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Critiques de Shaun Hamill (156)
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Une cosmologie de monstres

Lu en VO



Un très bon roman, une première publication admirable, mais un aspect horrifique qui manque un peu de tranchant



Ce bouquin nous arrive auréolé d’un buzz et d’une réputation tout à fait considérables, nimbé des louanges de Stephen King en personne et d’ores et déjà assuré de devenir une série TV. Mieux encore, vu l’hommage incessant à Lovecraft qui y est fait, il présente la caractéristique très attractive pour Gilles Dumay de pouvoir être vendu aux lectorats de King ET du génie de Providence. Je m’attendais donc à un chef d’oeuvre poussant les Lovecrafteries (qui ont été très à la mode ces dernières années) dans leurs derniers retranchements, mais j’aurais dû lire lesdites louanges de Stephen King un peu plus attentivement, notamment lorsqu’il déclare « L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées  ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle ». Et c’est bien là que s’est situé mon problème : oui, il s’agit globalement d’un très bon roman ; oui, pour une première publication, l’auteur fait preuve d’un talent et d’une maîtrise bluffants ; oui, Hamill fait « du Lovecraft » mais en plaçant l’humain au centre de son récit, alors que chez le maître, il est broyé par son insignifiance à l’échelle du cosmos ; MAIS (parce qu’il y en a un), ce bouquin a manqué pour moi (à part sur la toute fin) de ce frisson de terreur, d’horreur indicible, qui m’a saisi quand j’ai jadis lu King ou (surtout) Lovecraft. On est désolé pour la famille Turner, on compatit, mais on ne tremble finalement que rarement, et on n’est pris d’un vrai vertige que sur la toute fin. Il s’agit donc d’un très bon roman, mais pas d’un chef-d’oeuvre (et certainement pas d’un chef d’oeuvre de l’Horreur, en raison d’un manque de « tranchant »), à mon sens, même s’il reste très prenant et me laissera un bon souvenir.



Ce qui précède n'est qu'un résumé, retrouvez l'analyse complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Une cosmologie de monstres

Quelle bonne surprise que ce roman !

Amateur de Lovecraft, j'ai toujours quelques réticences à lire les romans inspirés de son œuvre. C'est l'excellente critique de Kirzy qui m'a fait franchir le pas. Je la remercie pour ça car j'ai vraiment adoré ma lecture.

Ici, pas d'ambiance ni de monstres à la Cthulhu. Bien que les références à Lovecraft sont nombreuses (chaque chapitre porte le nom de l'un de ses écrits par exemple), on est pas pour autant dans l'horreur cosmique.

On suit une famille, les Turner (et particulièrement Noah), qui est régulièrement visitée par un monstre mystérieux. Mais avant cela, c'est d'abord le récit d'une famille frappée par les malheurs : maladie, précarité... et ce sur plusieurs décennies.

L'auteur a bien compris une chose que beaucoup d'autres n'ont pas acquis : pas besoin de gore pour faire une bonne histoire horrifique !

Loin du simple hommage, ce premier roman est vraiment d'une grande qualité.
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Une cosmologie de monstres

Depuis sa sortie, j'en ai tellement entendu parler que je ne pouvais pas résister, il me le fallait !



Cette saga familiale nous plonge dans les vies de trois générations différentes au sein d'une même famille. Ce n'est pas juste un roman de sfff, psychologie ou d'horreur, c'est un subtil mélange parfaitement maîtrisé. L'ambiance qui se dégage est excellente, et je peux vous dire que j'ai savouré chaque instant ❤



Si vous êtes fan de Lovecraft, vous serez aux anges dès le début. L'atmosphère lovecraftienne est omniprésente, le père de famille étant un véritable accro.



Nous plongeons dans l'histoire dès la rencontre des deux futurs parents, et croyez-moi, Margaret va découvrir à quel point son futur conjoint est obsédé par l'horreur. Leur relation m'a vraiment touché !



Ensuite, nous faisons la connaissance d'un petit qui va vite devenir adulte. Il se lie d'amitié avec un mystérieux monstre, et on ne sait jamais vraiment s'il est bon ou pas... Eh oui, un monstre gentil, ça ne court pas les rues 😅



Mais les monstres de la vie sont également présents dans ce récit : décès, précarité sociale, cancer, déviances sexuelles, dépression... Rien n'est épargné.



