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Critiques de Shaun Hamill (156)
Une cosmologie de monstres

Je sens que donner mon avis va être assez compliqué... il est de ces livres ou voila, tu aimes ou tu aimes pas, tu arrives vite fait a dire a tes amies si tu as aimé ou pas, sans jamais réellement trouver les mots de tout ce que tu as ressenti pour te justifier... c'est exactement moi là de suite devant mon écran !



Le résumé etant assez vague, j'avais bien une légère petite idée de ce qui m'attendait à ma lecture tout en restant quand meme assez flou, du coup pas forcément d'attente particulière et c'est avec curiosité que je me suis lancée. le début peut paraitre assez.. lent et.. comment dire.. enfin moi les romans ou on me raconte la vie de personnages banals ca me gonfle assez vite vous voyez.. et pourtant... sans vraiment qu'on ne s'en rende compte quelque chose s'insinue dans la lecture. Un malaise, un soupçon de je-ne-sais-quoi qui dérange. On sait qu'il se passe quelque chose dans et avec cette famille, de pernicieux, de bizarre, et pourtant tout reste ( presque ) d'un banal presque affligeant.

Et puis il y a cette cité. Et ces pages différentes du reste du roman. Dont on ne saisit pas tout de suite l'importance ou l'utilité... Et ce coté fantastique qui s'amplifie à mesure que grandit le malaise..

Il faudra cependant attendre les toutes dernieres pages pour que toutes les pieces s'assemblent et que l'on comprenne enfin ..





Bref sans vouloir spoiler mis a part quelques petits détails qui m'ont, pas gené mais disons que j'aurais aimé plus , ce livre s'inscrit dans la veine de tout bon roman fantastique a lire au moins une fois, de jour et pas toute seule :D :D :D ( j'ai commencé a entendre gratter a ma cheminée hier soir, je crois que j'ai battu mon record de sprint jusqu'a ma chambre )
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Une cosmologie de monstres

Bienvenue dans la famille Turner, un papa, une maman et leurs trois enfants. Une famille comme les autres. Vraiment? Quelles sont ses apparitions monstrueuses qui surprennent Margaret? Quel est ce monstre qui vient gratter à la fenêtre de Noah? Pourquoi le père change-t-il de comportement? Qu'est devenue la fille ainée après avoir hurlé?

Bienvenue dans une sphère familiale tordue. Les monstres sont-ils de vraies créatures ou des tours de l'esprit? Les questions pleuvent les réponses risquent de vous emmener dans un monde redoutable.



L'auteur, Shaun Hamill, peint une société américaine aussi pudibonde qu'excessive, aussi démonstrative que renfermée à travers le portrait de cinq personnes, issues de la même famille. Comment une sphère intime implose sous le cumul des non-dits. Rajoutez une louche de maison hantée & de parcours fantasmagoriques, et Une cosmologie de monstres surprend par son audace. Quand l'horreur fait naître des envies monstrueuses. La psychologie des personnages est étudiée, travaillée, pesée avec soin et réalisme. Les chapitres courts appellent les suivants et la lecture se dévore, sans à-coup. Juste un plaisir fugace de lecture addictive. Vous obtiendrez un chemin horrifique de haute volée.
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Une cosmologie de monstres

Je suis passé complètement à côté de cette lecture.



Je n'ai strictement rien ressenti durant les 500 pages du roman et je n'ai pas là moindre idée d'où voulait en venir l'auteur.



C'est un hommage à H. P. Lovecraft que je n'ai jamais donc peut être que je n'ai pas compris certaines subtilités.



Ce n'est pas un déception puisque je n'attendais rien de ce roman mais il ne m'a rien apporté.

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Une cosmologie de monstres

C'est le coeur lourd que je referme ce roman, mon premier coup de coeur de cette année 2023. J'ai été totalement emportée par cette fresque familiale teintée de fantastique. La plume est délicate et fluide, les personnages tous touchants et attachants.

Certaines scènes sont bouleversantes. Je me rends compte que j'ai lu ce récit en apnée, profitant de mes congés pour l'avaler en quelques jours. Passé la dernière page, je reprends mon souffle en pensant à cette fin que j'avais vu venir mais qui m'a émue quand même.

Pour un premier roman, Shaun Hamill frappe très fort.
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Une cosmologie de monstres

J'ai lu Une Cosmologie de monstres de Shaun Hamill que les éditions Albin Michel Imaginaire ont eu la gentillesse de m'envoyer en SP. J'avais beaucoup entendu parler de ce roman sans vraiment avoir vraiment cherché à savoir de quoi il parlait afin de ne pas me spoiler. Je savais juste qu'il s'agissait d'un roman Fantastique / Horreur et cela a suffit à me donner envie de le découvrir.



