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Critiques de Simon Sebag Montefiore (112)
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Les lapins de la couronne d'Angleterre, tom..

Cela ne fait que quelques mois que Timmy Poil-Fauve est arrivé dans le Grand Terrier qui abrite les Lapins de la Couronne et qu'il a aidé ces chevaliers d'élite à déjouer un odieux complot contre la reine. Sa famille lui manque et il compte bien profiter de sa semaine de vacances pour profiter de la douceur de son terrier. Il retrouve avec joie sa tendre maman et ses frères et sœurs. Sauf peut-être Maximilien, toujours aussi brutal. De plus, son aîné s'est entiché d'Arlequin, un lapin qui prétend avoir des pouvoirs magiques et qui veut régner sur le monde grâce au pouvoir légendaire de la Carotte d'or, puissant artefact dissimulé par le roi Arthur à l'époque de Camelot. Cet Arlequin, gourou crasseux sans vergogne, et ses adeptes inquiètent Timmy. « Ils sont très fainéants et ne veulent pas travailler, c'est pourquoi les jeunes lapins écervelés sont très séduits par ce mode de vie. Ils passent leur journée à ne rien faire, à écouter son banjo et à prendre ce qu'ils veulent dans la forêt. » (p. 68) Le petit lapin au bandeau noir et au courage certain sollicite l'aide des Lapins de la Couronne pour sauver la garenne et libérer les crédules du pouvoir malfaisant d'Arlequin.



Il semble que ce quatrième volume des aventures de Timmy Poil-Fauve conclue la série des Lapins de la Couronne. Cela m'attriste un peu tant j'apprécie ces romans bien rédigés, dynamiques et drôles. Si vous voulez voir un lapin chevaucher une Harley-Davidson derrière un renard, n'hésitez pas ! Toutefois, je déplore avoir relevé au moins 3 coquilles dans ce court roman. Celles-ci m'agacent d'autant plus qu'elles se trouvent dans un ouvrage destiné à de jeunes lecteurs : la rigueur syntaxique et orthographique devrait être la norme quand on publie des textes pour des lecteurs en phase d'apprentissage de la langue.



Lisez les tomes précédents : Le complot, Air Force One et Bons baisers de Sibérie !
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Les lettres qui ont changé le monde

Il y a des livres qui par leur simple introduction vous donnent la couleur de ce qui vous attend et vous savez que vous allez aimer. Beaucoup aimer.



Qu’elles parlent d’amour, de guerre, de découvertes, d’effondrements.

Qu’elles touchent à la famille ou à l’amitié.

Qu’elles évoquent la destinée ou le courage.

Qu’elles annoncent le pouvoir ou la libération.

Qu’elles attestent une relation aimante ou hostile.



Les lettres laissent une trace marquante et permanente souvent bien au-delà des attentes de leurs auteurs.



Comme elles ont changé le monde, elles feront aussi changer votre vision de certains événements de l’histoire et de certains personnages importants car elles offrent une sorte d’intimité, comme un secret, une confession. Leur contenu se veut sincère mais parfois il est intentionnellement détourné pour influencer le lecteur en faveur de son auteur. Quoi qu’il en soit, les lettres n’ont que faire des ouï-dire, elles attestent.



La lettre. Révélatrice de la personnalité.

Saviez-vous que dans cette sélection de lettres, Karl Marx, considéré comme défenseur de l’égalité utilisait des mots comme « nègre » ou « youpin »? Que Mozart éprouvait un certain plaisir à échanger des plaisanteries scatologiques avec sa cousine?



Des lettres qui font rire parfois, qui choquent souvent. Des secrets scellés et ensuite dévoilés.



La lettre. Annonciatrice de bonne ou de mauvaise nouvelle.

À l’aube de son invasion de la Russie soviétique, Hitler révélait par correspondance son plan à son allié Mussolini.

Christophe Colomb et Raspoutine utilisaient aussi la lettre, l’un pour avertir ses monarques de sa découverte de l’Amérique, l’autre pour tenter d’empêcher la Première Guerre mondiale. Grâce à ces lettres, ce sont des instants de l’Histoire qui ne mourront jamais.



Un bouquin qui se grignote. On aimerait avancer mais pas trop vite. Prendre le temps de s’imprégner d’un autre temps, d’une autre histoire, d’un autre personnage, de découvrir l’envers du décor.



Une intimité à piocher ça et la, au gré de notre curiosité.
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Les Romanov, 1613-1918

L'ambition de ce livre est grande : raconter l'histoire de la dynastie des Romanov, qui ont régné sur la Russie pendant plus de trois siècles, de 1613 à 1918.



Je dois reconnaître que j'ai mis du temps à entrer dans ce livre, qui donne énormément de détails sur la vie de l'ancienne famille impériale russe, souverain par souverain. L'auteur semble par ailleurs avoir un intérêt particulier, et parfois gênant, pour les histoires de coeur, de sexe mais aussi de torture qui ont émaillé la destinée des Romanov.