Ce roman, axé sur l'atmosphère et l'ambiance, plaira peut-être moins aux amateurs d'actions incessantes. Mais sérieusement, lisez-le tout de même !
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Une cosmologie de monstres

Je m'attendais à de l'horreur. A ma déception, ce ne fut pas le cas. Malgré tout, c'est globalement une réussite. Ça ressemble plus à un conte pour grands enfants. J'ai aimé cette histoire de famille et cette histoire de cité intrigante peuplée de monstres. Dommage que cette dernière ne soit pas plus exploitée. Il m'a manqué cette ambiance Lovecraftienne tant espérée, puriste dans le genre.
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Une cosmologie de monstres

Genre totalement différent de ce que j'ai pour habitude de lire. Voyant les critiques unanimement positives de ma communautés de lecteurs j'ai sauté le pas...... Et je me suis ramassé.

Je ne m'attarderais donc pas sur la qualité de l'histoire qui à mon goût était trop longue et sans réel intérêt.

La structure du livre est particulière et n'aide pas le lecteur dans le déroulé du récit.

Je n'ai pas du tout accroché et même à 30 pages de la fin je souhaitais mettre un terme à cette expérience monstrueuse.

Il y'a malgré tout quelques bonnes idées qui auraient mérité d'être approfondies afin de donner un côté plus effrayant à l'intrigue.

Pour une histoire sur des monstres, les sueurs froides sont inexistantes, quelle déception !
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Une cosmologie de monstres

« Je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma soeur Eunice à l’âge de sept ans. »

S’il existe une meilleure première phrase de roman, je ne l’ai pas encore lue. Elle saisit immédiatement l’attention, on se dit tiens, ça va être quoi cette histoire, curieux, pas vu encore, poursuivons. Sur la même première page, quelques lignes plus loin on trouve ceci :

« Quand Eunice a découvert que je les conservais, elle a préféré me les adresser directement. Dans l’une de mes favorites, elle écrit : « Noah, un dénouement heureux, ça n’existe pas. Il n’y a que de belles escales. » »

Et on est cuit ! Qui est ce Noah de sept ans qui a une lettre *favorite* de suicide de sa soeur ? Qui est cette Eunice si philosophe qui entend ainsi mettre en garde son petit frère, et pourquoi tant de lettres de suicide, leur nombre suggérant qu’elles restent de simples lettres, sans être suivies d’effet ? Pourquoi pas de dénouement heureux possible ? Qu’ont les escales de jolies ? Bref, on est dedans en deux temps trois mouvements, et comme Noah nous le dit tout de suite, qui que nous soyons il entend nous déblayer l’histoire, ce qu’il entreprend immédiatement.



Nous faisons donc connaissance de ses parents, Margaret et Harry Turner, au moment de leur rencontre, en 1968. Elle termine vaguement des études que ses parents n’ont plus les moyens de lui offrir tout en cherchant un riche mari. Il est client de la librairie dans laquelle elle travaille tout en bossant au Macdo. Il n’a pas un sou, l’emmène voir « Rosemary’s baby » au premier RDV et lit Lovecraft. Tout en lui l’étonne et Margaret est impressionnable : bingo.

Treize ans plus tard, ils sont installés, parents de deux filles et confortablement ensemble. Ce n’est plus l’éblouissement des débuts, les :

« Je t’aime jusqu’à la fin des temps, et même après, quoi qu’il advienne. » Et même après, convint-elle. » (vous sentez la promesse de ce « convint-elle » ?….)

Mais ils sont toujours une famille. Sauf qu’Harry se met à avoir un comportement bizarre…



Il est impossible, à partir de ces indication et des cent premières pages, se savoir dans quoi on s’embarque. Il faut le vivre aux côtés des Turner, lentement accepter les éléments surnaturels et effectuer nos propres aller-retours dans des réalités alternatives. J’avoue à contrecoeur une pointe de déception (une 1/2 pointe, allez) parce que tout est expliqué. Tant qu’à y être, j’aurais aimé un tout petit peu plus de mystère, une occasion de douter. Mais l’atmosphère brumeuse, la délicieuse inquiétude permanente et les très beaux personnages qui nourrissent ces pages fiévreuses en font un roman qu’on ne lâche pas et qui se révèle à la fois divertissant et original. Du pur Fantastique comme il se fait rare, et un premier roman très recommandable.
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Une cosmologie de monstres

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant ce livre sauf, peut-être, que j'allais vers quelque chose de particulier. Et plus d'une semaine après avoir fini ma lecture, ce livre continue à me hanter (bon, hanter est peut-être un bien grand mot, mais je continue à y penser en tout cas). Ce qui est (presque) certain est que jamais plus je ne lirai un livre comme celui-ci.



