injustice tu es confrontée.



Tu vas apprendre aussi que la tristesse se transforme parfois en cruauté.



Tu verras dans les yeux des hommes qui vous ont envahi le plaisir de faire souffrir et de tuer.



Il y a d’abord le ghetto où sont enfermés les Diamants. Tu feras tout pour les aider, leur apporter de quoi se nourrir au prix de grands dangers.



Dans ta poitrine, tu as un gouffre de souffrance pire que la fatigue physique pire que la douleur. Tu repousses ceux que tu as perdus au pli profond de toi-même. Tu construis un barrage autour de ta tristesse sinon tu ne pourras plus continuer à avancer.



Tu t’occuperas de ton chagrin plus tard quand tu sauras comment et que tu auras le temps. Du temps les Diamant n’en ont pas. Toi non plus. Tu dois trouver toujours plus d’argent ; marcher des kilomètres et des kilomètres pour trouver de la nourriture tout ça dans le froid, en ayant faim, après ou avant tes longues heures de travail.



Et il y a Helena, ta petite sœur de 6 ans que tu dois protéger, nourrir, élever. Comment devient-on adulte à 16 ans ? Tant de responsabilités sur tes épaules. Trouver un logement adéquat, pas uniquement pour toi, mais un qui permettre de cacher des juifs, tu refuses d’accepter l’inacceptable. Tu veux faire quelque chose. Agir.



Trouver un logement, mais aussi un travail, car comment nourrir autant de personnes.



Tu vas vivre la peur au ventre durant toutes ces années de guerre. Pas peur pour toi. Non, mais pour eux, pour Helena.



Combien de fois j’ai retenu mon souffle quand tu rentrais chez toi, quand ils descendaient du grenier, quand un policier frappait à ta porte ?



J’ai craint pour ta vie, dont je ne connaissais rien.



Anne Franck a été très médiatisée et toi, si peu.



À travers toi, j’ai découvert la Pologne, combien vous aviez souffert durant ces terribles hivers !



Avec toi, j’ai aimé et j’ai prié.



J’ai souri et j’ai pleuré.



J’ai espéré tellement espéré que tu allais réussir à les sauver.



Je sais très bien que si tu avais pu faire plus tu l’aurais fait.



Ton histoire est incroyable et mérite d’être lue par tous. Jeunes ou moins jeunes.



C’est une leçon de vie que tu donnes toi et ceux que tu as cachés ; à l’heure où des gens se plaignent de rester confinés quelques jours eux ils le sont restés 15 longs mois.



Sans pouvoir parler, sans pouvoir bouger, ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes, mais tu as toujours eu la ressource en toi pour leur apporter la lumière dans toute cette obscurité.



Un cadeau, un peu de café, du sucre, teindre la laine de vieux pulls et en tricoter de nouveaux pour les occuper. Une poupée que tu as réparée en cachette pour que ta sœur puisse avoir sa Saint-Nicolas.



Un cœur pur, bon.



Przemysl fera ton éducation ; l’une d’elles est de ne pas peindre tous les hommes de la même couleur. Qu’ils soient juifs ou polonais ou même allemands.



Quelque chose en toi aurait voulu enfermer ta sœur dans l’appartement jusqu’à la fin de la guerre



La seule lumière dans toute cette obscurité qui t’entoure : le sourire de ta sœur et puis la lune. La lune, tu peux la regarder même les jours les plus difficiles, elle ne change pas, elle est toujours belle.



Ta petite sœur est aussi pleine de ressources plus d’une fois, elle t’étonnera.



Stefania risque sa vie à chaque fois qu’elle franchit les barbelés du ghetto pour apporter de quoi nourrir ses amis.



À 16 ans, c’est la reine de la débrouille toujours dans le but de protéger sa sœur de 6 ans et ses amis.



Plus d’une fois, j’ai attrapé des sueurs devant les dangers qu’elle prend



Voir la mort en face, mais choisir la vie et se sentir responsable moins que rien d’avoir pris cette décision.



Parce qu’une seule minute où l’on peut faire du bruit, chanter, danser est une fête, une délivrance



Dans le style de Ruta Septys, l’auteure Cameron prend un angle moins connu de l’histoire. Stefania Podgorska, une jeune Polonaise, a risqué chaque instant de sa vie quotidienne pour maintenir en vie treize Juifs pendant l’occupation nazie. À travers les yeux de Stefi, nous avons de l’espoir dans des situations désespérées, une chose difficile à accomplir dans un roman sur la Seconde Guerre mondiale. Stefi n’était pas intrépide, mais elle a utilisé sa peur pour se conduire et aider les autres, et à travers ces actions, sa peur s’est manifestée par du courage. Avec une écriture concise et émouvante, Sharon Cameron révèle la lumière et la bonté des gens, à certaines des périodes les plus sombres de l’histoire.










