Simon Sebag Montefiore

Fabuleux terriblement émouvant érudit historique

"Le cercle Pouchkine" a été mon coup de coeur l'été dernier. Je m'attendais à lire une romance, un livre de fifilles parce que sur la quatrième de couverture on parle d'amour secret, de poésie, de romantisme ... Mais c'est pas du tout ça. C'est tellement mieux ! Et j'espere que vous ne vous arrêterez pas à la quatrième de couverture.



Ca ne parle pas de romance mais d'une enquête de police sous le régime de Staline. C'est injuste et violent. J'enrage et je pleure de cette injustice!



Il est aussi question de famille, de secrets, de pouvoir, de paranoia, d'amour tout ça à une autre époque : où les riches ont des jolies robes et sont déposés à l'école par le chauffeur, tandis que les pauvres vivent avec toute la famille dans un une-pièce ou ça sent les chiottes. Où a l'école, on obéi sous crainte d'une punition. Où il vaut mieux ne pas trop penser, ou alors en secret...



J'ai traîné autant que j'ai pu pour finir le livre, je ne voulais pas arriver a la fin

Je connaissais déjà l'auteur pour son superbe roman Sashenka, c'est donc avec très grand plaisir sur je me suis plongée dans ce roman. Montefiore maîtrise totalement la toile historique : la Russie stalinienne.



Nous sommes en juin 1945. A Berlin, l'ennemi nazi a été vaincu par les Soviétiques et jamais Staline n'a été plus puissant. Le 25, jour où on faite la Victoire, deux lycéens sont abattus devant le Kremlin. Avec cinq autres amis, ils font partis du Cercle. Le Cercle c'est ces réunions secrètes dans lesquelles on parle Pouchkine, de l'Amour avec une majuscule et de ses rêves Romantiques. Ce qui pourrait sembler anodin dans toutes autres pays de l'Europe, ne l'est pas en URSS où très vite l'affaire prend la tournure d'un complot infernal. Surtout que ces lycéens sont trop proches du Parti, à une exception près, tous leurs parents sont dans les hautes sphères du gouvernement. Ils côtoient Staline tous les jours, lui sont familiers, mais quand leurs enfants sont tour à tour arrêtés et enfermés à la Loubianka, ils demeurent impuissants. La famille est un privilège. Elle est à la merci du Parti. De Staline. C'est le système bolchevique et tous ne le savent que trop bien. Tour à tour les protagonistes vont être interrogés et on entre dans l'enfer des interrogatoires.



Qui parlera le premier? Qui inventera ce que le Parti veut entendre? Et si l'ami qu'on suppose à côté nous a déjà trahi? Comment à six, dix, dix-huit ans peut-on supporter les menaces mortelles?



Ce roman est une pépite. Il met un peu trop de temps à se mettre en place à mon humble avis. Un peu comme si l'auteur cherchait le rythme de sa narration, mais une fois lancé... Il excelle. La véritable thématique des lignes pose la question de comment après avoir vécu la Terreur, quand on est au cœur même de l'élite soviétique, comment avoir une vie intellectuelle, intime, une vie pour soi et entièrement sienne?

C'est le 1er livre que je lis sur la Nomenklatura soviétique .. on découvre les apparatchik de l'intérieur à travers le destin d'une femme .. la fin est très émouvante . Beau moment de lecture .

L'histoire de Jérusalem de sa fondation à nos jours..;Une véritable somme...

A lire absolument pour comprendre l'URSS et les dégâts du communisme.

Comme toujours avec cet auteur, le travail de recherche et les supports documentaires sont précis, concis et fiables. Ce sont les introductions qui permettent de situer le moment "T" de ces lettres. Au point que certaines introductions se révèlent plus intéressantes que la lettre en elle même. :)



Il y a peu j'ai fini Tiempos Recios et la Fiesta del Chivo de Mario Vargas Llosa en me demandant quelle pouvait être la malédiction de ces pays pour attirer ce genre de dictateur et dans ce livre, à la page 327, la réponse est apparue, écrite par Simón Bolívar (1830).. qui prédit un terrible avenir à l'Amérique du Sud! Plus loin, p. 349 une lettre du Che à Castro est tout aussi édifiante et m'a sidérée. Et malgré cette correspondance il se trouve des intellectuels pour attribuer des pensées romantiques à ces deux personnages..