Cela débute banalement par une histoire de famille on ne peut plus classique, papa qui rencontre maman, ils se marient et font des enfants, le petit dernier servant de narrateur à leur histoire. Mais très vite, on dévie vers autre chose ; on part dans le fantastique (les « monstres ») en passant par une petite case thriller. Je n'en dirai pas davantage, je crois qu'il faut vraiment lire ce roman pour comprendre. Il y a pas mal de références à Lovecraft (que pour ma part je n'ai jamais lu et qui, d'après mon amoureux, ne me plairait pas du tout) même si je sais que les mordus de cet auteur ont plutôt été déçus par la lecture de ce roman. Pour ma part, j'ai été enchantée, prenant beaucoup de plaisir à m'y plonger et trouvant le tout captivant.



J'ai trouvé le découpage réalisé par l'auteur très astucieux et ses ellipses temporelles ingénieuses. Sa plume m'a énormément plu et il a su m'embarquer dans son univers, pourtant très particulier. Là où il est très fort est qu'il a même réussi à m'emmener avec lui lors de passages où j'aurais pu sérieusement m'ennuyer. Je n'ai pas vu le temps passer et l'ai lu globalement en apnée. Un conseil que je donnerais d'ailleurs aux futurs lecteurs est de lire le roman, si ce n'est d'un seul tenant car parfois difficilement conciliable avec le quotidien, mais au moins à un moment où on a le temps d'y consacrer plusieurs heures pour réussir à s'y immerger. Je pense que c'est le genre de lecture qui ne se satisfait pas d'être parcourue une dizaine ou vingtaine de pages à la fois.



Vous l'aurez compris, c'est un roman qui m'a marquée et je serais bien incapable encore aujourd'hui de vous dire ce que j'ai lu exactement. Une série télé serait en cours actuellement, franchement, je serais très curieuse de la découvrir.



Une de mes meilleures (et des plus étranges) lectures 2020
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Une cosmologie de monstres

"Une cosmologie de monstres" est un livre curieux, sombre et mélancolique que je placerais plus dans le registre du fantastique que de l'horreur.



La famille Turner est tout ce qu'il y a de plus banal, si ce n'est son penchant pour l'horreur et la littérature fantastique. Cette obsession aboutira même à une maison hantée créée par leurs soins dans le jardin, véritable attraction pour le voisinage. Les parents, Harry et Margaret, se sont rencontrés dans une librairie et l'amour ne s'est pas déclenché au premier regard mais a pris son temps pour s'installer... Leurs filles, Sydney et Eunice, ont probablement de bons souvenirs de leurs premières années. Leur situation a dégénéré quelques mois avant la naissance de Noah, petit-frère imprévu et narrateur de cette histoire. On la sentait depuis le début, cette ombre aux yeux oranges qui rôdait autour de la famille et laissait parfois des traces inquiétantes de son passage...



Je ne m'attendais pas vraiment à ce genre d'histoire en commençant ma lecture. Je pensais sursauter, frissonner face à des choses ou des événements terrifiants. Mais l'horreur flottant sur la famille Turner est d'une autre nature, plus vicieuse et parfois plus réaliste. Comme le pense Noah, la vie est faite de belles escales mais la plupart des bonnes choses sont suivies par des malheurs. Et l'on peut dire que les Turner sont abonnés au malheur, le sort s'acharne toujours sur eux. Jusqu'à ce qu'on comprenne que tout n'est pas forcément dû à la fatalité, il y a autre chose, une influence surnaturelle. Je me suis attachée aux différents membres de la famille à force de voir leur joie et leurs déboires. Shaun Hamill est un bon observateur de la société, ses personnages sont très humains, plein de failles et ne prenant pas toujours les meilleures décisions. J'ai apprécié également la mélancolie très présente dans ce roman, autant chez les Turner que chez l'Amie de Noah (qui, la pauvre, n'a pas choisi sa condition). Je suis également satisfaite de la fin, ni trop belle pour être vraie ni trop triste. Mais le roman n'est pas parfait, il manque un petit quelque chose qui en aurait fait un coup de coeur.



"Une cosmologie de monstres" est à la croisée des univers de King et de Lovecraft, avec les petites imperfections d'un premier roman. Je me souviendrai en tout cas pendant longtemps de cette étrange histoire et je ne dirais pas non à une nouvelle incursion dans la Cité.
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Une cosmologie de monstres

J'ai trouvé cette histoire vraiment captivante, j'ai adoré. On suit tout le parcours d'un homme, de la rencontre de ses parents à son entrée dans l'âge adulte. Sauf que plus les pagent défilent et plus on se rend compte que le fil rouge de cette histoire est surtout le "monstre", toujours à la lisière de cette famille.