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La lumière dans les combles

Les plus jeunes liront ce récit comme une aventure. La lumière dans les combles est le roman parfait pour aborder le thème de la guerre et du génocide avec eux sans les traumatiser. Les scènes de violence sont racontées sans entrer dans les détails. Rien n’est censuré mais il n’y a pas de description destinée à choquer.



Les adultes verront ce récit comme le témoignage d’une dure époque qui nous force à nous interroger et à nous rebeller contre des diktats. A seize ans, Stefania a compris que ce qui définit les hommes n’est pas dans leur nationalité ou leur langue ou leur religion mais dans leur manière d’agir et de se comporter avec autrui.



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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Katherine est orpheline, elle vit chez sa tante Alice. La jeune femme est envoyée par sa tante au manoir de Darkwind pour prouver que son oncle est fou. Le but étant de faire hériter son horrible cousin qui ne pense qu'à manger et de s'accaparer la fortune de l'oncle Tulman. Bien entendu, dans ce plan bien rodé, Katherine n'aura aucun sou.



A son arrivée à Darkwind, la jeune fille plonge dans un monde mystérieux qui lui est plutôt hostile. En effet, le manoir semble être hanté ; les habitants du village sont peu chaleureux et son oncle vit dans un monde de jouets et d'automates où son existence est réglée à la minute près.



Katherine doit s'adapter à ce nouvel environnement et se faire accepter par les habitants qui se doutent bien qu'elle est l'envoyée de sa tante. L'oncle Tulman, est certes un peu dérangé mais il montre de l'intérêt pour sa nièce. De plus, c'est un génie qui conçoit des jouets et des automates hors du commun. Son rapport aux chiffres lui permet de se rapprocher de Katherine.



J'ai apprécié ce roman car il se déroule au XIXème siècle même si sur certains aspects, il est très avant-gardiste. Il y a une ambiance un peu mystérieuse au sein du manoir qui donne une dimension fantastique au récit. Les personnages sont attachants. L'histoire est n'est pas une histoire simple, il y a quelques drames, c'est ce qui fait la qualité du roman. A aucun moment, le récit ne s’essouffle, on est emporté par l'histoire même s'il y a quelques éléments qui sont prévisibles.



Le seul point négatif, c'est qu'il s'agit d'une histoire divisée en plusieurs tomes. L'avantage de ce premier tome est que l'histoire se conclue mais laisse quelques ouvertures pour le prochain tome. Il va falloir attendre pour lire la suite, mais le deuxième opus sera-t-il aussi bon que le premier ?





Merci à Bayard Jeunesse et à Babelio
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La cité de l'oubli

J'ai été, dans un premier temps, assez surprise par l'univers proposé par l'auteure. L'image que je garde en tête est celle d'une cité très blanche, calme et bien propre où tout, et tout le monde, a une place bien définie. Le livre est divisé en 3 parties différents : le commencement / la découverte et le jugement final. J'avoue que la première partie est assez lente à lire (manque d'action) mais le reste rien à dire.

Dans une vie antérieure, Sharon Cameron a été professeur de piano, maman à plein temps, généalogiste, présidente d'une troupe de théâtre et coordinatrice de la Society of Children's Book Writers und Illustrators (Société des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse). Aujourd'hui, elle vit à Nashville (Tennessee) avec sa famille et se consacre pleinement à l'écriture. La Cité de l'Oubli est son quatrième roman.
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La cité de l'oubli

Après "Flora Banks" je continue dans la thématique de la mémoire et de l'oubli. Et après une couverture orange fluo "Ma dernière chance s'appelle Billy D." Je passe à une couverture noire et bleue turquoise très élégante. Cette couverture m'a fascinée et le résumé m'a intriguée !



Me voici donc dans la ville de Canaan, faisant la connaissance de Nadia et de cette étrange cité qui vit des cycles de 12 ans avant que l'Oubli se produise.



L'écriture (la traduction...) m'a posé problème, je ne l'ai pas trouvée fluide, et cela m'a bloqué dans ma lecture. Je n'aime pas l'impression de ne pas comprendre une phrase du premier coup (principalement pour des questions de ponctuations et de phrases très courtes).



J'ai aussi eu quelques difficultés à entrer dans le monde, à en comprendre les codes. Par exemple ils ne comptent pas en "heure" mais en "cloche". Mais lorsque le mot cloche arrive comme ça dans une phrase...c'est surprenant la première fois. J'ai d'abord cru à une erreur.



Ces deux éléments ont donc ralenti ma lecture, mais impossible pour autant d'abandonner, je devais savoir !!!