Certains chapitres m'ont ennuyé, d'autres m'ont captivé : je pense notamment à ceux sur Alexandre Ier, le grand rival de Napoléon, mais aussi évidemment sur Nicolas II, le tsar déchu par la Révolution de 1917. le passage sur l'exécution de Nicolas II et sa famille est particulièrement éprouvant à lire.



J'ai bien aimé, enfin, l'épilogue qui dresse des parallèles étonnants mais intéressants entre les Romanov, les dirigeants du régime soviétique, et le dirigeant russe actuel, Vladimir Putin.



Au final, ce livre de plus de 650 pages est parfois difficile à lire, pas toujours passionnant, mais vaut le coup d'être lu pour certains chapitres et salué pour le travail monumental réalisé par l'auteur pour nous proposer une biographie des Romanov sur trois siècles d'Histoire.
Lien : https://zerojanvier.fr/2019/..
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Sashenka

Sashenka est une jeune fille issue de la bourgeoisie russe. En 1916 elle choisit le camp de la Révolution. Elle va incarner le modèle de la femme soviétique. Epouse d'un haut cadre du Parti et mère de deux enfants, sa vie et celle de ses proches va basculer brutalement au moment de la Grande Terreur sous Staline.

Plus de 50 ans plus tard, une jeune femme russe va enquêter sur cette femme et sa descendance.

Un roman captivant bien que le rythme soit un peu lent dans la première moitié du livre.

Ce livre nous plonge dans les horreurs des années staliniennes et dans l'ambiance difficile des années 1990 en Russie.

Un beau portrait de femme.

Simon Montefiore qui avait déjà écrit une remarquable biographie de Staline, utilise ses connaissances historiques très pointues pour nous faire vivre ces moments importants de l'Histoire.
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Les lapins de la couronne d'Angleterre, tom..

Dernière aventure pour le jeune Timmy, un lapereau d’élite. Il va enfin retourner dans sa garenne natale, revoir sa mère qui lui manque tant et ses frères et soeurs.

Mais la garenne n’est pas sereine… Lorsqu’il arrive il découvre qu’un lapin, nommé Arlequin, embrigade les plus naïfs dans la quête d’une légume magique : la carotte d’or.

Mais c’est sans compter sur le jeune Timmy et les lapins de la couronne !



Une très jolie aventure pour finir cette série. Timmy y affronte ces plus grandes craintes : sa famille et son passé et comme a son habitude il nous montre la voie du courage, la force de l’amitié et l’importance de la famille.

Les illustrations sont toujours aussi belles.

Une vraie petite pépite que cette série ! !
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Le Cercle Pouchkine

Juin 1945 – la Russie est en liesse, la victoire contre l’Allemagne nazie est célébrée dans les rues de Moscou.



Cependant, pour deux adolescents, membres de l’école 801, les festivités vont s’arrêter là, ils mourront, tués par balles.



Ceci ne pourrait être qu’un fait divers tragique sans suite, pour autant cela va être le point de départ de bouleversements dans la vie des camarades des deux jeunes gens tués.



Car les victimes et leurs camarades ne sont pas n’importe quels adolescents : ce sont des enfants de l’élite dirigeante, membres d’un cercle littéraire romantique prônant l’amour, bien loin de l’idolâtrie réservée au seul Staline. L’enquête conduira les adolescents jusque dans les cellules de la Loubianka, pions d’un jeu qui les dépasse.



Voilà un roman qui m’a donné du fil à retordre. Pour tout dire, j’ai failli l’arrêter au bout de 150 pages. Le cadre était mis en place au moyen de ficelles assez grosses, les personnages apparaissaient stéréotypés, bref je m’ennuyais et avais du mal à arriver au bout de la première partie.



Heureusement, le rythme et l’intrigue trouvaient enfin leur rythme de croisière dans la suite du roman.



Arrestations, dénonciations, tensions sont au rendez-vous. Simon Montefiore est un spécialiste de la Russie et cela se ressent. Il retranscrit la vie de l’élite dirigeante et décrypte comment même pour eux, l’arbitraire jouait à plein régime.



On ressent la détresse des parents, cette impuissance à aider leurs enfants sachant que toute demande d’aide serait perçue comme une remise en cause de Staline lui-même. Autant dire l’équivalent d’une condamnation à mort.



Pour autant le thème central de ce roman n’est pas la dictature stalinienne mais plutôt l’amour. L’amour comme idée romantique, sans lequel rien ne vaut d’être vécu.



Le premier amour que l’on imagine immortel. Les amours contrariés, les amours espérés.



Dans un régime où l’Etat s’immisce partout, dans lequel chaque parole doit être pesée, les conséquences de chaque action soigneusement étudiées.



En bref, une lecture agréable malgré un démarrage trop poussif à mon goût.
Lien : https://allylit.wordpress.co..
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Sashenka

Un livre très intéressant pour mieux comprendre ce XXème siècle russe, la fin du régime des tsars, le stalinisme et ses dérives.