La lettre de Bush (père) à Clinton (p. 307) est prodigieuse et courte. Nous sommes en 1993 et la situation russo-ukrainienne apparaît en arrière plan, mais Bush père montre ici une ligne morale peu connue. Il reste le «dernier président de l’après-guerre» et ensuite les «jeunes» arrivent au pouvoir: Clinton et Obama.. sans oublier Bush Jr. A partir de là, la domination américaine change de cap. La lettre de Hitler à Mussolini en expliquant l’attaque de la Russie est carrément transportable aux explications d’un certain Vladimir en février 2022.



Beaucoup de personnages connus et certains moins connus, mais certaines lettres éclairent l'histoire sous un jour nouveau (pour moi.. mais je partage).



Bref .. impossible de toutes les citer, car ce livre se lit par à coups, chronique par chronique et le classement par thème permets de déguster les étapes (histoire/guerre/amour/famille) au gré de son humeur aussi. Le mieux est de prendre le temps et à partir de certaines lettres retrouver le fil de l’histoire. Et pour comprendre les événements actuels il est primordial de connaître l’histoire «d’avant» et cette histoire est à piocher aussi dans ces lettres. :)

Je dois dire que depuis que l’on a lu le premier, on les a tous enchainé dès leur sortie. Timmy est un petit lapin très attachant et ses aventures sont passionnantes. Dans cette nouvelle aventure, ce dernier retourne dans sa garenne pour retrouver sa famille. Malheureusement, tout ne se passe pas comme il l’aurait pensé. Il avait peur déjà de ses frères et sœurs et notamment Maximilien qui lui fait toujours la misère mais finalement il va devoir affronter un être plus machiavélique qui fait tourner la tête aux lapins. En effet, ce dernier leur fait croire que la magie existe mais surtout que la carotte d’or permettra des choses meilleures sauf qu’en fait il ne pense qu’à lui. Il va devoir alors appeler les lapins de la couronne pour l’aider à mettre un terme à ce plan et surtout montrer aux autres lapins la vérité ! J’avoue que je ne pensais pas que c’était le dernier et j’ai été très déçue de cela… Il y aurait pu clairement avoir une suite. Mai en tout cas, cette histoire est encore à la hauteur, j’ai beaucoup aimé la tournure de l’histoire et puis elle montre à quel point Timmy est doué pour sa nouvelle vie ! Une histoire qui montre que tout le monde peut réussir si tant est qu’il donne tout ce qu’il a pour le faire.



En résumé, Les lapins de la Couronne d’Angleterre Tome 4 La Carotte d’Or signe le dernier de la saga et je dois dire que c’est bien triste parce que cette saga pour enfants est vraiment excellente et moi-même j’ai adoré ! Je les trouve absolument magnifiques grâce une édition très belle entre la couverture épaisse et les dorures. Et puis, les illustrations agrémentent parfaitement les romans. Une saga que je ne peux que vous conseillez d’acheter pour vos enfants qui commencent à lire parce qu’ils sont vraiment adaptés pour se mettre dans la lecture en les passionnant.
Lien : https://antredeluciole.fr/20..

ma fille de 7 ans et moi-même avaons adore la fin des aventures de Timmy. cette saga est idéal à lire aux enfants à partir de 6 ans. Le vocabulaire n'est pas trop compliqué, les personnages sont attachants et les intrigues simples mais efficaces. on aimerait même bien que cette série continue!

Pour l'ultime volume des aventures de notre cher petit Timmy, les auteurs se sont fendus d'une belle aventure saluant le courage de ce jeune lapin sous l'oeil admiratif de sa famille, le tout avec un imaginaire toujours plus débordant.