Bilan mitigé pour moi, un bon moment passé, mais le style de l'écriture a quand même été un point difficile de cette lecture.

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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Roman complètement envoûtant mettant en scène une jeune fille de 1852 mandatée par sa tante (qui l'héberge et la nourrit depuis des années en échange de services de comptabilité) d'aller constater par elle-même la folie (démence) de son oncle, afin de le faire déclarer inapte et ainsi préserver l'héritage du fils de sa tante. Katharine fera le voyage dans ce but mais changera d'idée une fois sur place et acceptera de demeurer un mois au manoir de son oncle autiste (on le suppose) et excentrique qu'elle se surprendra à aimer. Elle vivra aussi énormément d'émotions fortes: peur, surprise, curiosité, amitié, amour, etc.



C'est un bon mélange de mystère et d'émotions, mais un peu difficile comme lecture pour des adolescents. Je trouve que c'est plutôt une lecture pour jeunes adultes.
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La cité de l'oubli

> https://booksandrap.wordpress.com/2017/09/26/la-cite-de-loubli-sharon-cameron/





J’ai lu ce livre il y a un petit moment déjà, début Juin il me semble juste avant les vacances. Je ne voulais pas vous en dire trop trop tôt car il ne sortira que le 5 Octobre et cela aurait été assez cruel de ma part de vous laisser patienter tant de temps. Mais on se rapproche doucement de la date et c’est l’heure pour moi de vous parler plus en détail de cette très bonne lecture.

Ce qui m’a tout de suite donné envie de le lire c’est bien évidemment son résumé. J’adore les dystopies. J’ai toujours aimé ça. Et dans « la cité de l’oubli » on nous faisait miroiter une histoire différente de tout ce qu’on a l’habitude de voir. Alors est-ce que ce fût le cas ? Oh que oui.





C’était hyper excitant de découvrir un univers comme celui-ci.

La ville de Canaan où habite notre héroïne Nadia est très spéciale. Imaginez un monde où chaque 12 ans la mémoire de chacun s’efface. Cela s’appelle l’Oubli. D’où cela vient ? Quel est ce phénomène ? Pourquoi Nadia semble être la seule habitante à ne pas être atteinte ?

C’était vraiment effrayant dans un sens. Vous vous imaginez oublier complètement votre famille, vos proches, les gens que vous aimez et ne vous fiez qu’à vos écrits dans un livre ? Tout s’efface pour permettre aux villageois qui le souhaitent de recommencer de zéro. Plus d’attache, plus de passé. J’ai trouvé l’idée de l’oubli complètement dingue et c’est ce qui m’a tout de suite séduite. Je n’ai eu aucun mal à m’immerger dans l’histoire, j’ai tout de suite été agréablement surprise par la plume fluide et entrainante de l’auteure. C’est une vraie découverte. On plonge dans une dystopie qui ne ressemble à aucune autre. Utiliser la mémoire et les souvenirs comme thème principal était très ingénieux et intriguant. J’avais cette crainte que ce soit mal fait, que ça devienne vite prévisible et lisse. Et bien ce fût tout le contraire. L’univers est à mon sens bien décrit et intéressant.





L’ambiance est mystérieuse et pour le coup très addictive tout en restant très abordable.

Le lecteur se pose sans cesse mille et une questions, on est plongés dans le doute, on ne découvre certaines choses qu’à la moitié du roman. Je trouve que Sharon Cameron à su doser avec justesse le suspense sans trop nous faire attendre non plus.

J’aurais peut-être adhéré encore plus si l’univers avait été davantage exploité. On découvre Canaan mais on en apprends pas non plus énormément sur leur mode de vie. Sans électricité, sans technologie on est bien loin de ce qu’on connaît et c’est vrai que j’aurais aimé plus de détails et d’informations. C’est pour moi le plus gros défaut du livre. Néanmoins, même s’il aurait mérité à être davantage approfondi cela reste un livre dédié à la jeunesse, il ne faut donc pas non plus s’attendre à ce que ce soit trop complexe et dense.

Ce n’est pas un coup de coeur vous l’aurez compris car il m’a manqué ce petit quelque chose mais j’ai tout de même vraiment passé un super moment de lecture. C’était original, c’était bien fait et ça m’a diverti. Je n’en demandais pas plus et j’ai été conquise.





Il ne faut pas non plus être pressé d’entrer dans le vif du sujet.

En effet, c’est un peu lent à se mettre en place dans le sens où il ne se passe pas énormément de choses durant la première partie du livre, bien qu’on n’ai pas le temps de s’ennuyer avec la fougueuse et curieuse Nadia. Personnellement je n’ai pas du tout été dérangé par cela. Par ces longueurs. Ceux qui détestent les passages plus calmes seront peut-être déçue de constater que tout se précipite bien plus tard, mais en ce qui me concerne j’ai trouvé important qu’on ai cette première partie introductive pour comprendre et observer le quotidien de Nadia. J’ai dévoré cette première partie aussi rapidement que le reste.