Rien n'est épargné au lecteur, certaines pages sont très dures, mais la mémoire historique n'est elle pas à ce prix?

L'enquête menée pour reconstituer l'histoire de cette femme, les liens entre les personnages... tient en haleine, un roman efficace!
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Les lapins de la couronne d'Angleterre, tom..

Le magnifique Diamant de Sibérie, joyau préféré de la reine, a été volé !!!!

Les Russes, qui veulent depuis longtemps récupéré ce diamant, sont soupçonnés... Surtout que les terribles visons russes sont en ce moment-même à l'ambassade...

Encore une affaire que Timmy et les Lapins de la couronne d'Angleterre vont devoir démêler...



Courage, aventure, amitié voilà les ingrédients de ces romans...

Une lecture très agréable agrémentée de magnifiques illustrations ! !
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Les lapins de la couronne d'Angleterre, tom..

Le nouveau Lapins de la couronne d'Angleterre est arrivé tout chaud, tout frais à la veille des grandes vacances d'été et c'était parfait ! Je remercie encore Little Urban pour cet envoi et leur confiance.



Chaque tome est vraiment un pur plaisir à lire. C'est exactement le genre de lecture légère que j'aurais adoré faire enfant et que je prend encore beaucoup de plaisir à lire adulte. C'est drôle, frais et rigolo. Ça se lit vite et avec enthousiaste. L'autrice prend et enrichit l'univers qu'elle a créé à chaque nouveau tome, à chaque nouvelle aventure à laquelle est confronté son héros, Timmy.



Dans ce tome 3, le plus gros et le plus beau diamant du monde a été dérobé au palais de Buckingham ! Timmy et les courageux Lapins de la Couronne sont déjà sur l’affaire. Mais ils ne sont pas les seuls : des agents russes pourraient bien perturber la mission.



J'ai trouvé très amusant la façon dont le couple Montefiore raconte cette première vraie mission confiée à Timmy à la suite de son entrée dans les Lapins de la Couronne. Il a commis une bévue en laissant ce diamant inestimable se faire voler sous sa surveillance, il doit désormais se rattraper, mais dur dur quand on n'a pas confiance en soi. Timmy va et nous avec allons donc vivre un vrai cheminement intérieur, celui d'un jeune apprenant sur le terrain à grandir et gagner la confiance de son entourage.



L'histoire est une nouvelle fois rythmée. L'autrice reprend les lieux et personnages connus de Londres, des agents secrets et leurs alliés, des paparazzis ennemis, ou des chiens de la Reine qui ne les aime pas beaucoup, pour mettre en scène une aventure menée tambours battants. L'enquête nous emmène sur plein de pistes avec des rebondissements souvent inattendus. On découvre les relations diplomatiques de la Reine d'Angleterre avec la Russie mais aussi le passé d'Horatio, le mentor de Timmy, ce qui enrichit vraiment le récit.



L'enquête, elle, est telle qu'on a connu les autres. Elle nous ballade dans Londres. Elle nous ballade d'un groupe à l'autre. Mais toujours on voit l'efficacité de nos agents, qui sont un groupe solidaire. Et quand, un caillou se met dans l'engrenage, ils savent se faire confiance pour le surmonter. C'est vraiment une chouette aventure à lire, avec de belles valeurs, en plus d'être pétillante et amusante.



En bref, pour la troisième fois de suite, j'ai vraiment passé un bon moment dans cette aventure digne d'un Club des 5 revisité et modernisé. C'est vraiment le genre d'aventure que je recommande aux jeunes lectures avides de bons moments dépaysant et décoiffant !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Ces grands discours qui ont changé le monde :..

Un superbe livre qui permet de mieux comprendre l'histoire grâce à ces discours célèbres.

L'histoire est parsemé de personnes célèbres, qui ont fait de grandes choses, bonnes ou mauvaises, mais observer l'histoire par le prisme de leur discours est un point de vue très intéressant. D'abord parce que l'on comprends beaucoup mieux l'histoire par un discours qui reflète les événements de l'époque. Également, c'est une vision différente des autres livres où on peut se rendre compte du pouvoir des mots, des erreurs ou des visions prophétiques des paroles de l'auteur et de son impact sur l'histoire.

Comme le dit le livre, de Jésus à Obama en passant par Churchill, Kennedy, Martin Luther King, Hitler, Staline... l'auteur présente une courte biographie de l'orateur et explique le contexte du discours (puis le texte du discours évidement avec les phrases les plus emblématiques mises en avant).

Un livre très bien réalisé où j'ai pu apprécié de découvrir l'histoire par ces discours qui ont fait l'histoire.
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Sashenka

Après avoir été banquier à Londres, Simon Montefiore est retourné vers ses premières amours: la Russie, qui le fascinait depuis ses études à Cambridge. Il a notamment publié des biographies reconnues sur Catherine II et Staline. Puis, il s'est tourné vers la fiction avec Sashenka.



