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Critiques de Simone van der Vlugt (202)
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La fabrique

Jusqu’à maintenant, c’est doute le roman de l’autrice qui m’a le moins intéressé. Nous suivons l’histoire d’une orpheline de bonne famille qui décide de poursuivre les travaux de son défunt père. Il était fasciné par les machines à vapeur pour aider à gagner en temps et efficacité dans les travaux de ferme et de fabrique. Ainsi la jeune femme s’associe avec un fermier pour ouvrir une fabrique de fromages. C’est l’occasion pour l’autrice de nous parler de la place des femmes dans une société encore régie par la loi des hommes. C’est également un pan de la guerre qui nous est narré dans ce roman. J’ai bien aimé, mais beaucoup de choses dans ce roman, me faisant perdre, quelques fois, le propos initial. Mais l’écriture est addictive, et j’ai tout de même apprécié ma lecture.
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La ville dévastée

Rotterdam pendant l'occupation allemande depuis le terrible bombardement de la ville le 14 mai 1940.

Rotterdam est rasée et sous les gravats gisent de très nombreuses victimes. Les parents de Katja, un frère et une sœur en font partie.

Katja très attachée à sa famille, est jeune mariée. Daniel, son mari est médecin. Les parents de Daniel, fortunés, se sont opposés au mariage car la famille de Katja tient une épicerie/boulangerie. Pas le même standing. Les parents de Daniel approuvent le comportement de l'occupant.

Katja, 21 ans, en accord avec son mari, accueille ses sœurs Lieke qui a 4 ans, et Jet ainsi que ses deux frères, Hein et Thijs. Ces derniers sont dans la résistance, ce que Katja réprouve, vu le danger mais finit par accepter.

La guerre, l'occupation des Pays-Bas par les nazis, les privations, l'inquiétude de l'avenir incertain, les juifs interdits d'exercer leur métier, pourchassés, arrêtés, embarqués de force. Tout ce climat terriblement lourd est décrit au quotidien. Tout en y intégrant l'actualité des faits de cette époque.

Katja et Daniel qui ne sont pas juifs, ont des amis proches qui le sont. Comment les aider ? Katja est généreuse et courageuse, prend des risques, aide ses amis juifs.

Esther et son mari, juifs, ont été emmenés alors qu'ils étaient cachés dans leur maison. Dénoncés ? Leur bébé de quelques mois a été recueilli par Katja. Daniel, le mari de Katja est emmené et elle n'a aucune nouvelle.

La vie à Rotterdam est de plus en plus compliquée, l'alimentation ne parvient plus, la famine tue de très nombreuses personnes.

L'occupant se fait de plus en plus répressif, exécutant des innocents en représailles d'attentats.

Simone van der Vlugt s'est, comme à son habitude, fort bien documentée, relatant les faits réels, nous plongeant dans cette vie quotidienne tellement inquiétante, angoissante. Elle nous emmène aux côtés de Katja, de ses 2 frères et 2 sœurs dont elle se sent responsable, comme si elle était leur mère. Il y a aussi le petit Bas, fils de son amie Esther déportée. Elle a 26 ans.

J'ai été très prise par la lecture de ce livre que je n'ai pu lâcher. Lu en deux jours.

L'auteur a le don de nous plonger dans le quotidien d'un pays envahi, nous emmène aux côtés de ses personnages attachants, très vivants. J'ai bien apprécié cette lecture. Une belle écriture, comme dans ses livres précédents.



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La mémoire assassine

J’ai eu envie de refermer ce livre dès les premières pages, j’ai horreur des romans qui parlent de harcèlement, c’est le genre de truc qui me met vachement mal à l’aise et ça n’a pas manqué, car Sabine l’héroïne m’a agacé par son caractère molasson. J’ai quand même ressenti de de la peine pour son passé scolaire.
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Bleu de Delft

Comment ne pas plier sous le joug du mariage en plein 17e siècle aux Pays-Bas quand on est une femme ? Comment sortir de la misère ? Peut-on contourner les sacro-saintes règles de la Guilde et exercer son art tout en finesse quand on est une femme peintre ?