J’ai trouvé que le livre avait un bon rythme. Tout s’enchaîne de manière très logique, j’ai tout simplement adoré. Je n’ai absolument pas vu venir ce qui s’y passait et ce qu’on nous balance à la moitié du livre c’était surprenant et à la fois hyper intéressant et nouveau. Bien que certains passages étaient un peu gros, je n’ai pas réfléchi et j’ai pris cette lecture comme elle venait, sans en attendre énormément. C’était par moments triste, mais c’était aussi très drôle et très mignon. Je ne regrette absolument pas ma lecture, c’est une dystopie brillante qui m’a fait perdre la tête. À la fois troublante et unique. Je vous le recommande vivement ! :)




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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour l’envoi de ce roman jeunesse.

Katherine, une jeune orpheline vit chez sa tante Alice, celle-ci la charge d’une bien étrange mission !!! Elle doit se rendre à Darkwind, afin de rencontrer son oncle, le maître des lieux et prouver qu’il est attend de démence afin de le faire interner dans un asile pour que son fils devienne l’héritier. Comment va-t-elle accomplir cette mission ?

C’est un roman dont l’univers est tout à fait plaisant, les personnages sympathiques et attachants, l’oncle Tully est étrange, imaginatif, excentrique, Katherine est une jeune fille charmante, romantique, avec la tête sur les épaules, je vous laisse découvrir les autres personnages tout aussi intéressants, juste un petit bémol l’intrigue est pour ma part trop longue à se mettre en place, ce qui pourra peut-être gêner le jeune lectorat, mais ça reste un très bon roman à découvrir, à lire.

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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

J’ai adoré « Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale ».

Voilà pourquoi j’apprécie tant les masses critiques qu’organise Babélio. Cela me permet de découvrir et d’aimer, ou pas, des livres sur lesquels je ne me serais sans doute pas arrêter !!

Encore une fois, grand merci à Babélio et aux éditions Bayard pour cet envoi.

Oui, je me suis laissé prendre par le charme, la magie de ce livre. Et j’attends déjà la suite avec impatience.

Je m’étais laissé tenter par la « pub » de Babélio : « Le cadre de ce roman ? Un manoir anglais battu par les vents, où se trament complots et romances, et qui rappelle par son atmosphère étrange et envoûtante les romans de Jane Austen ou Daphné du Maurier ». Or j’adore Daphné du Maurier et j’aime bien aussi Jane Austen.

Alors disons que l’histoire de cette jeune orpheline dans un grand domaine en 1800 et quelques peut y faire un peu penser, mais il y a dans l’écriture quelque chose de plus « moderne », de plus actuel et une sorte de légèreté bien agréable dont je ne me souviens pas dans Daphné du Maurier par exemple. Car même si parfois les évènements sont tragiques, rien n’est complètement noir… et la douce folie de l’Oncle Tulman et la tendresse et la ferveur dont l’entourent les habitants de Darkwind, ainsi que la liberté que peu à peu découvre Katherine sont des éléments qui donnent de bien jolies couleurs à ce roman.

Et puis disons-le tout net, c’est aussi une histoire d’amour, belle, contrariée qui a fait vibrer ma fibre romantique… et oui, même si on aime lire des thrillers, on peut être aussi romantique. Et je le suis un peu, par moment.

Bref, c’est un roman bien écrit qui déroule une belle histoire et qui est très agréable à lire. Je dirais même qu’il est assez addictif car la dernière partie, je l’ai lue d’une traite.

A découvrir donc et merci encore à Babélio et aux éditions Bayard pour ce joli moment de lecture.

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La lumière dans les combles

COUP DE COEUR ! 🤍💙



ROMANS HISTORIQUES • SECONDE GUERRE MONDIALE • HUMANITÉ • ESPOIR •



🎆 Ce roman est magnifique.. pour bien des raisons : l’histoire vraie, le courage des protagonistes qui ont réellement existé, et la plume si juste de Sharon Cameron. Un plume si belle, si fluide qui mets en lumière et rends un magnifique hommage.



✨J’ai lu de nombreux romans historiques, mais celui-ci rentre incontestablement dans mon top 3.



🕯Un roman sombre de part l’histoire qu’il conte, mais tellement lumineux par les humains qui la portent.



☀️Un roman qui nous rappelle que les différences nous enrichissent, ne l’oublions pas.



💙 Un roman à lire évidemment !



🦋J’ai été chamboulé, désorientée, ébahie, touchée, par cette histoire.



