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Citations de Sir Arthur Conan Doyle (1630)


Vous êtes un véritable automate ! dis-je. Une machine à raisonner. Je vous trouve parfois radicalement inhumain. »
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L’homme est une étrange énigme !
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Le mauvais goût mène au crime, comme disent les Français non sans élégance…
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There was a thin, crisp, continuous patter from somewhere in the heart of that crawling bank. The cloud was within fifty yards of where we lay, and we glared at it, all three, uncertain what horror was about to break from the heart of it. I was at Holmes's elbow, and I glanced for an instant at his face. It was pale and exultant, his eyes shining brightly in the moonlight. But suddenly they started forward in a rigid, fixed stare, and his lips parted in amazement. At the same instant Lestrade gave a yell of terror and threw himself face downwards upon the ground. I sprang to my feet, my inert hand grasping my pistol, my mind paralysed by the dreadful shape which had sprung out upon us from the shadows of the fog. A hound it was, an enormous coal-black hound, but not such a hound as mortal eyes have ever seen. Fire burst from its open mouth, its eyes glowed with a smouldering glare, its muzzle and hackles and dewlap were outlined in flickering flame. Never in the delirious dream of a disordered brain could anything more savage, more appalling, more hellish be conceived than that dark form and savage face which broke upon us out of the wall of fog.
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One of Sherlock Holmes's defects — if, indeed, one may call it a defect — was that he was exceedingly loath to communicate his full plans to any other person until the instant of their fulfilment. Partly it came no doubt from his own masterful nature, which loved to dominate and surprise those who were around him. Partly also from his professional caution, which urged him never to take any chances. The result, however, was very trying for those who were acting as his agents and assistants. I had often suffered under it, but never more so than during that long drive in the darkness. The great ordeal was in front of us; at last we were about to make our final effort, and yet Holmes had said nothing, and I could only surmise what his course of action would be. My nerves thrilled with anticipation when at last the cold wind upon our faces and the dark, void spaces on either side of the narrow road told me that we were back upon the moor once again. Every stride of the horses and every turn of the wheels was taking us nearer to our supreme adventure.
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Je m'appelle Sherlock Holmes. C'est mon métier de savoir ce que les autres gens ne savent pas.
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Les grands espaces vierges sur la carte du monde s'effacent de jour en jour, et il n'y a plus de place nulle part pour le romanesque.
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J'ai depuis longtemps pour principe que quand vous avez exclu l'impossible, ce qui reste, quelque improbable que ce soit, est pourtant la vérité.
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Le signe des quatre

« Qu’allons-nous faire maintenant ? demandai-je. Voilà Toby perdu de réputation.

— Il a fait ce qu’il a pu », dit Holmes en faisant descendre le chien et en l’emmenant hors du chantier. « Pensez à la quantité de goudron qu’on charrie chaque jour à travers Londres et dans cette saison en particulier où l’on en consomme beaucoup pour enduire les bois. Comment s’étonner que le pauvre Toby ait pris le change ? Nous ne saurions vraiment lui en vouloir.

— Mais ne faut-il pas maintenant retrouver la bonne piste ?

— Évidemment et par bonheur nous n’avons pas loin à aller. Il est clair que l’hésitation du chien au coin de Knight’s Palace provenait des deux pistes différentes qui s’éloignaient dans des directions opposées. Puisque nous avons commencé par la mauvaise, nous n’avons plus maintenant qu’à prendre l’autre. »
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Le chien des Baskerville

L’extrait de mon journal particulier qui forme le chapitre précédent m’a conduit jusqu’au 18 octobre, date à laquelle commença à se précipiter la conclusion de ces étranges événements.

Tous les incidents des jours suivants sont gravés dans ma mémoire d’une façon indélébile, et je puis les conter par le menu sans recourir aux notes prises à cette époque.

Je recommence donc mon récit au lendemain du jour où j’avais établi deux faits d’une importante gravité : le premier, que Mme Laura Lyons, de Coombe Tracey, avait écrit à sir Charles Baskerville et pris rendez-vous avec lui pour le lieu et l’heure mêmes où il avait trouvé la mort ; le second, que l’inconnu de la lande se terrait dans les huttes de pierre, sur le versant de la colline.

