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EAN : 9782226439048
416 pages
Albin Michel (02/10/2019)
3.82/5   353 notes
Résumé :
« Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées  ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (151) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 353 notes
🧟‍♂️⛓Suivez les péripéties et les déboires de la famille Turner, une famille comme les autres... enfin presque au vu de ce qui gratte aux carreaux la nuit...


Quand on m'a proposé, de lire se livre en avant-première, j'avoue avoir pas mal hésité. le fantastique, l'horreur, l'imaginaire n'étant pas un genre que j'apprécie énormément, je ne me sentais pas le droit d'en donner un avis. Mais la curiosité l'emportant, je me suis lancée. Et j'avoue que je ne regrette pas.


Au départ, j'étais sceptique pour ne pas dire par l'histoire. La mise en contexte de départ est assez banale et retrace l'histoire de la rencontre de Margaret avec Harry. Bref, rien de nouveau et d'exceptionnel. Sauf que petit à petit, Shaun Hamill intègre une part d'inquiétant, d'étrange à son histoire. Les personnages du départ qui paraissaient caricaturaux et fades prennent une part sombre, voire dépressive. Tout cela prend un virage à 180° lorsque Harry offre à Margaret un roman de Lovecraft pour la séduire.


Le roman se décompose en 7 parties qui vont crescendo non pas dans l'effrayant, mais l'horreur sans pour autant tomber dans les clichés du genre avec hémoglobine et compagnie et plus sur l'aspect psychologique, traumatisme. Petit à petit un nouveau personnage émerge auprès de la famille Turner, et faisant partie totalement de leur univers : le mystérieux monstre qui gratte à la fenêtre. Tous les membres de la famille le perçoivent, mais seul Noah, le plus jeune décide d'interagir avec lui. Petit à petit, cette relation évolue vers une sorte d'amitié puis une relation amoureuse. Cette allégorie à l'ami imaginaire revue et corrigée par Shaun Hamill est à frémir puisque la relation entretient de la violence, du sexe, de la domination.


Shaun Hamill nous livre un conte effrayant et moderne. Vous pouvez oublier le gentil petit chaperon rouge qui est dépassé. Faites place au monstre et à des héros aux espoirs brisés, aux comportements imparfaits ... brefs à de simples humains. Petit à petit le lecteur se retrouve prisonnier de l'histoire et n'attend que d'en connaître la suite.

La structure du roman aide également à plonger le lecteur dans ce récit. Chaque partie est entrecoupée de Séquence scénarisée qui ne prenne une véritable portée qu'au final. Les thématiques abordées sont dérangeantes, sombres et peuvent vraiment perturber certains lecteurs.
Pour un premier roman, c'est réussit et captivant d'horreur.


Pour conclure, je pense que ce livre plaira et sera détesté par d'autres. Si vous aimez les lectures sombres avec une part de paranormal psychologique, vous allez apprécier. Si vous avez envie de monstres, de sang et tout le toutim... cela risque de vous paraître léger.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé et j'ai été conquise par l'histoire.
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Quel livre foisonnant et original !!!! Mais attention aux malentendus ou aux attentes déçues que pourraient susciter l'illustration et la quatrième de couverture : un bandeau de Stephen King disant qu'il a adoré ce « roman d'horreur », un maison style hantée prise par des tentacules géants sur fond rouge sanglant brrrr ....

Or, pas de monstres à la Cthulhu à la lecture, pas de bascule dans de l'horrifique pur et dur premier degré. Pas de coeur qui s'accélère en tremblant d'effroi. La couverture américaine est bien plus juste, à mon sens : une main d'enfant qui semble taper dans une patte griffue et poilue d'un monstre hors cadre, un peu à la Max et les Maximonstres.

Car le narrateur, Noah Turner, en voit des monstres. Ou plutôt un monstre qui gratte à la fenêtre, la nuit. Un monstre héréditaire que son père a vu au point de lui construire un sanctuaire sous forme d'une attraction «  maison hantée ». Que sa mère a vu mais a préféré ignorer, qu'une de ses soeurs a vu.

Mais ce monstre qui gratte à la fenêtre n'arrive que tardivement dans le récit. Et c'est là tout le talent de l'auteur que de construire admirablement tout son arc narratif sur un crescendo s'étendant sur plusieurs décennies. Au-delà des citations et clins d'oeil à Stephen King, à Lovecraft ( tous les chapitres portent des titres de romans ou nouvelles de ce dernier, comme la Cité sans nom ), ce jeune auteur a une sacrée personnalité et son univers à lui.