🌊Complètement en admiration devant le courage de cette jeune fille : STEPHANIA PODGORSKA qui a alors seulement 13 ans décide de cacher 13 juifs dans le grenier dans sa maison, à proximité même de l’ennemie.



📖Un roman classé jeunesse mais qu’il convient à tous et à toutes de lire.



🌈 C’est également un belle hymne à la vie, qui devant les épreuves, l’adversité, les souffrances reste plus forte que tout.



🌙 Un roman inoubliable.

✨ Des femmes et des hommes inoubliables.



🗣 Vous le savez -ou pas d’ailleurs-, j’achète rarement voir jamais des livres neufs, mais j’ai fait une exception pour ce roman qui me tentais tellement depuis un moment, et ne voyant toujours pas sa sortie poche, j’ai craqué.. et 0 regrets! Merci @liaetseslectures pour cette magnifique découverte.



💫 Malgré tous le coeur que j’ai mis à rédiger cette chronique, elle est bien loin de rendre parfaitement hommage à ce récit, alors foncez le découvrir et vous faire votre propre idée.


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La lumière dans les combles

On est plongé dans le bain tout de suite car le roman s'ouvre en novembre 1942 et nous repartons ensuite en 1936. On découvre Stefania. On la voit grandir et affronter les évènements qui marquent l'Histoire. Elle s'installe à Premysl et vit auprès de la famille Diamant. La guerre éclate et Stefi met du temps à réaliser ce qui se passe vraiment. On touche du doigt ce qui a dû arriver à beaucoup de personnes qui ne voulaient/pouvaient pas croire que les rumeurs pouvaient être des vérités.



Ça ajoute au réalisme surtout que c'est tiré d'une histoire vraie. A la fin de l'ouvrage, une courte biographie de Stefania Podgorska apporte des éclairages supplémentaires. Le traitement des juifs n'est pas édulcoré et on sent toute la difficulté de la vie pendant cette période. C'est dur mais juste.



La plume alerte de l'autrice permet d'enchainer les passages difficiles sans s'y appesantir. La vie s'écoule et ne s'arrête pas malgré tout ce qu'il passe. On sent l'urgence de ce besoin de vivre à tout prix. Quand on tombe dans ce livre, on ne voit pas le temps passer et il est difficile de le lâcher. Les personnages sont nombreux et hauts en couleurs. Des personnalités différentes auxquelles on s'attache et pour qui on tremble.



Le portrait d'une femme courageuse que je vous invite à découvrir d'urgence. Passionnant !

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La lumière dans les combles

Ce roman m'a accompagnée pendant toute une semaine et chaque jour j'ai suivi les personnages avec une certaine émotion. Il s'agit d'une fiction historique dont le contenu est inspiré du témoignage et de la vie de Stefanià Podgorska lors de la Seconde Guerre Mondiale.







C'est à l'âge de 13 ans que cette jeune polonaise quittait la ferme familiale pour travailler en ville, à Przemysl. Elle trouve sa place et découvre le monde du travail dans la boutique de la famille Diamant, avec laquelle elle noue des liens forts. Quand la guerre éclate, la Milice débarque et cible les juifs en les envoyant dans un ghetto ou dans des trains vers les camps. Les Diamant sont juifs. Stefania se sent impuissante face au sort qui les attend. Pourtant, par de petites actions quotidiennes, la jeune fille met tout en œuvre pour venir en aide aux juifs.







Où trouve-t'elle la force de se battre si fort, d'aider en mettant en péril sa propre vie? Honnêtement, je ne pense pas que tout le monde en soit capable et c'est dans ce genre de roman que le mot héroïsme prend tout son sens. Ce n'est pas un roman qui se lit très rapidement, il raconte toutes ces années sombres et ce qui était alors le quotidien de Stefania. Sans grands mots. Il nous raconte les conditions de vie, la peur, l'insécurité à cause de l'occupation allemande et des nombreuses sanctions, souvent mortelles. L'histoire et le parcours de Stefania sont remarquables et ... effrayants, et je ne peux que le conseiller à ceux qui aiment se documenter sur le sujet.


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La cité de l'oubli

face à cette couverture et à ce résumé très mystérieux, je ne savais pas du tout si j'avais devant moi une dystopie comme on en a maintes fois vu en littérature YA ou au contraire s'il s'agissait d'une dystopie novatrice et passionnante. Et je dois dire que je n'ai toujours pas la réponse exacte, même après lecture.



Le fait que j'aie reçu ce livre en épreuves non corrigées n'a pas aidé : les fautes d’orthographe et les tournures de phrase marquées par la traduction de l'anglais ne m'ont pas servies pour m'imprégner du style de l'auteure, je n'ai donc aucune idée de quelle est la part de la traductrice et de l'auteure dans ce que j'ai lu. Ce que j'en retiens, c'est un style assez simpliste, qui ne m'a pas paru très travaillé et qui rend, du coup, des personnages parfois simplifiés.