J'ai beaucoup ri du clin d'oeil du titre de ce tome que je trouve si approprié. Les auteurs ont vraiment un sens de l'humour simple et communicatif parfait pour le lectorat qu'ils ciblent ! Et cela se retrouve également dans une aventure à nouveau pleine de pétillant qui se renouvelle pour un ultime chapitre qui offre une belle conclusion.



Après avoir tant oeuvré à Londres, place un petit peu à son terrier. Après avoir combattu des ennemis de toutes les espèces, place à l'ultime adversaire, qui n'est autre qu'un lapin tout comme lui ! Timmy va encore avoir fort à faire mais il ne sera pas seul pour ça et il saura montrer et utiliser tout ce qu'il a appris depuis 3 tomes pour réussir et nous offrir une aventure à la hauteur de cet ultime opus.



J'ai apprécié le changement de décor. On repart dans la campagne anglaise et c'est savoureux. C'est déjà toute une aventure pour y retourner, un peu comme dans les Aristochats pour ceux qui ont la référence. Je voyais presque les images de la campagne défilé tandis que Timmy repartait avec CP-QT et c'est justement la force de ces courts romans jeunesse : on visualise parfaitement les scènes lorsqu'on découvre de nouveau lieu et j'adore ça ! 



L'aventure n'est pas en reste. Notre jeune héros, de retour de chez lui, doit non seulement cacher son secret mais aussi se confronter à sa famille qui l'a toujours sous-estimé, alors que maintenant, lui, il a pris confiance. S'ajoute à cela une espèce de Lapin Gourou qui cherche à dominer le monde à l'aide d'une Carotte d'or qui lui donnerait le pouvoir de manipuler les foules. Ressort fort classique dans la littérature jeunesse mais ô combien efficace, sorte de métaphore de ses adultes qui les commandent et sapent leur désir de liberté. Il n'en faut pas plus pour que notre héros vole à leur secours.



Au programme, l'arrivée des troupes londoniennes avec tous ses amis et fidèles alliés, le recrutement d'un nouveau renard et un plan diablement astucieux pour tromper l'ennemi et révéler la supercherie. Je me suis amusée à voir Timmy prendre autant d'assurance, s'affirmer et diriger le groupe d'assaut à l'aide d'un plan qu'il a lui-même élaboré. C'est exactement le genre d'histoire que de jeunes lecteurs s'identifiant au héros aiment lire. En plus, l'action est menée tambours battants alternant bien avec des préoccupations plus intimes sur la relation du jeune lapin à sa famille, sujet à nouveau propre à s'identifier pour le lecteur. Quand je vous dis que ces romans sont top pour les plus jeunes.



Les illustrations de Kate Hindley, si j'en aime beaucoup le trait, m'ont un peu moins séduite que d'habitude. J'y ai trouvé moins de cocasserie et d'espièglerie que dans les tomes précédents. C'était plus lisse et convenu dans le choix des scènes mises en avant sous ses crayons.



Je quitte donc Timmy et ses amis agents de la Couronne avec le sourire, celui du service accompli. J'ai aimé avoir un ultime opus permettant à la famille de Timmy le lapin courageux et malin qu'il est devenu. La boucle est ainsi bouclé et le jeune héros est bien lancé dans la vie, ce que chaque jeune lecteur aspire à être lui aussi. C'est une bien jolie fable initiatique que notre trio a proposé aux plus jeunes pendant 3 tomes.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

J'ai lu ce livre il y a plusieurs années et il me laisse encore un excellent souvenir.

Une histoire dense, intense pour laquelle l'heure passait sans se lasser. Quitter le livre pour mieux y revenir et puis une dernière page qu'on peine à tourner.

Sans aucun doute un très bon livre d'un point de vue historique. Il est cependant très lourd à lire, une succession de noms russes et georgiens sans fin (bien qu'il y ait une liste des protagonistes au début du livre) qui rend le livre assez pénible. Les événements sont relatés rigoureusement, on se fait une idée générale de la vie du jeune Staline mais est-ce vraiment nécessaire de tous ces détails ?

Belle fresque historique sur la période des tsars, de lenine et de staline. Troisième partie prévisible.

Lien : https://lecarnetdejessica.co..