Dans cet ouvrage, nous allons suivre la famille Turner qui habite Vandergriff au Texas, de la rencontre des parents, Margaret et Harry, fan de Lovecraft, à la naissance de leurs 2 filles, Sydney et Eunice, et enfin un peu plus tard, celle de leur fils Noah qui sera le narrateur de cette histoire. Il semble s'agir d'une famille américaine ordinaire et puis au fur et à mesure du récit, de la découverte de leurs rêves étranges, des choses qui viennent gratter à leurs fenêtres et de tout ce qui leur arrive, on se rend compte que cette famille est particulière…



Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler car ce roman se découvre et se dévore au fur et à mesure des pages ! La plume est définitivement addictive (l'écoute en audiobook également !), le récit et les personnages sont très bien construits et entretiennent le suspens avec quelques touches d'horreur qui m'ont fait quelques fois frissonner (surtout lors de l'écoute tardive au fond de mon lit !). La fin est belle, il va y être question d'amour familiale. Je me suis particulièrement attachée à ce petit Noah qui a eu la malchance de ne pas être né au bon moment de cette histoire familiale et qui va vivre une enfance particulière, pratiquement invisible aux yeux des autres membres de sa famille. J'ai aimé assister à son évolution jusqu'à l'âge adulte. Sa sœur Eunice m'a aussi beaucoup bouleversée.



Le seul petit bémol que j'ai tient dans le fait que les explications nous parviennent à mes yeux un peu tardivement, j'aurais aimé qu'elles soient distillées un peu plus tôt et pour ma part, il m'a manqué quelques réponses. Mais cela reste une très bonne lecture que je vous recommande si vous souhaitez vous plonger dans une ambiance Lovecraftienne.

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Une cosmologie de monstres

Mon avis :



"Une cosmologie de monstres" est mon premier gros coup de cœur de l'année après avoir enchaîné plusieurs lectures très moyennes. En effet, lorsque j'ai reçu ce roman début février, je pataugeais dans l'ennui avec "L'enfant étoile" de Katrine Engberg et j'ai décidé de l'ouvrir pour lire quelques pages et me faire une idée du style. Dès les premières lignes, j'ai su que je ne pourrai plus lâcher ce roman avant de l'avoir terminé. J'ai donc mis ma lecture en cours en pause pour le dévorer. Et quel pied ce fut !



Quel bonheur de suivre la famille Turner depuis ses débuts avec la rencontre des parents, Margaret et Harry, pourtant pas du tout prédestinés puisque la jeune femme durant ses études cherchait à se marier avec un jeune homme de bonne famille sous l'impulsion de sa mère. Mais c'était sans compter sur Harry, jeune homme issu des bas quartiers, sans le sous, dont Margaret tomba éperdument amoureuse. Ainsi débutait l'histoire de la famille Turner.



Quelques années et deux enfants plus tard, Harry, passionné de romans fantastiques/horreur, de Lovecraft en particulier, décide de créer dans le jardin familial une maison de l'horreur pour Halloween. Petit à petit la réalité et le fantastique se mêlent habilement à un côté psychiatrique et l'auteur nous fait une analogie du monstre passionnante à souhait sous le regard du troisième enfant de la famille, Noah, qui est le narrateur de l'histoire dès le début, dès la rencontre de ses parents.



En effet, si l'on y réfléchit bien, un monstre peut prendre bien des apparences. Le monstre caché sous votre lit lorsque vous êtes enfant, le pédophile qui guette sa proie au coin de la rue, le monstre d'un roman fantastique, un cancer, une maladie psychiatrique etc.... L'auteur a su faire cette métaphore, cette analogie du monstre de manière extrêmement intelligente et a aucun moment l'ennui ne se fait sentir. Les pages se tournent sans même qu'on ne s'en rende compte et on dévore ce roman.



Les personnages sont fouillés et très attachants parce que cette famille Turner finalement ça pourrait être la votre, ça pourrait être la mienne, ça pourrait être celle des voisins d'en face ou encore celle de vos meilleurs amis. Parce que tous, autant que nous sommes, durant notre vie, avons eu ou auront à faire à un jour ou l'autre à un monstre quelle que soit sa forme. Quant à la fin, elle est en parfait adéquation avec le roman, avec ce qu'a voulu l'auteur et personnellement je l'ai beaucoup aimé même si elle a pris une tournure très fantastique.



Ce roman est et restera donc un énorme coup de cœur que je ne peux que recommander chaudement.
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Une cosmologie de monstres

Un roman fabuleux, que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher !



La construction de ce récit est très différente de ce à quoi je m'attendais, et même des lectures dont j'ai l'habitude. On est sur du fantastique, mais qui arrive discrètement, dans l'ombre de cette histoire familiale aux portraits fascinants.



A travers différents sauts temporels, on suit l'évolution de cette famille, dans des épisodes toujours rythmés par des maisons hantées (qu'on visite, qu'on construit) et par l'apparition d'autres monstres, beaucoup plus inquiétants.



Je suis bluffée par l'épaisseur de cette intrigue, par la puissance de la plume et de la narration. Jamais la tension ne se relâche totalement, on reste inquiet, surpris, craintif face aux événements qui se succèdent sans répit.