La cosmologie est la branche de l'astrophysique qui étudie les origines, la nature, la structure et l'évolution de l'univers. Là, plus que d'une cosmologie de monstres, il s'agit de raconter la famille Turner, ses origines ( depuis les grands-parents ), ses malheurs et donc ses interactions avec son monstre héréditaire, le tout avec beaucoup de tendresse. Et ce qui démarre comme une chronique banale des hauts et des bas des Turner devient une passionnante exégèse familiale, juste et subtile, avec une part accordée à l'enfance, à l'enfant qui grandit et devient adulte, vraiment très belle. Tous les personnages ont une psychologie fouillée, même le monstre d'ailleurs, qui est très loin des clichés habituels.

Pas besoin de monstres à tentacules pour rendre compte de l'horreur ordinaire lorsque les drames frappent : précarité sociale, cancer, disparition, dépression, des monstres à part entière. Mais à mesure que le récit progresse, la part du fantastique devient de plus en plus prégnante, pas angoissante, mais un malaise affleure page après page, notamment dans la relation qui s'installe entre Noah et son monstre. Rien n'est linéaire, tout évolue, tout est de plus en plus complexe pour sauver sa famille des monstres qui menacent son existence. Jusqu'à un dénouement clair, sans pointillés ou points d'interrogation, qui est vraiment très fort.

Un très beau roman, brillant, original et profond.
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"Plus il se retirait du monde, plus ses rêves devenaient merveilleux; et c'est en vain que l'on aurait essayé de les retranscrire."
(H.P. Lovecraft, "Les contrées de rêve")

Etrange livre... déstabilisant, mais sympathique.
On sent que c'est écrit par pur plaisir de nous raconter une "histoire qui fait peur" : Hamill s'inspire des auteurs de la littérature fantastique qu'il aime depuis toujours, et il leur rend hommage tout en créant quelque chose d'assez original. J'ai été agréablement surprise, voire soulagée, car la masse critique est parfois une loterie imprévisible. Je craignais un peu de tomber sur un autre "défi osé" que l'auteur voudrait "magistralement relever" en pastichant (magistralement mal) Lovecraft, mais ce n'était heureusement pas le cas.

Hamill a bien compris l'essence d'une bonne histoire fantastique; la terreur qu'il nous sert n'a pas besoin de litres d'hémoglobine qui inondent les pages, ni de cages thoraciques qui explosent dans les onomatopées adéquates en libérant un tas d'odorantes giclures de toutes les couleurs. Mais gardez quand-même l'indispensable mouchoir parfumé à la violette pour vous éponger le front, car en lisant "Une cosmologie de monstres", vous sentirez en permanence un doigt glacé vous gratouiller l'échine ! Je suis assez d'accord avec le mot de S. King sur la couverture; cette "Cosmologie" ressemble un peu au "monde selon J. Irving", envahi peu à peu par le "chaos rampant" lovecraftien. Avec une touche psychotique d'Ira Levin ou de Shirley Jackson en prime.

En apparence, c'est une histoire ordinaire d'une famille ordinaire, mais peu à peu on commence à sentir la présence de quelque chose de dérangeant et malsain qui s'immisce dans la "normalité".
Vandergriff pourrait être une petite ville provinciale sans histoire... sauf que de temps en temps, les gens y disparaissent.
Les Turner pourraient être une chouette famille américaine... sauf qu'aucun de ses membres ne va très bien dans sa tête, et pour cause ! Il y a quelque chose dont ils sentent tous la présence; les signes d'un monde en dehors de ce monde. Cela fait des années que ces grattements nocturnes sur leurs fenêtres se produisent, et chacun fait avec à sa façon.
Le père, Harry, exorcise ses peurs un construisant une grande attraction sur le thème de la "maison hantée", et sa femme, la pratique Margaret, y participe avec entrain, pour "oublier" à son tour. Mais la "Promenade au coeur des ténèbres" n'est pas suffisante pour conjurer le sort, et la douée et insolente Sydney va bientôt s'en rendre compte ! Sa soeur Eunice se réfugiera dans l'écriture et la dépression, et le petit Noah, à six ans, sera le premier de la famille à ouvrir sa fenêtre dans la nuit noire, pour savoir... et pour changer sa vie à tout jamais !

C'est donc Noah l'initié, qui raconte cette sombre saga familiale : sa grand-mère "folle", la rencontre de ses parents sur le campus universitaire grâce au livre de Lovecraft, son père qu'il n'a pas connu, sa mère qui perpétue la mémoire de papa en faisant vivre cette "maison hantée", ses soeurs déséquilibrées.
Toute la famille "sait", car cette "chose" les hante tous, mais on n'aborde jamais ouvertement le sujet. Qui oserait ?