De l'autre côté, on a une intrigue intéressante, mais complexe. Parfois mal expliquée, elle montre à d'autres moments un fort potentiel. Disons qu'il y a comme une impression de déjà-vu à travers ce roman, de tout ce qui fait une bonne dystopie : un couple attachant, du mystère qui ne se révèle que peu à peu, une situation injuste contre laquelle se battre. Ces procédés étaient parfois utilisés grossièrement et parfois donnaient un véritable souffle à l'histoire. J'ai trouvé le milieu du livre et une grande partie de la fin passionnants, notamment dans les moments de grandes révélations où on comprend mieux l'univers construit par Sharon Cameron.



Les personnages eux-mêmes m'ont paru assez cliché au début : Nadia l'asociale et Grey le beau garçon qui s'intéresse de près aux activités pas forcément légales de Nadia, me paraissaient fades. Cette impression a heureusement changé au cours de ma lecture car leurs sentiments, leurs inquiétudes et leurs actions se sont complexifiées et ont rendu ces personnages plus réels. La romance elle-même était plaisante à lire.



Le roman se tient donc d'après moi en équilibre entre lieux communs de la science-fiction et fort potentiel qui te fait t'accrocher à ton livre pour mieux suivre la suite. Mon avis a été fortement biaisé par le fait qu'il s'agisse d'épreuves non corrigées (et, surtout, que ça se voit) donc j'espère ne rebuter personne avec ce livre car la vision de ce qu'est un bon livre de dystopie, à l'heure où de nombreuses sont déjà sorties, dépend réellement de chaque personne.
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La cité de l'oubli

Une histoire originale entre science-fiction et dystopie.



Tous les douze ans, les habitants de Canaan oublient leur passé sauf Nadia. Cette dernière cherche à comprendre.



J'ai beaucoup aimé l'idée de base : l'oubli, des livres où les habitants écrivent leur vie pour la retrouver après l'Oubli.

J'ai aussi énormément apprécié le personnage de Nadia. Elle sort de la masse, par sa curiosité car les autres habitants de Canaan donnent l'impression, surtout dans la première moitié du roman, d'être des robots qui font jour après jour les mêmes gestes ou presque.

Gray est aussi intéressant, il est curieux de comprendre ce que cache Nadia tout en restant mystérieux sur ce qu'il sait lui même. Il y a une certaine confusion autour de son personnage.



Cette confusion se ressent sur l'ensemble du récit. Est-ce voulu par l'auteur ? pour mieux nous mettre à la place de ces gens qui doivent se référer à leurs livres pour connaître leur vie.

On a aussi un sentiment de redit. Ce n'est pas très agréable d'avoir l'impression que l'auteur se répète souvent.

Au final, je pense que ces deux points sont voulus par l'auteur pour que nous soyons aussi perdus que les personnages. Par contre, je ne trouve pas le résultat très efficace pour nous permettre d'apprécier pleinement cette lecture. C'est dommage , il y a du potentiel derrière cette histoire mais l'impression finale qui me restera de cette lecture est ce cafouillis.



Voilà un roman à l'idée originale avec du potentiel qui me laisse sur un sentiment de redite, de confusion : certainement voulu par l'auteur qui au final n'apporte pas l'effet escompté.
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Un premier tome d'une série très originale : cela commence comme un roman victorien avec l'héroïne, jeune orpheline maltraitée par sa tante qui arrive chez son grand oncle en pleine campagne anglaise dans un manoir à l'atmosphère mystérieuse.

L'oncle semble excentrique, les serviteurs hostiles; il y a des drôles de bruits, une présence.

Une ambiance de roman gothique...



Le mystère s'épaissit puisque l'héroïne fait des rêves étranges, se comporte bizarrement.

Perd-t-elle l'esprit?

On pourrait le penser, vu la maladie de Tully.

Dans ce cas, qui déplace ses affaires? Passe dans les couloirs secrets et les chambres abandonnées?

J'ai beaucoup apprécié cet aspect de l'intrigue.



Le développement de la relation entre Katherine et son oncle m'a également emballée.

J'ai trouvé très tendre le portrait de l'oncle autiste, grand enfant vivant dans sa bulle.

Ses inventions donnent une touche de merveilleux à l'histoire.



Ajoutez à cela la touche de romance : qui Katherine choisira-t-elle entre le gentil Ben et le tourmenté Lane?

Et le dilemme auquel est confronté la protagoniste: obéir à sa tante et à ses intérêts ou défendre Darkwind et ses habitants jusqu'au bout.