On s'attache énormément à Noah, le narrateur, mais aussi à ses parents et ses deux sœurs, tous profondément humains. Ces existences passées en accéléré nous font vivre les drames, les malheurs, les joies et les espoirs qui en désillusions, ne laissant que des regrets. On sent vraiment les dégâts du temps qui passe et qui emporte tout, plongeant l'histoire dans une atmosphère de nostalgie et de mélancolie vraiment marquantes.



L'élément central de ce roman, c'est la créature qui s'intéresse aux Turner et avec laquelle Noah va nouer une relation aussi trouble que fascinante. Le roman se veut clairement un hommage au genre de l'horreur et, plus particulièrement, à Lovecraft, avec la présence de cette "Cité", un univers effrayant et malsain qui existe tout près du notre, à la périphérie de notre vision, et qui hantera certains des personnages leur vie durant.

Fidèle à la tradition lovecraftienne, l'auteur laisse cet univers largement plongé dans le mystère, la brièveté de l'aperçu qu'il nous en offre ne le rendant que plus inquiétant.



En bref, ce roman en partie horrifique est surtout porté par la force de ses personnages et des émotions qu'ils véhiculent, n'oubliant pas de nous plonger au passage dans certaines scènes très dérangeantes.

On se pose des questions, on a peur parfois, on est souvent triste, et tout cela forme un roman étonnant et passionnant qui se lit en une bouchée !
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Une cosmologie de monstres

Premier roman de Shaun Hamill, Une cosmologie de monstres comporte pas mal de maladresses.

Histoire contemporaine d'une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles.Noah Turner sera le narrateur de son histoire. Mais ce n'est pas seulement la sienne. Il est, difficile de résumer cette histoire.



Lorsque je vois certain dire que cela ressemble à un roman d'horreur, je dois dire que je ne suis pas vraiment d'accord, on s'attend donc a du sang, de l'horreur, du gore, et en fait il n'en est rien.

Il n'y a pas d'action non plus.

L’écriture de Shaun Hamill est pourtant assez fluide,avec un récit malgré tout prenant.Je ne sais pas trop quoi vous conseiller car ça n'a pas été un coup de coeur pour moi...
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Une cosmologie de monstres

Vu le nombre déjà important de critiques de qualité, je vais faire très court.

Je l'ai lu en 2 jours (il faut bien dormir un peu), et c'est un bon roman très prenant, très humain avec l'histoire d'une famille qui ne vous sortira pas facilement de la mémoire.

Une belle galerie de personnages, un style très bon, très accrocheur et j'ai eu du mal à lâcher mon bouquin quand il fallait faire autre chose.

Un auteur à suivre, très clairement.



Je m'attendais quand même à un aspect horreur plus marqué encore, surtout avec ce que suggère la couverture.

Au final, c'est plus fantastique qu'horrifique.



Je pense que c'est un livre qui peut avoir un succès aussi auprès de gens plus accro à la littérature blanche.
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Une cosmologie de monstres

C'est toujours un honneur d'être contacté pour lire un livre en avant-première, et encore plus lorsque le livre en question est un petit chef-d'oeuvre.

Donc un grand grand merci à Babelio et Albin Michel Imaginaire pour leur confiance et leur amabilité !



« Tout ce qui vit doit mourir, emporté par la nature dans l'éternité. »

- Shakespeare dans "Hamlet", cité dans "Une Cosmologie de monstres"



L'histoire commence au siècle dernier, avec la rencontre entre Margaret, jeune libraire très influencée par sa mère croyante, et Harry, l'idiot du village si l'on peut dire, qui drague lourdement Margaret et lit tous les bouquins de la librairie sur place sans en payer un seul. Ça commence comme dans Les feux de l'amour, mais ça ne dure pas puisque très vite, Margaret remarque que son client est fasciné par la mythologie lovecraftienne. Les deux étudiants commencent à sortir ensemble, mais Margaret multiplie les crises de panique bonus hallucinations. D'ellipse en ellipse, Une Cosmologie de monstres va brosser le portrait de toute une famille maudite, fresque horrifique se déroulant sur trois générations.



Tout d'abord, la prose de Shaun Hamill ressemble à s'y méprendre à celle de Stephen King (ce n'est pas pour rien qu'il y a un avis de King sur la quatrième de couverture). Les petits détails sur la vie quotidienne des personnages, l'horreur qui s'immisce progressivement dans la vie quotidienne... Ça m'a aidé à rentrer dans l'histoire, car on est sur un terrain connu. Si on veut aller plus loin, Une Cosmologie de monstres a de nombreux points communs avec Revival : un drame découpé en trois actes enfance-adolescence-âge adulte, la schizophrénie, le suicide, Lovecraft, les cités cyclopéennes, la religion... L'un est à lire si vous avez aimé l'autre !