Et mine de rien, l'univers de ces monstres s'étoffe, prend de l'ampleur, nous dévoile ses secrets, osant des paris très risqués mais franchement réussis. Je ressors très satisfaite de cette lecture et de ses propositions, et j'ai bien l'intention de suivre Shaun Hamill dans ses futures publications !
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Une cosmologie de monstres

Je suis assez perplexe à la lecture de ce roman. Il est bien écrit, l'auteur à cette voix particulière qui nous embarque dans son histoire. Mais le problème est l'histoire...après avoir lu les 3/4 du roman je ne savais toujours pas où il voulait en venir. Oui, on nage dans l'étrange et le fantastique, mais l'ensemble est assez bancal.

Ce sont les références à HPLovecraft qui m'ont attiré, ainsi que la couverture assez jolie mais cela n'aura pas suffit. Décevant, malgré une belle plume.

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Une cosmologie de monstres

Je reconnais avoir acheté ce roman pour sa couverture (vraiment magnifique) et son titre. Mais je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre de cette lecture.



Et en effet, jusqu’à la moitié du livre, je ne savais toujours pas quoi penser de ce roman étrange dont la quatrième de couverture ne vous dévoile rien du tout. Je n’aime pas lorsque l’on en sait trop avant même de commencer, mais là si la page avait été blanche, cela aurait été à peu près pareil (sauf le côté “racoleur” avec cet avis de Stephen King qui, si vous êtes fan, a tendance à vous faire penser que vous ne pouvez pas vous tromper avec cette lecture).



Malgré cela, à aucun moment je ne me suis dit que j’allais l’abandonner, car il y avait un je-ne-sais-quoi qui faisait que je poussais ma lecture toujours un peu plus loin (merci le confinement qui m’a permis de lire ce roman rapidement sans quoi je pense que j’aurais eu beaucoup plus de mal à poursuivre ma lecture et à entrer dans l’histoire).



Je ne connais pas Lovecraft (je n’ai lu que deux nouvelles de lui) alors les références dans le livre ne m’apportaient rien même si j’avais déjà entendu parler de Cthulhu, il m’est donc impossible de faire un parallèle entre les deux.



Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce roman c’est la relation de Noah avec le monstre. Au sein de cette famille pour le moins particulière, Noah a du mal à trouver sa place. Il faut dire que sa naissance n’est pas arrivée au bon moment (son père meurt d’une tumeur au cerveau peu après sa venue au monde). La seule qui s’occupe de lui est une de ses sœurs mais elle finira, elle aussi par prendre de la distance. Le monstre reste le seul être qui s’intéresse à lui.



Durant toute ma lecture, je ne savais pas trop quoi penser de ce personnage du monstre. Etait-il gentil ? Se servait-il de Noah ? Jouait-il un rôle dans les disparitions ? Je l’ai trouvé touchant lorsque Noah commence à s’éloigner de lui, on sent tout le mal que cela lui fait.



Durant toute la lecture, vous oscillez entre le réel, l’imaginaire, le fantastique. Vous ne savez pas si les humains s’imaginent des choses (volontairement ou à cause d’une maladie), ce qui engendre une sensation étrange. Et lorsque vous refermez le livre, un petit quelque chose reste tapi au fond de votre esprit… Tout cela est perturbant et au final, vous ne parvenez pas à déterminer si ce que les Turner vivent est réel, si tout cela est une métaphore ou si c’est le fruit d’une maladie (physique ou mentale).



Pour conclure, ce livre est pour moi plus à classer dans le registre fantastique que horrifique. Je n’ai pas eu peur au cours de ma lecture, aucun frisson n’a parcouru ma colonne vertébrale, aucun poil ne s’est levé sur mes bras, cependant, un sentiment étrange que je n’arrive pas à définir m’a peu quitté.



Et si les monstres existaient réellement et que seules certaines personnes pouvaient les voir ?
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Une cosmologie de monstres

Dans ce livre, nous suivons la famille Turner qui est composée des parents ainsi que de trois enfants (Sydney, Eunice et Noah le petit dernier). Le livre commence par la rencontre entre les parents afin de nous poser le cadre de l'histoire (entre amour et vision de monstre) puis nous allons suivre les différents moments de cette famille. Les Turner habitent une maison tout ce qu'il y a de banale. Lui va travailler tous les jours et elle, elle s'occupe des enfants. Leur vie suit une petite routine … jusqu'à ce que des traces apparaissent sur le cadran d'une vitre de la chambre des enfants au premier étage … que Monsieur Turner commence à avoir des crises de colère et qu'il décide de créer une maison hantée. Suite à la cela et après la naissance de Noah, ce dernier verra sa famille se décomposer lentement et se refugiera dans son monde ...

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Au milieu de ces monstres, qu'est-ce qui est réel et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Cette famille est-elle la seule à en voir? Entre disparitions, monstres et folie, que vont devenir les Turner ?