La fin avec la révélation testamentaire grâce à l'avocat de la famille relève tout à fait aussi des ressorts dramatiques des romans du 19ème siècle.



De plus, la vie dans la campagne anglaise de l'époque est plutôt bien dépeinte, même si Katherine campe une jeune fille un peu en avance sur son temps.

C'est une époque que j'aime et ce roman est bien dans l'esprit de sa littérature.



Bref, tous ces éléments m'ont fait passer un très bon moment de lecture et incitent à lire la suite des aventures de Katherine et de Darkwind.

Trois étoiles et demie.



A partir de 15 ans
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Je voudrais tout d'abord remercier Babelio et Bayard pour le concours qui m'a permis de gagner un exemplaire de Darkwind, roman que j'avais repéré quelques temps avant.

L'Angleterre victorienne, un manoir sombre et des automates, un oncle étrange et un village sorti de terre, c'est ce que Katharine va découvrir en se rendant à Darkwind sur ordre de sa tante avec pour objectif de prouver la folie de son oncle et préserver la fortune familiale. Ce n'est pas de gaîté de coeur qu'elle obéit à sa tante, étant bientôt majeure elle craint de se faire mettre à la porte et se retrouver sans le sous.

La demeure est immense, sombre mais éclairée par de multiples bec de gaz, personne pour l'accueillir à son arrivée et un coché qui fuit à peine son bagage à terre. En entrant dans le manoir, toujours personne, elle entre dans une salle remplie d'horloges et entends un rire qui lui fait froid dans le dos avant de se retrouver dans la cuisine face à un enfant muet et une vieille dame renfrognée ... et personne pour lui indiquer où se trouve son oncle. Un début assez effrayant.

Puis on apprend que sa venue est loin d'être attendue mais plutôt redoutée, Katharine fera face à l'animosité générale et comprendra très vite pourquoi tout le monde désire son départ et pourquoi tous forment un rempart autour de son oncle.





Mécanique infernale est le premier tome de la série Darkwind, il met en place l'environnement et les personnages lentement au début pour s'accélérer dans les dernières pages, l'intrigue se révèle peu à peu mélangeant fantastique et thriller jouant avec l'atmosphère étrange et l'angoisse du lecteur, l'imagination faisant le reste. L'univers mystérieux de l'oncle et le choix que devra faire Katharine sont les deux thèmes importants du roman, d'un côté comment préserver l'équilibre d'un homme de l'autre comment maintenir sa position de femme dans la société victorienne sans craindre pour sa réputation.

J'ai apprécié l'ambiance du roman et les personnages, mélangeant toute sorte de genre et de thème: fantastique et évolution technique, indépendance et maladie, romantisme et condition de la femme, et le mystère que renferme le manoir qui fait défiler les pages, passant d'une salle à une autre, d'objets plus curieux les uns que les autres et des passages secrets camouflés un peu partout rendant cette demeure incroyable.

Vraiment hâte de lire la suite
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Katharine, jeune orpheline, est envoyée par sa tante Alice au manoir de Darkwind afin de prouver la démence de son oncle Tully afin que cette dernière puisse récupérer dans le même temps l’héritage familial . D’abord déterminée à accomplir la délicate tâche demandée par sa tante, Katharine est intriguée par son oncle, l’ étrange don qu’il possède pour la construction d’automates ainsi que par les habitants du domaine. Elle décide donc de rester plus longtemps que prévu à Darkwind afin de voir plus clair dans le rôle qu’elle a à jouer sur le sort du domaine et de ses habitants. Lors de son séjour, Katharine apprendra que les apparences sont trompeuses et elle devra compter sur toute sa perspicacité, son courage et sur l’amitié d’abord très réticente des habitants pour démêler le vrai du faux.



On met un peu de temps à rentrer dans l’imaginaire de cet univers victorien, très étrange, où l’intrigue est parfois un peu trop tarabiscotée. Mais la fluidité de l’écriture , les nombreux mystères savamment instillés à chaque coin de page et la galerie de personnages hauts en couleurs et attachants incite à continuer la lecture !



En bref, une belle découverte d’un roman jeunesse atypique mais dont l’intrigue, très complexe, est par moment peu crédible et difficile à suivre.