J'ai vu passer beaucoup de chroniques déçues par le manque d'horreur du bouquin. C'est normal : nous ne sommes pas sur un livre d'horreur. Si la peur sert de ciment à l'ensemble, Une Cosmologie de monstres est avant tout un livre sur les tabous : la dépression, l'endoctrinement, l'homosexualité... Hamill mêle tous les tons et tous les thèmes, pour le plus grand plaisir du lecteur. Noah, le héros principal, n'est pas non plus dans le monde des Bisounours puisqu'il a pas mal de sang sur les mains (je n'en dirai pas plus pour éviter les spoils)... Les retournements de situation sont vraiment fantastiques, dans tous les sens du terme.



Maintenant, j'attends la série télé, et le second tome sur les aventures de Caroline ;-)



Bonnes lectures !
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Une cosmologie de monstres



J'ai eu la chance de pouvoir lire ce livre en avant-première, et j'en remercie ici le très sympathique Gilles Dumay, Editeur de Albin Michel Imaginaire.



Lorsque j'ai ouvert Une cosmologie de monstres, je me suis dit que j'allais aimer, tout de suite : le roman s'ouvre sur cette phrase : "Je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma soeur Eunice à l'âge de sept ans". (Alors forcément, on plonge, on y va.)



D'autant plus que le livre est accompagné, sur la 4e de couverture, d'un mot du Maître : Stephen King :



« Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées  ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d’horreur signé John Irving.

J’ai adoré ce livre, et je pense qu’il vous plaira aussi. » Stephen King



La Famille Turner, de Vandergriff (Texas), se tient sur le seuil d'un monde terrifiant dominé par une cosmologie de monstres. Est-ce le leur ou est-ce le nôtre ?



Le narrateur s'appelle Noah. . Il raconte l'histoire de sa famille, la famille Turner, depuis la rencontre de son père, Harry et de sa mère, Margaret, dans la librairie où celle-ci travaille, en 1968.. Harry est fou de littérature style "pulp", et des revues dans lesquelles on commence à trouver des nouvelles de Lovecraft, par exemple. Il s'assied dans la librairie, n'achete rien mais lit tout ce qu'il veut dans le rayon science-fiction. La première fois qu'il donne rendez-vous à Margaret, il lui offre un livre qu'il adore : la Tombe, de Lovecraft. La deuxième fois, ils sont allés voir une de ces attractions que les américains adorent : la Maison de la Peur. . C'est comme le train fantôme, il y a plein de trucs qui font tellement peur qu'on croit qu'on va mourir. On se retrouve dans une pièce où la famille Adams se prépare à manger, et invitent les visiteurs. On rencontre des monstres qu'on n'imagine même pas. C'est à ce moment-là qu'ils tombent amoureux, juste en sortant de cet enfer. Et c'est à ce moment-là aussi que Harry aura cette idée de construire un jour sa Maison Hantée. Il le fera, avec ses filles, Eunice et Sydney, et sa femme Margaret.



Dans ce roman fantastique, on plonge dans une ambiance lourde, une peur diffuse, des grattements à la fenêtre, des disparitions bizarres. On vit aussi comme une famille, mais bizarre. La mère ne semble pas très maternelle. Le père a des réactions bizarres, de plus en plus. Les enfants vivent dans leur monde. Le malheur frappe. Mais la famille Turner reste au centre de tout.



Il y a des monstres, aussi. Un gentil, un drôle de chien qui a une cape et des pouvoirs magiques. Un autre monstre, plein de dents. Des disparitions inexpliquées. Des territoires interdits et innateignables, avec des "immeubles cyclopéens" (ils reviennent souvent, j'ai dû aller voir sur wiki à quoi ça pouvait bien ressembler), des failles entre les mondes, et entre les épouvantables monstres.



Un livre qui prend le lecteur d'un coup et ne le lâche pas. Même si l'on n'a jamais lu Lovecraft (c'est mon cas), ni vu La Famille Adams (c'est mon cas aussi), j'ai lu d'autres auteurs comme Ira Levin, dont on parle à l'occasion du film "Rosemary's Baby" dans l'histoire. Le récit est structuré par époques, et l'on ne comprendra pourquoi qu'à la fin. Le mystère est superbement mis en place, et j'ai adhéré à tout.



J'ai vraiment aimé. Thriller et Fantastique, avec Horreur, mais ne vous attendez pas à du sang, du gore ou des massacre. Il n'y aura pas non plus de créatures à tentacules de poulpe, contrairement à ce que promettait la couverture....... c'est autre chose. L'ambiance est absolument horriblement et délicieusement génératrice de frissons de trouille, mais ce livre m'a tenue en haleine jusqu'au bout.