J'ai moins aimé les excursion de Noah dans le monde fantastique; parfois, quand on glisse dans l'explicite, on perd cette insupportable et agréable tension, et en même temps une partie du mystère.
Mais l'histoire est bien ficelée; Hamill s'inspire des mondes terrifiants sans les recopier, même si le titre de chaque chapitre est un clin d'oeil évident aux écrits de Lovecraft. C'est fait avec subtilité, et ça rampe et chuchote dans les ténèbres juste ce qu'il faut, pour mériter amplement les trois étoiles et demi, peut-être même plus !
Bravo à Shaun Hamill pour ce premier roman, et merci à la masse critique et aux éditions Albin Michel.
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Cela fait 29 jours déjà que j'ai reçu ce livre avec plaisir dans ma boîte aux lettres, je remercie babelio et Albin Michel pour l'envoi de ce dernier.

Une cosmologie de monstre c'est l'histoire d'une famille, celle de la famille Turner qui a eu le malheur d'être dans le viseur de la Cité et de ses monstres.

Au début du roman pourtant, il n'y a rien de trop dérangeant, quoi que ce ne soit pas le bon mot ici, il n'y a rien de surnaturel. le début de celui-ci commence plutôt fort avec cette phrase percutante : "je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma soeur à l'âge de sept ans". le ton du bouquin était d'or et déjà donné, la lecture ne serait pas des plus joyeuses. Ainsi si le début ne se passe pas dans un grand bonheur n'y a-t-il au moins presque rien de surnaturel puis au fil des pages, l'une après l'autre des phénomènes étranges se passent tel des avertissements pour la petite famille de prendre garde, de se méfier. Mais la petite famille passe outre, le monstre lui est là, il les guette puis finit par passer à l'action.

L'ambiance du roman est oppressante, entre mensonges, dénie et drame la famille Turner survit tandis que le monstre lui fil sa toile d'araignée avec le petit dernier de la famille : Noah qui finira par entretenir une relation malsaine et dérangeante avec ce dernier.

La construction du roman est remarquablement bien faîtes car le tout va en crescendo, plus on avance dans l'histoire et plus on se dépêche de tourner les pages suivantes pour connaître la fin. J'appréhendais un peu celle-ci ne sachant trop comment cela allait finir ni vraiment d'ailleurs comment je voulais que cette histoire se termine mais je trouve là encore que l'auteur s'en est remarquablement bien sortie.

N'aimant pas particulièrement avoir peur, j'ai également été satisfait de constater que ce livre ne m'a pas dérangé au point d'en faire quelques cauchemars même si la lecture à été suffisante pour que je prenne soin d'entièrement fermer mes volets au cas où.

C'est le premier roman de Shaun-Hamill et bien je dois dire avoir été complètement embarqué par celui-ci, avec un roman habilement structuré où tout est fait pour tenir le lecteur accroché à celui-ci en se posant d'innombrables questions dont les dernières trouveront réponse qu'à la fin du livre. Une réussite donc et je lirai avec plaisir les prochains romans de l'auteur.
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Vous avez aimé "Donnie Darko" au cinéma ? Vous devriez adorer "Une cosmologie de monstres", le roman le plus déroutant que j'aie lu. Déroutant, et singulièrement émouvant.
A l'instar de "Donnie Darko", il est difficile de résumer l'histoire. Il est question de schizophrénie, de disparitions, de religion, de ténèbres, de dépression, de monstres, de fausses maisons hantées, de soucis financiers, et d'existences ennuyeuses dans une Amérique qui ressemble à un mauvais rêve. Il est aussi question de H.P. Lovecraft, de Stephen King, et de comics fantastiques. Et d'une famille éclatée.

Même si j'ai éprouvé peu de sympathie envers les personnages (à l'exception du monstre), je pressens que ce roman restera gravé longtemps dans ma mémoire, tant il résonne, par son étrangeté, dans des coins reculés de mon cerveau. Il est à la fois terriblement proche et complètement éloigné de la réalité, ce qui en fait une lecture perturbante, comme si les pages étaient des calques qui se chevauchaient entre réel et surnaturel. Pourtant, ce n'est pas un roman fantastique à la Stephen King, ni un livre d'horreur. Il n'est pas non plus angoissant ; il est simplement bizarre et triste, et finalement très beau à sa façon, et même poétique.
Cependant, je n'ai pas adhéré au style, qui manque d'affect à mon goût, mais qui dessert bien l'histoire, car cette distance émotionnelle accentue l'aspect insolite du récit. Shaun Hamill a accompli un très gros travail d'écriture : sa narration est fluide, les thématiques abordées sont bien structurées, et il est parvenu à maintenir en équilibre -tout au long des 500 pages- une intrigue qui oscille entre réalité et irréalité. J'admire !
Pour autant, je n'ai pas été emportée par ce roman. Peut-être à cause de sa sécheresse, ou parce qu'il me manque des clefs (notamment lovecraftiennes) pour l'apprécier pleinement. Mais j'ai aimé la douleur silencieuse qui en émane et son parfum de mystère indolent. Surtout, j'ai aimé sa façon de ne pas vouloir plaire ni expliquer, et d'assumer sa singularité.