Il raconte dans une interview au Monde la genèse de ce roman: "Le personnage de Sashenka est né le jour où, dans les archives, je suis tombé sur la photographie d'une femme de 28 ans aux yeux gris, absolument superbe dont les seules informations était son nom.[...] A partir de là, j'ai imaginé la vie qui aurait pu être la sienne, en la nourrissant d'histoires vraies et souvent magiques, comme celles de l'écrivain Isaac Babet"



Le roman s'articule autour d'un triptyque: avant, pendant et après le régime communiste.



La première partie se situe dans la ville de Saint-Petersbourg, "Piter", à l'hiver 1916-1917. On s'attache au destin de la famille Zeitlin, confrontée aux dernières heures impériales. La mère est une proche de Raspoutine et ne se remet pas de son assassinat. Tandis que la fille, Sashenka, convertie par son oncle aux idées révolutionnaires, transmet des messages, apprend à semer ses poursuivants, à manier des armes...



Simon Montefiore a réussi à créer un personnage d'héroïne forte. Dès les premières pages, on est fascinés par la conviction de cette jeune fille de dix-sept ans, par son sens de l'engagement, par sa force...On sent l'attrait qu'elle exerce déjà sur son entourage: sa gouvernante, son père, le capitaine Sagan chargé de la surveiller...



Ces premiers chapitres permettent de mieux comprendre l'atmosphère qui pouvait régner au moment de la chute du régime tsariste. En quelques lignes, l'auteur nous emmène dans les salons à la mode, dans la maison de Raspoutine, puis, dans les rues, les entrepôts...parmi les révolutionnaires. L'univers carcéral est également évoqué.



Ce cycle s'achève sur les premières heures consécutives à la chute du tsar. Sashenka vient de devenir une des secrétaires de Lénine.



Nous la retrouvons en 1936. Elle incarne alors la femme soviétique modèle. Elle travaille à la rédaction d'un journal féminin à succès et est devenue la mère de deux charmants enfants, après avoir épousé un haut fonctionnaire du parti.



Preuve de sa popularité, elle reçoit lors de la fête qu'elle organise le 1er mai de nombreuses personnalités, issues tant du gouvernement (Staline) que de l'intelligentsia (l'écrivain Benia Golden)...C'est d'ailleurs sa rencontre avec cet auteur qui va précipiter son destin.



Sashenka, son mari et son oncle sont arrêtés. Ils ont heureusement réussi à mettre à l'abri les enfants. Leurs interrogatoires débutent...



Cette immersion sous le régime stalinien m'a vivement intéressée. Elle permet de se rendre compte à quel point la terreur régnait à cette époque. Aux rares moments de bonheur et de répit, succédaient des vagues de dénonciation. Tout le monde était soupçonné et personne n'était jamais à l'abri d'une arrestation. On était surveillé, sur écoute...Un séjour en prison signifiait le plus souvent la mort ou l'exil. La torture était, en effet, utilisée pour faire avouer même les plus innocents. Certains enfants de soi-disants criminels étaient emmenés dans des orphelinats où ils vivaient dans la violence permanente.



J'ai beaucoup apprécié l'histoire d'amour entre Sashenka et Benia. Elle donne une dimension plus humaine à l'héroïne. Cette parenthèse enchantée souligne d'ailleurs encore plus le caractère éphémère du bonheur à cette époque-là et la fragilité de l'existence de chacun sous la dictature stalinienne.



Après un saut dans le temps, le lecteur se retrouve plongé dans la Russie des années 1990, après la chute du communisme. Katinka Vinski, une jeune historienne, vient d'être recrutée par un milliardaire pour enquêter sur le passé de sa mère. Cette dernière est, en effet, convaincue d'avoir été abandonnée par ses parents et aimerait retrouver leurs traces. Commence alors une enquête qui va mener la jeune femme dans les archives du KGB, dans les salons des anciens dirigeants et surtout sur les traces d'une certaine Sashenka.



Cette partie revêt les apparences d'une enquête policière. Katinka doit démêler les fils du destin de sa cliente et de Sashenka. Les morceaux du puzzle s'assemblent peu à peu. Puis, on découvre la vérité. Une vérité choquante et bouleversante.



Toutefois, on peut émettre quelques reproches concernant cet ouvrage. J'ai jugé la première partie moins intéressante que les autres. Plus on avance dans ce roman, plus les pages s'enchaînent. Je n'ai pas non plus toujours trouvé plausible l'incursion de tous les personnages historiques importants de l'époque dans la vie des protagonistes imaginés par Simon Montefiore.



Bref, vous l'aurez compris: Sashenka constitue un bon moment de lecture. Et un voyage très intéressant dans l'histoire russe du 20ème siècle.



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Staline, la cour du tsar rouge, tome 1 : 18..