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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Angleterre, 1852. La jeune Katharine Tulman, jeune orpheline, est envoyée par sa tante au domaine familial de Darkwind. Objectif : faire reconnaître officiellement la démence de son oncle afin que l’héritage soit directement transmis au cousin Robert, le suivant sur la liste. Mais bien sûr, rien ne va se dérouler comme prévu, et il se pourrait que Katharine se sente plus à sa place à Darkwind que chez sa tante à Londres…



Darkwind



Le domaine de Darkwind est inspiré de Welbeck abbey et de son propriétaire excentrique. De quoi faire rêver ! Je ne pouvais pas être plus agréablement surprise : ce roman pour la jeunesse est très bien écrit – ce qui n’est pas toujours le cas. Les couleurs revêtent beaucoup d’importance dans l’atmosphère qui règne dans le manoir et lui donnent une touche poétique. Les motifs victoriens (l’héritage, les horloges, les automates, la délicatesse des sentiments amoureux) feront le régal des adeptes du genre.



Le domaine a quelque chose de néo-gothique (la façade menaçante, le mystère qui l’entoure, l’isolement) et de fantaisiste à la fois (du rose dans toutes les pièces, des portes innombrables), voire de farfelu, à la Lewis Carroll.



La fin est ouverte, suffisamment explicite pour satisfaire le lecteur qui veut en rester là mais aussi intrigante pour qui veut connaître la suite bien sûr…



Coup de cœur pour ce récit au charme suranné qui exhale l’odeur des scones, le parfum des roses anciennes et qui fait gémir le trouillovent sur la lande…
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Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Un premier tome qui pose les bases d'une aventure prometteuse et qui nous plonge dans un décor steampunk-victorien des plus réussis.



Repéré lors de la dernière opération Masse critique dédiée à l'imaginaire, je savais que je lirai ce livre et surtout, que je ne raterai pas sa sortie. Je me suis donc empressée d'aller le chercher le jour de sa parution afin de me plonger dans cette histoire prometteuse.

Je dois dire que j'ai accroché dès les premières pages, ou plutôt, dès les premières lignes. La narratrice de ce récit est Katharine, jeune femme de 17 ans, qui, sur ordre de sa tante revêche, doit estimer si son oncle, qu'elle n'a jamais rencontré, est assez fou pour être interné dans un asile.

La voilà donc partie seule, jusqu'à cet endroit surprenant où elle devra se montrer maligne et cordiale pour apprivoiser les habitants du manoir qui voient d'un mauvais œil sa venue. Elle devra aussi composer avec le caractère fantasque et routinier de son oncle.

Durant son séjour, elle se heurte à des caractères bien différents et rencontre des personnages plus qu'atypiques dans une atmosphère chargée de mystères et de secrets. Elle découvre un monde étrange et merveilleux, peuplé de jouets et de machines étonnantes. C'est également pour elle l'occasion d'en apprendre plus sur son passé et sur ses aïeuls, puisqu'elle n'a pratiquement connu personne de sa famille hormis sa tante Alice et son cousin. Ces derniers ne sont pas d'une compagnie agréable, et jusqu'à présent elle menait une existence de servitude à leurs côtés.



La grande originalité de ce récit repose sur une ambiance légèrement steampunk, et sur son intrigue riche en mystères et en énigmes. Cet oncle qui semble fou au premier abord est pourtant un talentueux inventeur, qui voue une passion sans bornes aux jouets, aux horloges et aux automates en tout genre. Katharine se prend d'affection pour ce bonhomme à l'insouciance enfantine, mais aussi pour les habitants loufoques de cet immense propriété.

Et bien qu'elle commence à se plaire à Darkwind, elle peine à comprendre ses habitants, et doit obtenir leur confiance afin de prendre une décision cruciale. Voila sa seule opportunité de s'affranchir du joug de sa tante, et de s'assurer un avenir acceptable. Pourtant, Katharine va vite se rendre compte que cela ne se sera pas facile et qu'elle devra peut-être sacrifier son destin pour sauver Darkwind et son oncle. C'est une héroïne que l'on prend plaisir à suivre, très humble, elle reste cordiale malgré le mépris que lui témoignent les villageois qui ne voient en elle qu'une bourgeoise londonienne prête à les dénoncer.



Ce roman tisse la trame de relations humaines complexes, entre une jeune fille qui camoufle un passé malheureux et des habitants qui ont peur de voir leur existence basculer dans la misère. Mais tous sont liés par le même objectif : le bonheur de l'oncle Tully. Autour de cet homme de génie, qui semble pourtant bien absent et ailleurs, gravite tout un petit monde étrange et des personnages qui cachent bien leur jeu et torturent nos méninges.

Mais c'est aussi une histoire vraiment touchante qui dresse le portrait d'une époque pleine de changements et de progrès, dans une Angleterre victorienne authentique, berceau de l’industrialisation et des avancées technologiques.



Je suis donc conquise par ce premier tome envoûtant et vraiment très bien écrit. C'est toujours un plaisir de se plonger dans une histoire qui prend place en pleine Angleterre victorienne et qui met en scène des personnages aussi mystérieux et charismatiques. J'attendrai donc le tome 2 de pied ferme !
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