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Le narrateur n'est autre que le petit Noah donc l'histoire commence à la troisième personne puis à la première après sa naissance. Le livre mélange au milieu de la vie des Turner des chapitres séquences sur chacun des membres de la famille. Ces séquences ont un lien avec le monstre que certains voient et d'autres non. J'ai bien apprécié cette lecture, ces chapitres qui sont rajoutés mettent une touche d'horreur et de questionnements. Le style de l'auteur est fluide et nous permet de nous plonger dans cette histoire hors du commun. Je me suis bien attachée aux personnages et surtout aux enfants. Chacun avec leurs traits de caractère apporte quelque chose et montre aussi bien de la force que de la faiblesse. Les parents j'ai moins bien accroché, ils manquent de sentiments pour moi et je n'ai pas forcément adhéré à toutes leurs réactions... Plus on avance dans l'histoire et plus on a envie de savoir la suite. Noah nous apporte des éléments de réponse au fur et à mesure. Toutefois pour un roman d'horreur je n'ai pas eu de frissons, ni ressenti de peur en le lisant. N'hésitez pas à découvrir la plume de cet auteur via ce premier livre et à entrer dans ce monde !
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Une cosmologie de monstres

Il est rare que je me plonge dans la lecture d'un livre sans avoir lu le résumé figurant sur la quatrième de couverture. C'est une habitude, c'est comme lorsqu'on rentre dans l'eau, on trempe d'abord les orteils avant de s'immerger entièrement. La quatrième de couverture permet de savoir dans quel genre de livre on s'aventure, même si cela n'empêche pas les mauvaises surprises, c'est un bon moyen de repérer les livres qui vont nous accrocher.



Cette introduction, plus longue qu'à l'accoutumé, pour bien vous faire comprendre mon ressenti de lecture par rapport à ce premier roman de l'auteur. La quatrième de couverture se résume à une citation attribué à Shephen King et les personnes qui m'en avaient parlé sont resté évasives quant à la teneur de l'histoire. Cependant l'évocation de l'univers de Lovecraft m'a suffi pour ouvrir cette cosmologie de monstre.



Je ressors de ma lecture assez satisfait, même si mes attentes, ou plutôt fantasmes de lecture, n'ont pas été combler. De manière, peut être un peu naïve, je m'attendais à un récit angoissant où la folie côtoie l'horreur mais en fait il s'agit avant tout du récit du destin d'un homme, Noah Winters, et de sa famille. Une fois compris que la mythologie lovecraftienne restera en toile de fond, je me suis mis à vraiment apprécier ma lecture.



L'auteur a un talent indéniable pour mettre en scène ses personnages et créer des relations intimes et puissantes entre les membres de cette famille maudite. Pendant 400 pages l'auteur va nous plonger au milieu de cette famille, de ces moments de tendresse jusqu'aux drames les plus tragiques et ce sur au moins quatre décennies. Un talent narratif qui parvient à masquer la lenteur de l'intrigue et le manque de suspens de manière générale.



Les descriptions auraient mérité d'être plus détaillé et mise en scène de manière plus inquiétante mais c'est un défaut pardonnable tant l'auteur parvient à incarner la famille Turner grâce à son style fluide et intime.



Un livre à déconseiller aux amateurs de Lovecraft qui s'attendraient à un récit étouffant d'angoisse mais tous ceux qui apprécient les chemins de vie gorgés d'émotions et mâtiné de fantastique devraient jeter un œil un ce premier roman prometteur.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Une cosmologie de monstres

Gros coup de coeur pour ce roman. À la fois chronique d'une famille dysfonctionnelle, hommage à Lovecraft et King, étude de la classe moyenne américaine, variations sur le thème de l'amour et du pardon, tentative d'apprivoisement de ces monstres du placard que tous les enfants ont connus... les thèmes de ce livre sont variés et vastes. Pour autant, l'auteur ne se perd pas, ne nous ennuie pas. On entre dans Une Cosmologie des monstres comme dans une maison hantée de fête foraine : prêts à avoir peur, mais persuadés qu'il ne s'agit somme toute que d'artifices et d'effets spéciaux. Sauf que...

L'équilibre est bien trouvé entre l'intrigue dramatique et la part de fantastique et je me suis surprise à souhaiter à plusieurs reprises que le monstre de Noah soit réel et pas un effet de l'imagination d'un petit garçon mal aimé.

J'ai retrouvé également l'univers fantasmagorique de Little Nemo, la magnifique BD du début du 20e siècle.

Un premier roman percutant et réussi.
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Une cosmologie de monstres

Chronique d’un chef d’œuvre !

Pas de résumé en quatrième de couverture. L’éditeur ne nous dit quasiment rien. Il a fait le choix de reprendre l’avis du grand Stephen King pour nous mettre l’eau à la bouche :

"Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées  ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d’horreur signé John Irving.