Stalin : The Court of the Red Tsar

Traduction : Florence La Bruyère et Antonina Roubichou-Stretz





Ce livre, scindé en deux tomes - 1929/1941 d'une part et 1941/1953 d'autre part - pour les besoins de l'édition, complète "Le Jeune Staline" dont nous avons déjà parlé. Le point de vue de Montefiore, à mille lieues des préoccupations d'un Ian Kershaw , n'a pas changé : il essaie d'expliquer Staline le Dictateur, Staline l'Organisateur de massacres en série, Staline le Coryphée (un titre qu'il aimait, paraît-il) de la Déportation en masse, par Staline l'homme, ce qu'il a laissé apparaître d'humain, en mal comme en bien, dans ce qu'il fut. Tâche ardue s'il en est quand on songe à la carrure historique du personnage ici mis en cause. Mais tâche honorable et on ne peut plus passionnante qui, sans justifier, sans pardonner, tente au moins d'expliquer.



Aux failles enregistrées chez le "camarade Koba" au temps de sa jeunesse de terroriste et de chef de bandes, toujours à l'affût de fonds à braquer afin de constituer une trésorerie valable à un Lénine qui se la coulait douce dans son exil helvète, Montefiore ajoute ici celle qui, selon lui, fut "la goutte d'eau" qui fit déborder le vase : la mort brutale, officiellement par suicide même si l'on accusa Staline de l'avoir assassinée dans une crise de colère, de sa seconde et dernière épouse, Nadejda Sergueïevna Allilouïeva.



Déjà, en 1907, lorsqu'il était revenu en catastrophe de l'un de ses mystérieux voyages pour assister aux derniers moments de sa première femme, Ekaterina Svanidze, morte à vingt-sept ans soit de la tuberculose, soit du typhus, Staline avait montré une affliction qu'on peut croire sincère même si, bien entendu et ainsi qu'il le laissa entendre, la victime dans l'histoire, c'était lui et non pas celle qui venait de le quitter pour toujours. Mais le passage à l'acte de Nadejda éveilla chez lui un désespoir encore plus absolu, probablement parce que Staline, de vingt-cinq ans l'aîné de la disparue, avait déjà cinquante-six ans en 1932 et parce qu'il était bien trop intelligent pour ne pas se rendre compte qu'il était impossible de corriger les nombreuses erreurs qu'il avait commises dans sa vie privée.



Selon Montefiore, qui puise ses sources dans les mémoires longtemps non autorisés des proches du dictateur, ceux qu'il liquida comme ceux qu'il laissa vivre, Staline le Monstre est né de ce suicide qui confirmait, non seulement à ses yeux mais aussi à ceux du monde soviétique et même du monde entier, l'échec de Staline l'être humain. Bien sûr, jusque là, Staline n'avait jamais fait dans la dentelle. Il comptait à son actif pas mal d'attentats et d'assassinats. Mais si horribles qu'ils fussent, ces meurtres étaient tous politiques : il s'agissait surtout d'éliminer les ennemis des bolcheviks, puis certains bolcheviks eux-mêmes qui voyaient d'un mauvais oeil la confiscation du pouvoir par le Géorgien.



A compter de la mort de Nadejda, tout change et chacun, qu'il fasse partie des familiers ou qu'il n'ait jamais vu le dictateur qu'en photo, peut devenir l'ennemi de Staline - et, par conséquent, est susceptible de se voir arrêté, fusillé ou déporté du jour au lendemain. La paranoïa qui rampait en lui dès son passage dans la clandestinité, paranoïa somme toute normale dans de telles conditions d'existence où il ne fallait accorder l'intégralité de sa confiance à personne, cette paranoïa propre au terroriste à travers l'Histoire se libère alors des quelques chaînes qui la maintenaient encore en respect. A un Staline qui a déjà vécu plus d'un demi-siècle, il ne reste plus que le Pouvoir et sa saveur à la fois merveilleuse et empoisonnée. Et ce Pouvoir, bien sûr, il doit être le seul à le maîtriser, le seul à le posséder : peu importe le prix à payer et plus on tuera et plus on déportera, mieux ce sera.



Et puis, Staline doit façonner son image de Dirigeant supérieur, faire en sorte qu'elle soit la seule dont on souvienne - faire en sorte qu'elle efface Josef Djougachvili, l'homme qui n'a su préserver de la Mort ni l'une, ni l'autre de ses épouses, le père qui ne saluera son fils aîné comme un homme de valeur que lorsque celui-ci, prisonnier des Nazis, se sera suicidé pour ne pas trahir son père et son pays, le père qui laissera son cadet s'enfoncer dans l'alcool et la corruption, le père enfin que sa fille pourtant adorée reniera un jour.



C'est cette manipulation marquée au coin de la démence et de l'irréel que nous raconte Montefiore, égrenant les noms de tous ceux qui, par intérêt et surtout pour ne pas mourir, acceptèrent d'entrer dans le jeu pervers du Dictateur. Beaucoup, comme Iakov, comme Iagoda, comprirent trop tard que le Grand homme goûtait un plaisir sadique à leur confier le poste de bourreau en chef et que le nombre de torturés et de fusillés n'y ferait rien : ils y passeraient aussi - comme tout le monde. Après tout, Staline n'était pas disposé à épargner les membres de ses belles-familles successives, coupables le plus souvent de "bavardages" sans grande conséquence : pourquoi se serait-il montré plus clément envers ses hommes de main les plus vils ? ...