Nous voici propulsé.es dans l’atelier de Rembrandt puis de Vermeer, à la suite de Cathrijn. Cette femme recèle en elle une force qui lui sera utile face aux épreuves de le vie.

J’ai dévoré ce livre, historique, féministe, prenant ! J’ai découvert aussi pourquoi la porcelaine de Delft a connu un tel essor. J’ai suivi Cathrijn, un personnage brave, face aux tourments de son temps.
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La ville dévastée

14 mai 1940. La ville de Rotterdam est dévastée par le bombardement le plus violent que les Pays-Bas aient jamais connu. Les rues animées et joyeuses que Katja chérissait depuis son enfance ne sont plus que gravats fumants arpentés par les nazis. Miraculeusement rescapée, la jeune femme doit se rendre à l’évidence : quelque part sous les décombres gît sans doute la moitié de sa famille et de ses amis.

Avec le soutien de son mari Daniel, elle accueille ses frères et sœurs survivants, mais la connivence de ses beaux-parents envers les exactions nazies, le deuil de ses proches impossible à faire, les rations alimentaires de plus en plus rares et la mise au ban progressive et fatale de la population juive de la ville mettent en danger son avenir…

Simone van der Vlugt raconte une femme précipitée dans un rôle de mère qu’elle n’était pas prête à assumer, et dont le formidable courage n’a d’égal que l’amour porté à sa famille. Avec une grande puissance d’évocation, elle interroge : comment rester fidèle à ses valeurs humanistes et protéger ceux qu’on aime quand le monde autour de soi est devenu cendres ?

Un roman à lire sans hésiter!
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Bleu de Delft

Un joli roman qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

De ces romans qu'on lit à 15 ans et qui nous font rêver sur un avenir juste, sur un amour toujours.

Peut-être même qu'ils nous permettent de toujours espérer en notre prochain ?

C'est joli et idéal pour les journées grises de l'automne.
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La ville dévastée

En mai 1940, l'Allemagne attaque les Pays Bas. La ville de Rotterdam et le port sont violemment bombardés. Katja perd une partie de sa famille. Elle bénéficie de l'aide de son mari, médecin mais dont la famille a des sympathies pour l'occupant nazi. Viennent ensuite les bombardements anglais, la chasse aux ressortissants juifs et la lutte pour la survie. Ce roman très intéressant, aborde pour nous une partie méconnue de l'histoire des Pays bas à savoir l'énorme résistance de la population durant toute la guerre, le grand nombre de déportés (travail obligatoire, juifs...) et surtout la grande famine de fin 44 début 45 car l'est du pays était encore occupé (on se souvient d'Un pont trop loin etc.). 20000 personnes sont mortes de faim.
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La fabrique

Lydia, jeune femme désormais orpheline, décide de reprendre les rennes du projet imaginé par son père avant de mourir : celui de créer sa propre fabrique de fromage d'Edam, avec les technologies à vapeur de l'époque.

Malheureusement, dans cette société néerlandaise de la fin du 19eme siècle, travailler, et pire, diriger une entreprise, ne sont pas une tâche aisée pour une femme, bourgeoise de surcroît. En fait, la loi l'interdit tout bonnement. Lydia va donc devoir s'associer avec Huib, qui détient déjà une fabrique de fromage, pour mener à bien son grand projet.



Le synopsis laisse penser que le roman va se centrer sur cette entreprise ambitieuse, mais il offre bien plus : il dépeint les mœurs de la bourgeoisie amstellodamoise et anveroise, le monde du travail agricole et surtout laitier, mais également la vie pendant la première guerre mondiale*. 🪖 L'histoire de Huib, Lydia, et plus tard Nora, nous enseigne qu'il n'y a pas de destin, que nos choix façonnent nos vies, et qu'il est possible de se défaire, au moins en partie, des carcans de la société.



* Pas de spoil, juste un mini trigger warning sur ce point, je précise, car j'ai été très surprise (ce n'est absolument pas mentionné en quatrième de couverture) : la première guerre mondiale est le coeur de la deuxième partie du livre. Si vous êtes sensible ou facilement dérangé par les descriptions rudes de la guerre, il est important que vous soyez prévenu qu'il y a quelques scènes difficiles et que l'autrice décrit les évènements sans détour, avec beaucoup de réalisme.