Un seul mot : c'est excellent.



Une cosmologie de monstres - Shaun Hamill, editions Albin Michel Imaginaire, 400 pages, sorti le 26 Septembre 2019, 24€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Une cosmologie de monstres

Une Cosmologie de monstres est un roman fantastique qui explore les enjeux de la folie au sein d’une famille marquée par les maladies mentales et autres pathologies psychiatriques. Dans la famille Turner, je demande le père Harry, fan de littérature fantastique et de Lovecraft en particulier. Atteint d’une maladie neuronale dégénérescente, il lègue à ses enfants un patrimoine bien lourd. Sa femme, Margaret, est une femme effacée qui développent des hallucinations. Les filles Sidney et Eunice, sont respectivement rebelle et géniale; et enfin Noah le petit dernier va développer une amitié pour un Ami très étrange. Ajoutez à tout cela une attraction de maison hantée et vous obtenez un roman étrange mais diablement prenant!



J’ai tout aimé dans ce bouquin: la construction fine des personnages. Folie? Hallucination? Réalité? A travers les problèmes et les souffrances psychologiques voire psychiatriques de ses personnages, l’auteur explore une Amérique hallucinée et hallucinante. Tout y est juste. La détresse d’un père et d’une mère, l’angoisse d’une fille, la solitude d’un petit garçon. Les incursions du fantastique émaillent le récit mais l’auteur laisse toujours planer le doute. S’agit-il vraiment d’élément fantastiques ou s’agit-il tout simplement d’une métaphore de la maladie psychiatrique? Impossible de trancher.



J’ai totalement adhéré à l’ambiance de ce livre qui fait souvent référence au monde de Lovecraft. J’ai été saisie par les hallucinations de Noah. J’ai été tentée de noter à plusieurs reprises le titre des romans de fantastique qui sont cités et qui émaillent le texte. Une Cosmologie de monstres n’est pas un roman d’horreur. Le surnaturel envahit le quotidien des personnages sans que l’on sache vraiment si c’est le fait de leur imagination ou si c’est bel et bien la réalité. C’est en cela que Shaun Hamill répond en tout point aux critères du fantastique et il le fait avec brio.



Que dire de la relation entre Noah et « son Ami », très étrange et gênante à bien des égards? J’ai vraiment aimé cet état de flottement où finalement le lecteur ne sait pas. Il doit accepter certaines choses qui paraissent inexplicables.



Avec Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill signe un roman fantastique passionnant aux accents lovecraftiens. Un auteur à suivre assurément!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Une cosmologie de monstres

Est-ce que votre ami imaginaire vient tous les soirs gratter à votre fenêtre ?

Enfin, un ami pas si imaginaire que ça.

Un grand méchant loup.



Je ne m'attendais pas à ce récit intimiste, qui tourne essentiellement autour du noyau familial, de ces liens qui se nouent et se déchirent sur des décennies en traversant des hauts et des bas.

Mais l'auteur arrive très bien à retranscrire ces relations qui se jouent, entre complicité, secrets et malheurs, avec une certaine justesse très touchante.



L'écriture est efficace et prenante mais sans vraies fulgurances pour sublimer le style. Les pages se dévorent tout de même.



L'auteur multiplie les références à Lovecraft, non pas avec des Grands Anciens ou des monstres tentaculaires comme pourrait le suggérer la couverture, mais plutôt avec cette Cité cyclopéenne aux reliefs changeants, des visions à la folie sous-jacente ; références qu'on retrouve jusque dans le titre des chapitres.



L'ambiance et l'esthétique installées m'ont aussi fait penser aux vieux films de monstres de la Hammer, au charme un peu suranné.

On devine le maquillage ou le masque qui griment, le bois et le carton qui soutiennent le décor, on croit apercevoir les ficelles et les coulisses au fond.

Mais une fois plongé.e dans l'obscurité d'une maison hantée, l'auteur arrive à vous prendre par surprise et vous faire lâcher un cri tandis que le monstre vous entraîne dans son labyrinthe.



La fin précipitée (tout est expédié en une vingtaine de pages) m'a surpris et dérouté, même si j'ai aimé la noirceur de la résolution.



Une excellente lecture de saison, à lire une nuit baignée de brumes.
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Une cosmologie de monstres

Ce livre se lit d'une traite. C'est bien écrit, passionnant, le travail des personnages fait la réussite de ce roman. Nous sommes entraînés par toutes les émotions de la famille Turner, la joie, la peine, la maladie, la folie, et L'Amour. Ce fut un très bon récit, mais je m'attendais à quelque chose de plus horrifique.
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Une cosmologie de monstres

Bonjour cher lecteur et bienvenue chez les Turner !