La seule chose qu'on reprochera à ce livre, c'est une traduction certainement moins soignée que celle du "Jeune Staline" A part cela, il s'agit de l'une des biographies les plus intéressantes qu'on ait jamais consacrée à Staline, l'Homme et le Monstre. ;o)
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Les Romanov, 1613-1918

Je me souviens que j'avais adoré mes cours d'histoire sur Nicolas II lorsque j'étais au collège. Je ne m'en rappelle plus très bien mais j'en garde un super souvenir. Alors, lorsque j'ai aperçu ce bouquin de Simon Sebag Montefiore, je me suis dit que c'était le moyen idéal de me remettre tout ça en tête. Grâce à Netgalley et aux Editions Calmann-Lévy que je remercie très fort, j'ai pu me plonger dans une immense fresque historique.



Voici l’histoire de la dynastie des Romanov, avec ses tsars et tsarines, personnages tonitruants, autocrates-nés touchés par le génie ou la folie.

Cette captivante épopée, foisonnante d’anecdotes, raconte comment les Romanov ont construit leur empire de manière impitoyable, au gré de conspirations, de rivalités familiales et d’extravagances sexuelles. De Pierre le Grand, fêtard despotique, bâtisseur de l’autocratie russe qui exigeait l’ivresse permanente de sa cour, à Nicolas II, dernier empereur de Russie au destin tragique, dépeint comme un tsar réactionnaire et médiocre ayant précipité la chute de l’Empire, en passant par Catherine II, la plus grande des tsarines, qui multiplia les amants, ce livre dévoile leur monde secret et leur destinée hors du commun.



Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce n'est pas une lecture que je vais conseiller à tout le monde. Jeunes lecteurs ou lecteurs occasionnels, passez votre chemin car l'auteur nous propose là un livre fort intéressant mais aussi très ardu. Je l'ai traîné de nombreux jours et j'avais parfois la sensation de ne pas avancer dans ma lecture.



C'est hyper intéressant et très bien documenté. On se retrouve plongé dans la Russie impériale à partir de 1613, date de l'accession au trône du premier de la dynastie Romanov. Je ne connaissais pas très bien les tous premiers tsars et j'ai découvert, avec passion je dois dire, l'histoire d'Ivan le Terrible. Moi qui était persuadée qu'il n'était qu'une légende (on est bête parfois), je n'ai pas été déçue.



J'ai parfois eu la sensation de rentrer dans l'intimité des souverains et c'était très agréable. L'auteur mélange l'intime, le politique et l'anecdotique avec brio. C'est très réussi. Mais le livre foisonne de détails historiques et de noms compliqués (je vous rappelle qu'on est en Russie et je ne suis pas très familière avec leurs noms), j'ai eu du mal à avancer aussi rapidement que je l'aurai voulu parce que parfois, j'étais un peu perdue dans tous ces personnages qui émaillent le récit de leur présence.



J'attendais avec une grande impatience les chapitres concernant Nicolas II et sa famille et ils m'ont beaucoup plu. J'ai vraiment trouvé ce que j'étais venue chercher. J'étais ravie d'en apprendre un peu plus sur ce personnage emblématique et mystérieux qu'est Raspoutine ainsi que sur la fin horrible de cette famille. J'étais retournée lorsque j'ai lu le massacre perpétré contre la famille du tsar. Quelle barbarie !!



L'auteur nous propose également une galerie de photos, c'est une super idée car ça permet en plus de bien visualiser les personnages historiques qu'on ne connait pas toujours physiquement. Je me suis régalée à les découvrir et à me rendre compte qu'ils ne ressemblent pas forcément à ce que j'avais imaginé.



En bref, un livre hyper documenté à mettre entre des mains expertes ou passionnées ...
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Les Romanov, 1613-1918

Ce livre est une mine d'or.

Particulièrement bien écrit, j'ai eu du mal à le lâcher. On arrive facilement au bout des 800 pages et quelques.

Le livre se lit plus comme un roman que comme un livre documentaire.

Il y a une bibliographie à la fin.
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Jérusalem : Biographie

Ce livre ambitieux est monumental. Indispensable à toute personne pour qui la Ville Sainte revêt un intérêt. Historique ou religieux. Rien ne semble avoir été oublié par l’auteur qui s’est remarquablement documenté. Chaque épisode de la tumultueuse vie de la Cité Millénaire est décrit avec précision et force détails. L’abondance et la qualité des sources utilisées par Simon Sebag Montefiore témoignent du sérieux de cette imposante biographie qui est l’oeuvre d’une vie. De sa vie.