J'ai personnellement beaucoup apprécié suivre l'évolution de cette société néerlandaise et le déroulement de la guerre du côté belge et néerlandais, souvent peu couverts dans les récits habituels. J'ai adoré le personnage de Lydia, qui s'impose, contre vents et marées, bravant les conventions pour rester fidèle à ses convictions et mener à bien son projet.
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Bleu de Delft

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, on est plongé au siècle d'or néerlandais dans le monde des peintres et de la faiencerie en trame de fond mais c est le destin de catrijn qui nous embarque crescendo et nous tient en haleine jusqu'à la fin,

du rythme, du suspens et un côté historique très intéressant font que les pages se tournent toutes seules, coup de cœur ❤️
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Bleu de Delft

Plutôt une bonne pioche que ce roman historique, dont la couverture m'avait tapé dans l'oeil.

Un beau récit de vie de femme, féministe avant l'heure, inspiré, jeune, belle, courageuse, un caractère bien trempé et des valeurs et réflexions un peu anachroniques, mais le lecteur se laisse facilement happé par ce destin hors du commun, qui traverse les faits historiques et les grands personnages de la scène artistique de l'époque.

Pas un roman qui tourmente une fois la dernière page finie, sur lequel on se tourne et se retourne, mais une lecture instructive sur l'époque, sur les techniques de la poterie, le quotidien des populations. Les pages défilent sous les yeux du lecteur avec plaisir.
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Neige rouge

Neige rouge est une fresque historique de qualité, très bien écrite. On parle souvent des guerres de religion en France ou en Angleterre, beaucoup moins aux Pays-Bas donc j'ai aimé en apprendre plus grâce à ce livre.



L'intrigue est très prenante, d'autant plus qu'on a un twist au milieu du roman qui m'a complètement surprise. C'est aussi très intéressant d'en apprendre plus sur la vie aux Pays-Bas à cette époque, aussi bien d'un point de vue religieux que sociétal ou commercial. Il y a des passages de massacres assez éprouvants à lire, donc attention aux âmes sensibles (j'avoue avoir parfois eu envie de faire une pause dans ma lecture pour cette raison). Les chapitres où on suit Guillaume d'Orange sont intéressants également : on découvre un autre univers, plus politique, et surtout cela permet de faire connaissance avec cette figure historique très importante de l'histoire des Pays-Bas.

On referme le roman en ayant envie de lire d'autres choses sur Guillaume d'Orange et sur cette période historique.
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Bleu de Delft

Bleu de Delft me fait dire que Simone van der Vlugt est la Tracy Chevalier néerlandaise : on y retrouve un beau portrait de femme, forte, courageuse et indépendante (Catrijn), la découverte d'un univers autour d'un travail manuel (la peinture sur faïence) et la plongée dans une époque historique (Delft au XVIIe siècle).

On pourrait peut-être regretter que les passages sur la faïencerie et la peinture sur faïence ne soient pas plus développés, mais c'est tout de même très intéressant et on referme le roman avec l'envie d'en apprendre plus sur ce sujet. Même chose sur les "caméos" de Vermeer et Rembrandt : c'est sympa de croiser ces deux grands noms de la peinture aux détours des pages mais ils n'apportent pas grand chose à l'histoire.



L'intrigue nous fait également découvrir d'autres aspects de la vie dans les Pays-Bas de cette époque (notamment le commerce avec la Chine et les colonies néerlandaises), ce sont aussi des éléments qui m'ont plu.
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La fabrique

J'ai une nouvelle fois été charmée par le talent de Simone van der Vlugt : un roman qui se passe dans l'univers des fromageries n'est pas très vendeur à première vue, et pourtant l'auteure nous rend la chose vraiment intéressante et passionnante à lire. Surtout que l'on est à une période de changements économiques et industriels, c'est donc un plaisir d'en apprend plus sur l'histoire des Pays-Bas via La Fabrique.