J’ai adoré ce livre, et je pense qu’il vous plaira aussi. » Stephen King

C’est Sébastien Lemaire, de la page Pour le meilleur et pour les livres qui m’a parlé de ce roman. Il me l’a décrit avec tellement d’entrain et de passion, que dès le lendemain, j’ai craqué… Je ne savais pas grand chose de ce qui m’attendait, rien sur l’histoire (en même temps je préfère), juste que l’écriture était sublime et que ce roman était le coup de coeur de Sébastien pour l’année 2019.

Je me suis donc plongée dans Une cosmologie de monstres avec avidité et j’ai été happée dans l’univers de Shaun Hamill dès les premières pages. Le style est sobre comme le relève S. King mais pas seulement. Il est très visuel, cinématographique, addictif, puissant. Les pages se tournent d’elles-mêmes, nous entraînant dans cette histoire passionnante, à la construction atypique. Côté ambiance, je me suis totalement immergée dans ce climat chargé en tension et en suspens. Quelques frayeurs mais point d’hémoglobine. Tout est dans la suggestion.

Bien que le King dise de ce roman qu’il pourrait être un roman d’horreur écrit par John Irving, j’y ai vu davantage un conte fantastique avec une portée initiatique et philosophique.

Shaun Hamill évoque la quête d’une vie idéale, la dépression, le deuil, l’amour filiale, la peur… Il décrit aussi le puritanisme américain, sa capacité à faire de la religion un pilier. L’importance de la famille, le don de soi, également. De nombreux sujets qui m’ont touchés et qui sont traités avec beaucoup de justesse mais aussi d’objectivité.

J’ai également apprécié les nombreuses références littéraires. On y retrouve certes H.P Lovecraft, mais pas uniquement.

Alors en quoi ce roman est-il un chef d’oeuvre ? Et bien pour tout ce que je viens de vous dire. Il regroupe tout ce que j’aime trouver dans un roman. De l’évasion, de l’imaginaire, des thèmes intéressants et remarquablement bien traités, une construction atypique, un style puissant. Il ne lui manque rien.

Et les personnages dans tout ça ? Chacun d’entre eux est « vivant ». Ils évoluent au grès de l’histoire, je m’y suis attachée, je les ai aimés et détestés, j’ai eu de l’empathie pour eux ou envie de les secouer… Ils ont pris vie entre les lignes de leur auteur et ce pour mon plus grand plaisir.

Une cosmologie de monstres est un roman que je relirai (ce qui est rare), parce que même après une première lecture, je suis persuadée qu’il n’a pas livré tous ses secrets. Que les messages qu’a voulu passer l’auteur sont fondamentaux.

Une cosmologie de monstres, un conte fantastique à découvrir de toute urgence !
Lien : https://quandophelit.com/202..
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Une cosmologie de monstres

Difficile de passer à coté de la déferlante Shauwn Hamill pendant cette rentrée littéraire 2019.



Alors digne d’un Stephen King ? Presque…



Vous allez faire connaissance avec la famille Turner sur plusieurs décennies : des années 60 à nos jours. J’ai adoré la première partie, et surtout le personnage de Margaret, cette jeune fille née riche , dont les parents font faillite et sa mère lui explique que son seul avenir et de faire un bon mariage ( rien que cette partie fait peur quand elle essaye de trouver des qualités à son prétendant idéal)…mais voilà elle rencontre Harry…Il n’est pas riche, il a perdu son père, sa mère est souffrante et il est fan de King et Lovecraft…et c’est lui qu’elle choisit.



Toute la partie concernant leur couple, leur rencontre, leur mariage, leurs enfants est juste géniale , on navigue entre folie et fantastique, sans jamais vraiment savoir si l’on est dans l’un de ces domaines ou dans l’autre…



Puis il y a la seconde partie, où l’intrigue se dirige plus vers leurs enfants et surtout sur Noah…j’avoue que le personnage de Margaret m’a beaucoup manqué…sur cette partie le fantastique est bien plus présent et finalement, je n’ai pas adhéré à la relation entre Noah et cette univers de Monstres…ou je ne l’ai peut être pas comprise non plus…J’ai quand même pris plaisir à découvrir cette deuxième partie…mais après le coup de cœur que j’ai eu avec l’histoire des parents…je suis restée sur ma faim.



BREF…ÇA N’A PAS ÉTÉ LE COUP DE CŒUR ESPÉRÉ …MAIS UNE BONNE LECTURE QUAND MÊME…PEUT ÊTRE QUE J AI MIS LA BARRE TROP HAUTE AUSSI APRÈS TOUS LES RETOURS DITHYRAMBIQUES ? POUR MOI, KING RESTE LE ROI.
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Une cosmologie de monstres

🎃 Une cosmologie de monstres - Shaun Hamill 🎃

Traduction : Benoît Domis



Ma lecture d'Halloween n'a pas été le coup de cœur espéré mais j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture.