Il ne faut cependant pas s’attaquer à ce pavé innocement comme s’il s’agissait du dernier roman à la mode. C’est un livre qui doit se parcourir. De temps en temps. Avec patience. En fonction de l’intérêt que l’on porte à telle ou telle époque. A tel ou tel personnage. C’est un livre qui s’apprivoise. Comme Jérusalem. Sinon, le risque que le lecteur s’en détourne est bien réel. La quantité d’informations, d’anecdotes, de vérités et de mythes à laquelle il devra faire face pourrait facilement se révéler indigeste. L’auteur semble presque avoir fait voeux d’exhaustivité tant l’histoire de la ville est contée dans ses moindres détails. Jésus, Hérode, Cléopatre, Godfroid de Bouillon. Les persécussions des juifs, la déstruction du Temple. Les arabes, les arméniens, les russes orthodoxes. Laurence d’Arabie. Tout, absolument tout ce qui concerne Jérusalem se retrouve dans ce gigantesque ouvrage. Et c’est remarquable.


Lien : https://unecertaineculture.w..
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Le jeune Staline

L'Histoire n'a jamais rattrapé Staline. Il n'aura jamais du répondre du crime de près de 20 millions d'humains.

Il ne fut même jamais « inquiété » par aucune justice. Aucun procès à son encontre. Rien. Mis à part le déboulonnage de quelques une de ses statues, la dénonciation de sa dictature par le courageux et sage Mikhaïl Gorbatchev.

Une partie histoire aura retenu les exploits du petit père des peuples, qui arrêta les armées hitlérienne à Stalingrad. L'autre partie se souviendra du pacte germano soviétique qui permit aux forces hitlériennes d'envahir consciencieusement l’ouest de l'Europe à partir de 1939.

Et puis l'histoire passa sous silence le viol de plus de deux millions de femmes allemandes, par les troupes soviétiques, dans des villes en ruine, livrées au pillage, et soumis à l'humiliation et aux meurtres de ses civils.



Staline repose à présent dans un petit cimetière près du Kremlin. La décence « soviétique » a voulu qu'on l'éloigna un peu du tombeau de V.I, Lénine. Mais... il n'est pas très loin.

On ne sépare pas ce qui est indissociable.



L'enfance ou la jeunesse d'un homme peuvent expliquer parfois son destin...Mais ne les excusera jamais.

Père alcoolique et violent, mère violente et hyper protectrice. Filiation douteuse, niveau social peu élevé. Géorgien jusqu'au bout des ongles.

Sa mère rêvait qu'il devienne pope. Séminariste, poète, le jeune Soso ne rêvait que de prendre sa revanche. Géorgien, n'ayant appris le russe que tardivement, ses aventures de jeunesse pourraient paraître picaresques si le résultat n'avait pas été si effroyable.

Mégalomane, paranoïaque, braqueur de banques, roi de l'évasion, champion du travestissement, , racketteur. Bienvenue au Far East !

Il disait vouer à Lénine une admiration sans borne. Il vouait à Trotski une haine meurtrière.

Le Jeune Staline de Simon Sebag nous ouvre le monde des archives de l'histoire de cette Russie qui deviendra l'URSS, et qui a laissé son empreinte dans la Russie d'aujourd'hui, et qui a déposé dans murs du Kremlin ses larves. Dix ans de recherches pour analyser une personnalité hors du commun.



Culte du secret, paranoïa du complot, exercice du pouvoir par la force, gestion anti démocratique, bureaucratie omnipotente, impunité totale des représentants de l’État, organisation mafieuse de l'économie, spoliation des terres, ostracisation des minorités, chasse ouverte aux opposants du régime, etc etc...

Les méfaits de Staline reposait il sur l'idéologie d'un communisme marxiste?

Non. Mais même la meilleure des terres peut engendrer des ronces.

Staline, dit Sosso pour les intimes, alias Koba, ou le vérolé, ou le titubant, alias Besso etc....fut la main armée dont Lénine avait besoin pour que le mouvement bolchévique puisse se saisir du pouvoir.

Après la mort de Lénine, Staline prend le pouvoir. 30 ans d'un despotisme absolu, d'un culte de la personnalité ahurissant, d'une dictature implacable .

Le jeune Staline deviendra l'un des plus grand usurpateur de l'histoire.

Un extrémiste qui se saisissant des écrits de Marx, a conçu une machine meurtrière, le règne de la Terreur.

Police secrète, déportations, purges, exterminations, massacres. Il utilisa les mêmes armes que le pouvoir qu'il avait renversé. Le tsar avait sa police secrète, le tsar déportait en Sibérie, le régime tsariste organisait des pogroms, bâillonnait la presse, assassinait ou emprisonnait ses opposants..



La dictature stalinienne ne fut pas anonyme, cette tyrannie a eu ses tyrans. Une armée de tyrans.



Le bolchévisme, le mouvement auquel appartenait Staline, et qui, lors de la révolution d'octobre 1917 était un courant minoritaire, n'aura jamais cessé de combattre le menchévisme, le trotkisme, le luxemburgisme, c'est à dire et plus largement tous les mouvements qui combattaient farouchement toutes les dictatures, ceux qui portaient le plus exactement l'idéal communiste. Mais là où Lenine et Trotsky parlaient de l'internationale communiste , Staline se gargarisait de nationalisme. Et c'est en cela que Staline étouffa l'héritage de la révolution d'Octobre.