Même chose pour la seconde partie : on change radicalement d'ambiance et de sujet et Nora est plus antipathique que sa mère Lydia, mais le contexte historique est très intéressant (on parle surtout de la Première guerre mondiale en France et en Angleterre, plus rarement de ce qui s'est passé en Belgique et aux Pays-Bas).
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La maîtresse du peintre

Je considère toujours Simone van der Vlugt comme la Tracy Chevalier néerlandaise et c'est d'autant plus vrai avec La Maîtresse du peintre, qui rappelle énormément La Jeune fille à la perle. La différence majeure étant que ce roman-ci se base sur des personnages et des faits réels, comme le montre le très intéressant dossier documentaire figurant à la fin du roman : je n'avais jamais entendu parler de l'histoire de Geertje Dircx et de Rembrandt et j'ai vraiment aimé en apprendre plus grâce à ce roman, d'autant plus que l'autrice s'est beaucoup documenté pour l'écrire (elle explique un peu sa démarche, ses recherches et ses sources dans le dossier documentaire). Il y a aussi la transcription de certains documents juridiques évoqués dans le roman et qui existent véritablement, c'est vraiment une excellente idée de les avoir ajoutés en annexe.



Pour le reste, La Maîtresse du peintre est un roman historique très bien écrit, qui nous fait découvrir quelques aspects de la vie et l'oeuvre du peintre Rembrandt, mais surtout nous fait découvrir un beau portrait de femme via la figure complètement oubliée de Geertje Dircx : même si j'ai été plutôt déçue par l'une de ses décisions à la fin du roman, c'est un personnage que l'on apprécie dès les premières pages, une femme forte, indépendante et intelligente qui ne se laisse pas abattre par les difficultés de la vie et aspire à une vie meilleure. L'intrigue est très accrocheuse, on ne voit pas défiler les pages tant on est happé par l'histoire de Geertje et on a envie de connaître la fin.
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La ville dévastée

J'ai découvert les romans de Simone van der Vlugt il y a quelques années avec Neige rouge et je les ai tous lus depuis car j'adore cette autrice et son talent pour conjuguer portrait de femme forte et roman historique. La Ville dévastée (le dernier paru en français) n'échappe pas à cette règle : à travers le portrait de Katja, c'est l'histoire des Pays-Bas durant la Seconde guerre mondiale que l'on (re)découvre.



J'ai vraiment apprécié d'en apprendre plus sur la manière dont les Pays-Bas ont vécu la Seconde guerre mondiale, d'une part car je n'en avais aucune idée et d'autre part car je me suis rendue compte que la situation est très proche de ce que l'on a connu en France (occupation, rationnement, résistance, répression, rafle des Juifs...) C'était vraiment très intéressant de découvrir tout cela, on en ressort même avec l'envie d'en savoir plus sur ce sujet.

L'intrigue autour de Katja est assez classique mais néanmoins plaisante à lire et très émouvante : le personnage connaît une jolie évolution et c'est intéressant de voir comment la guerre la fait évoluer sur certains points de vue, mais aussi son dévouement à sa famille. Sur ce dernier point d'ailleurs, je trouve que le plus intéressant concernant le personnage de Katja est la réflexion qu'il suscite sur les faits et les gestes de chacun pendant cette sombre période : Katja sait que les Juifs ne sont sans doute pas envoyés dans des camps de travail (comme on veut leur faire croire) et se sent révoltée par ce que l'occupant nazi inflige à son pays, mais n'ose agir plus avant par crainte des représailles sur elle et sa famille et surtout de ce qui arriverait à ses jeunes frères et sœurs si elle disparaissait.
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La fabrique

Dans ce roman, il y a presque deux livres tant j'ai trouvé les deux parties totalement différentes. La première partie raconte comment Lydia, en 1892 à Amsterdam, se lance dans la création d'une fabrique de fromage moderne; la société est bien décrite et surtout l'auteur montre le combat d'une femme qui s'affirme. La seconde partie est centrée sur la fille de Lydia, Nora et son départ pour la Belgique au moment du début de la première guerre mondiale; cette partie est intéressante par le rôle des femmes et leur implication pendant la guerre. Ce livre nous donne à voir l'accomplissement de deux destins féminins mais j'aurais préféré par rapport au titre que la première partie soit plus développée.
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La mémoire assassine

Lecture sympa, avec du suspense et pas mal de rebondissements auxquels ont ne s'attend pas. Tout le monde devient coupable et tour à tour, les théories d'effondrent. La fin est tout de même prévisible.