L'histoire commence gentiment par la rencontre de Harry Turner et Margaret avant que Lovecraft ne fasse sa première entrée via l'achat d'un livre illustrant ses histoires et le prêt d'un livre de poche écorné qui va booster l'imagination de Margaret (oh les bébêtes 🐜). À partir de là l'univers de Lovecraft ne cessera de s'étendre dans l'histoire de la famille Turner et dans nos têtes 🦑. Harry et Margaret se marient et ont deux filles Sydney et Eunice. Margaret a arrêté ses études et s'occupent des enfants bien qu'elle ne se sente pas de grands élans maternels, et Harry travaille pour les autoroutes Fort Worth, leurs vies s'enlisent dans la routine. Et puis petit à petit le comportement de Harry change, il est distrait, absent, entre dans de violentes fureurs sans raison apparente, se plaint de l'ennui sans fin qu'est devenu sa vie et devient obsédé par un projet fou : construire dans son jardin une maison hantée pour Halloween. Margaret ne sait comment réagir, se sent dépassée, effrayée et puis elle est inquiète pour son mari, pour le bébé à venir (Noah, notre narrateur) mais aussi pour ses filles. En effet une nuit Eunice a réveillé toute la maison par un cri de pure terreur, après avoir entendu un bruit de griffe contre sa fenêtre et vu une silhouette la regardant. Que se passe t-il chez les Turner? Quels genres de forces surnaturelles cohabitent avec notre monde?



Si je n'ai pas eu de coup de cœur c'est parce que je n'ai pas ressenti de peur durant ma lecture, à peine une légère angoisse par moment mais pas de quoi affoler mon pouls 😉. Mais j'ai tout de même beaucoup aimé me plonger dans l'histoire de la famille Turner. J'ai aimé les nombreuses références aux auteurs du genre comme Lovecraft évidemment, Stephen King (le Maître 😍) ou encore Anne Rice pour ne citer qu'eux. J'ai aimé l'originalité de l'histoire, j'ai adoré visité les maisons hantées imaginées par la famille et je me suis attachée à Noah, surtout le petit Noah de 6 ans que j'ai trouvé tellement touchant avec sa cape de Batman et à Eunice la sœur généreuse, attentive et responsable.

Un bon roman fantastique aux personnages touchants mais auquel il manque un peu de frissons.
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Une cosmologie de monstres

Entre ambiance dramatique et fantastique, Une cosmologie de monstres jongle avec brio entre deux univers qui se marient à la perfection et s’immiscent dans la vie de la famille Turner. Une famille qui trouve sa source dans la rencontre entre une étudiante et un passionné de littérature fantastique – de Lovecraft entre autres. De cette union, naîtront trois enfants et autant de drames venus noircir la monotonie de la vie. Maladie, enlèvement, dépression, les Turner sont ce qu’on pourrait appeler des gens maudits. Au cœur de cette intrigue à la fois inquiétante et bouleversante : la famille, traitée bien différemment de ce que l’on pourrait imaginer. On est loin des liens indéfectibles ou de la haine profonde, et on se retrouve un peu déconcerté face à tant de banalité et parfois d’indifférence, entre deux élans surprenants d’amour.

Puis, de façon tout à fait discrète, le fantastique vient se greffer à l’intrigue. Shaun Hamill a fondu son intrigue imaginaire dans le réel, le vrai, le monde et le quotidien que l’on connaît, et la vie des Turner enrobée de monstres n’a été de fait qu’embellie. Et ma lecture et la réflexion aussi, grâce à des sujets forts parfois traités en filigrane ; le sacrifice, le pardon, la mort…



Oui, l’intrigue reste classique lorsqu’on la regarde de loin, mais ce sont les petits détails qui font son originalité et sa réussite. Car oui, Une cosmologie de monstres est une réussite, autant dans ses pans fantastique et dramatique, que dans l’intrigue, les sujets traités et l’écriture du texte et des personnages parfaitement développés, soit dit en passant. Tous les ingrédients mis bout à bout offrent au lecteur une ambiance particulière, une intrigue passionnante et intrigante pour un instant de lecture cent pour-cent plaisir qui bouscule les émotions et les ressentis, jusqu’à la dernière ligne.
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Une cosmologie de monstres

Noah Turner, le plus jeune d’une fratrie raconte l’histoire de sa famille : sa mère Margaret, son père Harry, ses deux sœurs Eunice et Sidney. Une famille presque ordinaire si ce n’est une certaine fascination morbide du père à susciter délibérément l’envie de faire peur à autrui. Mais ce roman retrace également une magnifique histoire d’amour, l’attraction quasi magnétique de deux êtres qui ne pourront pas vivre séparés en dépit de leurs différences. Ainsi Noah, narrateur de cette histoire, évoque les années 60 et la rencontre de ses parents, puis les années 80 où la famille s’agrandit de deux petites filles, deux périodes où il ne faisait pas encore partie de l’histoire familiale, pour terminer en 2013. Dans la famille Turner, chaque membre semble atteint d’une forme de mal pathogène, transmise par le père, lui-même victime d’une tumeur au cerveau qui lui donne cet aspect de génie un peu fou, obnubilé par des projets bizarres et originaux, comme la création de cette gigantesque maison hantée dans son jardin. Ce projet, cette envie, provoquer la peur chez l’autre devient alors un business familial qui traversera les années, bien après sa mort, surtout porté par ses deux filles qui tentent désespérément de maintenir son souvenir vivant. À mon sens, le roman aborde surtout deux thématiques essentielles : l’existence du père a-t-elle généré l’apparition de monstres, et enfin, qu’est-ce qu’un véritable monstre ?