Ces deux points acquis, je compris néanmoins que mon intelligence ou mon courage ne suffiraient pas pour mener à bien mon entreprise, si je ne parvenais à jeter un supplément de lumière sur ceux encore obscurs.
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Le  physiologiste et sa sœur :
« — Vous n’avez pas de foi, dit-elle..
— J’ai foi en ces grandes forces évolutionnistes qui conduisent la race humaine à quelque but ignoré, mais élevé.
— Vous ne croyez en rien.
— Au contraire, je crois à la différentiation du protoplasme. »
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Vous voyez ces maisons dispersées et vous êtes frappé par leur pittoresque. Je les regarde, moi, et la seule pensée qui me vienne est celle de leur isolement et de l'impunité avec laquelle des crimes peuvent y être commis.
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Ne pas savoir se juger soi-même constitue une erreur aussi grave qu'exagérer ses propres mérites.
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Son ignorance était aussi remarquable que sa science. De la littérature contemporaine, de la philosophie, de la politique, il paraissait ne savoir presque rien. Un jour que je citais Carlyle, il me demanda de la façon la plus candide qui ça pouvait être et ce qu'il avait fait. Ma surprise fut à son comble, pourtant, quand je découvris qu'il ignorait la théorie de Copernic et la composition du système solaire. Qu'un être humain civilisé, au dix-neuvième siècle, ne sût pas que la terre tournait autour du soleil me parut être une chose si extraordinaire que je pouvais à peine le croire.
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Il était mieux préservé que les autres bâtiments de la vieille cité – à tel point que l'enveloppe de pierre n'était pas altérée et que seuls le mobilier et les tentures, délabrés depuis longtemps, avaient disparu. Mais la nature avait mis ses propres tentures, qui étaient affreuses. C'était un endroit lugubre, au mieux mystérieux, parmi les ombres hideuses rôdaient les formes obscènes de polypes monstrueux et d'étranges poissons difformes qui avaient l'air de créatures de cauchemar. Je me souviens de limaces de mer pourpres, énormes, rampant en grand nombre, et de gros poissons plats et noirs gisant comme des tapis au sol, avec de longs tentacules mouvants terminés par des flammes vibrantes. Nous devions marcher avec précaution car le bâtiment était rempli de créatures hideuses bien capables de se révéler aussi empoisonnées qu'elles en avaient l'air.
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Comme nous étions parvenus dans la région des poissons lumineux, nous nous amusâmes à éteindre nos lumières et, dans les ténèbres totales – ténèbres dans lesquelles on pourrait suspendre pendant une heure une plaque sensible sans trouver trace d'un rayon ultra-violet –, à observer l'activité phosphorescente de l'océan. De petits points de lumière se déplaçaient sur une sorte de rideau de velours noir avec la régularité d'un paquebot, la nuit, qui, de sa longue rangée de hublots, laisserait un trait de lumière. Une terrifiante créature biblique menaçait de ses dents lumineuses l'obscurité externe. Une autre avait de longues antennes dorées, une autre encore, un plumet de flammes sur la tête. Aussi loin que portait la vue, des points brillants luisaient dans le noir, chaque petit être vaquait à ses occupations, éclairant sa course aussi sûrement que le taxi de nuit, à l'heure des théâtres, sur le Strand.
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Vous avez une grande faculté de silence, Watson, dit-il. Cela fait de vous un compagnon inappréciable ; ma parole, c’est une grande chose d’avoir quelqu’un à qui ne pas parler, car mes pensées ne sont pas toujours des plus plaisantes.
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Remontons donc ensemble le temps, et contemplons cette verdoyante Angleterre : colline, plaine, rivière sont telles qu'on peut les voir encore aujourd'hui, mais les personnages, si semblables à nous-mêmes, sont pourtant si différents dans leur façon de penser et d'agir qu'on pourrait les croire venus d'un autre monde.
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Il est le Napoléon du crime, Watson. Il est l'organisateur de tous les forfaits, ou presque, qui restent impunis dans cette grande ville. C'est un génie, un philosophe, un penseur de l'abstrait Il possède un cerveau de premier ordre. Il demeure immobile, come une araignée au centre de sa toile, mais cette toile-là a un millier de ramifications et il perçoit les vibrations de chacune des fils. Il agit rarement par lui-même. Il se contente d'élaborer des plans. mais ses agents sont innombrables et merveilleusement organisés. S'agit-il d'un assassinat à commettre, d'un document à soustraire, d'une maison à piller, d'un homme à faire disparaitre, l'affaire est soumise au professeur, préparée par lui et exécutée par d'autres. L'agent peut être pris.
Mais le pouvoir central qui utilise cet agent n'est jamais pris. Jamais soupçonné. Telle était l'organisation que j'avais découverte par déduction, Watson, et je consacrais toute mon énergie à la démasquer et à l'anéantir.
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24 mars. Nous voici maintenant en plein printemps. le grand noyer qui se dresse devant la fenêtre de mon laboratoire est tout couvert de gros bourgeons poisseux et gommés, dont quelques-uns déjà déchirés laissent passer de petites houppes vertes.
Quand on se promène par les sentiers, on sent autour de soi le travail des opulentes et silencieuses puissances de la nature.
La terre moite a une senteur de fruits juteux. Des rameaux verts pointent de tous côtés. Les branchettes sont raidies par la sève qui les gonfle, et l'air humide et lourd de l'Angleterre est pénétré d'un vague parfum de résine.
Sur les haies, des boutons ; sous les haies, des agneaux. Partout s'active le travail de reproduction.
Je le vois fort bien au(dehors ; je le sens à l'intérieur.
Nous aussi nous avons notre printemps, quand les petites artérioles se dilatent, que la lymphe coule à pleins bords, que les glandes travaillent plus activement à vanner, à filtrer.
Toutes les années, la nature répare le mécanisme.
En ce moment même, je sens fermenter mon sang, et je serais capable de danser comme un moucheron dans le rayon rafraîchissant que le soleil couchant envoie par ma fenêtre.
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