Je me suis prise d'affection pour Sabine lorsqu'elle raconte son adolescence tourmentée par le harcèlement qu'elle a subit. Et puis, au fil des pages le personnage a fini par m'irriter par moments, notamment vis à vis de son manque de réaction et de réflexion envers son entourage parfois douteux.



Je ne pense pas garder un énorme souvenir de ce roman même si ça n'a pas été une mauvaise lecture pour autant.
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La fabrique

La Fabrique est le 4è livre de Simone Van der Vlugt que je lis. Autant -, j'ai été séduite par Bleu de Delft, Neige rouge et la Maitresse du peintre autant j'ai été déçue par la Fabrique. Le premier tiers du livre est le plus intéressant; celui qui traite de la mise sur pied de la fromagerie par une femme. Le deuxième tiers raconte les difficultés d'être femme aux Pays-Bas, ce pays fut-il à l'avant garde de la libération des mœurs. Les choix de Lydia, fondatrice de la fromagerie et les reperçussions sur la vie de sa fille prennent à mon sens beaucoup trop des pages dans l'ouvrage ce qui donne un sentiment de dilué à l'histoire. Enfin, le dernier tiers traite de l'entrée en guerre de la Belgique en 1914 jusqu'à l'enlisement du front à cheval sur les frontières du Nord de la France et la Belgique. Les Pays-Bas ont conservé leur neutralité et n'ont pas pris partie au conflit. Comme historienne, je connaissais déjà cette page d'histoire. Je n'ai donc rien appris. Ceci dit la lecture reste très plaisante. Simone Van der Vlugt a une belle plume bien rendue par la traduction. J'attends avec impatience de lire la Ville dévastée, dernier opus de l'autrice sur le terrible bombardement de Rotterdam en 1940. Les Pays-Bas ont abandonné leur neutralité et se sont engagés dans le 2è conflit mondial.
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La maîtresse du peintre

Geertje, ou celle qui malgré les dictats de son époque, osa défier le célèbre Rembrandt. J’ai beaucoup aimé découvrir cette femme malheureusement oubliée et que mes années d’histoire de l’art ne m’ont pas permis de connaître. Simone van der Vlugt nous plonge grâce à son écriture fluide et sans anachronisme dans des Pays-Bas où règne le patriarcat, où les femmes sont privées de tout droit, réduites au silence. Alors quand Geertje se rebelle, et malgré ses chances infimes de gagner la bataille, c’est tout un symbole de liberté et de féminisme, dont l’Histoire hélas, ne retiendra rien. Grâce à ce livre, l’auteure redonne ses lettres de noblesse à cette femme que la vie n’a pas épargnée et qui toute sa vie fera preuve d’amour, de courage et de determination. J’ai aimé le titre qui ne cite pas l’artiste ; j’ai aimé découvrir des anecdotes de la vie de Rembrandt sous le prisme de Geertje, et non l’inverse ; j’ai aimé moi aussi pendant quelques pages, tenter de comprendre cet homme qui souffre mais qui ne voit que son chagrin et sa peinture.
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La maîtresse du peintre

Ce fût une lecture intéressante mais il m'a manqué quelque chose pour vraiment adorer : je n'ai pas ressenti d'empathie pour le personnage de Geertje malgré tout ce qui lui arrive.

Je ne sais pas si c'est dû à la plume ou si c'est moi qui n'ai pas su saisir ce que l'autrice voulait faire passer comme sentiment mais je suis restée indifférente.



Et pourtant : cette lecture est vraiment très intéressante niveau historique et l'héroïne a eu une vie mouvementée.

L'autrice nous fait donc suivre Geertje, maîtresse de Rembrandt au mieux effacée de l'histoire du peintre ou au pire considérée comme une mégère intéressée.

Nous plongeons dans les Pays-bas des années 1600.

La plume est agréable et le livre se lit très facilement.

Nous voyons partiellement la vie de Rembrandt, nous découvrons Amsterdam et comme souvent on se rend compte que la conditions des femmes n'était était vraiment affreuse.

Bref une lecture instructive mais, pour moi, dénuée d'émotions.
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