La famille Turner c'est tout d'abord la rencontre avec Margareth, jeune étudiante issue d'une famille chrétienne pompeuse puis de Harry, jeune homme fan d'un petit écrivain peu connu appelé : HP Lovecraft. Une histoire d'amour fortement désapprouvée par les parents de la jeune fille surtout qu'en plus d'être sans le sou Harry a une ère qui souffre de schizophrénie. Mais les deux jeunes gens passent outre les réticences familiales et nous les retrouvons mariés avec deux enfants et une maison : exemple parfait de la classe moyenne américaine. Mais le vernis de bonheur commence à se craqueler devant un quotidien parfois écrasant et c'est à ce moment là qu'Harry décidé d'embringuer sa famille dans un défi un peu fou : créer une maison hantée dans leur jardin pour le prochain Halloween. A partir de là, la vie de la famille Turner qui était légèrement bizarre va basculer dans le carrément étrange et le lecteur va y être entrainé avec eux.





Pour son premier roman Shaun Hamill signe avec Une cosmologie de monstres un page turner fantastique aussi passionnant que déroutant. Je commence à avoir lu pas mal de livres inspirés plus ou moins des écrits de Lovecraft mais avec ce roman je dois dire que Shaun Hamill arrive à proposer un récit inédit sans créatures à tentacules mais avec cette peur sous-jacente et une ambiance qui scotch le lecteur page après page.

Ce récit écrit comme un témoignage de la part de Noah, le petit dernier de la fratrie Turner est composé de sept parties entrecoupées de séquences chacune consacrée à un des membres de la famille. A chaque partie un saut dans le temps pour retrouver la famille Turner dans une autre phase de leurs vies. Un découpage assez déroutant mais qui contribue au coté addictif du roman tout en installant une atmosphère de malaise au fur et à mesure que l'on découvre la famille Turner, ces travers et ses dysfonctionnement. Les rapports enfants/parents m'ont particulièrement marqué et ont contribué à cette atmosphère de gène que l'auteur entretient dans son récit en plus d'y ajouter une part de fantastique horrifique. Shaun Hamill joue énormément sur nos peurs d'enfants, dans une cosmologie de monstres il y a bel et bien un monstre sous votre lit mais au-delà il y a un monde de peur et d'incompréhension qui déborde sur le monde des adultes.J'ai encore du mal à identifier exactement comment mais Shaun Hamill arrive à nous proposer un récit qui installe chez le lecteur un sentiment de malaise au fur et à mesure de la lecture tout en rendant son histoire particulièrement addictive, du genre à vous faire passer des nuits blanches. Pour autant, on est loin d'un récit linéaire : beaucoup de questions, peu de réponses (très lovecraftien ça) et un sentiment grandissant que le monde est plus que ce que l'on veut bien nous montrer. Un récit très habile dans la même veine qu'American Elsewhere de Robert Jackson Bennett ou des livres de Stephen King. Un récit accessible aussi, peut être plus qu'American Elsewhere qui pourra satisfaire aussi bien les amateurs de thrillers fantastiques que les lecteurs de SFFF.





Au final, c'est un très bon roman, parmi mes meilleures lectures de l'année même si je me dis qu'une seconde lecture ne serait pas de trop pour comprendre tous les recoins de cette histoire en connaissant la fin. Un premier roman qui claque franchement, très maitrisé et qui atteint son but : faire vivre le récit au lecteur entre peur, malaise et questionnement.



Un page turner fantastique détonnant qui sait ébranler son lecteur, comme dirait Nath Aely : "J'en rêve encore" !
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Une cosmologie de monstres

Je ne suis pas à la base amatrice ou connaisseuse de Lovecraft, du coup, je n'ai pu, contrairement à Anne-Laure (Blog Chuut maman lit !) ma co-lectrice de LC voir dans ce roman d'influence ou d'hommage. De même, ce genre particulier ne fait pas partie de ceux habituellement représentés dans ma bibliothèque. C'est donc quasiment un défi de lecture que je me suis lancé là.



Nous allons suivre l'histoire d'une famille. Celle des Turner. Le narrateur en est le dernier enfant, arrivé sur le tard.



L'auteur nous emporte ainsi dans une sorte de saga familiale au cœur des années 70/80 avec pour trame de fond la passion du père de famille pour Lovecraft et Ctulhuh.