Donc, fans de "Donnie Darko" et de choses étranges, nébuleuses, mélancoliques et belles, tentez l'aventure onirique avec cette "Cosmologie de monstres" attachante et déroutante. C'est le genre de voyage dont on revient un peu transformé -et sans même quitter son fauteuil !
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critiques presse (2)
Syfantasy
21 juin 2023
Une Cosmologie de Monstres, c'est donc le premier roman d'un auteur à suivre (même Stephen King l'a validé !), qui a encore beaucoup d'histoires à nous raconter, à mi-chemin entre les falaises de Innsmouth et les arides plaines où se tapit Yog-Sottoth
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
23 octobre 2019
Solide, efficace et bien mené, servi par des intentions claires, Une Cosmologie de monstres, s’il n’est peut-être pas aussi “coup de poing” que d’autres titres déjà publiés dans cette collection n’en demeure pas moins une lecture plus qu’appréciable et que l’on recommandera volontiers aux amateurs… de Stephen King.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Alors que je jetais un coup d'oeil dans la pénombre derrière elle, j'eus l'impression de contempler un espace plus vaste, plus profond — une immense salle de balle de conte de fées, avec des fenêtres qui grimpaient jusqu'au plafond et laissaient entrer le clair de lune. Je reportai mon attention sur le visage fatigué et impatient d'Eunice. Quand je regardais de nouveau dans la chambre, elle ressemblait bien à celle de ma soeur — bien rangée, pleine de livres, et avec le petit poste de télévision pose sur la commode qui diffusait une lumière bleue pâle."
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J'étais presque endormi quand il se posa dans une petite clairière. La forêt alentour, touffue, ne laissait voir que les ténèbres entre les troncs. Les arbres, l'herbe, tout était d'un noir d'encre ; le ciel verdâtre et sombre me sembla familier. Un monticule herbu avec une entrée sur le côté se dressait au centre de la clairière, entouré de grâces d'ébène, identiques à la fleur que j'avais offerte à Donna.
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[CONTEXTE : Eunice, la sœur a lu une histoire de Lovecraft à son petit frère Noah âge de 6 ans]

Elle m'embrassa sur le front. "Dors bien, petit prince". Elle alluma ma veilleuse, éteignit le plafonnier.
"Eunice", dis-je, l'arrêtant sur le seuil.
Ma bouche sembla chercher les mots qui sauraient communiquer à ma sœur ma peur, mon besoin de la garder à proximité. Mais je craignais, si je lui paraissais trop impressionnable, qu'elle décide de plus me lire Lovecraft.
"Rien, dis-je. Bonne nuit.
- Bonne nuit."
Le bruit commença dès qu'elle eut tiré la porte derrière elle, un grattement insistant contre ma vitre. Il me réveillait immanquablement depuis des semaines. J'avais pourtant fermé les rideaux à l'aide d'une épingle à nourrice pour que personne ne puisse m'observer, bien que la fenêtre de ma chambre donne sur notre cour intérieure. Entre les tentures subsistaient une fente étroite par laquelle je ne voyais que les ténèbres.
Le grattement gagna en intensité, évoquant un chant strident et affolé. [...] Je me contentai donc d'enfouir ma tête sous l'oreiller en attendant que le bruit cesse. Il sembla se prolonger pendant des heures.
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[...] Papa m'a dit un jour que toutes les histoires d'horreur connaissaient un dénouement heureux, mais il se trompait. Regarde comment il a fini. Noah, un dénouement heureux, ça n'existe pas. Les chansons, les livres et les films qui se "terminent bien" s'arrêtent tous au "bon" moment. Ils ne racontent pas toute l'histoire. Seules les anciennes tragédies disent la vérité. Beowulf triomphe de Grendel et de sa mère, mais uniquement pour périr en combattant un dragon. Gilgamesh perd son meilleur ami. Achille aussi. Dans Hamlet, tout le monde meurt. C'est la seule vérité.
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Si vous avez déjà vu une maison hantée sur ce modèle, vous connaissez le topo : sur les pierres tombales figurent des noms censés faire sourire - Frank N. Stein, Dr Acula, etc. Mais soit Harry n'était pas au courant, soit il se moquait des exigences de l'étiquette dans tout faux cimetière qui se respecte. Ses pierres portaient les noms de personnes bien réelles qui appartenaient à son entourage : son voisin Daniel Ransom, ses collègues Rick et Tim, lui-même, Margaret, et même, sur deux petites croix près de l'entrée, Eunice et Sydney. Quand Eunice vit la sienne, elle se mit à pleurer.
"Pourquoi t'as fait ça ?" demanda-t-elle.
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