Mais pour l'histoire, le régime stalinien restera l'illustration d'un régime communiste au pouvoir. Comme le furent ceux de Mao, et de Pol Pot. C'est bien connu, la propagande trouve ses lettres là où la censure les inventent.



Le jeune Staline était charismatique, poète, enjôleur hâbleur, rebelle, séducteur, aventurier, il est devenu l'un des plus grands dictateur du 20e siècle. Et ce n'est pas le fruit du hasard.



Le jeune Staline n'est pas le fruit du communisme, il est le pur produit qu'une dictature a d'elle même engendré.

Pauvre, roturier, géorgien, il a tout simplement utilisé, pour se rendre maître de la Russie, les mêmes armes que le tsarisme lui avait enseignées : suprématie du plus fort, du plus puissant, établissement d'un caste dirigeante auto proclamée.

Avec les pierres du Palais d'Hiver il a tout simplement investit le Kremlin.



L'URSS n'est plus.

Le Kremlin existe toujours.

Raspoutine,et Staline eurent en commun le même cuisinier : le grand père de Vladimir Poutine.

Comme quoi, c'est toujours dans le même pot qu'on fait encore la même soupe.





Astrid Shriqui Garain

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Sashenka

Sashenka est un roman bouleversant qui nous raconte le destin d’une femme et à travers elle, celui d’un pays. Le récit se compose de 3 parties. La première, la moins convaincante d’ailleurs, met en scène une Sashenka adolescente, adhérente du parti communiste, qui assiste à la chute du tsar et à celle de sa famille en 1917. Dans la seconde, nous la retrouvons femme. Nous sommes en 1939. Sashenka a épousé un camarade, membre éminent du parti et elle est mère de deux jeunes enfants : Snowy et Carlo. Elle dirige un magazine féminin et représente la femme soviétique par excellence. La troisième se déroule en 1994, après la chute de l’URSS.

Tout commence donc en 1917, la baronne Zeitlin, alias camarade Isatis, est une jeune bolchévique exaltée, enrôlée par son oncle, pour porter la bonne parole révolutionnaire auprès du peuple. Cette première partie met donc en place l’histoire mais c’est celle qui m’a le moins convaincue, je l’ai trouvée plate, trop lente et longue mais que cela ne vous rebute surtout pas, le reste du roman est vraiment réussi.......... Lire la suite
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Staline, la cour du tsar rouge, tome 1 : 18..

Une biographie immense et très complète de Staline. L'auteur, Simon Sebag Montefiore, est historien spécialisé dans l'histoire de la Russie. C'est une biographie unanimement reconnue, publiée dans 20 pays et qui a reçu leprix du livre d'histoire de l'année 2004 par le British Book Awards.

Une foule de renseignements sur la vie sociale et politique de la Russie dans ce début du 20ème siècle, période troublée s'il en est.

Une analyse poussée des rapports souvent orageux et difficiles que Staline entretenait avec ses proches: ses conseillers politiques, ses collaborateurs et .. sa mère.

Un excellent et prodigieux travail d'historien.
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Les Romanov, 1613-1918

Tu aimes Le trône de fer? Et bien lis donc les Romanov.

Ils n'ont pas de dragons mais, pour le reste, tout y est : des liens dynastiques fumeux des intrigues politiques, des coucheries, de la baston, de l'alcool, des trahisons, de l'amour, du sang, du mysticisme, des lancers de nains, etc. etc. En plus Simon Sebag Montefiore raconte les 300 ans de règne de cette famille improbable comme il écrirait un roman - sauf que, pour une fiction, on aurait lever les yeux au ciel "Pff pas assez vraisemblable." C'est bien là que réside tout l'intérêt de ces (quasi) 1400 pages, un récit totalement divertissant mais qui donne un point de vue différent de l'angle "Europe central" sur notre Histoire et qui est également éclairant sur l'actualité de ces derniers mois...

Même si je reproche certaines redites (entre le corps de texte et les notes de bas de page), j'ai adoré lire cet ouvrage qui lie l'intimité de cette famille royale hors norme à l'Histoire d'un pays qui l'est tout autant. D'ailleurs pour conclure, la citation de Serge Witte (ministre d'Alexandre III et Nicolas II) me semble très à propos : "La Russie est une vaste maison de fous."
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Les Romanov, 1613-1918

L'histoire russe est à bien des égards une histoire exceptionnelle et Simon Sebag Montefiore nous en livre ici un «résumé» extrêmement soigné et érudit, d'une très grande clarté. En définitive, les Romanov est une très bonne entrée dans l'histoire de l'Empire Russe, à ceux que cela intéresse, et même pour les autres, tant l'histoire russe prend parfois l'air d'un roman.
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