L'écriture en est fluide et facile à lire même si parfois je me suis demandé vers quelle destination j'allais. Des éléments perturbateurs et même perturbants apparaissent parfois dans le contexte habituel du récit. La vie suit son cours et pourtant ces éléments influent alors sur le comportement des membres de la famille.



Le lecteur se sent alors non pas oppressé mais tendu comme dans l'expectative de ce qui pourrait arriver. Cela donne une ambiance qui monte doucement et subrepticement en puissance vers un événement important et totalement flippant.



Je dois dire que je vais avoir du mal à vous exprimer un avis tranché sur ce récit. Je suis assez perdue la dernière page tournée.. Pourtant cela se lit bien, vite et facilement. C'est sombre, complexe et déconcertant. Certaines parties appelées « séquences » par l'auteur me paraissent même totalement perchées. Genre écrites sous acide Oo.

Pourtant j'ai eu du mal à le lâcher même s'il m'a fait passer des nuits bizarres. Je ne sais pas si j'en ai rêvé mais en tout cas au réveil je sais que ma nuit n'était pas si calme et sereine que ça.

Alors ... lol 😂 tentés ??

En bref, j'ai comme une saveur insolite sur la langue. Comme de goûter un plat exotique en cherchant l'ingrédient mystère qui trouble le palais et reste en arrière-plan. Un plat appétissant et cependant douceâtre sur la langue, que l'on apprécie manger tout en anticipant avec inquiétude l'effet final sur nos papilles.

L'ambiance de ce roman est ainsi. Elle reste dans votre tête même après avoir fermé le livre.
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Une cosmologie de monstres

En ce moment j'ai envie d'explorer de nouveaux genres littéraires, ce livre a pas mal fait parler de lui et semblait être aux confins de plusieurs genre, science fiction, horreur, fantastique je me suis donc dit bingo.



De plus la quatrième de couverture évoquant des forces surnaturelles, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer dans cette lecture.



Malheureusement j'ai rapidement déchanté et ce pour plusieurs raisons, l'une d'entre elle étant sûrement que je ne suis pas une lectrice assez adepte de ce genre, ne connaissant pas par exemple les écrits de Lovecraft ce qui m'a un peu gêné dans ma lecture.



Je n'ai pas non plus tout compris au récit, cela me donnant l'impression que celui-ci était souvent tiré par les cheveux passant constamment du coq à l'âne à mes yeux.



J'ai d'ailleurs mis quasiment mis 10 jours à venir à bout de celle-ci, un record pour moi et cela m'a plombé dans mon rythme habituel de lecture, depuis heureusement tout est rentré dans l'ordre.



On ne peut malheureusement pas tout aimer et à chaque fois faire bonne pioche.
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Une cosmologie de monstres

Quelle belle lecture ! Évidemment, le résumé et la couverture m’avait bien attiré mais je peux vous affirmer que l’histoire est vraiment à la hauteur de l’objet livre. Une cosmologie de monstres est le premier roman de l’auteur et c’est vraiment très prometteur ! Pas étonnant que Stephen King ai dévoré ce livre !



L’histoire nous est narrée par Noah, le petit dernier de la famille Turner. Il commence le récit en nous parlant de la rencontre de ses parents bien avant sa naissance dans les années 60. Si l’histoire de cette famille semble assez ordinaire, rien ne pouvait préparer ses membres à devenir le centre de manifestations pour le moins surnaturelles. Mais il n’est pas ici question de fantômes ou de démons. C’est bien plus compliqué et c’est pour cela que l’on suit cette histoire sur plusieurs générations.



J’ai adoré ce roman ! C’est une histoire qui se savoure et qui fait énormément référence à Lovecraft (ce qui n’est pas pour me déplaire du tout). Les parents du héro se sont d’ailleurs rencontrés grâce à un recueil de Lovecraft ! On y retrouve donc beaucoup de références. J’ai aussi trouvé ce roman très poétique. L’écriture est belle, tout en métaphores et le destin tragique des personnages les rend d’autant plus attachants.



Ce roman est un véritable OVNI et il est difficile d’en dire plus sans spoiler l’intrigue ! Au final c’est une histoire étonnante et pas prévisible du tout! L’ambiance et les personnages sont vraiment les points forts. L’aspect fantastique est déroutant et hyper bien amené. Il y a un petit côté conte de fées malsain dans ce roman. On y retrouve beaucoup de magie et de rêve mais qui malheureusement amènent souvent aux cauchemars…



En bref : Excellente lecture que ce premier roman prometteur qui me donne envie de suivre les écrits de cet auteur avec attention. Si vous aimez Stephen King et surtout Lovecraft, jetez-vous dessus ! Une jolie découverte et un coup de cœur !
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