La grande force de ce roman réside dans la mise en place des personnages et la création d’une ambiance très particulière, basculant d’un simple récit de l’histoire familiale à un monde plus fantastique et surnaturel. Si les débuts du récit peuvent apparaître lents, il n’en reste pas moins une volonté à prendre son temps pour installer une atmosphère et des personnages à la façon de Stephen King. En cela, vous retrouverez certainement le fantôme du King rôder à travers les pages. Pour obtenir cette désagréable sensation qu’une ombre supplémentaire, omniprésente erre, Shaun Mill entre dans les secrets et les travers d’un foyer construit sur un chef de famille défaillant cérébralement, en décortiquant chaque détail, même le plus anodin, chaque réaction, chaque sensation. La psychologie des personnages en devient si détaillée que le lecteur a vraiment l’impression d’en être un témoin privilégié, comme une sorte de monstre caché dans le placard. (le lecteur est-il lui aussi une forme de monstre ? Je pose la question…)



Monstre il y a, n’en doutez pas… mais pas toujours de ceux qu’on croit… L’auteur ajoute ainsi la part de fantastique similaire aux œuvres du King, ni trop peu, ni pas assez, juste ce qu’il faut pour que l’histoire semble suffisamment originale pour qu’elle puisse emporter le lecteur.



Pourtant, et c’est un point qu’il me semble nécessaire de soulever pour apprécier cette œuvre à sa juste valeur, les références à la littérature fantastique sont multiples. Ainsi les œuvres cinématographiques ou littéraires, telle l’omniprésence des références à Lovecraft, me semblent primordiales pour apprécier l’atmosphère profonde d’épouvante sous-jacente que l’auteur a voulu insuffler à son roman. Il m’a donc manqué cette connaissance pour une appréciation plus juste de ce texte. Il me faut dire également que ce type d’ouvrage m’a complètement sortie de ma zone de confort : c’est le premier livre de la collection Albin Michel imaginaire que je lis. Devant l’enthousiasme général, il me fallait tenter cette nouvelle aventure de lecture !



Pour ne pas délibérément spoiler le contenu du roman, je ne peux dévoiler ici ce qui m’a véritablement gênée. Mais, en refermant le livre, je m’interroge sur la notion de monstre. Sommes-nous capables d’inventer un monstre de toute pièce pour faire taire les frustrations et déceptions dont nous sommes victimes dans le cercle familial ? Que sommes-nous capables d’imaginer pour collecter le peu d’amour que nous estimons être en droit de réclamer ? Incontestablement, ce roman est sujet à questionnement, surtout sur la partie fantasmagorique qui y est introduite. Certains y verront une simple plongée dans le domaine fantastique, d’autres une dimension plus psychanalytique par l’introduction de cet autre moi que je crée pour illuminer mon quotidien. Vous vous ferez votre propre idée sur le sujet si vous décidez de tenter l’aventure de cette lecture.



En éliminant volontairement la dimension fantastique de l’analyse du roman, je voudrais dire que Shaun Hamill parvient, comme le King, à susciter une véritable empathie et une affection particulière pour chacun de ses personnages. Les 200 premières pages sont éblouissantes dans la transmission des émotions liée à la découverte des personnages. Chacun trouve sa place, mais mon empathie va spontanément vers Eunice, âme torturée, vous comprendrez pourquoi. Dans cette famille particulière, dont les membres ne savent pas communiquer entre eux, chacun est un peu un monstre qui vient chatouiller les orteils de l’autre, persuadé que le monstre, c’est justement l’autre. Et pourtant, en collant les destins de Noah et de son père qui ne se connaissent pas, le lecteur prend bien conscience que chacun possède en lui, une part cachée, souvent monstrueuse.


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Une cosmologie de monstres

Normalement, la mention de tentacules ou de Lovecraft me fait plutôt fuir que donner envie de lire ce qui l’accompagne. HPL est tellement galvaudé en ce moment qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’un tombereau de bouquins ne le mentionne, ce qui, au lieu de lui rendre hommage et d’attiser mon attention, me fait plutôt pester contre l’exploitation mercantile de l’auteur et la fainéantise des auteurs qui s’en réclament à tour de tentacule au lieu de le faire de façon plus subtile et de créer leur propre style (ils devraient suivre l’exemple de l’excellent Anders Fager).



Bref, Une Cosmologie de monstres coche toutes ces cases, et même plus puisqu’on y lit même des extraits de textes de Lovecraft et que les titres des parties du bouquin reprennent des noms de récits de HPL ! Pour autant, et malgré la couverture explicite, c’est plutôt vers le signataire de l’imposant et très voyant blurb, Stephen King, que le récit m’a semblé lorgner.