Pour un spécialiste de la Russie et de l'URSS comme Simon Sebbag, je m'attendais vraiment à un roman plus accompli, plus abouti et mieux écrit (en plus avec un titre aussi évocateur que "Le Cercle Poushkine") il y a matière à raconter sur cette époque pas si lointaine et pourtant encore auréolée de mystères et de non-dits. Mais non , ça s'ouvre sur un chapitre un peu copié sur "Le Cercle des poètes disparus" , un professeur de lettres juif admiré de ses élèves, qui veut leur donner des ailes , des enfants de notables Soviet bien assis avec voitures et chauffeurs, de la jeunesse, de la passion en veux tu en voilà , et puis survient le drame: deux élèves assassinés par qui, par quoi?...

Le reste est beaucoup trop romancé, idéalisé , tiré par les cheveux pour être crédible. Cette période de sentences expéditives, de kidnappings et d'interrogatoires musclés de la Lubianka , est présenté plutôt comme une mascarade, une mise en scène beaucoup trop "americanisé". C'est bien dommage car l'intrigue était intéressante, les personnages assez clichés mais bien présentés , mais le reste ne suit pas. Il me semble que Simon Sebbag avait voulu mettre le max d'informations qu'il avait récolté aussi bien en Russie qu'en Géorgie , et qu'il s'est emmêlé les pinceaux. Pour connaître la vraie vie soviétique racontée par des gens qui l'ont vraiment vécue , lisez plutôt Mikhail Bulgakov.

Un roman très intéressant permettant de se plonger au coeur de l'histoire russe.

l'histoire de Jerusalem, simple, historique et religieuse

passionnant !

Moscou, 24 juin 1945. En marge de la grande parade organisée par Staline et son régime pour fêter la victoire sur l’ennemi nazi, Rosa et Nicolacha, deux jeunes gens, enfants de cadres du Parti, sont retrouvés morts par balle.



Ils appartenaient avec une poignée d’autres lycéens de l’école 801, qui accueille le gratin moscovite, au cercle Pouchkine créé sous l’impulsion de Bénia Golden, leur professeur de littérature, récemment libéré de son exil.



Ces jeunes exaltés, romantiques en diable, jouent à un jeu fort dangereux puisque le romantisme est interdit, taxé de bourgeoisie et lorsque le journal du cercle tombe entre les mains de la police, la machine à broyer stalienne s’emballe…



Sashenka avait été ma première rencontre avec Simon Montefiore, ce roman bouleversant sur le destin d’une femme et à travers elle, celui de la Russie basculant dans le stalinisme, fut une lecture pleine d’émotion.



Ici aussi, l’émotion est au rendez-vous puisque Simon Montefiore nous plonge à nouveau dans la capitale russe au lendemain de la seconde guerre mondiale où Staline règne d’une main de fer.



Les grandes purges sont loin mais la population comme les caciques du régime vivent dans la crainte du maître absolu qu’est Joseph Staline et les exécutions de traitres sont encore légion.



En prenant pour point de départ un cercle de poésie et une histoire d’amour, l’auteur nous dévoile les absurdités du système soviétique : accusations délirantes, arrestations, interrogatoires, suspicion de putschs…



Le roman nous plonge dans les profondeurs de la terrible Loubianka, la prison de la capitale de funeste mémoire où tant d’hommes, de femmes et d’enfants ont été broyés par la machine soviétique.



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Le livre commence par raconter que Staline ne connaissait pas son vrai père.Il a étudié au séminaire orthodoxe où il se prenait pour un grand poète lyrique et lisait 93 de Victor Hugo.Il montre aussi que Staline a été terroriste dans le Caucase et que ses adversaires ont commis l' erreur de le sous-estimer par mépris.C' est le parcours d' un fanatique brutal et ambitieux qui a connu le goulag tsariste.

Entre roman policier, récit historique et étude d’un système totalitaire, Montefiore ne choisit pas. L’histoire se base sur des faits réels et on y croise des personnages historiques. [...] Ce qui donne au récit son premier intérêt. Le second réside dans la réflexion sur une société totalement contrôlée par un parti unique.
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