On y suit, sur plusieurs dizaines d’années, une petite famille américaine de condition modeste, dont le loisir vire à l’obsession : créer une « maison hantée », d’abord sous forme d’attraction pour Halloween, puis comme travail à plein temps. Mais cette famille est marquée par les drames : mort du père, disparition mystérieuse de la fille aînée, soucis psychologiques de la cadette et ami (plus ou moins imaginaire) du dernier rejeton. Des drames qui s’enchaînent avec une mère tantôt apathique tantôt colérique, et une proximité de la peur et de l’horreur qui s’immisce dans la vie de famille, jusqu’à un glissement trèèèès progressif vers un dénouement surprenant.



Car le roman est plutôt long à se mettre en place. En fait je me suis un peu ennuyé dans la première partie jusqu’à ce que le héros, Noah, soit plus présent (il l’était auparavant sous forme de narrateur distant, mais relatait la plupart du temps des événements datant d’avant sa naissance !). Et j’ai trouvé qu’il faisait plus penser à du King qu’à du Lovecraft. Certes, les mentions récurrentes citent HPL (pas toujours à son avantage, d’ailleurs), certes il y a quelques créatures occultes (mais pas de tentacules), et puis on commence à évoquer une Cité… mais pour autant, c’est bien la famille Turner qui est au centre du récit avec ses soucis du quotidien, les drames qui la marquent et ses membres, attachants, au parcours chaotique.



Et ne croyez pas que l’on verse dans l’horreur absolue ou le gore, c’est un peu sanglant par moments mais on est bien loin des (chairs à) canons du genre. Ce que j’ai surtout trouvé un peu décevant, ce sont les monstres, justement, pas vraiment effrayants, « indicibles » ou coûtant des points de santé mentale, contrairement à ce qu’on était en droit « d’espérer » vu l’abondance d’évocations lovecraftiennes. Tandis que certaines zones restent finalement floues et frustrantes. La seconde partie, et surtout la toute fin, rattrapent en partie l’ensemble et permettent de relativiser et de redécouvrir sous un autre angle (plus ou moins euclidien) certains éléments. C’est amené de façon plutôt astucieuse et on arrive, enfin, à plusieurs passages « satisfaisants ».



Accompagné de critiques très flatteuses, Une Cosmologie de Monstres s’est révélé pour moi une semi-déception qui cite abondamment Lovecraft, lorgne surtout du côté de King, et manque au final un peu de saveur, de peps, une sorte de Canada Dry au poulpe, quoi. Chez le même éditeur, et dans le même genre, American Elsewhere est nettement plus recommandable…
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Une cosmologie de monstres

Premier roman de Shaun Hamill, Une cosmologie de monstres comporte quelques maladresses. Ce qui ne l'empêche pas d'être une jolie réussite !







C'est Noah Turner qui sera le narrateur de son histoire. Mais ce n'est pas uniquement la sienne. C'est l'histoire de sa famille. Il va donc aussi passer par celle de ses parents, de leur rencontre, jusqu'à ce qu'il est aujourd'hui. Lui qui, enfant, s'est fait un ami étonnant. Un monstre venant, semble t'il d'un autre monde...







Il est, en réalité, assez difficile de résumer cette histoire. Elle qui brasse des influences allant de Lovecraft à Stephen King. Ce dernier a d'ailleurs beaucoup aimé le roman et on le comprend. Il faut dire qu'on y trouve des éléments de nombreuses de ses propres références. C'est d'ailleurs le principal reproche à faire au roman : il est encore trop dépendant de ses influences. Mais malgré cela, il parvient à créer des personnages, et des relations fortes et touchantes entre eux. Il y a dans ce livre une dose d'effroi, mais aussi de l'amour, de l'amitié et tout ce qui peut le rendre humain. S'il manque parfois un peu de rythme , il ne semble rien oublier en chemin, au point de faire trainer un peu son final. Mais que faire d'autre que de saluer un premier roman finalement sacrément bien foutu, qui plaira aux amateurs de ce genre de littérature. Plus accessible qu'un Lovecraft, et pas moins réussis que certains romans de Stephen King, voilà un auteur à suivre !
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Une cosmologie de monstres

C’est un livre difficile à cerner.



Alors oui il y a une part de fantastique, mais si vous vous attendez à lire du sanglant, ça ne sera pas vraiment le cas. Nous sommes plus sur une lecture d’ambiance, une tension qui va crescendo, des secrets, des mystères, qui s’accentuent au fur et à mesure des chapitres.



La Cosmologie des Monstres est avant tout une saga familiale. On suit la famille Turner sur plusieurs décennies, on les voit affronter les drames et on se demande pourquoi eux ? Quel est ce mystère qui les entoure, pourquoi cette famille et pas une autre ?



C’est une lecture fluide et prenante, impossible de le lâcher. Les effets de narration peuvent nous dérouter un peu mais à la fin tout s’emboîte et tout prend forme.

Un gros coup de cœur.

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